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80

HEL

HE L E N O PO LI S ,

(G/og. a>;•. )

vi!le épiCcopa–

le

J'

Afie d. ns la Bithynie, autrelOem nomlnée

D r,p,,–

num.,

Drép.nc

; elle é,oit

litué~

Cur le

~olfe

de N ico –

médl~ ,

emre N ieomédic

&

Nicée. C'étol! le Iieu

d~

la nalifance

&

de la mort de J'impér:urice H élene,

&

ce Iieu n'en plus rien aujourd'hui .

( D .

1. )

H E LE P O LE ,

f.

m.

(Art m ilit.

&

H ifl. )

ma–

chine militaire des aocíens propre

1

bame les murail les

d' une place .mégée .

Ce mot vient

dll

grec

t>.'",.AH ,

qui eft

compof~

des

mot

i ~.¡,

,

pr~náre,

&

..

11." ' ,

vi/le.

L 'hlllpol.

étoit une lour de bois comporée de plll–

/ieurs .é'. ges , qui ':,oil quelquefois des ponlS qu'on

abalto't Cur les murallles

de~

vi!les

&

Cur les breches

pour

y

faire pa{!'er les ColdaIs dont celte machine étoi;

remplle .

Parmi les alll<urs qui ont écrit de

I'hlllpol"

il

Y

en

a

pl,;,fieurs qui prétendent qu'il y aVJ)it un bélier au pre–

m,« étage.

,Diodore de Sicile

&

Plularque onl donné la deCcrí–

ptlOn du fameux

hlUpol,

de Démétri\1S le P.oliorcele

au fi ége de Rhodes. Voici ee!le de D iodore .

" Dém.tríus aya", préparé quantilé de

matéri.nx

de

lome et"peee , tit faire une machine qu'on appelle

hl–

IIpol.,

qui Curpa([oil eo grandcur toutes celles qui

.voient paro aVant

~\1i.

La baCe en éroit quarrée.

Ch.que face avol!

5'0

condées . Sa

connru~ion

é,oit

un

a(["mbl~~e

de. pOlm es éqaarries , liéc.; avec du

" fe!; les poutr!!S d.names les unes des autres, d'en–

v.'ron une eoudée,

rra

verfoient ceue baCe par le mi–

lIeu pour donoer de l'airance

it

ceux qui de" "ient

" pou([er la machine . Toute celle 1O.([e éloit mire en

mouvemem par le me,yen de huit roues propon ion–

" nées au poids de

la

machine, dont les ¡antes élnient

de deux eoodées d'épai([eur,

&

armées de fortes ban.

" des de fer .

. • . . " Au x encoign\lres il y avoit des pOIe3UX

d'é~a­

le longueur,

&

hallls

i\

peu-pres de cen¡ cOlldé\:s ,

"

lelleme.ot

p3.~chés

les uns vers les alUres , que la ma'

ehme .'am a nClIf élagas, le premier avoit quaran–

"

I~trois

lils ,

&

le deroier

n~en

avoit que neuf" . (On'

er01l <¡ ue par ces lits il faut emendre les Coli ves qlli

{? !ltenoieol le plan,cher de chaque él3ge, c'en le fen–

t.¡nen~

de M. de folard.) " Trois c61és de la machine

6to¡eo! conve' ts de lames de fer, atin que les feux

"

l.oc.és

de.

h

ville oe pu([ent l'eodommager. Chaque

élage aVOII

de~ fen~tres

Cur le devant d'une grandeur

&

d'llne. tignre proponionnée • la gro([eur des traits de

la machlOe . &u-deffils de chaque fenétre étoit élevé

un auvent, ou maniere de rideau fait de cuir rem-

_.. bourré de laine, lequel s'abai{!'oil par une

ma~hini:,

" &

eontre. lequel les coups lancés par ceux de la pla–

ce

perAment toute leur force . Chacun des élages

avol!

d.e.ux

larges échelles, l'une. defquelles fervoit •

porter aux

Cola.ts

les munitions néce{!'aires,

&

l'au-

" tre

po~r

le retour. Pour éviter l'embarras

&

la con–

" fulion,

t{oi~

mille qoatre cens hommes pouifoient

"

c~lIe

machine, les uns par dedans, les autres par de–

" he rs.

.c'~toit

l'élite de toute I'armée pour la force

" ({. pOur la viglleur; mais l'art avec leque! celle ma–

" chine avoit été faite, facilitoit beaueoup le mouve–

" mene".

V

egeee' donne ao m une forle de deCeription de ces

,,[peces de tours-, qll'on va joindre

a

eelle de Deme–

IriuS. Ceux qui voudrom entrer dans un plus

~raDd

d~lail

de ces tours

&

des

aut.es

machines de guerre des

anciens, p0urrom conCuller le

traiel d, r atea'fu,

&

d.

/,.

dl!mfe du pla,o do

anei<nJ,

par Je chevalier Folard .

" L es tours, dit Ve'géce, fom '

d~

¡¡rands balimens

" aifemblés avec des pou'ues

&

des madllers,

&

rcv~" tus avec

rain

de peaux crues ou de c'Juvertures de

•, laine, pour

garan~ir

un fi grand ouvrage des fcux des

" enoemis; leur largeur Ce proporcionne Hu la hauleur:

" quelguefois elles ,em treme piés en

ql1~rré,

q'ue1que–

;, fois quarallte ou cinqu3.Ille, mais lenr hauteur excede

" les murs

&

les tours de pierre les plus élevés. Elles

" [ont tnomées avee art fin

plufieu~s

TOOeS', dont lejeu

" fait mouvoir

c.es,

..ptodigicu[es maíJ'es. La place en

" dans un' danger évideOI, quaod la lour eft une fois

"joiote aux murailles 1 Ces é¡ages Ce communiquent

" en-dedaos par des

échell.cs,

&

el16 re',ferme diff'éren–

" tes machines pour prencire ll:i ville. Oans le bas éra–

" ge el1 on

hél.er

p01\r bame .en .breche. L e milieu

,. contieot un pOOl

f.it

de deuK membrores,

&

garni

" d'un parapet <le cldyonnage. Ce pOOl pou([é eu-

dehors, Ce place tout d'un enup eotre la lOur

&

le hallt

du mur,

&

fail l)n pa([,j.c

3UX

'fol dal9 pour Ce jelle,

,.

~a?s !~ ~1~C~.

Le

~an'

,.e

l~

IOUr'

en

<;ncor~'

bordé

HEL

.. de comba!!ans .rmés de longs épieux, de Heches , de

" Irails

&

de pierres pOllr nell<'yer les rempans. Des

qu'on en en venu lii , la place el! bien-tOI priCe . Quel–

le rc([ouree refle-t-il • des gens qu; fe contioiem [ur

" la hauteur de leurs murail1es , lorrqu'ils eo voyent

" 101ll" -COUp une plus haute Cur leur tele " . Vegoce ,

,r"d" élion d.

Segrais.

V oXn

(

PI.

A'

11. d,

fortifica'¡o,, )

une tnnr avec Con pOOl

&

fon belier .

( Q)

H

E

LE R

U N

V

A

I

S S E A U,

(Mari" •. )

c'efl luí

croar 'ou parler pour favoir quel

iI

en, ou il va , d'ou

il v,ent,

& •.

(Z)

HELEUTERIENS,

r.

ro

pI.

( Gl og. anc. )

anciens peuples de la Gnule, dont parle C éCar ;

d,

bdlo

Gan.

lib.

1'1/.

cap. Ixxv.

Leur ametle ne peut mieux

s'acczommoder Q.t¡e de 1/Albigeois; lOllt

le

relle ,de cet;

le froritiere étoít occupé par le6 peuples

Clldllrei ,

le

Q uercy;

Rutmi,

le Ronergue;

Gabali ,

le

G

évaudan ,

&

V,launi,

le

V

élly .

(D.

1.)

HE'LIA DES,

C.

f. pI.

(M.thol . )

tilles du So–

leil

&

de C lymene , frlon les pOCles. ElJes forent,

a)olllen't-ils , fi fellliblement amigées de

l~

more de leue

I

rCrC Phaéton ; que les dieux 101lchés

¡le

pitié , les mé–

tamorphoCeren, ell peupliers, fur les bords de l' Eridan .

Uvide nomme deux

H lliadu,

Phaétu[e

&

L al11pét'e.

Cetre fable a é,é

f>ell' -~!re

imaginée Cur ce que 1'011

!rouve le long du P6 beaucoup de peupliers, d'ou dé–

Gonle une cCe.ece de gomme qui r<{!'emble

a

l'ambre

p une.

(D.

j.)

H

E' L

1A N T H E M E ,

C.

f.

h.lianthmlmn (Bot.)

genre de p!ante • Heur comporée de quatre pélales di[–

poCés en rofe; le calice a plu fieurs feu ill!!s , il ell Co. t

un piflil qui deviem dans

13

fuile un fTUil pre[que

fphérique: ce fruit s'ouvre en trois pieccs ,

&

iI

renfer-

111e desJemences arrondies

&

allachées

~

un placenla

Oll

ii

de pelits tilamens . Tonrncfort,

inft. r, i h<rb.

V o~

ye7.

P

L A N TE.

(!)

11 Y

en a pluficurs erpeces,

&

MilJer en compte

Ime qninzaine qui COnt cullivées d911S les jardins d' An–

gleterre feulemem;

m.is

i1

ROU

fuffira

de

décrire id

la

principale ,

j" lianeh,m"", fI.y. I"teo

,

de T ournefort.

Sa racine en !Jlal1che , Ii¡:neufe; Ces liges COJ)( nom–

breuCcs , greles. cylinddques, couc¡'ées fur lerre

&

velues ; fes feuilles roOl oblongues, é.troites , un peu

plus 13fges que les fellilles

d'h~(fope,

terminées en poin–

te mou([e , oppofées deux a drux , vertes cnde([us.

blanches en-de([ous, portées

Cm

de courtes qnelles.

Ses Reurs [om au C"mmet des tiges, diCpoCée com-

111e en longs épics, auachées

;l,

de~

pédicules d'un de–

mi·pouee de longueur, jaunes , en rofe ,

¡¡

ci!lq

p~la­

les , qui renferment plulieurs étamines jauncs ,

&

qui

Cortent d'un calice partagé eo !rois

quar!i~rs ,

rayé de

lignes rouges.

Le pifl il Ce ch3nge en

UI\

fruil

trian~ulaire,

a([e1-

gros , qui s'ouvrc en trois,

&

qui com.ent quelqpc$

.graines lriangulaires

&

rou([es . Le pédicule de chaque

Reur porte

:l

fa baCe,une pe,ite feuille longuoue

&

étroile .

Cette plante vient par·toul; elle pa([e pour vulnérai–

re

&

aflrillgente. On la enltive d. ns les jardins. Ses

racioes

&

Ces feuillcs font d'uCage , Ces IC\1illes Cout

remplies d'uo Cue gluant, qui J'ougit légerement le pa-

pier bleu.

,

II

lIe faut pos confondre

l'

hllianthm:u

oldinaire dont

. nous parlons, avec

l'hllianlhe me

¡¡

tubereules,

h<lian–

them:tm t llherofum ,

~fC/elenlum,

qul

en

un gcnrc de

plante tout dit1ércnl : ce deroier Ploduit los pomme de

terre,

qúe

nous appelluns

top¡nambOIIY .

V,

oyel T O

P 1-

NAMJlO UR.

(D.

J .)

H

E'L

1

!\

Q

U E,

adj.

t<rm.

á'

Aflro".",¡',

Le lc–

ver dl'lln afire ou d'uoe pl.l1ne s'appelle

h¿¡iA'I"e ,

10rC–

que cet aare oú celle plaóele (o r! des rayons

0 \1

de

la lumiere du Coleil qu. l'off'u[quoil auparovam par fa

Irop grande

proximil~

de eet afue .

Le coucl¡er

hllla,!"e

Ce dit du couche• • ti'un afl re qlli

eOlre dans' les rayoils dll Coleil,

&

q\1i

<

1ev.ie~

1

jll\'if¡ble

par la ClIpériorité de la lumiere de cet anre .

Un an re Ce leve

hlli"'f",mm t-,

10rfql1'apJe~

avpir ér.i

en eonjonélion avec le Coleil

&

avoir diCparu, il com–

menee

a

s'en éloigner a([é1. pour redevenir viJible le

matÍn avant le lever du [oleil . On di, qu'un anre

f~

coliche

hllia'f"..

"mt ,

10rCqu'il approche du Coleil au

poim de deveoir iovifible ; de forle q\l" proptemellt

parier, le levee

&

le .coucher

h1liafflu

11~

Com qu'uoe

appnrilion

&

une dirparition pa([ageres, caurées

p~r

le

moins ou le pl.lJS de' ptoximilt! d'un aflre :¡u Coleil .

Le lever

hllia'f'"

de la lune arrive quand elle s'é–

loigne d'env iroll 17 degrés du Ihleil , c'efi-' - dire ,

le

lendemain de la eonjonClion pom le. nUtres

p'1"n~tes ;

i1

faut une diaallce d'e!ly;,¡on

20

dég.

&

p01¡r'

le~

éloi:

-

les