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1:06

HEN

tlppr",d

d'

tur 'Iu'o1l relro". t

m bdllffa"t

fts pahlU,

L IS

,,,il/e 'Il<e

/'tm

f t rd en

ISb~iJTlS'"

Ja ti&< .

J/tJilfl

I~ ,bal1l.~m~nt ~~trime .

Qlli mel ex

mOI'rJ~/,'Unt

nof

Ji

mmn

de FariJ;

POltr

la

c9~ffltre

du

,"ortJ,

EI/t

41

tO"Jollrs

id

/~

mi,?,'

.

(D.

J. )

.. HENNIR., \'. oeu!

(Gr4m.)

e'ell le eri du ehe–

yal. NO '5!tV '" aulli

1<

fllt>a:l1Itif.

he>1niJTtmm• .

11 Y

a

peu"d'an'mau x dOn! la voix foit plus

born~c ;

. iMi il

11m!

Jlne grande habitud. poor di¡'eerner le i,.6exions qui ea–

raaér,ifent

I:l

joie la doolcor, le dép't, la enlere, eo

général tou,tes les pa{{inns du chova!. Si ron s'appliqoo;t

3

émdier la langue allim:t1e, peut-élre trouveroit-on que

les moovemen.5 até,ieors

&

muets 0111 d'aulam plus

a'énergic que le cri a moins de \ an':té; cae il ell vrai(–

femblal¡>le qoe l'anima,l qui veot étre emendn, eherche

il

réparer d'un eÓlé ce qui

~oi

man'lue de

I'a\ure . I./ha–

hile écuyer

&'

le

lOa.

échal iunr"it Juigaent I'étude des

mouvemens

a

ecHe d\l cri du chev31,

fa-i11

ou malade.

lIs om des moyen, de I'interroger , ¡bit en le tOllchant

de la main en dillerens endroilS du cnrps, joit en

le

fªifa11l mouvoir; mais la réponCe de !'animal ell tOI1-

jours

Ii

obCeure, qu'qn ne peot difeon.veoir que I'art <le

le

~retfer

&

d e le guetir n'en devieonem d'auta,m plus djf–

tielles .

BENNIS<;EMENT,

Vo)'tZ

}lENNIR.

H

E' N

O

T

1

Q

U E,

r.

m,

(H¡ft, mod,) hmotic"""

on donno ce oom dans le v. fieclc

ii

un édit de I'em–

pereur Zénon, par lequel

iI

prélendoit de réunir les Eo–

lychiens avee les Catholique .

Yove:::.

EUTyCH.ENS .

C'el1 Aeace, pat;brehe de a <>ullaminople, 'qui avee

le feeours des amis

de

Pierre Magus, perfuada

a

I'em-

pereur de puhlicr

ce!

édit,

.

. Le venin de

1'~/notiq"e

de

Z~nOl)

confille

i

ne pas

reeevoir le condlc de C halcedoine eomme les rrois

an–

tres

I

&

qll'il Cemble au eQmraire lui att,ibuet des er–

rears, Cet

hlnQti'l'"

ell une leure adrerréc a\lx éveques,

\l,nx deres', oux mnines,

Se

aux pellples de l'EJ(ypte

&

de

la Lybie; ma;s elle ne parle q\l'a een

x

qui éroient

ré-

r

arés de · I'Egli[e, 11 tUt eondamné por le pape Fel ix

, Il.

&

délellé des Catholiqu,es :

v.oye:::.

le

Diéf. de

Tu.'

'lJoux. (G.)

HENRI

P'OR, [.

m,

(MonnDi,de Fr","e)

pom

d\me pethe monnOle d'or, qui

eommen~a

&

tinit fous

Heori

11.

Ce nom d'homme

~ppliqué

iI

une monooie,

ne doit pas ¡'urprendre; ellr

iI

n'y a rie" de

Ii

fréq~..,nt

chez les Grecs, les Romains,

&

les autres oeupies, que

les o¡nonnoies qu10n app<lIoil du nom du ' prinee dOn!

elle; purtoiem I,'image, témoin

le~

philippcs de Ph:lippe

de Macédoine, les dariqucs de Darius le Mede,

&

une

¡ntinité ,d'autres.

Le pqids

&

le titre des

h'l1ris

étoit a vingt·trois )¡:a–

rars uu quart de remede;

iI

Y

en avoit foixante·Cept au

marc; ehaque pie"e pefOil deux deniers vingt graills tré–

puehans,

&

par

conréqu~nt

quatre glains plus que les

\!cus d'or: cene monnoie valoit dans fOil commeneement

dnquame fols; 011 til aulli des demi·henris, qui valoient

vin§t·cioq fols,

&

des doubles

henris

qui en valq';,nt

cem, Tomes ces erpeees furem frappées au bal.ncier,

dOn! I'invelllion éto" alors nouvelle.

L~s

premiers repréfcllooient d'ull cOlé

Htn,.i

arm~

&

cooronn': .de lauriers,

&

de I'alltre po.'toiel)l ulle

H

cou·

ronnée; les

derniers

avoient

fur Icur lcvcrs

~

une fem–

pIe armée repréfdntam la Franee, amfe [ur

d~s

tropnées

d'armes; elle teiloit de la main droite one vidoire,

&

pour

lé~ende

Gal/ia optimo prinúPi,

ce qui ell' ulle imi·

taflOIl d'une médaille de T rayan,

l!!.

ce fltl la flale. ie d'ull

partieulier que I'imagina;' mais le pel/ple que ce monar–

qoe aecabla d'impots durallt fon re¡(nc" étoit bien éloi–

gné de la eonfac. ar; eependam le haCarJ fit que ja'nais

¡es monnnies n'avoicnr éré

r,

belle~,

fi bien faites

&

ti

bien monn"yées qu'clles le fLHent fous ce prinee, a eau–

fe du balancier qu'on im'ellla ponr les marquer. ün tit

batir en

I

HO au Qout d" jardin des

éIllV<S,

une maif"n

pour

)j

employer cene nouvelle maenine: cene mailoD

qu'on nomma

lamon".ie,

fut entin établie en IfS'3,

&

Von 6t alors des régleméns pour

Ca

police

4

poor fes

offiders,

(D,

'J.)

,

'

*

HENRIADE,

f,

f,

(Littlrat. )

C:ell notre pac–

me épique fiany'lís . Le fujet en di la eonquete de la

Franee par lienri

rv.

ron

propr~

roi. Le phls ¡¡rand

~e

n'os rois a été ehanté

p~r

un de nos plus grands p"e–

les, 11

y

a plus de philofopbie dnlls ce p 'cme, qm: dans

l'lliade,

I'Qdilf~e ,

&

tous les poemes épiques fondus

enfemole;

&

iI

s'en manque ·bealleoup qu'i1 foi, dellitué

des eharmes de

I~

fi 4 ion

&

de la Poéric ,

11

en en des

P~~f!15S

épi'l0es

~¡uq

que de

to~s le~ ouvrage~

de

g~oi~

HEN

compofés

d.os

un

m~mc

gcnrt' ; tls onl chlcun un

Ci–

rader< qui !lur ell p"'Fre

&

q .i les immort2:ife. D Jns

I'un c'ell I'harmooie.

1J

lill1pli~it¿

la v<!rné

tic

t~

d<!–

tails ; dans un

aune

c'cll

l"in,"ell1i,

_n

&

l'ordrej dtln un

t",iliemc e'ell

13

lilblimité .

C' 11

ooe chtmc e qll'l)n

PQeme ou 10ut,s les qu.lit':s d.. o(cnre fe mootreroient

dans

nI\,

degré éminent.

".\'~::

EpI VE,

Po",...

HENRICIENS,

r.

m"

pI.

(lI;fi.

~cc/.)

hérétiques

qoi parurent en Fr2nce dlns le

liJ'

liecle ,

&

qlli furent

ainli nommés de leor chef Hettri H.'rmite de TOJloo–

fe , 'dircipk de Pierr. de Brllys. Leurs erreors

ét~)ienr

a

peo pres ks

m~mes

que cclles des Pétrob. uliens, favoir

en ce qu'ils relenoienr le eolte extéric\lr

&

le<:

c~rémo­

nies de

!'E~lire;

la eélébration de la merre, l'ul3ge des

temples

&

des aut Is, les

priere~

poor les morls, la

récitaú 'n de

i'offie~

di,'i",

&

qu'ils ctl>yoieill '10(, le

f.cremem de E.pteme ne devoit

etre

eonfiré qo',llIx

adultes , lIs farem réf.llés par famt BernarJ,

&

él\3le–

men! proCerits par la pll tfanee

ec~lélhni..¡ue

&

par la fé–

coliere.

V oye:::.

AL8IGIiOtS. Dupin,

Bibliot.

Ja

Ant.

erelt¡

J"

x i;,

ti,eI,

,

(G)

HENTETE,

(GloJr')

montagned'Afriquc au ro–

,yauroe de Moroe proprel1eor dit; c'en la plus

h~ule

montagne du grand Atl.s, qui

s'~teod

do levam al)

coueham I'efpace de

(ei~e li~ues

; elle en prupl

ée

de Bé–

réberes, peuple belliqueux. '1oi fe pique d'ctre des plus

nobles d' Afriquc, qui va tout nud, Le f.ite de ce mont

ell eoo:ver," de nei¡(e la plus grande pnt tie de I'année;

de rqrte Qo' il n'y viem ni arbre!, ni herbes, .. c.ufe dI)

l?rand troid.

(D ,

J.)

HEPIIR ANTIMONIl.

01<

FOIE D'ANTI–

MOINE,

(Chymíe

&

Mltal/urgir).

On prcnd parttes

é~ales

d',lbli fi xe bien féehé

&

d'antimoinc erad; on

les réduit en poudre,

&

on les

m~le

exaaemeDI. On

porte ce 1l1élange

peu-~· peu

dan

s

un creufet rougi

&

placé entre les dlarbons ; 011 pOllrre le

f~u

pOllr faire qlle

le mélange entre parfaircmtllt en fulion, I1lors on le vuíde

daps un n.ortier de fer que I'on aura blel)

ch30ft~,

. Par ce moyen on

obti~nt

nn vérhable

h'far {t,/phll–

ni

t

qui a InlS

en

diúotUlÍuD

I~

partie

réguhne

de

i':an–

timoine; ce

mélan~e

ell d'une coul<ur rougdtre, ce qui

lui a fait <kmner le nom

d'hepar

ou de

f"ie, Voye?,

Hi:–

PAR SULPHURIS, Cette matiere attire rortement l'hl1-

midité de I'air; elle cll f<,ll1ble dans I'eao,

&

en verfant

delfus de l'eCprit·de·vin

pend.nt

qu'elle etl eneore chau–

de,

00

obrient ce qu'on apFclle h

teil1t"r~

d'

antimoin~

tarttlrifl.,

Si on fait dirrOlldre l'

hepar antimo"ii

dans de

I'C2U,

&

qu'on filtre la dirrollllion toute chaudc, en fe

refroidilfant elle fe troublera,

&

il fe prédpiler. une pOll'–

dre que 1'00 appelle

(-",fre gn¡ffirr d'a",i",oi",;

ti

on

tiltre la li4ueur

&

qu'O!1

y

verre du vll10igre dillill¿, il

le fair un précipilé que I'on appelle

[uufre doTl

JO

a"ti–

moin,.

On appelle aulli

.roie

d'

antimoin.,

On

f'duX foie

ti'

a,,–

timoin. dt Ru/a..dll1,

I'ant;moioe erod détonné avee

dI)

nitre . Pour le faire, on p<cod parties ,<gales d'antimoine

cmd

&

de nitre bien, plllvérifés; qn

le~

m€le exaaemem,

on met ce mélange dans un mortíer bien fee, on

y

in–

Iroduit un charbon ardem,

&

l'Q,! eouvre le monier

avee une mile ou one plaql1e de fcr: il fe fait une dé–

ton3lio.) violento, Ce qui rclle

3U

fond du rnortier s'ap'–

pello:

(al/x

f uie d'a"timQi"t,

Cet

he/'IIr

011

fa,,» foie

dlf–

fere du premier ql1i a été déeril, en ce qu'í1 ne fe ré–

fout poiut en. liqueur

a

I'homldité de I'air.

Voy,:::.

A>l-

TrMOINE.

.

lJePar

ou

Foit d1ar[eni.,

e'en l'ar[enic combiné ane

du [ol1&e,

Voye?, /'lIrtio/,

ORPIMENT .

HEP..AR SVl.PHVRlS, OU

rOl E

pE

SOlJFIU!!l

(Chymle

15 '

Mllal/llr!,ie).

e'en ainlj qu'on n" JIlme

une dia¡,lution

~u

une eombinniC .o du fOlltre

a

vee

un

[el

alk.li

tixe; elle fe fait en

m~lant

exa8ement enfem–

ble one partie de foufre avce deux parties d'un fel alkali

tixe bien Pllri6é; on porte peu-il-pea

e~

mélan¡¡e dans

un creuCe¡ roug i , e'ell a-dice par euillerées, en ob(ervant

de ne poiOl meure une n ,"vel'" cuilleJé'e

aval!~

que la

préeédente foit entrée parfuitement en fulion; on remue–

ra de tems en tems avec ' un tuyau

d~

pipe; on

~ouvri­

ta le ercuCet puur que tnut le mélangc cm,e parfaltement

en fufion, alol5 on vuidera le creu[ct,

&

1'011 aura une

",atiere d'un brun rOltgeatre,

a

qui I'on donne le nom

d'J"par,

00 de

'fDie

tle

follfrt,

¡\

eaute de fa couleur.

Celte motiere e(l d'une odeur

tl~s-fétide,

&

d'un goút

def:igrélble; elle mire fonement ¡'humidité de I'air,

&

s'y réfo\tt en une Iiqueur noirhre.

L'hepar ¡u/phuris

[e diaout tres-aiCémem dans I'eau;

eo verrant dans certe dilfolution un aciJe queleonque,

i! en par! unq odeur remblable:\ ecllo des ceufs puurris;

h

Iiqueur fe trouble

&

devient 'l'on blane

jaun~tre, c'~n

ce