HEP
double" 0\1 bleues', ou btanches, ou rouges; fur quoi
M iller mérite d'etre con[ulté.
(D.
J.)
H
É
P A T I
Q.
u
¡¡
(ommune
ou
de folltaine,
(
Mat. mld.)
h
plante ainr. nommée de [a préeelldue vereu contre les
maladi.s du foie,
di
un de ces remedes puremeut aleé–
rans , dont les propriéeés [one fort pe\1 conltatées
&
trcs-dlffieiles
al
di!tcrmioer. Outre la qualité principale
dom oou. venons de parler, on lui aecorde celle de
remédier
ii
I'épaiffi flement des humeurs, d'en adoucir
&
réprimer
I'~crimonie,
& •.
vices qu'il ell
tr~s-permis
de
regarder comme imaginaires
d.nsla phlpare des cas ou
on tes met en Jeu pour I'explication des maladies.
Elle paffe encore pour toniql1e, vulnéraire, allringen–
te, bonne daos la gale
&
les autres maladies de la pea\l,
Ii
00 en p!e"d intérieurcmell! la décocrion
a
grandes
doCes. Plulleurs auceurs om regardé eneOre
l'hlpati,!"e
de fontaine comme un Cpécitique contre la toux
&
con–
t,e la pthyGe; eUe entre dans le Cyrop de chicorée com–
poCé.
(b)
H
t
P A
TI
Q.
U E
da
Flmriflu,
ou
BE
L LE
H
É
P A–
Te
Q.
U E
(foJat. mld. )
cette plante a tiré
Con
nom, com–
me la précédente, de l. f.'lculté qu'on lui a [uppoCée de
guérir les maladies du foie. On l'a regarMe d'ailleurs
comme vulnéraire, "fraichiffante, foreitiante
&
aarin–
gente, foit dans l'ufage illtérieur, foit daos l'ufage eI–
téricur .
Ve,u de pluie dans laquelle on a cohobé trois ou
qualre fois des feuilles fraiches de
úelle hlpati,!ue,
eC! ut!
excellem colinéeique,
&
que les
d~mes
de la plus grande
condition recherchent fort, Celon que le rapporte Simon
Pauli, pour fe blanchir la peau du vifage apres qu'elles
[e
[001
exporées
ii
I'ardeur du r,1leil , GeC'ffroy,
Mat. mld.
M
E' P
AT
I-C
y
S T I
Q
U E,
adj.
eH Anatomie,
fe
dit de certains conduits qu'on
ima~ine
aller du foie
a
la
véGcule du tiel.
Voyez
F
o tE.
H
E'P
A T 1TE,
[u~.
rém.
(Hip.
,W.
Lithologie.)
nom donné par les anclens
iI
uoe plerre rouge3tre, dom
la couleur relfembloit
ii
celle du foie. On eroit que
c'étoit une mine de fer affe? pauvre: quelques autems
Ont eru que ce nom avoit étc donné
a
une eCpeee de
mame . Quelques naturaliaes de la Suilfe entendent plr
hlpatite,
une eCpece de terre argilleufe, qui a la
cooG–
lIenee d'une pierre tendre. (-)
H
É
P A T 1TE,
( jWedecín~.) _;r~T/".",
befJatitiJ,
c'dl:
U\1
terme re,a parmi les Medecins, pom deGgner l'in–
dammation du foie,
&
m~me
en g¿néral, Celon quel–
ques-uns, toute affeétiou aiglle de
c~
viCeere .
Les aneiens étoienr dans I'u[age d'ajc<'Q!:er
la
termi~
naifon
itit,
au nom de la partie afli:étéc, pour former
celui de la malad,e de eet<e
mem~
part;e; ainti i1s [e
fervoic:nt des m()[s
phrenitiJ,
p/~u,.itiJ,
l1ephritiI,
t1Y–
thritiJ,
pour Gglliñer les ter.ons de fonétions du ccrveau,
de la plévre, des reins, des lttieuladons,
&
pneieulie–
remene l'ét3t d'inftamtnation de ces p3rties.
Comme les arteres qui pOrtem
l~
Cang au foie font
peu eouGdérables, en cqmparaifon du volume de ce vi–
[erre,
&
que le fang qui eC! port';
d~n5
Ca Cubaanee
par le Ironc de la veine-porte, a un mouvemem tres-Ient,
attendu qu'il u'a que celui qu'i1 tient du [a1111 des veincs
du bas-veutre, qui concourent
a
le fqrmer,
&
qu'i! ne
pareieipe que d'une maniere treS éloignée
ii
I'aétion im–
pllllive du creur
&
des arteres ;
iI
[uil de-l. que la véri–
table infb.mmauon du foie ne doit pas étre bien com–
muoe,
&
que ce viCoere doit étre bien plus [ufceptíble
des vices qui établiffent les maladies chrouiq es,
tel~
que
les obarllét;ous qui doivem par cllOCéquem y ':ere d'une
nature plus diffi eile
a
délntire, que dan< toute autre
partie. Ce COut ce5 eonfidérat:ons qui om déterminés de
célebres medecins
a
penfer que
fi
l~inflamm·1tioo
du foie
ne doit pas elre
ran~ée
panni les
étrer tle raifon,
0\1
doit tout nu-moins ooqvenir que e'ea une cCpeee de ma–
ladie aigue quí
(1:
préCeme
tr~s-rarement
dans la praei–
que de la Medccine. Tel
dt
le CCOIiment d'Hoffman,
entre autres auteurs de gran le répuratíon, qu'il a établi
dans une dilfertation
a
cet effet,
d~
hepatit i"jlammatio,,,
ver'; rariffi"',;, (prtri-á fre1ltentiffimti, Op,,[c. F athol.
praélie.
de cad.
/l.
diffirt. viij.
'
Cependam, comme
il
ne laiffe pas d'y avoir des ob–
[ervations auatomiques,
p~r
le!quelles
iI
eonae qu'il s'ea
fait quelquefois des "n:tas de matiere purulente d3ns la [ub–
flanee dn fQ,e, qui ne pouvoient étre attribués
a
des m é–
tallafes,
m~is
a
I'effet
des
fy.m!\tomes qui
~voient
donné
lieu avant I'infpeétion. anatO:m,ique; de
ju~er
que ce vi–
feere étoit afteété immédiatement
d'in~ammation;
iI
n'eC!
pas poffible
ac
fe refufer abfolument
ii
le regarder com–
me 1llCeeptible de celte torte d'aff.étion.
Ainli les p¡aticiens qui font mention de
l'hlpatite,
la
diltioguent·
~rincipalement
en taot qu'elle peut aveir ron,
HEP
liege dan la partie coacave on dans la partie eOllvexc
du t'oie . L es lignes allxquels 00 recollllO" la premicre
eCpeee,
Com le hocquet, la toux Ceehe, la rclpiration
gcnée, les
nallrées,
le
vomiCfcmem,
Iu.
cardialgi.! ,
l'ar–
deur
&
la
d"lIlellr tixc que le malade roff, 1It [uus le
j<r06iellle
du ereur, "u cÓlé droie,
&
h
eonllipatíon,
la
ñevrc,
1.1
roif,
&
les anxiété qni la fniven!. La pla–
part de ces Cymptomes doivenc etre atrribllés au rappart
qui fe trOU ve entre la partie alfcétée, le
diaphra~mc
&
I'efiomac ; ce qui
pourrolc
fairc
conrondrt!
t'inflalnl1la–
tion de ce dcmier organe, avec celk de la partíe du
t'oie dant il s'agit;
ti
on lIe
dif\in:~uoit
celle-li e\l ce
que les douleurs
&
la dirp"Gd"'t au vomiffcment lOllt
cOlllbmmem
au.~ntontées
par le
COI1t.ét&
le poids des
alimens
:i
mefucc qu'ils
fOln
re~(ls
dans l'eUomac; ce
qui n':,1 poin[ licu
re!alÍvclllCllt :lU
faie .
La
ficvre
&
13
roif
Cont
ulle Cuile dr. la doulellr
o~
des digerliolls
&
des
feeréeiolls viciécs, eonféquemmel1t "UX vices préét.blis
dans le foie, qui Pont difpoCé
a
l'inHammacion . L a con–
llipation d6r<nd
d~
ce que l'irritation inft.mmatoire re
com01uniquant aux conduits de la bile dans ks illtenills ,
le cOUrs de ce fluide qlli y forme un clyllere naturel,
en ea
g~né,
&
ne eoule que pell ou point du tout dans
le canal inteninal; d'uu fuit [o\lve;]( lu reflux de
"1
bile
dans la mallb du fang; ce qui devienr une caure d'iac–
re, de dégoílt; ce qui reod res urines j.unes,
&e.l/o–
y<z
J
A U N I S S E .
Vinflammalion
a
la partie eonoave du foie Ce diflin–
gue principalement p.r une doulellr )(ravative
&
comme
pungitivo, le long des ¡".lItfes cÓtcs du cÓté droit, avec
UII
[emiment de conari':bon dans le bas de la poitrine
du n'jeme ellté,
aeeoltlpa~oé
de tO\lX, de
g~ne
dans la
rc[piration f.'lIIS hneql¡et,
&
de ñevre eontinlle; eo Corte
que ces différ-cos Cymptomes donnent
ii
celte forte
d'hl–
patite
les apparenees d'ulle inflamltlltion
<lans
les parties
inférienres de ia plevre, qul en dllfere cependant; paree
que dans eclle-la I'embarras dans la rofpirarion
&
la tie–
vre fout moins conlidérables,
&
qne la donlem Ce fait
[emir all-detfous du
dia~hragme:
d'ailleurs la pleuréGe
fe diffipe plus aifément,
&
Ce termine ordioniremem le
plus tard nu feptieme jour; au tieu que l'
hlpati,,·
eft
le plus CouI'cnt tres-leme dans
Ces
progres,
&
(ur-ta ue
dans le cas ou elle prend une mauvaire tournurc
&
qll'e.l–
le dégeoere en 3Qrci:S.
Dans I'une
&
l'autre eCpeee
d'hl patit.,
les m alades
ne peuvem Ce tenir couehés fur les eÓtés,
a
caufe des
comprcffions doulonrouCcs qui en réfulrent pOIlr la partie
affecrée, ou par la rai(on des tiralllcmens, des Cuflo ea–
tions, qu'oee.q" llne la peCanrenr extrnordi naire du foie
[uCpendu au diaphragme; ce qui ea bien différent des
Cymptomes qui empeehent auffi les pleurétíqucs de Ce
tenir eauehés rm les elites.
Voy""
P
L
E;
U R
É
S
1E.
On difl'ngue auffi les dau!eurs qui aceompagnent
l'inBamOlatíon du foie, de eelles qlli font la colique
proprement dite, par les fym?tomes qui intéreffent la
refpirat¡on dans ctlle-lii,
&
qui ne Ce trOUvenc poinr dans
celle-ci, non plus que
dan~
l'inffammation des mu(cles
~u
bas-ventre
ii
la région
é~igallrique,.
qui peut auff!
I'P. .
IInpofer d'abord pour une
h6patite,
Inals dom on
fuI!
la
diffétellee par la pulCation
&
la tumClIr qui Ce font (en–
tir dans eette région, dom I'on ne peut pas s'a?perce–
voir dans l'
hlpl1tite,
:1
c:lllfe des partks imermédi:lires;
:1
meins que le volume du foie ne s'étende bcoueoup au–
deffous des cllles ,
&
que la tumeur particuliere n'y foit
gien conlidérabJe; mais dans ce ca' on la Cent toíljours
prOÍ&ftde; ce qui n'a piS lieu par rapport
a
celle des,
mufcles, qUI re préCente tOajours plus au dehars avee
une pulf.1tion plus fentible.
Les ealiCes de l'inflam rnatÍon au foie Cont en général
I~s
memes que eeHes qui peuvent produile l'inftamma–
tion dam toute aUlre part:e; mais on ditlingue partieu–
lierement les eoomlions, les chutes rur t'hypp,qehondre
droit, qui portent leur offet Cm ce vifeere; une grande
abondanee de graiffc qui enveloppe tes autres vi[ceres du
bas-vemre, 10rfqu'eHe fe met en fQnte par une fuite de
mouvemens , d1exereices violens , qui eharge de ce fue
huileux devenu ranee, acrimonieux, le. rang de la
veine-porte; l'atrabile do.miname, des maeieres purulen–
tes relpanducs dans la maffe des hlll:neurs,
&
détermi–
nées vers les v.iff<':lllx du foie, les ell1plaC!iquts irritans,
les ventouCes appliquécs
¡¡
la région hypoehondriaque
droite.
'
La diCpolition des vaiffeaux qui Ce diflribuem a ce ,'i–
.feere
&
les obCervations anatOmiques, déterminent
ii
at–
tribuer principalement
a
l'
artere hlpati,!,,
e,
les infhm–
mations ,le la, partie
conve~e,
du foie,
& ;\
la veine-por–
te, celles de. la p.rtie coneave: dans celle-la les [ym–
promes font pltls violens, la tievre plus ardeme que dans
celle-ci •
V
hlpa-