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HEL
HE L E N O PO LI S ,
(G/og. a>;•. )
vi!le épiCcopa–
le
J'
Afie d. ns la Bithynie, autrelOem nomlnée
D r,p,,–
num.,
Drép.nc; elle é,oit
litué~
Cur le
~olfe
de N ico –
médl~ ,
emre N ieomédic
&
Nicée. C'étol! le Iieu
d~
la nalifance
&
de la mort de J'impér:urice H élene,
&
ce Iieu n'en plus rien aujourd'hui .
( D .
1. )
H E LE P O LE ,
f.
m.
(Art m ilit.
&
H ifl. )
ma–
chine militaire des aocíens propre
1
bame les murail les
d' une place .mégée .
Ce mot vient
dll
grec
t>.'",.AH ,
qui eft
compof~
des
mot
i ~.¡,
,
pr~náre,
&
..
11." ' ,
vi/le.
L 'hlllpol.
étoit une lour de bois comporée de plll–
/ieurs .é'. ges , qui ':,oil quelquefois des ponlS qu'on
abalto't Cur les murallles
de~
vi!les
&
Cur les breches
pour
y
faire pa{!'er les ColdaIs dont celte machine étoi;
remplle .
Parmi les alll<urs qui ont écrit de
I'hlllpol"
il
Y
en
a
pl,;,fieurs qui prétendent qu'il y aVJ)it un bélier au pre–
m,« étage.
,Diodore de Sicile
&
Plularque onl donné la deCcrí–
ptlOn du fameux
hlUpol,
de Démétri\1S le P.oliorcele
au fi ége de Rhodes. Voici ee!le de D iodore .
" Dém.tríus aya", préparé quantilé de
matéri.nxde
lome et"peee , tit faire une machine qu'on appelle
hl–
IIpol.,
qui Curpa([oil eo grandcur toutes celles qui
.voient paro aVant
~\1i.
La baCe en éroit quarrée.
Ch.que face avol!
5'0
condées . Sa
connru~ion
é,oit
un
a(["mbl~~e
de. pOlm es éqaarries , liéc.; avec du
" fe!; les poutr!!S d.names les unes des autres, d'en–
v.'ron une eoudée,
rra
verfoient ceue baCe par le mi–
lIeu pour donoer de l'airance
it
ceux qui de" "ient
" pou([er la machine . Toute celle 1O.([e éloit mire en
mouvemem par le me,yen de huit roues propon ion–
" nées au poids de
la
machine, dont les ¡antes élnient
de deux eoodées d'épai([eur,
&
armées de fortes ban.
" des de fer .
. • . . " Au x encoign\lres il y avoit des pOIe3UX
d'é~a
le longueur,
&
hallls
i\
peu-pres de cen¡ cOlldé\:s ,
"
lelleme.otp3.~chés
les uns vers les alUres , que la ma'
ehme .'am a nClIf élagas, le premier avoit quaran–
"
I~trois
lils ,
&
le deroier
n~en
avoit que neuf" . (On'
er01l <¡ ue par ces lits il faut emendre les Coli ves qlli
{? !ltenoieol le plan,cher de chaque él3ge, c'en le fen–
t.¡nen~
de M. de folard.) " Trois c61és de la machine
6to¡eo! conve' ts de lames de fer, atin que les feux
"
l.oc.ésde.
h
ville oe pu([ent l'eodommager. Chaque
élage aVOII
de~ fen~tres
Cur le devant d'une grandeur
&
d'llne. tignre proponionnée • la gro([eur des traits de
la machlOe . &u-deffils de chaque fenétre étoit élevé
un auvent, ou maniere de rideau fait de cuir rem-
_.. bourré de laine, lequel s'abai{!'oil par une
ma~hini:,
" &
eontre. lequel les coups lancés par ceux de la pla–
ce
perAment toute leur force . Chacun des élages
avol!
d.e.uxlarges échelles, l'une. defquelles fervoit •
porter aux
Cola.tsles munitions néce{!'aires,
&
l'au-
" tre
po~r
le retour. Pour éviter l'embarras
&
la con–
" fulion,
t{oi~
mille qoatre cens hommes pouifoient
"
c~lIe
machine, les uns par dedans, les autres par de–
" he rs.
.c'~toit
l'élite de toute I'armée pour la force
" ({. pOur la viglleur; mais l'art avec leque! celle ma–
" chine avoit été faite, facilitoit beaueoup le mouve–
" mene".
V
egeee' donne ao m une forle de deCeription de ces
,,[peces de tours-, qll'on va joindre
a
eelle de Deme–
IriuS. Ceux qui voudrom entrer dans un plus
~raDd
d~lail
de ces tours
&
des
aut.esmachines de guerre des
anciens, p0urrom conCuller le
traiel d, r atea'fu,
&
d.
/,.
dl!mfe du pla,o do
anei<nJ,
par Je chevalier Folard .
" L es tours, dit Ve'géce, fom '
d~
¡¡rands balimens
" aifemblés avec des pou'ues
&
des madllers,
&
rcv~" tus avec
rain
de peaux crues ou de c'Juvertures de
•, laine, pour
garan~ir
un fi grand ouvrage des fcux des
" enoemis; leur largeur Ce proporcionne Hu la hauleur:
" quelguefois elles ,em treme piés en
ql1~rré,
q'ue1que–
;, fois quarallte ou cinqu3.Ille, mais lenr hauteur excede
" les murs
&
les tours de pierre les plus élevés. Elles
" [ont tnomées avee art fin
plufieu~s
TOOeS', dont lejeu
" fait mouvoir
c.es,..ptodigicu[es maíJ'es. La place en
" dans un' danger évideOI, quaod la lour eft une fois
"joiote aux murailles 1 Ces é¡ages Ce communiquent
" en-dedaos par des
échell.cs,&
el16 re',ferme diff'éren–
" tes machines pour prencire ll:i ville. Oans le bas éra–
" ge el1 on
hél.erp01\r bame .en .breche. L e milieu
,. contieot un pOOl
f.itde deuK membrores,
&
garni
" d'un parapet <le cldyonnage. Ce pOOl pou([é eu-
dehors, Ce place tout d'un enup eotre la lOur
&
le hallt
du mur,
&
fail l)n pa([,j.c
3UX
'fol dal9 pour Ce jelle,
,.
~a?s !~ ~1~C~.
Le
~an'
,.e
l~
IOUr'
en
<;ncor~'
bordé
HEL
.. de comba!!ans .rmés de longs épieux, de Heches , de
" Irails
&
de pierres pOllr nell<'yer les rempans. Des
qu'on en en venu lii , la place el! bien-tOI priCe . Quel–
le rc([ouree refle-t-il • des gens qu; fe contioiem [ur
" la hauteur de leurs murail1es , lorrqu'ils eo voyent
" 101ll" -COUp une plus haute Cur leur tele " . Vegoce ,
,r"d" élion d.
Segrais.
V oXn
(
PI.
A'
11. d,
fortifica'¡o,, )
une tnnr avec Con pOOl
&
fon belier .
( Q)
H
E
LE R
U N
V
A
I
S S E A U,
(Mari" •. )
c'efl luí
croar 'ou parler pour favoir quel
iI
en, ou il va , d'ou
il v,ent,
& •.
(Z)
HELEUTERIENS,
r.
ro
pI.
( Gl og. anc. )
anciens peuples de la Gnule, dont parle C éCar ;
d,
bdlo
Gan.
lib.
1'1/.
cap. Ixxv.
Leur ametle ne peut mieux
s'acczommoder Q.t¡e de 1/Albigeois; lOllt
le
relle ,de cet;
le froritiere étoít occupé par le6 peuples
Clldllrei ,
le
Q uercy;
Rutmi,
le Ronergue;
Gabali ,
le
G
évaudan ,
&
V,launi,
le
V
élly .
(D.
1.)
HE'LIA DES,
C.
f. pI.
(M.thol . )
tilles du So–
leil
&
de C lymene , frlon les pOCles. ElJes forent,
a)olllen't-ils , fi fellliblement amigées de
l~
more de leue
I
rCrC Phaéton ; que les dieux 101lchés
¡le
pitié , les mé–
tamorphoCeren, ell peupliers, fur les bords de l' Eridan .
Uvide nomme deux
H lliadu,
Phaétu[e
&
L al11pét'e.
Cetre fable a é,é
f>ell' -~!re
imaginée Cur ce que 1'011
!rouve le long du P6 beaucoup de peupliers, d'ou dé–
Gonle une cCe.ece de gomme qui r<{!'emble
a
l'ambre
p une.
(D.
j.)
H
E' L
1A N T H E M E ,
C.
f.
h.lianthmlmn (Bot.)
genre de p!ante • Heur comporée de quatre pélales di[–
poCés en rofe; le calice a plu fieurs feu ill!!s , il ell Co. t
un piflil qui deviem dans
13
fuile un fTUil pre[que
fphérique: ce fruit s'ouvre en trois pieccs ,
&
iI
renfer-
111e desJemences arrondies
&
allachées
~
un placenla
Oll
ii
de pelits tilamens . Tonrncfort,
inft. r, i h<rb.
V o~
ye7.
P
L A N TE.
(!)
11 Y
en a pluficurs erpeces,
&
MilJer en compte
Ime qninzaine qui COnt cullivées d911S les jardins d' An–
gleterre feulemem;
m.isi1
ROU
fuffira
de
décrire id
la
principale ,
j" lianeh,m"", fI.y. I"teo
,
de T ournefort.
Sa racine en !Jlal1che , Ii¡:neufe; Ces liges COJ)( nom–
breuCcs , greles. cylinddques, couc¡'ées fur lerre
&
velues ; fes feuilles roOl oblongues, é.troites , un peu
plus 13fges que les fellilles
d'h~(fope,
terminées en poin–
te mou([e , oppofées deux a drux , vertes cnde([us.
blanches en-de([ous, portées
Cm
de courtes qnelles.
Ses Reurs [om au C"mmet des tiges, diCpoCée com-
111e en longs épics, auachées
;l,
de~
pédicules d'un de–
mi·pouee de longueur, jaunes , en rofe ,
¡¡
ci!lq
p~la
les , qui renferment plulieurs étamines jauncs ,
&
qui
Cortent d'un calice partagé eo !rois
quar!i~rs ,
rayé de
lignes rouges.
Le pifl il Ce ch3nge en
UI\
fruil
trian~ulaire,
a([e1-
gros , qui s'ouvrc en trois,
&
qui com.ent quelqpc$
.graines lriangulaires
&
rou([es . Le pédicule de chaque
Reur porte
:l
fa baCe,une pe,ite feuille longuoue
&
étroile .
Cette plante vient par·toul; elle pa([e pour vulnérai–
re
&
aflrillgente. On la enltive d. ns les jardins. Ses
racioes
&
Ces feuillcs font d'uCage , Ces IC\1illes Cout
remplies d'uo Cue gluant, qui J'ougit légerement le pa-
pier bleu.
,
II
lIe faut pos confondre
l'
hllianthm:u
oldinaire dont
. nous parlons, avec
l'hllianlhe me
¡¡
tubereules,
h<lian–
them:tm t llherofum ,
~fC/elenlum,
qul
en
un gcnrc de
plante tout dit1ércnl : ce deroier Ploduit los pomme de
terre,
qúe
nous appelluns
top¡nambOIIY .
V,
oyel T O
P 1-
NAMJlO UR.
(D.
J .)
H
E'L
1
!\
Q
U E,
adj.
t<rm.
á'
Aflro".",¡',
Le lc–
ver dl'lln afire ou d'uoe pl.l1ne s'appelle
h¿¡iA'I"e ,
10rC–
que cet aare oú celle plaóele (o r! des rayons
0 \1
de
la lumiere du Coleil qu. l'off'u[quoil auparovam par fa
Irop grande
proximil~
de eet afue .
Le coucl¡er
hllla,!"e
Ce dit du couche• • ti'un afl re qlli
eOlre dans' les rayoils dll Coleil,
&
q\1i
<
1ev.ie~1
jll\'if¡ble
par la ClIpériorité de la lumiere de cet anre .
Un an re Ce leve
hlli"'f",mm t-,
10rfql1'apJe~
avpir ér.i
en eonjonélion avec le Coleil
&
avoir diCparu, il com–
menee
a
s'en éloigner a([é1. pour redevenir viJible le
matÍn avant le lever du [oleil . On di, qu'un anre
f~
coliche
hllia'f"..
"mt ,
10rCqu'il approche du Coleil au
poim de deveoir iovifible ; de forle q\l" proptemellt
parier, le levee
&
le .coucher
h1liafflu
11~
Com qu'uoe
appnrilion
&
une dirparition pa([ageres, caurées
p~r
le
moins ou le pl.lJS de' ptoximilt! d'un aflre :¡u Coleil .
Le lever
hllia'f'"
de la lune arrive quand elle s'é–
loigne d'env iroll 17 degrés du Ihleil , c'efi-' - dire ,
le
lendemain de la eonjonClion pom le. nUtres
p'1"n~tes ;
i1
faut une diaallce d'e!ly;,¡on
20
dég.
&
p01¡r'
le~
éloi:
-
les