HEM.
te, malgré les foins qu'on prend pour l'évi\er par
URe
eo:npreOioo con.venable ,
,
'
M , Pe!'t , .pres avoir remarqué que ja compreffioo
.a
dÍ!,
fefQ Il
t
' ates
les app.trerices , écrc
CÜOfUCH)t:
:l
la
premie« idée q ue les ,bommcs 0111 dO.
n3[u'elleme~t
avoír pour ar te"r le 'Cang, lui 9nnoe en ce qu) conce,r–
De
le,
ampllt'ltioIlS, (O\lS' le
;lvan{3~e}
de 19.
ouu\Ocauté ,
foit par rap port
a
la maoiere d,e co mpri m<r les l'3i/feJlix',
foit par rapport
j
L'u fagc ex clu(jf qu'iI lu'i donoe , en
teJett' Qt
,la
ligature ?Ulal1l q,,'U ell p"mbl",
11
fait 00-
ferver que le bUllt du
doi~t
légeremel1l appuyt fur "ori–
lice
d' \lll
vailfelu, el¡
"O
moyel) fll!l:iC,1lt pour en a,r.–
ter le f"ng ,
&
ql1'il oe faudroit point aUtre chofe
{j
1'00
pOllvoic [QuJnl1rs tenir
té
doi..{l d:ms cene
3uítude
1
&
Y
le moignnn d'un Illálade
agi,~
pO\ivoÍ! g.rder
~íle~
long,
tems
1\1-
méme "tualion ; roais la chofe éu nt impo ffible,
M ,
Pelit y a remédié par I'ioventi" tl d'une macl¡ine qui
f~t
,tl«ment
~
io.va';ablemeot lloffice du
doi~t;
iI eo
douoe la deferirtion
&
lJ ñgure dJns
lu Mbn , de " a,cad,
roy ,'¡e du Sc;encCJ, .""Ie
1
731.
L es mémoires de I'ao–
née fo'vaUle coJJt'enoem des Qbfervatioos dll meme
3\1-
~eur,
'co:,firmatives des tai"roos
&
des faies rapportés daos
la
premiere dil1ertatinn; les perlono.s de Part oe Iiront
PC?inr ces
Ollvra~cs
fans en .tirer des
;nllruaions
:luffi
fa ·
Ildes que oéee(f:lÍres, Nous déclÍroos cette machíne
a
1)1
tio
de cet art;'le,
'
En'
1736,
M ',
IV;lorand a donné un mémoire
a
l' dea–
démi. ro)'ale: des Sdellces, ou rappelklm
c~
que
M ,
Pe–
t ir a dit fur .les
hl",orrbagia
daos les auoées
1
n
r
&
1732,
iI adopre la doéhi'l. de eet alHeur fur
1.0
forma–
(iol1 Clu eaillor qui €QJI[rrbnc
a
arréter le fing; mai,
iI
ajonre que la crifpatioo
&
l'al1iJilfem.1J[ du ruyau y ont
:mll)
bcaueoup de par<; que les
ag.osext~rieurs
cmpi0-
y~i
po'ur arreler le
f.og¡codem lot'ljours
a
proe!)rer
¡!.U
yai(feau I'état
d'applati/femeo~
ou de froncemem,
&
que
c es
~gel1s
fom
plu~
elli caees
a
'proponion qu'ils dimi–
nuent dayamage le calibre ou
k
diaroetre du v.i/feau ,
" Le caillot
(j
néec/f:t.ire ponr l. "ellatioo de
I'blmor.–
rbagie
examioé daus fa formadon, n: fa:t que fuivre,
1elon M, Morand, l'impreffion qu'il a
rr~ae d~
l'arle–
re qui ell fqn moule;
&
jamais
l'hlmorrhaKi,
ne s'ar- '
réteroit
/j
00 fupp.,foir I'¡lfte e apre, fa
fea~oll
, eoofer_
'vé.
dal]s le méme é tat ou el)e étoit au moment de fa
feaion,
&
fans avoir ehaollé ni de forme ni de dia-
Jnetre .
I
, M,
Moraod upporte les obfervations ¡es plus Cavo–
r~bles
qui femblent tour
do~ner
au ea¡¡lot,
&
en oppo–
fe d'alHíes par
I~fquelles
il prouve que l'applatitfemcnt
feul du valúeau peur
le
faire,
~?\1S
parlerous de la IIléthode d'arrcter 1" fang de I'ar–
tere
IntercoO.lc.u mot LrGATuRE;
&
<le
I'hlmorrha–
gie
quí fuir I'euírpalioo d'un polype au mot POLYPE,
JI faut obferver généralemenr que pour
le~
bémorrha–
gies
ordiaaires, Jlappliearion de la charpl. brure, fome–
nue de quelque. compr./fes
a/fuJe[[i~s
par
quclques rours
de bande, fllffir pour proaurer
la
formanon du call1ot,
".
arr~ter
le faog, PatTons
a
13
deCeription de la maehi–
ñe de M. Penl.
Cetre Imehine
repréfent~e
Pla"che XIX,
fi&:
1.
&
2,
a deux panies: l' une comprime le trone d' ou vient la
branclje de l'artere qui efl .oupée;
&
I'autre comprime
l.'ouverture de la braoche par laquelle le fan,¡ s'écoule,
Cett~
maehine peur avoir lieu daos toure' les amputa–
tions; on ne réprefcnte id que la eonflrué'cioo qui con–
ricm pour I'amputation de la cllilfe ,
La premiere parde s'applíque avanr de faire I'opéra–
tioll;' elle
y
efl
m~me
tres-e/femielle , Elle ell eompo–
fée d'un b:lOdage drCllhllre
11,
qui faie le mc! lne con–
,our du cqrps que lo e.reulaire d'un brayer,
&
qui,
a~res
avoir embra/fé le eorps a4 d,,/fous des hanches, vlem
fe
re~d," d~ns
¡'aioe précifémenr au-delfoJis , de I'arcade
des mufcles du bas-ventre, dar¡s Fend ro it ou pa/fc l'ar–
tere crurale,
U
I1
aUlre eir.;ulaire
B
entour. la eoilTe au–
d elTous du pli de la fe/fe,
&
vient fe rendre dans l'aine
ou fe trOUVenl lIuoe fur
l'~u¡r~
des plaques de t6le
~3f
nie< de chamois
e,
D
;
celle de de/fous el! plale du cÓté
qu'elÍ~
[O'uche
it
la ?Iaque
d~
de/fus; malS du cÓré qu'elle
touehe au pli de I'aine, elle efl garnie d'uoe
~elote
rem'–
bourrée , Le eemre d. ce!le pelole ' ell appuyé
préci {~meO! CUT le pa/fage de I'anere erurale
~
rJ fo rti. du vell–
;re, L. p'faque de de[FlIs efl ,atrachée .ux dellx c;irenlaí–
tes qlli lui fervGIl[ de poi
lit
'ñxe; qnelqucs líells atrachent
ces
deu~
'cirClllaircC\ entre enx.
C elUl
qUI
S!ncoure
les
han~
ches,
cmp~che
la plJque <le defcenejre;
&
celui qui en–
Joule )3 clli/fe, I'emp€ehc de remOJller, afin qu'elle ré–
poode tOlljOur5 au méme endroit du pli de I!aine , Uné
vis
E,
qui pCUI toUroer faos ño fur la plaque de delfous ,
r![e
17n~ ~~ ~eroo,
tafaudé fur la
f.1~q~e
de detfus
¡
~e
BEM
forte qlle 10rfqll'01l _tourae
c~tte
v;s :; droite,on ¿carte les
deux plaques l'une de 1'3mre ;
&
on
1.,
rapproch_ lo rf–
qu'o(l tourne
~ ~auclíe ,
MJis añn qu'dles s'élois llem
&
qo'elle:s 'approehem eo
Jj~ne
droire, il
Y
:1
dcux pedres
fi–
ches
1,
2,
qui 9'éleveIH perperidiculairomelH de la plaque
_de dellou ,
&
patreO! ch. cune par un tn>u percé daus la
pjlque de de/fus, ¡'uoe
.3
droite
&
I'aurre
iI
,,011
be de
¡a
vis , Ce$ deux
ti~es
dirigem I'appro ehe
~
I'éloit!ne–
plent des deux plaques ,
&
c'eO par elles qu'elle.s s'. p–
procheor ou s'éloigoenr roujouls
paranel~meot.
Lorfque
l e bandage ea bien
pol~,
en tourn. m la
vÍl
j
droile pour
,.éeart.r les deuI plaques, on comprime rellcroeot I'ar–
lere, que le fao& n'y peut plus palTer,
Jufques-la ceue mach'ne oc fait que remptir ruCap,e da
roilroiquet; elle ne fert qu'ii retenir le [aog
~eod'JJl
I'opé–
r.¡ltion: mais pour arre,er
le
fang de,¡ va;(feaux que I'on
vieot de couper, il , f,ur un fecood blodage compofé
d'uoc double plaque co:nll1e le pre'ni.. , A
l~
plaque de
deJTus
vienneDt
2bomir
&
s'accro..:hó!r quatre courroies
qui f':>lIt. fo lidement retenues aut deux circuhirei ej.u pre–
mier
ba~dage ,
Avam que de les ppliquer,
iI
faur pla–
cer en cnmprimam uue pelote de eharpie fu, le ,vai/fcau ,
IJon
dir~cmeot
fur fOil embouehure, majs fur le eÓr6
de eetre embouchure le plus éloigné de I'os, afiu que
le pre(f. nt vers l'us , les parois de l'artere s'appliqueot
l'uo contre I'autre: on me,
plufie~lrs
r.mpoos les uns
fur le& autres; enfuite 00 p" fe fur le deroier tampon de
charpie le centre de la pelote
G,
qu'úo a/fujetrit ' avee
les courroies
F,
qui vieooem lO\ltes fe relldre
a
)a pla–
que de de/fus
H,
Alors fi on tourne la 'vis, les deu:.
plaques s'écarteront;
&
comme la fu,'érieure
n~
pClJt re–
monter, parce qu'elle efl a/fuleuie par les eourroies, il
fau, que l. plaque itlférieure s'eofonGe
&
appuie
(ur
les
tampons, qui elfaeerom la eaviré de l'anere, de
IJ~on
que le fang ne pourra en forrir,
Cette compreffion érant faite, on de/ferre la .pelore
qui
a~it
fur le trooe de l'artere,
juf~u'i\
ce qu'ori fente
le
bauemeut au,delTous du point ou il étoit comprimé,
Achaque paofemem iI faQI avoir la préeautioo de
touroer la vis du baudage fupériem po,ur empcehc; le
eours d.. rang daos
b
branche ouver¡e;
&
10rfqu'on:1
levé
&
ehaog~
I'appareil,
&
qu'olJ a fullif.mme!}t eom–
primé I'cmbouchure du vai(feau, on dcfrerre la pelote
qui comprime le rrooe de l'.nere, C'el! ain" que les
fo nrainiers , lor[qu'il, ven!ent fouder un tuy. u de plomb
quí efl percé, commenccm par arrerer l'e' l/, eo fer–
!naO!
IIn re,binet allde/fus de l'eodro;t pereé, añn que
le
c~u.'s
de l'cau ne s'oppofe point
it
la
r~parat¡Qo
dJI
con ...ul[.
nes efprits trop difpofés
j
dimioner le mérite .les
iovcmions des alltreS, o m era trollver le genlle de ed–
le-ci dan I'al feoal de Senltet, 011 effeétivemem on voir
uoe maehine propo rée par cet auteur pour c" t1)primcr
I'anere radiak, au 100ycn d'une vis,
Mai~
qu'il y :1
loio de ce
bandJ ~e
a
c<lui de
M,
PelÍt, qUl tire uó
nouvel éclar des c¡rconfllOce, dans
lefquelle~
iI •
été
imagmé! 00 avoi, ed upé la euiffe fort haut
3
uoe per–
foane de grande dillina:on; la Ii¡lamre manqua au bout
de quelques j 'UtS; les flyptiques, les efchar",íiqlles,
&
la compr.ffion ",diuaire ..oiem été fans effet; le ma–
lade périlloit,
&
l'érat du moign o ne permClto)t pas
qu'on f1t de nouvelle< reo"tives de' ligarure , La eoo–
jonaure
étoÍl
tres-délieBlc; il lI'y avoil qu'uo mllaor
pour rceonnt\1tre l'état des chafes,
&
trouver les mo–
yenS d'y remédler, M , P.rit fir faire uoe eompreffiotl
fur l'aFÍere dans l'ainc,
&
pla~a
a
e6 'é du mabide ún
chirurgieo qui eomplÍOIoit avee
I'extrémit~
dn do igr,
J'ouverrure de l'artere, JI pa/fa la nllit
a
faice cooflruire
le baodage qui rempllt
les
mem. viles,
&
il f¡jt appli–
qué le lend. maio matio avee le fucces que M, Pede
avoit prévu, Les plus célebres ehirurgieos témoios d' une
opéralino qni avoit auiré les yeux de tout Paris', ne
puren, s'empecher d'.dmirer la prdfenee
&
I'aaivité de
I'efprit de I'allleuc , Le malade dllit b idemment la vie
ii
ce
baodage , fruir d'un génie heureux,
&
certe c4re
ell fans contre.:!it une de celles ' qui 001 fait le plqs
d'honneur
¡¡
la Ch:rurgie
fran~oife,
Malgré mus les avaorages de la compreffion mérhQ–
dique
iIT'a~iaée
par M, Pel't, l., ehirur¡¡iens
~!eo
te–
lIoient
¡,
la pratique de la Iigature, lorfqu en
[¡ro,
M :
Bro/fard, chirur)\ien d'une pe,;re vil1e de Berry, vint
~
Paris propofer IIn ropique infaillible pllur arceter le faog
des arrere" 00 lui permit d'co faire l' Ipplicat,oq dans
une opéra,;oo d"l]evryl'me fa'ux eonféeu¡if,
a
13
fu ire
d'un cuup d'épée au bras, Le topique fot1«nu par
u~e
compreffioa convenable; arreta fon bieo
I'bl",.rrhagi(,
&
le malade guérir faos ligature, C e Cait oe parut pas
CO[[
~ollelu~nr
ea favellr dll topique,
a
Qeux fur-rout
-
,,' "
,
!lui