100
HEM
la d<!eó·uverte de la circobrion du fang,
&
par la con–
n oilfanee de fon • éntable eours acquife en confé–
queñce:
d'ou
i1
ré ,uhe, qu'il I1'Y a
allcune
infiuence
direa~
de ce vifcere fur les vailf.,ux de l'anui, L '.u–
tre rallleau des vt:Ínes
¡'lmorrho,dnl,:l,
dlt~s oC/~rn~J
ou
~"flrieures,
fe Joint
a
la veine
hYP,o~~I~;iqtle ,
qui
s:it1(er~
a la vcine
C3\'C;
en COrle que IOrlglne des
v3tlfeaux
qui fe dinribueo¡
a
I'iotenio reaum, répood • fes dif–
fér~ntes
eOllr¡exions , r.,voir su meCoeoloo
&
a
I'os f.crum ,
De cerre difirilmlÍoo de v.i!feaux JI s'en(ilÍt, qu'une
partie de eeux de l'imelHo
[e~Um
&
du eou de la m.–
ttic~
ayant la
m~me
origine, cotpmuniquent entre
~u.x
par ce rr¡oyen;
(vQ)'ez
MoA
TRI CE,) ce quj pel\! Cerv!r
;¡
rendre roifon, pourquoi
I~
¡lux IJlmorrh. ,dal
en Cou–
veot un fupplément su flux menllruel ,
( vo)'",
M
EN–
S IR UE
~
,)
&
pou'!}uqi les douleurs
hémorrho¡dlfl;s
s'~tend~1It
fouveol 'ux porties géllit.les,
JI Y a
diff'ér~nres
Cortes d'hémorrho'ides ; on cl)ningue
principalement eelles qul rcnem fhmées, d'svec
cep~s
Cjui Com O\,,,er¡es, Celles-Ia font an(Ji
app~llées aV~llgles ,
e-tecf2,
parl:e que la
turncllf
hltnPyrhoid"Ie
qui forme com·
me un cril,
n'~rt
point ouvcrr,.e ;
4-
furenttJ,
comme fu–
rieufes? 10rCque dans ce cas elles fonl
accompagnée~
de
bcalleoup de doplenr,
00
dinipgue eneore
\e~
I¡émor–
rho'ides en internes
&
en externes , felon qu clles om
Jem
fié~e
'au-dehors ou au-dedalls du fondement , Elles
font aufu dites
"iti'!""
,
10r[qu'elles
«>O¡
!'effeí des ef–
fons
[~ltitajres
de la nature, ce qulon
app~lIe
vulgª ire–
ment
&
ajfe~
;\ propOi
N"
bl"ljice
d.
natllY<,
quand
'!:lIes roO!
fpqotan~e,
i
lon les 'nqmme
fymptomatiq""
,
10rCqll'elles nailfe!)t d'une maniere pernicieu[e,
&
ql1'elles
fom la luite de quelque vice dans les viCceres du bas-ven–
tre 'ou
de
la parrie affeaée,
' Le~
hommes font plus fujets ql)e les femmes aux
hémorrho'ides, Cm-tou! cOAfidérées €omme
crit lq"";
parce que le befojn de ce
¡hu
de fallg ell fupplé c! dans
celles-ci par les men nrues:' €'en au(Ji comme ,critiques
prindp.lement
1
que I'on obCerve que les hémorrho'ides
font plus fréquentes dans les
~1im.tsehau<!¡, que daos
Jes froids , 11 en encore
¡¡
relJ1arquer qu'elles Curviennent
plll¡ com!"unémem aux adultes, entre la ' jeunelfe
&
l.
vie'¡llelfe,
qlt~
dans )e \>as age, a<lX environs de celui de
puberté'
&
¡dans' Page bien avancé,
00
doit regarder cqmme cor¡rhnt,
d'apr~s
les plus
grands ollCervateurs, que les
con~etlions
re foOl dans
<lifférenres p.r.ties du corps, [elon les différens tems d::,
la vie, par une diCpnfition par!iCllliere dans ' I'économic
¡mimale; <;n Corte que les enfans
&
\es jeunes geos fiJllt
fpéci~lement
flljets aux hémorrha)!ies par le !)ez, A
I'a~e
yiril,' jU[IJu'. trente-cinq ans environ, on devient CUJet
au 'craehement ae fang ,
it
I'~~!"optyfie,
&
dans 1'1 veil–
Je(fe au pitfemem de
{¡'~g :
les h¿ll]orrhoi'des
[ell]bl~nt
done 'regarder plus particulierement le moyen
a~e:
pour
la rai!Un de ces diff'érens effels , qui n'eU
p.~s
faoile
¡¡
qéterr'niner ,
'lIo)'e~
N ATURE , E'CONOMIE ANIM:\LE
1
HhIOR R H ~G IE, ~ A IGNEMEN'T
DE
NEZ,
HhI0PH l'Y~
SrE ;
&c.
On fe borneu
a
faire ieí uoe application par–
tíeuliere de ce qui donne \ieu aux hémorrhar,ies cri
tiques
l '
"
, Comme
iI
en peu de perfonnes qui oliCervem le
r~gime couyenable pour la confervation de la rhmé dans
\ln élat 3ufli parfait , qu'elle
f~roit
fufceptible d'y
~¡re ,
~
que aaos, tous les teOlS de la vie , Pimempérance, le
~éfa"t
d'exerc'ce, contrib\leot
~
faire fucabond, r les hu–
me'lfs d0nt l'excé l en! eil porté le plus [ouvem (par un
f,rinéip~ v~ritabkmep"t
aa'f, ou
p.arla tend.llce géqé–
f'lle
a
l'équiJibre, dails le corps ,!ohml) vc;rs les parlies
011 il ' [e trQUI'e moios de rélilhnce;
(Voy"ez,
NAllURE,
FACULTÉ, EQUILtBRE,
F h)'fiol,) , il
en ordinaire de
v olr que dans le moyen
agQ,
un des cffets le pll1s com–
mun de la pléthore en la formarlon des hémorrho'ides,
qui do;vent alors erre
re~ardées ·
comme Calqt.ires, fur–
tout
a
elle eft Cuivie de
flux-de~Caog ,
porce qu'elles [ont
l'effet des
effort~
critiques de la nature, par 1<:5 fpaúnes
qu'clle opere, qui
retI~rrent,
qui étranglent l es veines
vrailf,,!'1bl~blemem
par le
m~me
méchanifme, gue dans •
l'ere.:liCí~de
la verge,
(Voye",
E FFOR
T ,
Phy/iol,
ERE–
CTI O~, )
En
fi1fte que le fan,;
y
el!
arr~té,
s'y accu–
.mule, tans q'u" 1 ce(fe d'y ' en
~tre
porté de nouveau ;
que la
circ~latif:)11
fy fajt
¡l-J)eu-pre~
comme dans les
c nrps caverneux
dil~tés;
que le [ang dans les
v~itreaux
hémorrh.' laux,
forcés, 'relachés, n'y en Pªs 3bCoIQment
crouoifral\t;
&
'jue
I'eicéd'~nt '
el1 rapporté par íes veines
dans I:\'
m~rre, ~
comme eelui de la verge,
iI
meCure que
l'érec1io" ee(fe) 10r[q,le I'équilibre 'fe rétablit p"
quel ~
que
c~u[e
que ce Coit, interneou ext<:rne, entre' les vaif–
feaux
/¡éInQrrho¡'d""x'
&
les autres vairrelux dn corps ,
a
RoiDS que
ceul-I~ ~e
fe
dégqr~ent
auparavaot en cédaut
HEM
ji
l'eff'ort critique, en s'ou"ram pour former un f1ux-dc–
fang,
Ce flux
hém.rrho,dal,
par le renouvellemem de h plé–
¡hore,
devien~
fouvem au(Ji
ré~uli
r da'lS re. rctour ,que le
flux l1)enllrud; ce que I'on
:l
obfervé Couvent d'lO UI1
grand nombre d'hommes
( vo,'""
Hornins,
lib,
[',
ohf"';',
45'.) ce quj arrive
rn~me
. um quelquefoi. darls 1, $ fem–
mes, apres la I'uDprellion oamrelle des regles, fdon Eth–
mOller,
de f;emorrh9,d,
&
pendan! b grollerré, (elon
Schenkius,
d~ns
fu
a>lIfJre5,
lib,
111,
&
Amatus Luli–
tanUS,
<me,
V.
<1<r,
3,
mais
iI
en plus ordinaire ql1e le
flux
hlmorrh.'d,,1
&
les f)'mptomes qui le précedctlt,
foient irréguliers daos leur apparitioll: ce qui
f.itencore di–
I)inguer les hémorrhQ'ides eo
plriod"f'l<s
&.
en
"rrati?"" ,
n
rui~
de ce ql1i viem
d'~tre
dit, que la caufe Ílnmé–
di~le d~s
hémorrho'ides d i une rOrte de pléthore parti–
euli.re \l.osles VaiOeaUl¡ de I'imellin reaum, qui en–
gorge principalement les veines, 3ttendu que Icurs tuni–
ques rt lillent l1)oins ,
&
que la
rur~bol1dance
du
fall~
pc\1t Y etre dépo[ée eomme dans
I~s
\'ailfeaux relichés ,
par I'effe¡ ,d'une vcmql1fe : en effe!, la pofitlotl des vei–
oes /lémorrho'idales. ql1i [om d'un ¡1(fU
f"ibl~
dans la
eavi¡é du bílllin, 011 elles ne J<lRt po:nt [outenne; , ou
elles [ont expofées
ii
~tre
relachées nltérieuremellt par
I'humidité onaueufe de la graine, dans laqnello elles
Cont ordillairement com:ne enfevclies; el):porécs
i
la com–
premon, al1 frottemem des matleres fc!eales, lorfqn'clles
[Ol1t fOl1s forme folide, dure;
&
a
l'~aion
rOllgeante
de Ges ml!mes matieres , 10rCqn'elles Com
f\l1idc~
&
aeri–
monieuCes; IitJettes
a
l'clrrangleOlent de Icur canal,
a
13
g~oe
d.nsle
COl1rs du fang , qu'y pcut eauCer 'a Iitua–
¡ion fréquqnre
<i'~tre
a(Jis , d'.lIer
a
cheval, jnillte
:l
tnut
cela la difficu¡té 'daos le remur du
r,ng,
qul en le plus
fouvenr dans le
ea~
de remOl)ler eOlltre fon propre
poids ,
3
canCe de la dlreaion parallele de ces veines le
lon~
de I'intenin reauni ; tOute< ces circoollances coo–
eouren!
3
établir la difpqfition particulicre,
a
q:
que
~es
veilles devieonent alfément variql)eufcs ,
&
Coknt plm
Cufc'eptibles , tO\lt étant
é~al,
des etfets de la piéthore,
!fu'aucuoe a,*e partie du o..¡rps, ' excepté 13 matrice; ce
q~i
ren
prinGipal~/l}ent
a
rendre raif"t1 p,our'luoi les hom-
• me. font pLl1s fUJets aux hémorrho"'des que les femlllcs,
&
pourquoi eelles-<:Í éprouvem fouvent que le
Hux hl–
m~rrho,dal
en le Cupplemem le plus naturel du flux men–
Uruel ,
JI
faut noter que le [ang n'en pas toüjours la feule ma–
¡iere du
fl"" hlmorrbo,dal;
il y a plufieurs exemples d'é–
coulement de diff'é reutes hu",!,urs excrément'cielles , cor–
rompues, qui fe fait par les vailfc'lIllX,
hlmorrb. ,dfllIX,
comme dans les aeú'rs planche<, Schneider,
lib ,
111,
de
cathtlrr;!,
rapp'or,e plutieurs ubfe.
vation~
a
ce íujet ,
La déjeaion fons tranohées, C1ns douleurs qul
I~
pré–
eedem, fans téoefme, dill ingueot leJlu,y;
hlmor-ho,4al
du
flux~¡ji(fentérique;
Ils
d'aillems dans eelui'ci le lang
en
m~l é
avee Jes m.tieres fécales,
&
re(fumble
a
de la
raellue
d~
bonux , au Iíeu q\le
~atls
celui-q , le ran$
en ordjnairemepe Ceparé des marieres, ' qui rOn! ordl–
nairemellt Cous forme folide; d'allfenrs, il di d'une cou–
leur plus foncée,
&
quelqucfois
lí"~lIle
II en rtl1du en
caillots, lorfqu'il fort de I'intérieur du boyau 0U il a
Cejourné apre.
[Q!1
épan: heme .t ,
Oe~
derhiores circon–
nanee~
fl1f!i[enr
pour dininguer au(Ji le
flux hlmorrhoi'–
dal
du flux hépatique,
L'~é lt1orrhagie
tcorburique, par
la voie des fell
es ,
le fait fans dépendre des lJéjcaiotls ,
,les precede
rouv9.nton
le~
[uit
f~ns
cOllft!quehce"(
Ya)'e",
SeoRBuT ); au heu que les hérnorrho't'de; ne prQdnilent
un
flu~-d
-fang confidérable que par l'eff'et des déJe–
aions, fans quoi, ou elles fluent
p~u,
Ol¡ elles oe fluem
pOll1t du tout,
L'éco\llemcnt
d~
Cang qu'e les produifen! p:lrolt n'étre
jall]ais dépendutlt de
IJ
volonté; cepeodant il n'ell pas
faos exemple que la nature ait pu le faire une habitude
d~
lui ob.éir, relativement
iI
cet effer Panarole,
Prntt–
cfi/l,
~,
olit,
4";7' fait me:lti\lD d'ul1 vie¡tard, 'lui ayant été
fUJet dans Ca Jeuoclfe a un
H1I'"
h¡fmurrho,d~1
falutaire,
Ce I'étoit reodll '¡¡ t1milicr,
&
tellement
a
fa dlfpolitioo,
que lorfque, daos un
"~e
plus avancé, il [e fetitoit quel–
que
indifpofi~ion,
a
la guériCon de laquelle il jugeoit
qu'nne é\'aeualÍon
'hlm~rrho,dal.
pouvqlt cOlltribuer
iI
Ce la procuroit,
&
de telle quantilé qn1il eroy";t
né~er[aire; ce qui ne
I~i(fe
aUeuo dOule que dallS bien ejes cas .
le
flux hlmorrhoida/
ne [oit \'eff'et d'noe
puilf~nce
aélj–
ve ,
iDdépend~mrnent
d'aucune déler'1linalion méchani–
que, quoiqne la chofe fe falfe d'une maniere moins fen–
fible, que daos le cas de ce vieillard,
L orfqlle les tutneurs
hlmQrrhQ.dalo
ne s'ouvrent point,
c'en-3.-d·re,
qll'elles
oe
f~)'rmen(
poilJ( de
thlx~de·r."II"
't
elles fOD! ce qll'on appelle
hémorrhoi'd~s
ferDlées,
!,,,,–
Cc:2;