HEL
k
ri~
paree qne le re/le de I'imoge De tr.uve pes pia–
Ct
d.ll~
le champ, on au,a préfeme
COU5
les )'eux,
&
Ii
I'on veut p' ée,Cément cans
le
m~me
<ndrOlt du ré–
feule les deul eItrém·tés du
m~me diam~tre,
malgré
¡'cxt,&me iDterv.lIe qu, les fépare, Ou
I~
gnnde aUllmen–
talion ' pparoflle du d,Cc¡ue. Les deul Images '!l Irru de
1<:
tOtlcher, po",roD! Ce I,ouver éloij(né<s I'une de I'au–
cre ou ou controire paffer un p<u I'une Cur I'autre: il
n'Y'
aur~
lot1j(1UrS
qu':¡
mcCurcr
a\lec le micrornctre Pin–
terv.lle entre les d<ux bords;
&.
10rCque dans un a!ltle
tems, le diametro de l'aClre plus O!l moins éloigné de
I~
lerre, fe troUVera plus grand oa plD, petit, 10rCque
les deux images en augmemaO! ou en diminuaO!, fe fe–
Eont spprochées l'une de I'aulre, ou <;u'elles fe ferolll
un peu
écart~cs,
ji
n'311ra q,u'a en
melurer
de nouvcau
12
difiancc,
&
on aura de ceue (nrle l':1ugmcntation on
Ja dimil1ution qu'aura Couffert le di.metre,
&
par canCé–
queñt Ces d;fl'érences. M. Boug!ler e/l le ma'lre par la
conClruélion de Con in/lmmem d'éea,ter ou d'opprocher
J'un de l'out« les deux objeétifs,
&
par-U de féparer ou
de faire prendrc un peu l'un fur l'autre les deux difques
ou les croltrolls adolf¿s. On lI'expiiq!l<r3 point la manie–
re dOn! M .
Buu~!ler
produil cet effet, ce fera une cho–
te
fac,le pom qu,conque entend ces
matiere,-l~;
la par–
~¡c
qu, leur deviem commune dans le fccond
ca~
ne
peut ras m. nquer de fe bien diClingller, puifque I'inten–
jit~
de f. lumiere eCl deux fois plus fone que celle du
reCle . On peut en fe fe,
v.ntde cet
in/lr\1m~nl
meCurcr
tous les diametres avee la
m~l1le f~cilité,
puifqu 'en lour–
.fI.nll'hlliolfl1<trc,
on voit
10 ilin\1fS
du m"-me coup d'ceil
les dC!1x bords oppofés du difque
3
C6lé I'un de I'.u–
lre .
11
n'e/l pos mUlile de dire ici que cet avamage •
procmé
a
M. Bouguer l'obCervalioll d'un fl\,t !res-fin–
g!llier, auquel
iI
n' y a pas lie\1 de croire qu'il s'atten–
d~l.
IJ
2.
pendant le \TIois d'Oétobre 1747,
tro!lV~
con–
UammeO! Cur
J~
midi le diametre ..nic.l du foleil un
peu plus grand que l'horifontal, q"oique 1.< premier de
ces
diamct.esfUt diminué un peu, co.mme
iI
I'I'CI 10
u–
jours par les réfr.a·ons a(lrnnomiqucs ,
Quoique M . BOU
O
\ler eül vérifié ce falr un groJ;1d
nombre de fo;s
&
q~e
le ColdI l!li eüt toüj<>urs paru
al ongé <l. ns le 't"ns de fon "xe,
&
cela
malgr~
l'effet
contraire des
rc!fraaions,
i1
ne
17
a pas
c~n cncor~
affe'l.
cOI1C1a1é;
&
!'obfervant de nouveou avee plus d o,ten–
lion, il a déeouvert un
nouve~!l phé\10rnen~
q!li l1'eCl
pas moios digne de
rem~rque,
&
qul vraifíemblablemenf
!Croit reOé inconnu fans le fccnurs de COI1 inClrument .
JI
s'eCl aflilré que les de!lx bords de l'aClre, le fupéneur
&
rinféric!lr, ne COO! pas égalernem fi bien lerminés,
qur le relle du difque; d'" ú il ré Culte que l'lmage l doif
~rre
!ln peu plus élendqe dans le fens vertical; ce qui
yient de la décompofirioll qu<; Couffre la lumlere en !ra–
yerfant obliq!lemeiil norre atmo(jJhere, eu 1:1, malfe d'air
qui nOU5 environne. On entend bien qu'il n'e/l pas que–
nion ici de ce qu' on appelle ordina\! emen!
rlfraélion
.Jlro"o",i'!,,<;
il eCl que/l.ioll de la décompofition de la
lumiere, en taO!
qu'~lle
e/l formée de rayons différem–
mem rtfrangibles co¡;nme le
viol~t,
le bleu,
l~
vqd,
&c.
L~s
rayons bleus
& '
violets qui
Pa.rt~\\t
du
ha.utdu
difque, en mémc tems q!le les Tayons des
~l\Ire.
eO!l–
Jeun, font fujets
a
un pel1 plus de réfraétiol1 q\le
"e~
deroier¡, ils fe courbent un pell davamage; ils nous pa–
roitrent donc vcnif <l'un peu plus haut1 en porlant un
peu plus loin ¡'illufioo ordinaire des
rétraétio~s.
C'eCl
tout le comraire
ti
00
jette
J~
vile fur le b9td mfér¡eur ;
nO!lS devons le voir principalement p'!.r des rayons rou–
ges qui fO!lffrenr qn p'eu moins de. eourb",e dans lem
trajet. Ces
rayon~
fe
cou.rba.ntm?IOS, frapperont done
nos yel1x comme s'ils parro,ent d un poln\ plus
b.as,
~
doiveO! done
f~ire
paro!lre un peu en delfous
la
partle
infériel1re du difque q!l'ils élendent pendan\ que les ra–
yons bleus
&
violets contdb!lent :; ttendre ce meme
diCq!lc par f. partie
f!lpé~ieme
.
.
C'ea
ainfi <¡ue M . Buu–
gIlCf
explique l'extenfion
du.
d,ametre vertleaJ a.laquel–
le on n'avoit nl1l1emeO! penCé \
&
dont on dOlt regor–
der la rcmarq!le comme un des premiers fru!ts de fe.s
obicrvations . On ne donnera pos de deferlptlon p3fD·
eulierc
d~ ~~l
inClrl1ment; il
e~
(i
fimple ql1'on s'en for–
mera
un~
idé" fon ju/lc, en jenallt fc,ulemcnt Jes yeux
fur la
fjgur~.
(T)
HEL10POLÍS,
(G/og.
alt<.)
vi11c.dela Céléf)'rie.,
[don Plolomée entre Laodicée
&.
Ab.la.11
Y avolt
UD temple conf;cré a!l foleil, dont Jes rene> [001 un
monument
précicl\~
d'antiqwlél; ear. on
n~ ~".ute
guere
que la ville
d'HlliopoliJ
en Céléfyrlc,
I!C
lo't
Balb(c
de nos jOI1fS, comme Maceodrel! I'étab"t .da!ls fon vo–
yage d' Alep
a
]erufalem.
VOJe;:'
10ljvrage Inm1,1lé,
0<-
Tom ,
Vil/.
HEL
ftription
J"
~ltin"
á'Hlliop,UI ,
avre leur repréfentl–
tion en laille-do!lce.
/1
la Haye ,
I 7f7,
in·folio .
~o.
Hlliopolil,
ou la ville du Coleil, él il encore une
ville d'E¡¡YPle décrile
rOl
Slrabon;
~ m~me
dans ce
pay.·la, ,1 s'en !rouvoil deuI de ce nom, au rappolt de
Ptolómée, fort croyable fur ce point, puifqu' il avoit
palfé !lne porrie de fa vie en E gypte.
Manélhon, fameuI prt:rre EgyplÍ<o , éroit natif de
Pune O!l de l'al1lre de ces deux villes; il Beuritroil fOl1s
le regne de Ptolomée Philadelphe, environ
~r;o
.ns
avan!
J.
C.
lJ
compoCa en gree l'hiCloire des .... XXI.
dynaOies des dieuI, des demi-dieuI,
&
des rois d'Egy–
p,e; ouyra!:e célebre qUf ell fODvenl cilé par les . utcurs
anciens. Le tems nous
1'3
ravi,
~iI
nc nous en
rene
que
quelques fugmens tirés des extrai" Cecs de J ules l' 1\fri–
quain; on les trouvera dans la chronique
d'
EuCebe,
&
dans Georges Syncelle .
(D.
'J )
HELIO '> COPE,
f.
m.
t.rm<d'Opti'l"<.
C'en
UDe
lunerte
;l
longue
v~e
qui fer; parriculier<mem
a
obfer–
ver le foleil,
&
qui en faite
d~
telle forre, que l'ceil
n'en reyoit aueuns domm.ges . Ce mot eCl grcc, .com–
pofé d'd,'.r,
fl/6il,
&
vltí_1.f"",
video,
Jiullo, Je re–
gard., je confid<re.
L'h/liofcope
n'eCl autre chofe qu'une IU'leoc,
d.osla–
quelle on
~
plac': un verre eofumé pour empécher la
gr.ndl!lmiere du foleil de bletrer l'orga!le .. C'eCl du
moins
~
quoi les meilleurs
hllio(cop<f
Ce réd,\,Cent.
(O)
HELIOTROPE
C.
m.
(Hi{l. "at. B otan.)
Les
B,"ltanHles comptent
~u-m("lini
dix
erp(,l~Cj
d'
b~/iotr~pe ;
d6crivons ici eelle q!lC Tourllcfor! appcllc
blltotrop,um
l11aj,.¡
Diofooridis,
qui en la plqs
COlnlnune.
S. racine eCl limpie, me'lue , ligneqCc, dure; fa tige
eCl haute de oeuf po.uees
&
plus, remplie d'une mocile
fonaueufe, cylindrique, braochue, un pen velue,
&
d'un
verd blanchacre en·dehors, Ses feui!les fom placées
a
l'origine des rameaUl:
&
fur ces memcs rame'lUX : elles
fOn! cOlonneufe" ov'alaires, femblables
a
ceJles du ba–
filie, mais plus blanches
&
plus rl\des,
lil!
reCle de
)Il
m~me
cou1cm que la tige.
Ses "ems nairfem au Commet des rame'UI, fur de pe–
riles tlges , lefquelles font recourbées eo'!,me la queue
des Ccorpions; elles foO!
ran~ées fymmétrlq~emenl,
pe–
tites blanehes d'une Ceule p"ce en entOnllOlr; Icur cen–
!re
~CI
ridé
e~
maniere d'éloile,
&
elles IOn! décou–
pées
¡¡
lem bord, en
<li~ p~rties
",lternativement iné–
gales.
.
..
Le calice en couvert de dnvet; 1I en Corl lIn p,(lll
aUach¿
a
la partie pollérieurc de
la
tleur en maniere d<:
clou
&
comme .ccompagl1é de qualre embryolls qu'
fe changeO! en aUl'ant de 'l,ames , anguleuCes d'!l" Clllé ,
convcxcs de l'nutre, canTtes,
&
cendrées.
Celte pJ.nte e,l eultivée, paree q!l'elle e/l loute d'ufa–
ge. Elle eontient un fel un",reu., de f.vcm ülée, aC–
compagné de
Cel
.Ihli
volalil, qu'elle dOI!ne des I.c
premier feu de la diflillation. Elle e/l réColunve, apén–
live
&
détedive: eUe paf(e pour répnmer les pemcs
eAer~ilf.ncts
de chair,
~
faire tomber les verrue, pen,
daO!es.
.. .
L'
h!liotrop<
que les BOlalliOes appellenl
rtctno,d<J,
ou
tri,occum,
eH connu des
Fran~ois
fous le
llQm
de
to"rnefol. Vuy<z
TOVRNESOL.
(D ..
J . ).
.
HELIOTRQ.PE,(hijl nat. Litbulo/pe. )
plerre
précre~fe, demi·tranrparente
1
dont la couleur cll verte, remplte
de raches rouges ou de veines de la méme e 'uleur
¡
ce
qui fait q!le quelq\1es a\lleltrS
1:\
nnmmcnt
.Jofpe oTlm–
tlll;
mais
la
tranfporenee de l'
hlliotrope
.
fa't qu' o,! ne
doil pas
la
re~arder
conune un
J~fpe
qu' .
e.tluoe pn,rre
opaque . M. H ilJ pr6tend q!lO
I"IJ/lw,ropc
d,llere du Jatpe,
en ce que la couleur de la ¡>.temiere el! d'uo ved mélé
de bleu, au Ireu que celle du jaCpe eCl d'un verd pl!ls
décidé.
PeuH~tre
l'hlliotr-op<
ell-elle la
m":n~
chofe que
ce qu' on nomme
prjm~
d'
Im~rallde.
L
hel/~tr~pe
fe
trnuvoit Cuivan! Pline, dan, les Indes , en
E~hrop)e,
en
Afrique,'
&
dans l'il1e de Ch)'pre;
i1
y en
~ ~u~.
en Al–
lemagne
&
en Bohome . Boeee de
Bo~r.
r;hr qll
I~
Y en
~
de
Ii
¡¡rondes, qu'on en a fait q\1elquetolS. des plerres a
eouvm les tombeaax . Les anciens ont nttrlbllé \111 grnnd
nombre de venu, fabuJellf<s ;. celte p;erre
¡
ceUl qui
Ce–
rOOl C!lricux de les favoir les trO\1verom llans Pline .
hijl: ""t. livr< XXXVl/.
~hap.
xx.
(-)
HELIX
e>,
ter",. d'/I"ato,,¡i< ,
fe prend ponr tO!lt
le circuito
~u
tour extérleur de
l'
Qreille de l'holonle .
Voya.
OREILLJ! .
La partie mc.yenne de l'oreiUe
extern~
qui s'éleve au,
tO!lr de fa cavÍlé, s'appelle
anth<Lix. Voy ..
ANTHt:LD(.
HELLANODIQUES, {. m. pI.
(bi{l. a:"
~
of–
liciers qui prélidoient aux jeux facrés
d'Olyll~p,c,
'011,–
tués lors du ré\llblilfement de
ce~
JeUl; par Iphlt\1s. L eur
L~
~~