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102

HEM

vent ne demanden! poinl 3

~tre

" "ités, ma'< 3

~tre

l:rie–

fés

eux-m~mes

&.

,Ul

(oins de 1" n••ure, lorfque

I

elfe" qui ,'enfuivem ne peovenl

DI

nc doiyenl pos

~tTe

re~ard<!s

comme mor ifiques; ce qui en m.rque! princi–

palemem

10rCq~e

la

perte de fang fe

"-'1

C"ns diminUlion

de fa ces, &. que l'exereiee des

ton

ions elfcmiell s

iI

la Canto!, n'c'prollve oueun ehangement .rrem'e lemenr dé–

favanta~eux :

ri le eOn!"ire ,rrive, en t¡énéral il y, lieu

alors de reg,trder le

flux

bl",orrb.,úl

comme une ,'nie

maladie, eomme une h¿morrlugie peroiciCllú por Ce ef–

fets &. par fes fu;,cs. qui demande les Cocours

de

I',rt,

de la ml"'e'. indiquée par les .ccideD qui l'accom?,,–

gnenr.

V.y'z.

HÉ,IORRHAGIE_

S'il Cutvient un

flNX

hl",.rrh.¡dlll

e[cellif, d,ns les

maladies c.uCées par les obnruéHoDs, plf le skirrhe.u

fo ie, c'en un rigne qlli .nnonee le plus grand danger,

&.

qui ell

tr~s-fouvent

mOllel.

I1

fuit de tOQl ce qui vient

d'~tre

dit des hémorrhoi'–

des, qn'iI ne f'l1l p.s employer des remedes. leur

ég.rd

,

faDs

~Ire

bien arruré de

h

n.ture du m,l réc\ ou appa–

rent: li elles fOn! c>naé,iCée, de maniere

i

devoir

~tle

r~gardées

eomme eri.iques,

/le

qu'elk'S nc fe f41renr fell–

II! que par des tumeu"

311

fnndem"~1

ou au-dedans de

I'anus , qui

y

donnellt le fentimenl d'une muiere RU p.f–

fage, donr on ne peor pas faire la Mjeétion;

fi

ell~

fOil!

fans douleur , fans aueune incommodité eonlidérable, le

meilleur parri efl de

I)'y

rien f.ire:

Expdl,,;

(c'en le

conCeil de Slh>al, qui n'a poin! le ridieule qu'on a vou–

In trouver.

(/oy,z.

ExrEcTATION) . II ne f8uI pas

IO~me fe prerrer de les rendre Huenres lorfqu'elles ne le

foOl pas,

a

moins qu'il n'y ait d',illenrs des indie.r'ons

pour proeurer un flu x-de·fang révulfif:

Ii

elles devien–

nenl fluentes

d'elles-m~me<.

fans exces

&

fans lutre in–

commo,lilé,

iI

f<lut les iairrer eo,.ler

.&

lIe pas plus pen–

fer :\ les fupprimer, qu'on le fui! :\

I'é~ard

des men–

tlruC's,

qtti

one Icur

COl1r'

ordin

lÍre;

on duir

Ceuletnenr

obrerver le

rt!~ime

eonvenable,

pOIll

qlle le fl" x-de·fang

ne devienne p.s immo léré; ain ri on doit h irer loul ce

qui peor érhaulfer, .girer le fang extraordillairomcnt, foir

a

l'é¡¡ard des alimens

&

de la boirron, foil pour l'uCage

des autres chafes qu'on appelle non natlllelle .

Voyn

I:IVGIEN"E . On peur urilemeo! fa"e ufage dans ce

cas

de pliCanes'tempérantes, nitreufes, pour facilite! I'évacua–

tion de la furabondance du fang, qui donne lieu aUI hé–

morrhoides criliques; 10rCqu'elles Buem moins qu'iI n'en

n~cerr.ire ,

00

a reeours aUI eaux minérales de loure

erpeee, donl

00

fait choix Celon les .empéramem, anx

prifallcs diaphoréliques, íi.dori6ques, apérilÍves, indfan–

tes , pour diCpoCer la marre do Cang

a

fouroir la made–

..e du

flux

hlmorrho,d. 1

de la maniere eonvenable: on

}leur aum faciliter cClte évaeuation, en .ppliql1anr au fon–

dement une éponge ehargée de décoélion émollieme I;e–

de, en recevam l. vapeur d'l1ne poreille décoétion bien

chande , ou par tour autre moyen propre

3

rcUeher ul–

térieuremenl les vailfcaux par leCquels fe fail le flux-de-

fang.

.

Si I'on ne pelll pas réumr par ces différens moyens,

a

rendre ce lIux aum eonlidérable qu'iI en néecrr.ire,

on ne doit p" cependant rceollrir au x applieations irri–

tantes, pour ne pas s'expofer

3

rendre le. hémorrho'idos

doulourcuCes, 4ui peavem par-la devenir tre -fkheufes,

comme il a été dit; .inri , dans le cas oú le R,.x n'efl

pas fuffiCant,

&.

que I'on a

a

craindre une métallaCe,

,,'on-,-dire

un

tlanCpo!! du (.,nl:

hémorrhoid,,1

dans quel–

que autre partie ou il pourroit produire de funefles ef–

fels, on doit avoir reeOl"S

3

I'application des

G,n~(¡'es

autour du fondemem;

&

Ii

elle no Cuffit p:lS, ou <lu'on

n'ait pas de ces inCeaes de quali!é eOllvenable

(V.ye:

:.

SA SGSUE), ou pum en faire lICage

3

tcms,

A

propos,

on peut y fupplécr par I'applica.ion des ventoures

a

1'.–

nus, aux cuilfes , aux lombcs,

&

par des

fcadfic3[ÍollS

a

ces diffétent<s parties; mais la flignée au pied íi.ffit

fouvem,

&

arre'< promp.emem, pOli! que 1'00 y ait

ce–

It0urs avant d'employer ces deroiers moyens.

M ais dans le cas comraire, ou le

flux

hlmorrho/dal

en oxaenif, c'en la fai)lnée au bras qui cOllvien!, com–

me un muyen de révullion qui efi

a

e,"ployer

&

-a

re!–

pé.er

autam que les forces le permc"ellt;

&

fi

cela ne

fu ffit pas poUr modérer le IIl1x-de-Cang ,

/le

qu'il

y

al!

mcme illdication de

I'arr~ter

t t3lement,

00

doit alors

faire uCage des applicatiolls afiringentes, avee des linges,

des

épo~ges,

imbus de décoaions appropriées, de bon

vinaigre

m~1De,

ou du coton !rempé dans des liqueurs

nypliques; on pelll

m~me

appliquer un bolllon de vi–

tno!, ou un l"!orceau

de

l'ag:uic

n

yptique,

fi

I'on

peut

2ucIDJre au va,lfeau ouverl ,

/le

,""'me en tenter " Iiga–

ture ,

Ii

1'011 peur faifir le bout n

hlmorrbo,dlll;

/le

ell–

ñn,

Ji

1'00 oc peut pas uCer de ces différens

~oyeqs,

ou qu'on ne le bife pI

.v~ fu~,

onpeol

I

'el.tr

~m'tj!, en

eni,

i

"mpl"Je' le

ClIftCr

,ctJ

1, eOIDOle

l'allriogent le plus

s

t;

mes

oll'Olo-t

~".rer

le

r

u qu'it

rll poffible, de r.ire des

pi

,'anus, parce qu'cllea

gu<!rilfem diffi ¡Iemellt,

el

d~~n=n!

fo 19enl

ulce–

res de mauv.'fe qOilitj!

11m

't!tm:lcnc bcaue lp, •

v!cnnent e.lleuI. form nI

_604

finnle;

&:

.~

••

oir

donn¿ bien de l' embol'1U

out

fOIl

COI

d

fuita

lime–

Res.

V.,·,,,-

FI

T

LE_

Daos les cas

011

le

hMii

nid

ne

peoY~nt

paS

S'oo..

vrir,

&

qu'ellCi IOnt

IC!CC>nlpI,BtI4!es

de bcauc "'p

d'irri·

13l

i

on, de dou":ur, il ÑUt" rnirer cnm ne les tomeurs

iofl't1IIll3Ioires, par le

m(\y~n

.¡.,.

raigné

cOIIYCI1Ib1es~

des émolliclls réColut'fs,

lIBO

'os,

des

2ntiphlogilllques

nitrc\lx

1

lant

iméri~urelnent

q

l'

cxr4!rienrcrncnt, c'c&4-

dire Cous iorme de

prir.ne

,

d'1p,..re,n~,

de b 'UIU

o.,-eIe

JlIlep, de

el

nere, de cataplarme, de

f,'Il1l!!l~an,

de

"apor3lion, dillcremmen! employés f:hm le

d

Rrentes

illdications . V:1pplication des fSlI(r••

s

pe.I

mili &!cre

mi·

fe

ea

uf!1~e

ave= f>leec5; mais feule.n.'lI' ll1rrqu:

1 dOD·

Ieur

di

bü,n

diminu~e,

pour en pr!!venir le rccl)ur,

en

dt!~"'geant

les v.iCelux, s'ils

ne

font

fU

d

CfI'!fés

s'olll–

vdr

d'eu~-m~mes;

.'nti Inrf<tae

~R

difp lition

\1110·

que habitoellemeo! .

/le

qu -,

oc

fe!"

forme

~s

de

ji.."

u–

mOYrho.dal

fpont.n~,

c:omnte

iI

ne

pe-It

par/,ltre dans ce

ca<

que des tumen"

hl...

rrJ..

tllII",

qui ne peuvent pro–

<luire que des cff."s Bcheux 10rCqu'elks r01l1 I"JelteS

a

del cl)'r doulourcufes, on

Jnit

s'a~p1i'lucr

a

cn empl!–

cher la clufe, en évitsnt

,u'i1

ne fe f,lTme de ph!thore ,

ou

3U

moitlS

a

détoumer orfqu'cl1e cn for:t'ée les ef–

forlS que la na'ure en portée • fuire pOllr la diÍllper

par

la \'o'e des vairreaux

hlmorrha.d,.. ,x,

ou pour y dépufer

l'excédeot de la m.rre du

f.ng

_

V.yn

I'u

THOR6.

O'.

prnpoCe d.n. rous les ouvrages de prat'quc, ooe

infini.é de remedes cOmme

rplc1il"'"

p'lltr

11

gll~rif,.n

ou pOllr le fool.gemeR!

d~

hél1lorrhni'des dlluloa,.ufes;

mais de ce qu'on varie

fi

fon fur ceul anx_luels on doic

.Itribucr eelle

qnalil~,

qui ne peUI convenir qu'¡

UIl

tres-pelit nombre, finon

~

un feul ponr

~v

.ir égard

aUI différemes eireoofiances; il s'enCui! qu'clle n'cll re–

eonn"e dans aucun, que l'e périel1ec

&

méme

le rai–

fonnement, <4>uilfe foire

re~~rder

COlmne

un

\'fai fpécifi–

que .

Vo)'n

REMEDE,

SrtcIFlQ.UE

.

A

u rerle, pour le dérail des remedes

&.

médica,nens

indiqués dans les dilférens

ér.us

des hc!murrho'ide" il

faul conCuller les autems

cél~bres

qui 0111 reclIe/lli ce

qui

a

ci.é propofé de mienx par les anciens ,

&

qui

y

OD! aJo!té ce qu'nne

cxr~rience

éciairée • pu Icur ap–

prendre

a

cet égard; "Is rOn! entr'aUlres, Piron, Sen–

nerl, Riviere, E.hllluller, 8alllivi, Holftnan,

&

le

TrI–

flr

¿,

Prali,!",

de Burnel, qui réun't un

~r.nd

""",bre

de elirations faites par différens médeeins de .éputJtion :

pour les (,bCerv.lÍons, Fo({'Ous, 8aillou, le

S'f"lchu–

tllm Ql1att:nnicllm

de Bonnet,

f.!1c.

ponr

Ill lhéol1e Ctl

g~.

néml , Sthnal, qui en' Irallé

'_T

prof.jJ

.

d'uoe manierc

par¡iculiere, avec des obCerv.lÍons imércfT.Inlos;

Ncl1t~r,

13

"ifl

¡rl.li"

"

de S.ntorinus fur ce Cujet, Hollinan déja

cité,

&c.

&

pour la partle chiturgicak, les

il~llil"II."1

d'Heil\er,

&c.

H E'M

O

R

R H O 11>

E

S, íilb. fém. pI.

1m,,,

dr

Chirllrgi,.

Ces gonRemens v.riqucux vicmaenr de l.

t1a–

¡:nalion du &'ng, par Ca lemeur

a

rc'ou ner par 11 veine

hémorrho'idale dans les branehes méCéritques, ou celles

de la '·eine-p,,!!e. Les veine, hémoflho'iJalcs (ont plus

Cujel.es

, ces dila.alions contre nature, que hlUles les

veines du corps, paree qu'il n'y a aucun mulele qui par

fon .aion procure ou f,cilite le rc'Our du rang; >u eon–

Iraire le CéJour des exerémens dans le

rellum,

&

les ef–

fom du dlOphragme

&.

des muCcics dl1 bas-,'cutre pour

¡'expulfion des m.tieres nereorales contribncnt

j

13 pro–

duélion des

hlm. rrho"¡",

parce qu' ls p\lullem le lang

verS I'.nus,

&

le fOn! CéJourner dans

ks

ve'ncs hémor–

rho'idales qui

Cont

foreées de s'élendre

&

de prodlltte ainti

eeue f!cheuCe maladie.

Les

diff~rene~s

des

hlmarrhoi'du

font . rrel fenlibles;

les

3uteu rs

les om nornmécs

HTJa!u, 1JtrrNCfllts,

"Iei–

cal",

par rapport

~Ul

différcntes figures qu'dles

repr~Centent . De quelque figure

&.

de quelque

~roiTeur

qu'dles

foienr,

011

les diltin)lue des .ulle; eIcroirrances qui Cont

fi[U~es

:lUX

environs de "anus, eu ce que cellcs·ci con–

finen! moins le bord de l'.nus; que la pelU reole y en

. ffeélée Cans noireeur ni g nllemen! d' au -ltl.e veine,

eomme dans les

hlmorrh.U'J.

L es

hlmorrhoides

fom H'Jenes

a

s'cnAammer , elles

fuppnrent ,\uelquefois

&.

cauCent des fifiules .

V.y,z.

F I–

STULES

A

L'.~SUS.

D ans des fujets mal eonm.uts .

les

blmorrh. ,d"

dégenerellt quc1quefois ell u

\ce.es

cball–

creul.

V.)"z.

CANCLl< .

La