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Al Iro,,"ingtoK

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in

low allJ plllshy gro""J ,

W h.,c cor" for al/

th~ If~ighb.llrl1lg

¡arel

I

Was

groWlf'J.

Les

etCures

diff~reotes

de ces vees fonl dtfignées par

les tire,s

l .

Au re(le ,

iI

eO

peut-~Ire

ioutile de dire que ces vers

fom le commencement de l'and en come du bereeau,

traité depUls par la

F

ontaine. Mais ce qui el1 ulile pour

les amateurs. c'dl de Cavoir que non CeulemcOl I.:s An–

glois

&

les !taliens f" nt affraochis de

13

g~ne

de

l'

hI–

miflich"

rn1is encore qu'ils

Ce

permettent 10uS les hia–

tus qui eh quent nos ord lles,

&

qu'" cene liberté ils

ajolllent celle d':lI1'>nger

&

d'accourcir les mots relo!)

le beCoio, d'en chlllger la terminaifon, de leur IIter des

leures; qu'enñn, dans leun pieees dramatiques ,

&

dans

quelques puemes, il<

Ollt

rec

)',é

k

jou~

de la rime:

de Corte qu'il eO plu< aiC¿ de f:lire cem vers itatiens

&

anglois parrables, que dix

fran~ois ,

¡¡

génie égal.

Les ven al1emans onl un

hl".iflich"

les eCpagnols

n'en 001 poilit : tel en le

~tníe diff~rem

des langues,

d6pendant en grande partie de celui des nalions. Ce

gtníe qui confine dans la connruaion

d~s

ph,.Ces,

dans les lermes phls ou, moins

lon~s,

dan! la fadlilé

des invedioos, dans les verbes aux,liares, daos le plus

ou moins d'arlicles, dans le

m~lange

plus ou mo'ns

beureux des voycllcs

&

des conCunnes: ce génie, di'-je,

délermin-:: loures les différen(!es qui fe trouvenl dans la

poéfie de 10Ules les nalions;

I'hlmifli<hr

licm 6videm-

me"t

a

ce

g~nie

des

langu~

.

C'en bien peu de chofe q!l'un

hl"!iftich.:

ce mOl

fembloil

a

peine mériler un 3rlicle; copendant on a élé

forc~

de s'y arretcr un peu; rien n'eO

a

mépriCer dans

les Arls ; les moindres regle< Com quelqnefois d'un

tres-grand dérail. Gene

obr~rvation

Ce,t

:l

ju!litier I'im–

menlité de ce Diélionnnire,

&

doir inCpirer de 13 re–

eonnoitrance pour les peines

prodigi~uCes

de ceux qui

onl emrepris uo ouvrage, lequel doit reJeuer

a

la véri–

té toure déclamarion, 10UI paradoxe, loute opiniun ha–

fardée

I

mais qui

exi~e

que lOut Coil approfondi.

Articl~

tI~

M.

DE VOl.T.AIRE.

H

E'M

I

TRI T E'E,

(MalaJi~.)

c'en une épilhele

que les Grecs 001 donnée

a

une Corre de tievre, qui

,ram de Ca O"IUre cominue, exacerbanle, c'en '·dire

a.vec redoublemem, riem cependam du caraaere de la

1ievre imermiltenle lierce, par le Iype ou I'ordre de

Ces

redoubtemells:

c'ef~

P_""''''I,.,.cior

~""."u,

ftbris

h~m;trit~a

¡m

¡~mi~e<Ttialla,

de Galien, de Sennert .

La 6evre

hlmitritl.,

ou l'

hl",ieriel<,

ce mot élant

fouvem employé rubnamiven¡em, ou ce qui ell la

m~me chore,

la 4cmi-ti,r<e,

en donc .:erte erpece de tie–

vre dans )aquelle, Olllr" les redC)lIblemens de la ñevre

eominue

q\!otiqi~nt}e,

dont les

r~tOurs

COOl reglés, il

furvi..m eneore de deux en deux joms un reqoublement

plus eonfidérable qui Ce fait Cemir

11

l.

m~n¡e

heure,

&

eorrerpond aUl( acees de l'efpece de tievre imermitten–

te, appellte

ti<Tu:

en forte que ehaque rroifieme jour,

á

comprer du premier acces,

i1

Y a deux redoublemens,

e'en-:i-dlre, celui de la ticvre

quo~idienne

&

celui de

la 6evre riereeo, if!rermitreOle, qui ell comme amée Cur

la

cominue;

4

le

JO

our iorermédiaire n'a qu'un redou–

J,lemem, qui e(l e celle-ei; . inti la ñevre ne cetre

poim, ne diminue Pllini jllCqu':l. I'apyrexie, jufqu';j I'in–

termittence complette; O):}is daos la di'ninution de tons

les CY!lJptomes, dans la rémiffion Curvicnuenr tous les

jOllrS des rcdou!>!emens de 'luoridjenne continue

&.

de

plus de deux jQurs en deux Jours, des paroxyrmes [(er–

eenaires qui Conl encore pi us

fOrls

que les aurres ,

&

tels qlJ'ils paroitreOl dans la véritable tievre iOlermiuen-

te tierce. .

.

o

oil

doit cependam obrcrver qu'il y a trois Corre, de

tievres, auxqoelles

le~

ancie!)s 001 donné le nom d'

hl–

mitritl<;

-favoir,

,0.

la fievre ríerce inlermineme , dont

les aeces devienneht

¡¡

lor¡gs, que celoi qui doir ruivre ,

eommenee avam que le précédeor roir bien tini; e!)

lbrre qu' if n'y a _plus d'imermittencc marquée. Tellc

6roil

I'hl,,!itritle

de- CcICe,

a

laquelle on peul rappor–

ter celle qui de double tierce devient par I'exre,.¡fion de

fes

paro~Jnnes ,

tievee

cominue~remittente.

2.

Q

L'hl –

mrlritle

e Galien, qui en une complication de la ñe–

vre continue avec des redoublemens, de la quotidlenne,

&

de la 6evre tierce iorermineme, ¡elle qu'cIle a

~té

ca–

raél~rif~e

ei-devant.

3°.

Entin ,

I'hl",itritlc,

qpi eO fo,,–

mée de I'onion de la tievre cominue f:1OS redoublemens,

avec la cODtinue qui a des redoublemens tiereenaires .

HE M -

C'eO

l'hl",;tritl .

de G alieo, qui en la plus connue

des allleurs,

&

dont il dl le plu

fa:1

menli

U)

dans 1::-<

obCervatioos de pra,iqoe : c'cO autTi de celle-I:l qoe

1'""

Irouve la dcCcrpti"n la plus

circonOUlei~e;

L umm:us

1'. fair sinti,

mú;c.

Ohr.,...,.

lill.

l.

T ous les acd uu redoublemens de eme 6e,",e com–

mencem par le froid,

&

6n:trcllt pl r la 'ucor :

0\3:S

dan

les aed:s rierceu.ires , le froid ell plus forr ave= trem–

blcment, Cui,·, d'une cbaleur plus ardenre , d'onc gund:

foif,

&

i

la 6n d'ulle fueur plu ab'llld.lIIte; au I;.u que

dans les aeecs qui 3pparti nnent

a

la quotidicnne , le

froid en m lins confidtrable ,

11

n< trcmb'Cmt Ol, la cha–

leur qui fu;t ell plus doo=e

&

f,

0\

foit", le poull en

moins

tléY~,

&

ce -n'ctl qu'un m Jilcor qui Curviem

.1

19

tio des puoxylin es : ma;s dans les UtlS

&

dans les au–

Ires, le matade n'eO ¡am3is

¡¡ms

ñevre .

U ne Iclle complieal¡on de ñcvre com'nue

&

de 6evre

illtCrm;tlelll..

3

de quoi paroltre

till~uliere;

mais quoi–

qu'ellc loi, tres-rare , elle a t ré ollCervéc

pa~

un grand

r¡(lmbr~

d'allleurs dignes de foi. Le

cél~brc

'VanCwie–

len dil

(Comm~"t.

Bo<rrhlltv.

§.

738.)

avair

I/Q

Ull

homme fUJel • la tievre qUlne, qui, ayam été attsqu6

d'nne pleuréfie, n'en eUI pos moins les acees b'en

mu–

qué> de celte ticvre iOlermitteme, malgré la 6evre eon–

rinue inftamm1t.,ire

&

les remedes qui furenl employés

pour la comb3trre .

La 6evre

hl mitritl<

e(l trop compliquéc pom

n'~ue

pas dsngercuCe: aom a·t-on obCervé qu'dle cll tres-fou–

venr incurable,

&

devient en pe.. de 10Ur< lI11nclk,

.l

la Cuire des Cymprom: s violen qui affoélem pl indpale–

men! l'eraomac

&

ks pardes ncrveuCcs ; ce qui dépcnd

des humcIITs bilieures qui dominent da

liS

la marre du

Cang , d'oii

Cuiv~nt

aum les affeél'ons fopnrcules ,

Cpa–

Cmodíques, les inComnies, avee délire

&

fyncope; en

uo. mor, tOUI ce qui peu! caraaérirer une 6evre de 11I3U–

va1rC

naturc: .

M .is le prognollie en en gt néral plus ou m',ins

n–

cheu~,

• proportion !jue les pa,oxyfmes tiercenaires fvllt

plus og mois violer:f. On doa

~n

conCéqucncc, liree

les indic3rions du caraéle'e le pluS- dominanl de 13

ti.–

vre quoridievne 011 de la fievre rierce cominue,

&

f¿–

fisfairc

a

ee qui en indiq"é, en Cuivant ce qui en pre–

fcrit dan

s

la ellre de ces différenres rOrtes de tievre.

I/oy.t-

FIEVRE, F"I E vRE QUOrtDIE NNE, T1ERCE, CON–

T1SUE

&

INTERMITTE NTE.

• HE'M ON,." THERMODON,

r.

ffi.

(Glo!!r.)

alf'.)

fteuve de l3éot,e, qui uavclCoil la villc de éhé–

ronée,

&

Ce joignoir au Cépl¡yre .

• H E'M

O

N 1

E,

C

f.

(GI"i.' ""c. )

la partie

Cep–

leOlrionale de la Trace; elle s'érendnir entre

le

~nm

Hérno ou CoflignaZ7.o, la Mam.l ,

juC~u'.,u

Pom-Eu–

xin . Aodrinople, Anehilaüs

&

Nicopohs en éroiem les

Ii'eux principaux .

HE' MOPHOBE

r.

m.

(Mldicine )

.1/",;,,,,

b..–

mophol,,'"

Galion,

}ib. IX. J. m<th. m.J.

<

"!l.

f.il

u rage de ce rerme pour déligner un medecin qui

~(l

ti–

mido.

a

peCcrire des taigTJées.

L.xic,

Callel.

I/oy,:/;

SAI–

~NEE .

HE'MOPTYSIE,

C.

m.

(M"laJi.)

'¡/,,"~u"',

!>"moptyfts.

(;e lerme el! cmployé pour déligncr I'erpe–

ce d'expeétoratíon léCte quaOl

i\

la maricre dalls laquelle

on rend du fang, ou

d~s

c..chars fanglans .

VO)"':/;

Ex–

PECTORATION.

/1 n'y a poinr de vifeere qul roit fuje!

~

de plus fré–

quemes

&

a

de plus con,' dér3bles n¡aladies , que les

poumoos: la,. raifu!) s'en prérente aiCémenr; li ron fail

RueOlion

a

1':1 foiblerre de Con organiCario)1,

a

I'effort

qu'i1 ell expoCé

i\

{bUlenir cont inuellcmenr de la parl

du Cang qu'il

re~oit

da", ron grond ryllcmc artériel, fi

I'on eOllfideie combien il doit

~tre 3tii:a~

par l'a8;on

daos laquelle il en, fa llS ime,rupti

11 ,

pour I'entrelien

de la reCpiration, c,)m "en il peur éprouvcr de différclI–

tes impreilions, pu I'eff" des diffl!rcmes quali,és de

I'air qui ne

c~rrc

d'ellITer

&

de rorrir . lrCrDaliverneol

dans les conduits

deflin~s

a

le comenir .

Mais il n'y a poim de léfilln de 1:e viCeere qui lbit

plus in¡porlame que

l'hlm.plyft~,

13nl par elle'meme

&

la

conC~quence d~

Ccs rympromes aauels, qúe par rap–

pon aux fuites que peur avoir ce'te mBlajk ; puiCqu'ellc

produir le plus fouvelll la phlylie pulrnonaire. Aprcs le

erachemeot, c'en-a-dire

I'e~peaoratioll

de

Can~ ,

On doir

lodJours, Celon I'obrervarion d'Hippocrare, eraindre au'iI

ne fuive IIn crachemem de pus.

Ainli

I'hl",opeyft.

cqn fi Oe dalJs une ejeaion pu

la

bou–

che, de

C~ng

vermeil

&

écumeux , Con, des podmons ,

l eeompagnée ou, pour mieul dire, précédée de la rOUI:

&

d'nn

p~1

de

~~!le

dans

la

rcCpirarion, avec un rrnli–

menI d'ardeur dans quelque partíc de la poirrine,

&

de

dou-