HEL
H<I/I"ijfa
da Ch3P·
xj.
verf.
.w.
des 3&e5, ne ront ni
des
Ju.fsHébreux,
ni
de~
JUlfs G rccs ; loin de-U, ce
fon!
I<~
Payens, les Genuls de Greco, 3uxquels la vi–
/jon de
S.
Pierre permetroit d'ünnoncer l'Evangilo.
En
effe~,
['refque tous les
eriti.que~
fuppofent dans
leors
elphcatlons que les
H"/lnij/u
des ·chgp.
vj.
&
ix. des aaes, étoient les mémes que
ceu~
dOllt il efl
p2rlé dans le
eh~p.
Jj; cependant ils
me
paroi1Tcot
~tre
comme
a
M .
faurmom, de< gens trcs .différcns .
&
pour s'en convaincre
il
faur tire les trois chapines' en–
tieu,
&
el1
fuivre I'efprit.
Mar.
I
'emb.rr~s
la difficul–
tt,
ctdl que
te
m~me
mot
IldlbtijJe.l,
B':Allltle-4tt,
en
donné
aUI
uns commc
3.UX:lurres;
&
naus
n':lVons-
ici
pour nou< éelairer, auean autre paff..gC' ni du
IC.lefa–
eré, ni dc:s :tutcur$ profanes, 00
re
lrouve ce termc'
il· a é,é peut ctre forgé par S , Loc, qoi écrivoit
a
de;
gens qui I'cnlcndoient,
&
nons ne fommes pas
d~
ce
nombre .
(D .
'}.)
• HELLE' NISTIQUE,
(Langlu.)
lJift.
u'
dl{
011 eruit que c'efl la l.ngue en "ufüge panni \es
}uifs Gree, ,
&
eelle dans laquelle la yedion des Se–
planle a élé ¡.ite ,
&
les livros e!u nouveau Tcflalllent
one ,;eé écrics par les apÓtr\".
M.
Simon l'appelle
lan–
Ji'"
de [y""gogltc.
I\infi
iI
y avoit autrefois un gree de
fynagogue, comme de nos Jour' il
y
a en Efpagne un
e(pa~llol
de fynagogue,
L'hel/¿'rifli'fltc
éeoit un com–
pof¿ d'hébra'lfme
Ó(:
de fyriaciGne; Saumaifo l1'efl pas
de
e~
fcmimem, mai. on ne fah trop Cur quai fondé:
iI
ne difpute le plus fOllvem que des mots dans les deux
volumes qu'il
a
publiés fur
cet~e
m.tiem.
HE L L E N O
D 1
C
E S,
Cubo m. (
Ant;'!.)
pré-ti–
dont, juge,
&
dieeaeurs !les jcux agonifliques .
L es
hllllnoJices,
ou
hel/l"odi'fluJ,
étoiem des ma–
ginrats diflingués , qui prétidoient aUJ< jcux de la Gre–
co,
&
qui furclH inflimés lors du rélablilfemanc des
icur olympiques par lphyrus,
408.
ans apres la prifc de
Troie,
&
~3.
ans apres la fondation de Rome.
Au eommcneemem il
n'y
cut qa'un feul
hdllnodicc,
enfuite dcur, bien-tllt apres on en eréa. trois; entin on
en augmema
1"
nombre jufqu" neaf, Cavoir trois pour
1c!S
courfe, des chars
&
d
hevaux, troiS' pour les au–
tre'
exerdees,
&
tro;s
pou a dillribution des ¡;rix .
l's prirem le nom de
helllnod;<CJ,
du lieu de leur
alTeer,blée, qu'on .ppelloit
h,I/¿"od;<t!e;
c'<!loit origin:ti–
remem un certain cfpace de terrain de la grande place
des Eléens.
Leur fonaion principale éloit de prétider aus jeul:
Caorés, d'y m.intenir I'ordre, la dífclpline, d'adjuger
&
de diflribuer les pri,: pour prévenir toute injullice, au–
tant qu'il éroit pomble, ils préeoient fermem de ne fe
point lailfer gagner par alleun intén!!, ni direaement,
ni indireaemeot, de ju.;er
av~e
impartíalité,
&
de ne
pas découvrir
la
raifon, pour laquella i1s admeetoiem,
ou refufoicne lel ou tel combattant.
lIs
étoicnt obligés de réfider Jix mois dans l' hellé–
nodieée , avant la célébration des jeux, afin de s'in ·
lhuir"
a
fone! des flatues agonifliques,
&
de veiller
a
ce que eellX qui fe propofoient pour les combats. tif–
fene e..aement lcurs exerciees prépar3toires,
&
f'ulfel)t
inRruits dans toutes les 10iK de I'agoniflique, par les
nomophylaces,
c'en-il-dir~
les gudiens de ces loi.,
Le
jom de la célébration des jen. é!am arrivé, les
hellll10diceJ
éerivoiem fllr un regirtre le nom
&
le pays
de ccux qui slemllloicot pour entrer en Ii"e; enfuiee,
apr~s
lem avoir expofé les conditions auxquelles ils les
admcttoicnt,
il~ ordQnn~ient
a
un héraut de les procla–
mer
a
haute VoiI,
&
de lcs faire palfer eomme en re–
vile dans le fiade, pour f.wpir s'jJ y :¡voit dans l'af–
íl:tnblée quelqu'un qui dlt eomre les uns ou les aucres
aehleees des reproches
a
faire, qui pulfene étre
ii
leur
eharge un fujet d'exelution, eQmme la qualité d'cfela–
ve:, une
a~ion
erlminelle, un vol,
& &.
En6n, quand
jJ n'y .voie aUCQne dépofifion valable, les athleeos pré–
toient en¡re les mains des
hellénodi.:u
le
fermene
fole–
mnol par lequel ils s'el)gageoien¡ d'obCerver les loix preC–
erites dans ehaque foree de combaes.
Ce meme Jour les
hell/noa;cCJ
fe rendoicnt dans la
place avant le lever du Coleil pour apparier les eourfes ,
&.
pOllr que toutes ehofes fulfene
~n
ordre, au moment
de l'ouverture
d~s
jenx.
,
Pendant leur Colemnité, ils
éeOl~nt
ams la te!!e nue,
a
I'uoe des cxerémités du fiade ou de l'hlppodroll'\e,
&
dans l'endróie o,," fe term;noient ces divers combats.
lis avoleO! devam eux , fur uoe efpeee de gradin
c!levé, les palmes, les
cou~onnes ,
&
les
p~ix
?eltinés
:lUX
vainqueurs; quelquefols les aehletes .v.aoCleux
!cs
recevoiem d'un héraut, qui les leur pono.e dans
1e.
he~
du !lade oa ils avoieqt
tr¡ol~phé;
lI'\ais
e'~toit
Ordlll31-
HEL
r~ll\ent
l 'h,IIlnod;cc
qui diflribuoit de fa propre
m.tÍIr
les couronnes
:l
eeux auxquels
iI
les adjugroie.
Alexaudre ayant gagné le prix de la courfe des ehe–
vauI anx jonx olymptqnes . alla " ía OrieU I fe préremer
devane Pun
dc~
hrl/lHoáiccs .
qui (n le couronnanc lui
dit ces paroles remarquables : " Fie1--vous
a
moi, Ale- '
"
x::mdcc; de la m3niere
done
VOllS avez gagné la vj–
" él:oire
:'i
la
courre,
vous en rcmporterc'l. bk n d'aurres
1l
-3
la guerrc " . Paroles
done
le
jC\lne
héros ora nn
augure capable de lui éle"er ('ame, jurques
ii
former
les grandes entTeprifes qul depui¡ étonnercnr I'univcrs.
Conllne on érigeoie fom'cne
des
(Iatues cn I'hormcur
des .rhleees viaorieux, fUf-tout
d.nsle olympi<,ni–
qucs,
&
eommunément dans le Jieu rntme
00
i1s
a–
voicnt éré
couronn~s,
la loi défcndoit
fonnc:lIeJuenr
que '
ces
Oatoos fulfe)1e plus grand\" que nature;
&
c'efl
¡¡
quoi les
hel/énodj(tJ
prcnoicnt ff:trdc de ci
pr.cs1
au
ra-p~
pon de LI!cien, qu ils n'y apportoienr pas mo!n. d'aC'–
temion qu';¡ l'examon févere des .thleros
&
a
tO\lle au.–
tre partie de leur diflria. En effet, s'il fe trouvoit
quelqu'une de ces natues qUI furParrat la grandeuT na–
curelle, ils la f.lfoient aum'tÓt jener p.r terre. SallS'
doute qu'ifs en ag'lfoielle ainti , de eraiCJte que le peuple,
qui n'étoie que trop difpoCé ;\ rendre aux athletes- des
honneurs dlvins
1
nc s'avis3t en voyanr Jeues
ftatu.csd'unc
eaille plus qu'humaine, de les meetre
a
la place
de
cel-
1es des djeu•.
La jurlfdition des
hcllth,odi."
oc r6un;lfoit
pas
les
,,'antages de la durée
a
cCUJe de fon iOlpOot mee, ear
elle tinifibit le jour
m~me
avee les jeux ;
Ill!lis
i1s
avoient la gloire d'emporeer l'opitlion favorable d" la
jufliee
&
de l'impartíalieé. Auffi, pour
n'~tr""
pOillt ten.–
tés
d'enfrcindt'e leur
rel
nrcnt, ils.
rcmcttoielu
rOúJoulls
la leaure des lc!tros de reeommandation qu'o n lellr
f~ifoit
en faveur de certajns .ehleees, JuCqu'apri:s Jeuxs–
eombats ou leurs viaoires .
Cependant, quelque déférenee qu'eulfer,t los
q~ees
~our
le jugement des
hellénodiccJ,
quelqucs -uns d'eux
fureot accuCés de défaut d'expérienee,
&
d'aueres d'ac–
ception de perfonnes; d'aillcms ,
iI
arri"oit
quéhlue-foi~
dans les jeux [el incidcm délica¡ ou imprév.t, qui obli–
geoit les athleees d'en appollee au Cénat d'Oljlmpie, le–
que! alors décidoÍt en deroier relf"De ces; Forres d'.f–
faires agonitliques. Enfl.n, aUI jeux Piehiclls on appel–
loit de leur jugemenr • celui de .Pempere",
¡,
j e cf3ins
. bien que l'équieé de ce deroier tribunal ne valút pas
eelle
du
premier . Je faís dll-rwliqs, pour en elter un
exemple, que le jugem0l1t de Pan,is roi de CbMoido, a
palfé
en
proverbe, pour earaaétifer un
j.ugom~m
d'i–
gooranee
&
dO
favenr .
(D .
').'
HE L LENOT A
M 1
E 'NS,
f.
m,
pI.
(A{1ti'!')
oflleiers établis
ii
Athenes pour recevoir les ta1les aos
villes tribmaires .
(lJ.
'J)
HELLENTHAL,
(G',,!}.)
p~tito
ville d'AlIe–
magne , dans l'éleaorat de Trcv¡:s.
HE L LE
Q
U 1N, f.
m .
(Gram . )
vioux terme
fran~ois
du xlij.
&
du xiv. tieele; nous
na
l'e'X:1'liqlloDs
id, que paree qu'il en pell ,eonnu .
On entendoie par
helle'fuins,
d<;s chevaliers armés.
qu~
apparoilfoient de nnit,
&
qui
eomb~ttoienl
eoCembte
dans les airs; e'en un des moindres rraits de la fUller–
rtieion
&
de la barbarie de ces tcms
tI>116br~ulot.
Raoul·
de Prefles, dans
r~
trad"l1ion
d~
lívre
de
S.
hugullin
de la C ieé de DiGu, parlo .,
d.
h,II~'1,Ún.J
,
de dame
" Abonde, des efPéris nomées
FieJ,
q.uiappetenr c\s
u.
étables
&
es arbres,
&
allffi
d~
diables épioalee5)".
vame Abondc éeoit, felon la aroyance g61'ér..le. la
prindpalc des fées
bienf~ífl\mes,
qui "enoiene la nuit
dans les InaiCons,
<l!'
y apportoiem [<lutes fortes .de
biens. Les diables 6picalres
COnt
manifellcment
les:
10-
cubes, que les Grecs appelloiel1t
épialuJ,
i lTl.....
'T~.
Vo·
yn
1
N
e un
¡::.
(D.
J.)
HE L LE
R,
r.
m.
(Commercc.)
nOQl ufilé en Al.
lema"ne pour détig ner uno monnolO'
iJll3ginai.re-, qui
eO l,f plus peeite de toutes,
&
,répond au aeoier on
a
I'obole de France:
iI
y a des pleces oc trOJs
,hellaJ
en
Silétie
&
en Saxe; dcux de ces picces.
y
""Iem un
krwtzer.
V'y'>:,
K
R E U T Z E R .
HELLESPONT,
r.
m.
(G/~~ .)
fameu,;' cana.!
ou dét",it qui f¿pare l'Enrope & l'l\liel,
&
qul efl in–
différcmment llomtT\é por les
modeqle~,
le brM de
S.
Georg.s ,
les
bOllcha d"
r;:o~flantinop/e,
le
dltroí~ d~
Gal/;p./;,
ou le
dltroít des DardanelleJ.
V'ye",
nA
I!.-,
DANELLE ~.
Les aneiens l'appelloient
He/"IPo,,: ,
dn no.m de
Ehlll,
filie d'Aehamas, qul en le 'cra"erlal![, pOllr s'enfuit< cians'
111
Colchidc, avee fon frere Phryxus,
cha.~"s tO~
deull;
d~
la to,ifon d'or
T
tomblL mlIlheuromemen\ d'\lti
ce~e