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HE 1

eonfulrer les rabies dreflées par le P. R iecioli, dan- fa

.hro1tolo'. r.form. Voye::.

3uUi, fur la matiere que

1l0US

trairons

~ Seali~er,

df

.mm dat. umpor.

Petau,

de do–

Or;"" I.mpo, . cap. l.

&

li~.

V Il. •ap. x i;.

ou fon

ratto".

t.mf

'or. parto

l/.

lih.

IV.

cap. xv.

(D.

J . )

HEGOW,

(Glo~. )

petit pays d'AlIemagne, lirué

~ntre

le D aoube, le Rhin,

&

le lac de Conllanee , dsns

la SO llabe .

• H

E'G

U M E N E S, f.

m.

(Hiji.

eccllf.)

arehi–

mandrites, abbés rupéríeurs de monalleres ehC2 les Gres;

lIs om un chef qulnn .ppelle I'eurque . On trouve dans

le

pon'ifical

á.

l'Il,li!e g re'l"',

la formule d'inllirution

des

hlgum<ntJ

&

de I'exarque.

HE 1B

A C H,

(Glog.)

iI

Y

a

deul[ villes de

ce

nom

en AlIemagne, eHes fom tolltes deuK en Franeonie.

fur les bords du M ayn.

HE ID A ,

(Glog. )

perite viHe d' AHemagne dans la

provinee de D irm" Cen, all duché de !-dolflein .

H E I DEL B E R G , (

Glol.')

ville d' AlIemagne, ca–

pirale du B.s-Pabrinar, avee une univedi,é fondée au

quatorzieme !ieele; on ne

r~ait

ni ql1and, ni por qui

certe ville a été bUtie:

0 11

[~ait

Ceule.nent que ce n'é–

loit qu'un bourg en I12f. L e com,e palatín Robert 1'.1g–

grandit en

' 392.

L'éleaeur Robert M aximilien de Ba–

viere la prir,

&

en enleva la richo bibliorheque qu'i1

s'aviCa de dooner al! pape . Le chareau des

éle~eurs

efl

aupres de la ville. Les

F,"n~ois

la Cacea<¡erem en

1688,

malgré Ca' valle tonne qui contiem deux eenrs quatre

foudres ,

&

tolltes les erpémnees qu'on avoit fondées

fur Ca prorpérité.

11

[emble que eetre ville ai,

~ré

barie

fous une malheureuCe eonllellation, ear elle fut ruillée

dans un meme !iecle pour avoi, été 6dele a I'empe–

reur,

&

pour lui avoir été eontraire, to(¡jours

3

plain–

dre de quelque man'ere que les affaires ayent tourné .

Hú~.

lb.rg

ell au pied d'u,:,e montagne, fur le Ne–

cker , a

S

heues N . E. de Splre, 7. S. E . de W orms ,

6

N. E . de Phllisbourg,

J6

S. de Franefort,

1)

S. E.

de M ayenee, r40

N. O.

de Vienne .

Long.

[elon Har–

ris

j

27·

36.

lS·

la' .

49· 36.

e eonnois trois favans natifs de

H .id.lherg ,

doo! les

Doms filOt i1luflres dans la république des Lettres, Al–

ti

I//; ,

Béger

&

J unius .

Alting

(]ac'lUtI)

clon! vous trouverez l'article daos

Bayle ¡ mquir en

J618,

&

devint profelfeur eo Théo–

logie a Groningne. Il mourut eo . 679. Tou!es [es ceu–

vres om

~ré

imprimées

¡¡

Amflerdam en 1687, en

S

,:olumes

/".-fol.

00

y voit lIn théologien plein d'érudi–

" 00

rabbm.que,

&

tOlljours artaehé daos [esJcommen–

Jaires

&

dans res fenrimens, au limpie texle de PEeri–

lure.

11

eut un ennemi fort dangereux

&

fort inJufle

<lans Samuel DeCm,trets fon

eolle~ue.

Béger

(L auru' t

)

naquit en

16,3 . 11

éloit fil. d'un

IlInneur; ma;s

il

devint un des plus

fav.ns

hommes du

dix -reptieme liecle dans

h

connoilfanee des médailles

&

des antiquités. 4)es ouvragcs en ce genre,

tOU5

curieux,

formem

1)

ou 16 volumes , Coit

;,,-fol.

foir

;n-4°.

Le

P.

N ieéron vous en

donocr~

la lille ; le plus confidé–

rabie ell Ca

deCeription.du

eabinet de I'élea eur de Bran–

deb:)urg, illlirulée

'I'h.¡.

re¡r.

eleél. Brand.b"'giClu

f.–

leO"s, Colo" . M arch.

1696.

' 31

vol.

;n·fol.

11 avoit pu–

bli~

dalls Ca jeuneUe une apolo!;;e de

I~

polygamie, pOtlr

plair.

a

I'éleaeur palatín (Gharles-Lquis) dont il étoir

bibliorhéeaire .

. .

.

J

UtllUS

(Fr"¡tFois )

s'efl fait un no.1) tres-e61ebr.e par

fes ouvrages pleins

d'érudi~i()n .

11

p.m.

vi. en

An–

g lererre, érudiant d uze heu res p" jour,

&

demeura pen–

dant trente 3ns avec le eom'e

d'

Arondel . 11 mourut a

W indrord , ehez Ifaae VoUius fon neveu, en 1678

:l

89

ans.

11

avoit une telle paffion p,,"r les objets de fun

gout, qu'ayaut appris qu'il y avoit en Frife quélques

vil1a~es '

ou l'aneienue IanKue des Saxons s'étnit eori fer–

vée,

iI

~'y

rendit,

&

Y

rella deux .ns.

11

tra\'ailloil alors

a

UII

grand glolfaire en einq langlles, pour déeouvl'Ír

l'origille de. langues feptenrrionales dom il 'éroit amou–

reu x: eeLouvrage uoique en Con genre , a éré

'¡¡nul~ment

publié

a

Oxford en 1745', par les Coins du [av.m A o–

glois Edouárd Lye. On doit e"eote

¡¡

J

unius la para–

phraCe

g~lthiqti~

des qua!re évaogelilles. corrigée fqT les

~anurcnrs,

&

enriehie des notes de Thomas M arshall .

Son traité

d. pjé/ura v .'.rurn,

n'a pas beCoin de mes

/!Ioges; je dirai Ceulement que la bonne édirion <:ll de

R oterdam,

1694,

in-fol.

11

a légué beaueoup de manu–

Cc(lrs a I'univeríité d'Oxford . G rrevius n'a poiO! dedai–

gné d'élre

(00

biographe.

(D.

J.)

HEIDENHEIM ,

(Glo~ .)

ville d'Allemagneen

Suabe , fur la Brentz, dans le 'Brunluh.l, avce un eh§–

,esu .pputenant

a

la maiCoo de

W.irtemb~rg

¡¡

b

mil–

~és

d'l!lm,

N , E,

L.0,,~.

31. H·

lat.

'48.

~7.

(

.J.)

HE 1

aEIDUQUE

. u

HEIDUC ,

r.

m.

(tmm

d• .,–

lation ),

nom d'un faotaUin hongrois. L es Hongroís ap–

pcJlenr leur eavalerie

H,,¡¡;,ru,

.

&

leur infJnterie

húd,,–

'l"tJ .

Quelques hOll'rois s'étant 3rtachés

:l.

des fcigneurs

allemands,

&

leur habit

ay.nt

paru propre

a

parer le

eortegc des grands du pays, la m.,de ell veAue, fu r–

tom daos les cours d' Allemagne, d'avoir qtlelques

hei–

dU'lUeJ

a

leur fervice ,

&.

marchant au(our d'un c:\ro{ft! .

lis COOl vétus, ehaulfés,

&

armés du rabre

e

la hon–

groiCe, avee une forte de bonnet qui les fair parohre en–

eore pl us grands qu'ils De Cont,

&

une moufiaehe pour

relever lenr mine guerriere

.

Quclques [oldats h.'ogrois , dans les malheurs de leur

patrie , érant devenus ce que nous appellnns

parti-bl."

dans nos troupes, Ce Com rend"s redourables aux voya–

geurs en Turquie ; R ie.lIt les appelle

h,idouts ,

&

M.

Dupuy a eru que c'étoir un nom partieulier de fameu"

voleurs dalls la H ongrie

&

daos les pays d'alentour ;

rr'laís

h~idll'lfte ,

heiduc, heidottt ,

n'etI qu'un

meme

nom

diverCemenr écrit,

&

qui ehange de figni6 earion fclon

les oee.liom

ou

I'on s'en Cerr . Un

heiduqu.

daos une

armée d'hongrois , ell un fantaUio; dan

S

I'équipage

&

i

la

Cuito d'un Ceignem , c'ell un domeflique

&

une eCpe–

ce de valet-de pied . D ans les buis e'ell un volem de

grand ehemin, qui détrou(fe les palfans .

(D.

J.)

HEILA.

Voy.

H EEL.

HEILDESl-lEIM,

(G._gr.)

perite ville d'Allema–

gne , dans 1<: bas Palatinat, Cur la riv iere de

Selt~a .

HE 1L I G A U,

(Glog.)

pelite .ville de L ivonie [ur

ulle riviere de

m~me

nom o

HEILIGE-LAND,

011

L'ISLE-SAINTE,

I NS1J –

L.A S.ANCT.A,

(G.og

.

)

ifle de la mer d' Allemagne, en–

tre l'embouehure de l'Eider

&

eelle de l'Elbe. Elle 3p–

parlient au due de H olflein depuis 17 r

3,

&

le roi de

Dannemarek tenta inurilement de s'en rendre maltre .

Lon~.

2S.

)4.

lat.

fO.

28.

(D .

J .)

HEILIGENBEIL,

(Glogr.)

ville de la Prulfe brau–

debourgeoiCe, dans la provinee de

Naran~en .

HEILIGEN CREUTZ,

(Glog . )

pente ville d'AI,

lemagoe, dans la balfe AlItriehe,

~

deux licues de Vienne.

HEILIGEN-H VE

(Geogr.)

pon

&

perire ville

d' AlIemagne Cur la mer Ihltique en balfe Saxe, dans la

Wagrie, vis-a-vis de l'ifle de Fémeren.

Long.

~8.

So.

1",.

f4 . 30. (

D.

'J.)

HEILIGENPEIL,

(Glog.)

perile ville de Prulfc ,

daos la provinee de Natangen, entre fuaunsberg

&

l.3rao–

debourg

Longit.

~8.

H.

latjt.

)"4.

47·

(D .

J.)

HEILIGENSTADT,

(Glog.)

ville d'AlIem3goe .

eapitale du territoire d'Eiehsfeldt, appartenant

11

I'éle,

aeur de Mayenee . Elle ell au eonfiuem de la

rivi~re

de GeOed

&

de la Leioe,

a

'2 licues N . O . d'EiCe–

naeh .

L ong.

27. 42.

lat.

5't. 30.

(D.

J.

)

HEILSPERG,

(GI"~r. ·)

H e;lJperga,

ville ruinéede

la Prulfe Polonoi[e Cur

l'

Alle, avee un ehateau ou

l'é–

veque de W armie fair fa rélidenee .

L ong.

39.

1I.lat.

)4. 6 .

(D.

J . )

HEIMDALL,

r.

m.

(Mythologie. )

nom d'uo diell

des anciens C eltes Seandinaves , ou des GOlhs . Suivant

la .mythologie de ces peuplcs,. il ell

61~

de. neuf vi.,s os

qUl rom rct'urs; on I'appellott auUi le

d.",

a"x

dmll

d'or ;

iI

demeuroil a\. bout de l'are-en-cic1, d.ans le eh!–

tean nommé

le fort cl/ejle;

il étoit le gardien des dieux,

&

qevoit les défendre eOlltre les clforts des géans leurs

en'1etTlis. Ces 'peuples barbares diCoient qll'i1 ?Ort moins

<]u'lln

oiCeaü,

Of.

voit

la

ouit corn me

le

jour

a

cene

lieues

aUlour de lui:

iI

entend I'herbe erollre fur la rerre ,

&

b

laine

.fuf

les brebis.

11

a une rromperte qui fe ' fa·it en·

tendre par

IDUS

l~s

n1Ol1des .

11

p'oroit que Cous eetre fa'

ble, les Celtes ont vouln peina re la Vigilabee.

VOJ'

l'

F;dda

d.~

lJIalldojs,

01<

1".

Mytholog;e altjqlle,

tradUlte

par

M.

M~llet .

.

~EIMSEN,

(Glogr. )

petite

vill~

de

~u~be,

au du–

ché de Wirtemberg.

HEINRI'CHS STADT.

(GIo.~. )

pelite ville

d'Al~

lemagne

dan~

le duché de Brunfwiek , pres

~e

Wolfem-

butel . '

..

H~IJ:qSB.E~G, (Glo~. )

pelire ville d'Allemagoe.

dlans le pars de ]uliers ,

~~pend~~t

de l'éleaorat de Co.

Qgpe .

'11 Y

a

\lne l'ltre

vill~

de meme

-n.om

, en Suilfe,

eh.e~

les G r:rons , prcs du Rhiq. cutrC Rnuo

&

Furflenau .

liEl{lM EFFENDI,

r.

m.

(HJ/f.

mod. )

nom que

ks Tures ' doaoen!

all

'premie'r méi:leeín du grand-fei!

gneur

&

de

[00

férail. LorCqu'une fultane tombe ma–

lade,

ce

médeein ne peut lui parler qu'au-travers d'nn

voile dont le lit ell enrouré; s'iI ell beCoia de lui dlter

le pouls , e'etl au-travers d'un linge fin qu'on jerte Cur

le bras de la Cultane.

Voy.

Cantemir.

Injl. O,hQJ11tw.<. .

,

HELAr