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HEM

Ce'te invemion partoi! d'un homme tres-célebre d3Ds

l' "'tho'lomie; Hérole, le fameox hifbrieu de

Babyl()n~,

vivoit

d,

te ns d'A1ex alldre,

&

!\u cornmencemem du

regne d' ,'\ntioeh,s <;oter, qui pri[

le

furnom de

'íhlos ;

il

lui dédiJ fon hilloi,e , laquelle c ')ntenoi, les obferva–

tions atlron"miq'¡es

d~

480

ao<.

\1

e,,¡e'gnl cea" [elen–

ce

a

Cos, patrie d'Hippocra,e,

&

de-la

Ce

rendi,

a

A,henes, ou O" élev.

a

la

~Ioire

d:ms le

gymn.Ce

une

flatue avee une langue d'or; ma's

I

lui fallni, 61ever

une tla,ue ten,n[ de la main un

hl",ityc/r. (D .

'J,)

H

É

M

I e

y

e LE,

(Arrhitel1. )

[e dit partk ulierement

en 3rchitcél.:.trc

des

1rc

de

VOlltC" en

pido

ceintre,

&

qui form.m UII

d~m;-cercle

parfú; alors on diviCe l'

hl–

mieyel.

eu

10111

de voutroirs que la grandtur de I'are

&

la

qualité des ma,éríaux I'exigent;

m~is

il faU[ qu'ils

foient en nombre impair , añn que les j"im, ne fe [rou–

vent point dans le milieu, nl.ais au conrraire

obferver

que ce foil une Ceule pierre que I'on nomme

el!,

qu'

ferve

a

ferme, l'are,

a

lenir en équilíbre les vnuaoi,s.

Vu)'a-

C

LÉ. On appelloit aum

hlmic¡,rt.

une partie de

l'orchd lre du

Ihé~"e

des aneiens. (

P)

HEM1MONTUS,

(GI~graph.

ane.)

comrée

de la Thraee, ainli nommée du mont Ha:mllS : on

llppella d'abord

¡'¡,cmim."eaHi

ceux qui habitoie"t le

ntont Hzmlls;

&

dans

un

fieclc

pofléricur, on en til

une province nOlnlJlée

Htrm ;montIlJ.

La

provillce dll

mont Ha::mus étoit cnlre l. feeonde Mel!Íie

&.

i'Euro–

pe : Elle avoit la Th,aee propre

a

l'oecidem, la pro–

vinee de Rhodope:lu fuj, l'Europe

'pro~re

a

l'ert, la

feconde M edie

&

la Se)'thíe au nord. Selon \es noti–

ces eccléliartiques, c:lle avoit cinq ou fix dioci:fes

epifeopaux, dom le mérropolitain prenoit la qualité

d'.x~r

'f.ue.

(D,

'J,)

H E M

I N

E,

C.

f.

(Littlra'.)

vaitre:lu fervant de

mefure che'l. les Romains,

&

qui contenoit, ["ivant

I'opinon la plus vrailfemblable, dix onces de vin, llU

neuf onees d'huiJe; cependant., felon Feroel

&

Garaut

chef de notre oour des Monnoies. l'

hlmine

rom.ine

revient au demi- fep,ier de París, qui ue conlÍe"t que

huit ooces de liqueur . Fertus prétend que

I'h",,;'..

ert

ainfi nommée du grec

¡¡'H~II,

moitil,

paree qnJelle

en

la moitié du CeXli.. roinain, ce qui ert eonfirmt pat

Aulu-Gelle,

lih.

Uf.

eap.jv.

Apulé. déc\.re auJll que la cOllle des Grecs

&

l'h/–

min.

romaine étoicnt fynonymes

,&

que toures deux

fe prenoient pour le demi-fextier, de fOrle qu'ils ap–

pelloient qudquefois

I'hlmi"e,

la cotyle d'h.lie. hu

rene, les Grees avoient eoumme de me'tre dans

le~

temples le,S originaux de tou!es les meCures ¡¡quijes

&

folides, pour y avoi, recour.s

qu.nd

on voudroir les

.ériñer. Les Romains

&

les Juifs en ufoiem de n,e–

me,

&

nos Itgillateurs modernes ont adoPlé ce fage

réglemem:

1'011

gaede, par exemple , dans l'hÓtel de

ville de París, les éralons des mefures

&

des poids de

cette eap'ilale.

M.

Arnaud a donné une ditrertation cutÍeufe fur

)'hlmi".,

on peut la eonfulter; ma;s fien n'a répandu

tam de lumieres

[~r

ce fujet, que les ouvrages de di–

ven [avans qui en om difputé dans le dero'er fiede;

je veUI parler entr'autr.s de ceUI de M M Pelletier,

Laneelot, Martenne

&

M abillon , publits

i

I'oecafion

de

1'h!mil1'

de 'vin que

S.

Benolt ordonne

:l

fes reli–

gieux par jour; car pour dérerminer ce qu'il faut

en–

ten~re

p',ar

l'hlm;,u

de

S.

Benolt, fi e'é,,,ir huit, dix

on

douie

onces, plus ou

moins,

ou

(1

c'étoit une

me–

fure particuliere

a

cel ordre, les

h~bi1es

gens que je

viens de nommer om tellement épllit'é dans leuts eon–

~e(larions

tout ce qui concerne

l'hl".;'..

des anciens,

qu'ils n'ont rien laillé

a

detirer, ni

a

glaner apres

cux .

(D.

'J.)

H

É

M

I

N

E,

(

e.mm"

".)

que I'on écrit aum E

M

J–

"E

OH

E

s

M

J

N E,

grande mefure de grains en ufage ell

plulleurs endro;ts d' France,

&

en quelques pom des

cOles de Barbarie. - L'hlmin. n'el! pas néanmoins une

merure effeaive, comme pellvem étre le boitreau

011

le

millO!; mais, pOllr ainfi dire, uoe e[pcce

eje

me[ure de

compte, oú un compofé de plllfienrs 3U!res cerraines

m.e[ures'.-

AUlonoe,

I'hémine

e(l de '5' b" iJreanx du

pays, qui revi.nneTl :\ denx [eptiers neuf boitreau. un

,ier. de Paris .

I/Mmi".

de Maxilli contient 25' boiC–

felux de, ce lieu, qui [ont é?aux 11 lrois repliers de Pa–

ris. A S, Jean de Lauoe, 1

Mmi".

ert de 17 boitreaux

qu pays, qui ,.nden!

a

París deux Cepliers

10

boilfeaux.

11

MlrCeilie,

I''blmi,.,.

de blé e(l ertimé. peCer

7S'

liv .

poids de lien, ou

60

liv. peu plus, poids de marc: elle

re

di. i[e en hui, livadieres. En Barbarie,

l'h/mi".

crt

'femblable

a

neuf boilreaux de P"is .

L'h!mil1e

crt 3uffi

~~

uCage en

~anguedoc, parficuli~re~cnt

a

1}gdc,

~

HEM

&2Í<rs

& ,

Narbonoe :

I'hl",i".

d' Agde e(l de deuI

Cepders,

&

peCe

120

Iivres; cdle de Bétiers, hors la

rale , d,' noe deux po"r ,em de pl\\),

&

pele I

u

Ii–

vrcs ;

lt¡'¿m;n~

de Narbonnc , done les dcux

fOtlt

le

feplier, peCe

6f

liv .... Montpellicr,

I'hln",,.

le div,[e

en deux qU",lcs. Dcux

hlmma

fOlor le Ceptier.

&

fix

III",il>u

fOn! un mllde

&

dem' d' AmOerdam.

A Ca–

rtres,l'hlmi7l<

conticnt qua

"e

mé~eres,

&

la mégerc

qnal.e boilfeaux; il fallt de"};

hlmines

pour

fair~

le

feptier. A

Ch~lons

&

a

Dijon ,

I'h/mi".

en ¿gale:

celle de froment p<C. 45' liv. poid, de m",e; celle de

m¿teil

43,

edle de [dgle

41,

&

eello d'.voioe

25'

1,

AlIxone: on

a

déjJ dir quelque choCe de

[00

hlmille;

on ajouter. que eelle de frnll>em pefe

27

livrrs, celle

de mt!dl

26,

celle de Crigle

205', &

eelle d'avoine

20.

A

Dale, Pontarlicr

&

Salins,

I'h"ni"e

de froment pe–

Ce

60

liv. celle de métcil

f9,

&

eelle de feígle

fS

Ii–

"res·.

A

ViHers-Suxel

&

MomjulÍo,

I'hl",i".

de fro–

m<nt pere 45' liv. eeHe dc méreil

44,

&

celle de Cei¡¡le

43.

A M o nrbelliard, Héricour

&

Blamon!,

l'hlm",.

de fromenr peCe

40 1

iv, cclle de méteil

39,

&

cell. <le

feigle

38.

Toures

ce~

réduétioDs [ont faites au poids

de mare .

Di!lion, d" Commerce . (G)

, H E' M

10

LE, Cubil. f. ancien

trrm. d.1I1athlm4-

ti'llle

eonf.~cré

en qnelque maniere

a

la Muliqne.

11

fi–

gnifie le rapport de deux cho[es . don! I'une contient

)'autrc une fuis

&

demie,

comlne

3,

1, OU If,

010.

On

I'appelle antremenr

rapport fop¡u,aleere.

e'eU de ce rapport que nal' la con[onnance appellée

dittp."t.

ou

'(lti"te,

&

I'.ne,en rythme feCquialtere

en

n.i/foil anm.

V.yez

RYTHME .

Les anciens mucurs tt3.liens donnent encore le nom

d'hémi.l,

ou

hlmioli.

a

ccttej cfpece de triple dont cha–

que tems e(l une note noi,e; fi elle efl lans qucue,

h

meCure s'appelle

h.mi.lia

m~

~gi.rt

,

p1rce qu'elle

Ce

bar

plus lcmemen"

&

Gu'íl faur deux naires

a

queue pour

chaque lems. Si ehaque tcms

ne

comient qu'une

noir~

ii

queue, la mefme Ce bat du double plus vite,

&

s'ap-

pelle

h.,.,

i.li

.,. minore .

(S) .

d

E'M

I

O.L

I E N,

adj.•"

Mufi'(H',

ou

ftf'{uittle.–

re;

e'ert le nom que donne Aríll<lxenc·:l I'une des trois

.Cpeces du g<nre chromatique, don!

i1

explique les divi–

Iions. Le [é"aco,de en el! par,agt en rrois intervalles,

dont les deu, premiers On! ch.cun

cir¡q

cjou'l.iemes de

ton,

&

le ,roilieme , par eonCé'luenr, cinq Jicrs.

V.yez

TÉTI\AeORDE.

(S)

H E'M

10

PE,

r.

f.

(Mufi",u.)

nom d'un inrtru–

mem qui étoir en uCage chez les anciens.

Ce

mor v'ent

de

;'Fl-lfTIJC,

¿(mí,

&

iOM,

trOH.

Lthlmiope

étoit

une íhi–

.le qui n'avoit que

trois

petit~

lfOU5,

f/qyet.

FLUTE

DE

TA'IRoUR/N.

(S)

H

E'M 1P

L

E'G

lE,

r.

f.

(Mldecin•. )

efpece de ma–

ladie Qui confirte dans la pri"alÍon du (enrimen! ou du

mouvémcllt; fouvt'llt Illéme de

)t

un

&

de rautre, de

tour un

cb[é

du corps de la

t~le

aUI piés.

Voy.z

P

A–

RALYSIE,

H E' M )

~

P H E RE, f. m.

term.

de

G

/omltri.,

ea

la moitié d'un globo ou d'une fphere termince par un

plan qai patre par fon centre.

Voya-

S

P H

E RE .

C.

mot

en

cOlnpofé

de

",(In(,

demi,

..

c,.í".,

fpbtrt

ou

glob(.

Si le diametre d'une fphere

tH

é~al"

la dillanee des

, dellx yeux,

&

que la li¡:ne droite tirée du centre: de la

fphere fur

le

miliell de eelte di(lanee [oil

perpend!clll~ire

a

la

IIgoe qui joint les deu, yeux, on do"

a~pcrce"Qir

rour

I'h/,."ifph",.

Si la dirtanee des dellx yeux eil plus

gr~nde

ou plus petile que le diurnerre de la fphere,

011

Yerra plus ou moins un

hlmifph.r•. V.y.z

V / S

I

o " .

Le centre de g,avité d'un

h/m1phere

di

éloigné' de

fn" COl110\er des cinq huitiemes du rayon.

Voy.z

e

E

N-

TRE DE GRAVITÉ.

,.

Hlmifph""

en lerme de

G

éngraphie , [e dit de

I~

moit'é du globe terrenre.

Voye:r.

GLonE.

L'tquareur divi[e la Cphere en deux parlÍcs égales ,

dOllt I'une eO appellée

hlmi[phere foptmtriO>fttl,

&

I'au–

tee

hlmii/'.here mlrid,on.d. Voy.z

E

Q.

u

A T E

u

R •

. L'hlmiJjhere

foptentl'Íonal ert eelui qui a le pole du

no,d

a

fon Commer. Tel ert cclui qui

'ell

repréCentci

par

D P A

(

PI. aflro".m. jig.

5'1.)

terminé par I'éqlla–

teUe

DA,

&

qui a le poI

e

ardique

P

a

Con zénilh.

Vo\'.~

Po

L

E

&

A

R

e T

J

Q.

q.E .

L'hlmifph re

méridlOual ert eetre aUlre moirié

A

D

Q

terminée par I'équateur

DA,

qui

¡¡

le pole at1lar–

élique

~

11

Con

,!<énith,

f/óyez

A

N

T

A

Re T

f

Q.

u E .

L'hopCon divife eneore la [phcre en deux hémifphe–

res, I'un tupérieur,

&

I'autr.

inf~'¡eur.

t'oy.z

HORISON.

'L'hl"!ifpher.

[llpérieur en cclui de la [phcre du monde

¡.j

Z

R,

Guí ert lerminé par l'horifon

H

J<,

&

qui a

le

'l.énirh Z

a

foh [ommer.

l/o),":'

Z

f

~

I T H .

,

L'blmi~