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HE N -

cnmmeree de grains g,ermés, pour faire de la bierte _Elle

eft :;

4

lieues d'Oxford

&

d~

W indfor, 12. O. des Lon–

dre..

L MJ(.

16. 4f·

lat.

5'1.

32.

(D.

'J.)

tU::NNEI3ERG,

(G/og.)

cOlmé d'Allemagoe, dal)s

le cf'rde de Fraoeonie, emre la Thuril)ge, le laod

gr~viat de HelIe, l'abbaye de Fuldc,

&

l'.évcché

d~

\V"rlZ–

bourg. Ce pays peuc .>,oie quinze lieues d'orie\1t!!n oc–

c idem,

&

fept ou huit du midi all (eprentrioo.

tI

échut

COI •

f83

ii

la maifoo

de

Saxp.

&

a dcpuis élé parlags' ;

)'évcqu.c

d~

'Vmqbourg )' po(fede quclques fief•.

Vo–

ya.

1"

déJails dans

Imhqtr,

notit. in¡p<r. lih.

IV.

-cap.

;j.

ou dans lieifs,

hiJI.

de I'c>/'pir<, lib.

VI. ch.

xxiij.

(D.

J.)

H

E:

N

N E

B

O

~,

(Glog.)

petite "iHe de Fun!'e .en

Brel~gl}e,

3U dioct:t<! de Vannes, :i

(jI

lieues d'Auray,

fur la riviere de Blavet,.a ccot licues

S.

Q.

de

r~ri;,

lonl:'

14d.

u '.

23".

Ine.

47

d.

4

g'.

..

] e ne dois pas oubli.. d'a;outer qtW eelte petite ville

,de

Brel~¡\ne

a donné la nailfanee

:i

un famem. edigicux

de I'ordrc de Citeaux. Paul PCUOl¡, homme pleln de

Í3voir,

&

meme de vues forl éeendues fur

le~

anciens

monumens de I'hilloire profane

¡

iI

Q

plus vieilli 13 dnrée

.dU. moneje, qu'aucun aUlr!! cOronol0s.iOe n'a

f.it

~v~m

IUI. On Irouvera

I~ex por.lion

de ron fyfl:i:me 4al1S le li–

vrc qu'il a intitulé,

4iftit¡uieé dN

UmI

rlt4b1ie."

0t..lvra–

ge imp,imé

a

Paris en 1687,

i"-4°.

&

qu'il a défendu

Contre les objeéj:ior¡s des PP.

Martiaii~y

<l,c

le Quien .

11 avoir entrepris un grand traité fur

l'Origy,< del Na–

#0711.,

Qriy,in~

qn'on ne dcScouyrira

jatnais,

&

el) a pu–

blié la partie qui

re~3rde

I'alltiquieé de la nation

&

de

la

l:wguf! des Celtes,

~\I¡rement

appet1$!s

Gatt)oi¡;

cel

ouveag-c fyllém' tique a élé imprimé

a

Paris en 1703.

;n-4°·

L'

Auteur e(\ mort en '701í

67 ans.

(D .

."f. )

(1)

HENNEl\fl\~CI~ ,

(G Ig.z.)

pelÍt pays du

roy~utne

-de Norvege, dans la provinee d' Aggcrhus .

• H E N NI L!

f.

m.'

(Myth,)

c'~lOi¡

ulle idole des

Vandales; elle MOle honorée

d~ns

tous les hameaux; on

la

figuroie cqmme 'ln biton,

~vec

une main

&

un an,

neau de fer.

Si

le hameau étoit mellaeé de quelque dan–

ger, on la por¡oit en prpeemon,

&

le,¡ p!,uples crioienl,

r¡7.I~ilJe-t(J;.

Henllil, r¿'vúlle-tu;.

HE

W

N 1

N',

f.

m.

(Hift.

4~f

N.des.)

nom d'une

coetfurc colo

(f.le

des dames

fr3n~oi(¡'s

du xv. fiéclc.

el'

"om pizaree .• pa(fé ju[qu':i OOUS.

p~rec

que I'at–

'rail de eete étoit

Ji

lii'í(ullCr, qu'i!.

~'a

éehappé

a

au–

eun hilloriel) de ce tems-t:l , ni

ii

Jltv~nal d~.

U

rfins,

IJi'

3 Monfirclet, ni 3 Paradin, ni

aUK

~utres;

qu.ís

nous

.emprumerolls (elllemem 1c vienA

G~ulois

de ce dernier,

pour peindr<; au leéteur

~elte'folie

de lT)oc!e, <jonr il n'a

J'eu¡-~ere

pplOe de eO!1nOllfllnc .

Tout le mOl)de (dit cet E€rivail)

d~ns

Ces

Al1lJal<s de

l)ourgug"e, I¡'/}.

Uf,

a"I1¿'

!

428.,

pag.

700.)" étoi¡ lors

" fon aéréglé,

&

débourdé en aceoutremens,

&

fur–

~,

tour les

accoutrclnens

de tete dt!s garncs étoicnt

fon

" étranges; Gar elles portoienr de hauts

atOltr~

fur leurs

1)

téS

,

&

de la longqcll-r d'unc 311lnc Oll .environ , ai–

" gus comme clochers \ derquels cjépelldOleot par der–

" riere de lot¡gs erépes

ii.

rie~e¡ fr~nges,

camme é,en-

11

d":lrts ,••

U

o CarrIle de

I~

provinee 4e

Brel3~ne,

appellé Thn–

mas Conea..,

o¿l~bre

par fon allllérité de vie, par fes

prédiaions

&

[OD

e~é~utior¡

iI

R ome, ou il fut bnilé

comme héréeiquo en 1434, déclalOqit de toure fa force

contre ces

c()~ffufeS Il)Rlll1rqcllr~s ,

" Ce préchenr avoit

" celte fa,on de eoeltt"c en lelle horreur,

q~e

la plft·

•• P'r! de [es fermons s'adrelfo;,m

it

ces 3tOurS des

d~-

mes; avec les plus

~éhéll)cntes

inveaives qu'iI pou–

voie [onge,

1

[am

~pa

..

~qer

e ...ures e[peee d'iluures do!}t

il pouvoit le [ouvenif, dont il fe débaquoi,

ii

loule

bridF eO",tre

I~s

_dames ufaot

c!~

te!s,

~lOu,S,

lerquels

il

nomm0it les

hen,,;nJ.

.

. Tqme

V/U,

(1)

11

Y

a eu divers

.:tU(ellrs,

ct~i deAitu~s

(fu

bon rens. ont (oramil"

indifféremmc:nt

a

1

1

incenilude 'l"originc:, non(CUIc.IDenr

eles

n,:nioos

confider6e.s

chacl1uc.

en

pMticulie:r.

fans

m~me

en

excepter

la jui\·e.

mais

encare du senre humain

meme:

t

i~s

ont pd:tendu qq'31t coro'>"

mencement du mo.,de. Oieu llt

3yo

ít pas créé un

hommc

(S:Il

I ,

mais

plulieuu. Tclle fut la foHe dll(ac

I/Ofeyro

lans (on

Iivre

011

(pfte.

me théologique (ur

~ rr~~d4mite. ;

Qpinion qui fut méprirée

&.

~ournée

en ndiclIle aq Jerniee

roiqt.

l10nfeulement ¡>;ir let '"cathoH..

que.,

mau

eno:ore

par ¡e.

~betiqltc,. ~

dont

¡·alllcar

m~m~re.

conn~

la (anlfcté.

¡Oayane

3bjun!e comme oppoMc

a

ploficurs dO};–

fUe,

de

j ..

lf\i'"

tholique.!n

maliete

de

rétlélation.

&

aQ

(end_

men!

univerCcl

8c pcrperuel de Pégli(c. qui

a

coújo~rs

crfi

1j"'Adam

a 6té le premicr de ton!

le.

hQ..mmcl.

8t

qui ett Je reo}

qUI

ait

tiré

imml!dlateroent de Oieu

(Da

Rríginc. Tel eA: le (entiment de ¡Oégli.

(e catholique •

cornrne

O" le voie danl le coqcile

gén6r.al

de

1"

Afri.

~e ~cnu

l'an 1'18.

~ ~anl

c:eJljidc

T(C1lte,

canen.

lo

(elf.

V,

HEN

10)

" Par:tóut ou frcre

T~omªs

allot',

.c

ajoute Para¡lio)

" les

henni",

ne s'o[oiem plus trOllver) pour la Q.aine

" qu'i1 Icnc

3\'oic

vouúe;

cboft!

qui profi(a pour quel–

" que tems ,

&

j~fqu'~

e.e que ce pr.éeheur f(it

p~rli;

" mais apres

rol')

parcemer)t,

tes dames

rclcvercut

ieu rs

" comes,

&

firent c.omm,e les

til1p~

.ns., lefquels quand

, ... ils enttndenc

quclquc

hruir,

re(ircrlt

&

rerrerrem tout

.. l¡ellement

leUI$

comes; enfui,e le bruil paUé, fOlldaio

." its les

rel~veJ?1

ph,s

grand~ q\l~

devªnt :

~infi

fi

rent

,n

les dames, car les

hm";,,s

ne furent

j.tO

;lis plus grands .,

" plu$

pompea~

&

(ueerbes , qQ'.pres le panemelll

ej~

" irfre ThQm:r,s; voiJa ce que 1'0\1 gaigne

d~ s'opini~" trcr cootrc

l'opin~trcrie

d'au,Cullcs

c~rvtJles.

D' Argen¡ré

(Rifl , de B retagne , .Iiv. X. chapo ¡clij, )

rapporte poreiltefl}em " qu'apres le par!efl}el).t du

I)loin~

" Goneéte, les fcmmes reprinrent foudainel)lenr

I~s

eor–

"

,)e~

.avec arrérages.

€'efl:-~<jire

piel) de Ja réeompen,

" fl! dI! pa(fé.

& •.

Je lai(fe les autres hj(\oriens oIollt le récit I)e nous ap–

preQd rieo de plus

parlie~llier,

pour

pa(f~r

aux rérl<xions

qui nai(ftnt du fuj et . Les hOIll.nes ont taujours eu du

pen,chant

a

vouloir parolrre plus grands qu'il. ne fonr)

(oil

t'l)

imaginallt de. talons fort haues, rni, en [e I<:r–

vaoe de eheveux

l'n~orulltés.

foie en réunilTaot ces

ejell~

e~ores

el)fcJl}ble. D'un antre

e~eé,

les, fem,mes avcc

pl!ls de rairoll, ont cherché de tOUl tcm' a agran-:lir leur

petile tailte, plr des chau(fures tres-€Iev¿es,

<'!!:

par des

coeffures colo(fales. D,n' le r.ecle de Juvenal, les ,da–

mes romaines bAIi(foienr Cur leurs tétes p'ulieurs élages

d'ornemens

&

de chevcux eo pyeami:lc; en [orle,

di ~

le POete, qu'en les regardanr par-devant, on les

prenQi~

pour des

Andrornaqu~s,

pel}datlt

qu'cll~¡

p¡¡roiJfojelll dcs

nai!!!:s par derrierc ,

.

TlJt prn1J;t

orJin;/JuJ;¡,

tot adhnc compagl/J1(J

"ltllm

/Edijicae cap/tt

o

An

rOm.lCh'M

ti

front.:

'Vid~biJ

t

PoI! minor

<ji.

.

'

'.,

Juven~l,

$ae.

VI,

v,

5'0<!l.

Ajoutcz-y ce bQn mot de Syn¿r.lls

(F,pit.

111 ,) qni

dit

en

p:}.rlam d'une n

lU vellc

mari¿e;

Q.uippe in diem

fo'l!u'7un¡

tltlliis

ornabjtuy ,

aeq!l,~

t:lrrita

que111adf1?odf{Yt!–

Cyb~/~,

circumibit .

Voit:l donc dans les modes de Pancieoqo R,.,me, eelle

de~

he""i,!s

du

xv.

r.eele, 'llli

~ él~

fjllalell)enc renou–

vollée par une coeffure femblable, qui parnt fous le nom

de

fU1!tanJ!.e

(i¡r

la fin dn xvij. fiede .

Certe

demi~re

I!toil un édifice:' plufiel1" étages fait

eje til de fer, fur loquel en

pla~oie

qu.otilé de

morGeal\~

de fl)o}lITeline, [éparés par plulieu« rubans ornés de bou–

cI~~

de ¡:heveux; le ,<lue étQI! difl:ingué par des noms

(i

fOllS, qu'on auroie be[oin d'uo glo(faire pOUf emendre

ce que c'élOit que" duchelfe, le folirairF)

I~

Chqll, le

mou[quetaire, le _croitrant,

'I~

finnameOl , le dixieme ciel,

la Couris ;

&c.

qui étoicllt tout :¡lllant de difti;rellles pie–

ces

QO

l'échaffaudage.

lt

falloil, fi l'on peut parler ainli ,

clnployer !'adrelfe d'un habile ferrurier, pOllr 'drener I.a

bafe de ce eomiqne éditice,

&

cetee palilfadc de fer fur

I~qu~lIe

les coetreufes aetaehoielll eallt de pieees différentcs •

Elltin la ridiellle pyramide

s'atf~i(fa

rout-a-coup :. la

eoUf

& :.

la villc, all eOll)mencemem dc '701. On 6ic

a

ce, [lIjet les jolis ver< de

maa~,"e

de L3Ir.,y (ou phh

tÓt de I'abbé

d~

Chaulieu fous fOil 110m)," madanle

\~

dqehe(fe qui dem.tndoie des

110\\

velles .

paris ccde

la mode,

&

cl¡a~J(e

fes p4rurcs

¡

Ce

p~uple jmitllt~tur, '~fin.?~

'/ü

la cour,

/1

comm~ncé d~pll;1

1t1t jOl!r,

D'humi/i,or e"'t'lfin

I'or~ueil d~

FQ~ffltrn

:

M ainte

C(Jllr!te

buuaé

l'

en

plaint,

grol1d~

&

tempitt

'1

Et

pultr fe

rallon~<r

(unfl/lta,!e lo ddlins,

1)

4pprelld

On

!le

pCUt

s'empecher de

reguder

comme

une

vraie f.lble

o

ainCi

que I',avoue (Jiot AllguO:in

dans

fon

trotiu!

de

,i~;'.rt

D,t¡'

Jiv,

t

10

ch.

lC.

8¡::

liv.

18 0

cho 39.

&

40. •oantiqllité incroyat,le au del:t 1'1ge

do

~d;lm .

de laquclle fe van!cnt h:5·lls)'pr1.:", . les Ch31déens ."-

h:1

Chinoi.

(elon le

nppoft

Je

Pline .

Iitl.

n '

r:h, Ij. de

PI1lfOn

{ur

Timé¿, de Diot!o-re le ricilien,

&

entín de Lallance

ti"o

8.

cho

11.0

On

ne

peur

ed'penrLtnt (e

dirpe:nrcr

de

rec9nnoltre

d~

I'illcscniutdc.

&

da

do'lat=,

(ur

I'origine:

eJes

n.mODS

rcl:ltivef!lent

~

¡'épu

préCe,u,

"0 ¡Oiml'0ffibiiid.'

9

de ,lécouvrir queh étoient Icun premien

3\HCllu.

&"

nC

pOUV;ln,"

en

(3ire:

une

bil'toire

{uh'ie que

~ndant

un

.pe(it

lO(f'.,.

ce de tcmp';

il

f.lllt

~rojre

que

r

Ameur

ci(é,

I'a

cnteada :unlÍ ,

d'3.u-

,

URt

rht! qu

O

¡¡

nc:

comprend

pas daros (on

olln:lge:

le.~ g~né310Gle,

coorigRée,

dan,

le.

divíne.

écritorc)

o

OInxquelle, les .aUteIHS

cél~hres

de'

100uvrace

encyclop6diquc

protdlcnt

en pluricur

enrlroiu

,de

re

(o(lmettre

:l\'~C

le plus

profon~

re(pea.

&

avc:c la

plus

p3rfa¡tc

,..~nef¡ltion

o

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