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HE P

ce qu'on

~ppe1\e

la;t d, ¡Dufu;

iI

fe fait alors un précipilé

qui n'ctl autte choCe que du vrai Couire . Les vapcUlS qui

fe

d~ga~enl

dans eeue opéranon, nu'reilren[ I'argem.

I..'h<P4'

dom nous ¡nrlon.,

ea

le dJífolv3nr de IOUS

1.. mélaux,

&

memo de I'or

/le

de I'argenr; il leur fal!

pudre leur tela! mtla1\ique

/le

les rend fol ubles dans

I·~u.

Le

célebre Slhaal dil que c'e

1

de

l'h,pa, fulph/t .

,is,

dOn! Moyfe s'ell Cervi pour délruire le

\'C3U

d'or

des !fraeliles, qu'iI jelu enfoÍle

d.ns

de¡ eaux qui de·

villrenl ameres,

/le

qu'¡¡ fi[ boire

a

ces prévarioa,cors.

En

elfell.pour di(roudre

I'~r

de cette maniere, il n'ya

qu'¡¡ le l'IFe rOU,Ir,

/le

Y

Jomdre enrUl[e de douze • fcí–

'1.C

parties

d'h'pa, ¡II/phuris,

/le

lorrque le lOut

ea

cn–

Iré parfaitemen< en fulion) on vuidern le creoCet,

&

I'on

fera d,tTolUdre la mariere dans de I'cao. La dilfolmjon

dev;cndr!l d'un Jaone vif;

&

en

y

verfant du vinaic:ro,

il

f!" précip;lera une poudre qlli

en

de

I'or

uni avee! ,ju

fou re ; on n'aur> qu'ii édolcorcr ce précipi[c!, le faire

rougir pour en d¿g'ger le fOllfre,

&

l'on retrouvera fOil

orpur.(I)

00

vo;t par-l:' qoe ql10ique le Coufre Ceul ne foir pO;J1[

en (:t3[ de meure 1'0r en dilfolurion, il a.:quien la fa–

cuh6 de produiJe eel etret lo,Cqu'iI ell rerenu

/le

firé par

l'alkali 6 xe.

L'h<pay

dil1o\lt ayee: eneore plus de facilité les mé–

r~ux

imparfaits.

V.

h

Oh,mie »tlsal//t'f.;" '"

de Gellen.

Quand on veur el11yer (j une fubrhncc m inérale con–

riem clu Coufre, il n'y a qu'a la faire fOlldre au feu avee

un Cel . Ibli fixe

i

alors I'odeur

d'hepa,

qui en part, dé–

cele bientl\t la pré!'enee du Coufre.

Plu(jeurs eauJe minérllles qui Celllent le, ceufs pourris,

~

dollt la upeur noircit Pargenr, annooeenr qu'eJlcs

comiennen! de

l'h,p," ¡ulph",is;

relles font fur-roO( eel–

les d' Aix-Ia-f:hapelle,

& ,.

cela paroit venir d'uoe eom–

bioaiCon qui s'ell faite dans le Ceín de la terre, du Cou–

fre avee uo Cel alkali, ou avec une terre alkalioe

&

eal-

caire .

I"oJ'Zo

SOUF RE. (-:-)

._

H E'P AT I

Q

U E, adj.

t""..

d'

A"at~m",

qur pon–

cerne le foie.

f/oyn

F OlE . Le condui[

hlpatÍt{'"

ell

UII

canal formé par 13

r~union de~

pares bilialfes,

&

qui

s'unir aveo le eondu;' cya"que pom former le canal cho–

¡idoque.

Voy!:e

¡JORE IIILIAIRE, CISTlQUE,

&

CHO–

LmoQuE. Le plexus

hlpati'!,,,

ell un laeis de plu(jeurs

tilets de nerfs produits par la hlliliemc parre

&

le nerf

¡ntereollal.

Voy,:::;

PLEXUS. Veine

hlpat"{lIe,

qll'OIl ap–

pelle autrcment

64i"9''',

voyeZo

BASI LIQUE. Condui[

hepalO·cylliquc,

voye:::;

CVSTo-HIÍPATIQUE.

HEPATIQUE

al'u",

(An~ei./Dgi<.)

branche de la crelia–

que. Des Ca forríe de la cceli'que, don< elle ell une ra–

mification

i\

droite, elle Ce pone

~

la panic Cupériollre

imeroe du pIare, pour accompagller la vdne-pone en

Jcn~nt de~x

rameaux partieuhers, un petir appeJlé

ayte–

T< pylo,i"""

&

un grand nommé

artere ga¡I,i:¡//e dror–

'e

Ol!

f.,and, ga(l,i,!s".

l"a't,,, hlpoti,!"e

ayan~

fouroi la pyloriqlle

&

la ga–

Oriql1c

droite,

s'avance

derricrc

le conduit

hlpati'llu

vers

la vé/icule du 6el,

&

luí donne principalemmt deux ra –

m""úx, appellés

artera 'yfli1/t'"

&

un aurre nomlllé

a,S"e bi/;air<,

qui (e plongc dans le grand I',be du foie.

En611

I'are<re hlpat,'!"e

en,!fe dans la Ceurure du fuic,

&

s'at[ocic

a

la

veil~e·porte;

elle &'infinue avce cctce

v~i­

no dan, la

~3í"e

mcmbral1eu(c, appelléc

cap¡''¡, de

G/~r­

jim,

&

I'aecompagne par-tonr dans le fo;e par aUlan! de

ramiñealions, q'1e 'M. WinOow nomme

'frt,res

hlpa~i'1'''S

prop,,,.

A va'1I

(00

entrée dans le foie.

~Ile

doone de petits ra–

mcaux

a

la rnemb,ane euerne de ce vireere qui eli de

la

derniere délieatelfe,

&

~

la eap(ule mc!,"e;

vOY"'-

cn–

te dilldburion merveilleu(e daAs RuyCch,

Trlf.

x .

p.

71..

Mb. iij.fig.

f.

/le

dans GliífOI1,

cap. xxxiij.

fi~.

I.

Apres

cel. vous 110 domere?, point que

l'art"e hlpati'!,,,

&

celles qui l'aeeompagnollt, oc

C~rvent

beaoeoup

a

la vie,

" la nutrílion,

a

la chaleur,

iI

la propulfion, feorétion,

cxpulfion des humeurs

hlp'atiq/tcs .

J

e Cais b,en que 6 1iífon croir que la fcule veine-porte

fa"

relkment la fonélion d'artere, que le foie o'a pas be–

foin d'amres arteres que de ceHes qui fourniífent la oour–

ritUl'c aux membranes

&.

3 la cap(nl. de ce viCcere; mais

Diake pen(e

au

eomraire que les

a"tereJ hlp ,tiq'''J

fer–

vel1l preC4ue

3

le nourrir tOn! emier. Comme elles (0111

beaueoup plus groífes dans ,'hommc que daos les ani-

Tome

V/N.

el)

Ce qu'on doit croirc avcc certitUde

(Uf

la deftruél.ion du

y~u

el'or. faite par

Moyre.

cn que

cene

Cl.::atue

(Uf

récllcmcnt réduitc

en

lfuJre fine.

&

qu'oc donn3

a

botrc

Ol"pt

taran,

d'Ura.i:l

dc:_ l\ca~

HEP

maOI,

il conJeélure que daos l'homme

l

r.i(on de

(a

fi–

[

U.lt!

on

droirc

t

le

f.111g

~rreriel

do

fuie 3 bCro1in

d~un

eou–

lam plus eonlidérable

&.

d'une imp lUo/ité plus dire e,

pour pouiTer le (ing \'c,neux, que dan le

anim.uI

dOn! le eorps ell pofé hon(ollt.lcmem . e'dl

a

canle

d~

cela, di'-il, que les

ehev.ut

, quoiqu'ils Coiem beallcoUp

plus

gr.nd

. que J'homme,

IX

qll'ils

'ycll!

le

fo;e bean–

coup

plus gros,

om

néa.nmo'n~

les

(lr!~r6J

hlp.lIil/rus

non-Ceulemen[ beJueou!, plus pclit ,ma's encare IOtlillées

:1

la ".:'aniere d'l1ll tendroll de v'gn., añn de briCer I'un–

pC',,!olJt~ d~

Cmg, ,aquelle n'ell pas (j néeeífuire dans la fi–

róauon honfnm31e du eorps, que

dJOS

la li,u"ioo dro:te.

~owper

a embmífé le rentimem de Drake, paree qo'il

3volt des prépararions, ou le IrOlle de choq ue .rlere

hl–

p"..ti'!,1e

éroi[ p,c(que aum gros qu'unc plume d'oie,

/le

00

IOllrs ram,fiearíon, dans le foie étoienr p.r-",ur aum

grolles qur; eelles des pores bi)j3ires qu'clles aeeomp3-

gnen!. Mais l. conCéquenee ti, ée par Cowper de Ces

préparatioos pOflieuliores, pour établir un fajt qui Co't gé–

néralemenr eooOan!, n'dl pas v.lable eu bonlle logiquc.

(D.

J .)

H t

PATJQ.UE

,

adj.

¡j,"ct.T,d"

h~pati(lIf,

e ell un

term~

de

.tVJ.dUI1",

qui

di

fouvent emplo)'l! p.r les ,nciens pOllr

dér.gner

[OO!

ce qui

3

",pport au foie , toot ce qu, en

dépend: ainr. i1s ont appellé 3rtere

h!P,It'1ue,

I'eine, con–

duir

hlpaeiqllU,

ces dltréren organos qu, entren< dan,

la

oompo(jtioll du foie, ou qui appart;eonenr

a

ce vifeore:

ils d,llinguoiem encare par ce nom le tlux-de-Cang at–

tribué 3U foie,

(.'oyn

FL

x

IIf-PATIQUE)

&

les reme–

des ou médic.mens

apPfopri~s

3U foie.

VOJn

H (PA–

TiqUE,

Mat. m¿d;<nl,.

00

trouve .um quelquefois le mor

hlpati,!",

emplo–

yé eomme CubOamif, pour deligner ceux qu, Com ar–

te ms de maladies dans lefql1clles le foie ell prineipal.–

ment atreélé: aina, eomffie on a oommé

ph,lnlt',!Ms,

p.'eu,";

!"",

ceox qui ont a80ellemellt une iotlJn:ma–

uo~

au cerveau, uoe pleuréíie, de m<!me on

~

déh¡.:né

sf!ctennemenc par le nom

d'hlpali'l"eJ,

CCl1X qUl [Ollt

at–

telms d'une inflamma[;on au foie.

Voye:e

H " I'ATlTE.

On a enCuite ehangé dans les ouvrages de meJecine

des derniors ¡jeeles, la 'fignification du m",

hlpat'9"e,

en l'..ppliquanr aux Cculs eas oil le foie

ea

atr. 8é de de–

bilité

¡

enrOrle que, (ans qu'iI

y

ait, in Rammat;'", , ni

abrees, ni ulcere, l'exereiee des fOll8ions de ce vifcere

Coi[ habiluellemcnr atroibli d'nlle Jllaniere

I ~n¡jble,

(ur–

tOU!

pa~

rappor.r

a

I'ollvr{\~e

d,? la (anguifi .ation que I'on

attni>uo't

~nllQlpalement

an fote.

VDJ>eZ

Canell.

Lex".

medie.

Mais le terme

d'hlpati,!",

n'ell guere plus en utage

pa.rml

les

¡ni

,derne .. dans aucun

cas

en

ta:t

de maladie;

il ell prerque i>arné

ii

eelui qu'cn fonf les AnalOmilles _

VOY'':

FOIE, ANATOMIE.

.

HEI\ATtquE

(ft".~)

e'ell une Corre de m11ad,e que -

1'011 pelH regard"r Qllmme une diarrhée, dans laquelle

la matiere des déJe810ns en liquide,

tOugc~t, e,

Callglli.

nOlema,

Cembl~bk

:l

de la raclure de i>OyollX, Cans qu'eI–

les Coient accolllpa'lnées ni précedée, de douleurs de

[ranc~éC!s,

ni de (éneCme; ce qui dlHinguC! cette

attedion

du flux dyrrcmérique,

av~e

lequel ello a le plus de rap'

port.

U

11

te}

ft/lX

de ventre en pen eonou par les óliferva,–

[;OOS des modernes, qui pour la plllpar< dootem fotl

qu'oo en al[ jam'lis vu de pareil, dUJl[ la Couree Coit

véri[able~cnt

dnns Jo faie;

Inalgr6

t

IUE

ce qu'

OUt

en éerire non pas les anciens, mais les anteurs des der–

oiers (jeel,s qui On! precedé la décou verle de la eireu–

larion du fang ,

&

entr'aotres Waranden, qui a fait un

trairé conodérai>le Cur

l'Upatieide, (de hefa/i'id,)

rer–

me, felon lui, fynonrme aveo celui de

flux hlpatiq/le,

e'en-o-dire de I'erpeee de diarrhée raoguinolenre, qu'il

prétend dépclldre du vice du foie.

Ce qu: donnoir principalemem lieu

3

la dénpmination

de

flux hlpa,i,!,,,,'

ponr défigner l'efpeee de eours-de–

vemre oom

il

s'aair, e'ell I'idée daos laq\,elle on a

ér~

long-tems que la "'fangui6e.rion Ce fait da,ns le foie: d'a–

pres eeue opinion, on eroyo:r que la. mS[Í<re

du.flux hl–

pat;1'I<

~

n'éton autre ehllfe que du Caug .queux mal tra–

vaillé,

iI

callfe de la ¡;,ibleífc de ce vi!Cere que la nature.

reJeNe daos les imell ins pour

é,<.

évaeué hors du eorps.

Mais s'il faut avoir éllard:l ce que penCent les mo–

dern~s

dll prétendu

flNx Upati,!/I',

iI

oe provicnt point

O~

~

dlln, laquel1e on ¡yoit. jctté

cene

roudre . Plufienu :loteun atho–

liqu~.

convicnnent que

ltto)'fc ,'éroit fcr..,i

de quelque

fCClCl

¡ncol)–

nu ponr

redIme

en poudle

l'or

dODr Ja

ligure

tic ce:

v~au

avo"

~r.f.

fOfro~ ;

1

W')