110
HEP
L 'hlpatitt
~n
général ell touJours un t))1l tres-dango–
~cU):,
&
qui fai, le plus
Couv~m
périr les malades: plus
la
fievre qui l'accompa,Ane ell ardente, plus I'inflammu–
tion efl confidérable,
&
tient de la oature de I'érérype–
l e; cependam 00 ol¡:-erve dans tOUS le cas que certe
forte d'inflammatiotl le tcrmine difficilemem par
13
ré–
folution: ce qui ne
p.utm~me
,,"voir líe
u
que qnand I'en–
gor~emeOt
intl.ltnmatoire a Con Gége dans les
arteres hl –
patul:";;
roais 10rCqu'il a Con fiége dans les rameau' de
'la veine-porte,
il
peut arr; ver qu'ils
le
dégorgclIf par er –
reur de lien dans le, colatoires de
la
bile,
&
Y
fournie–
fent la matiere d'\ln flux hépatique.
VOy e?
H ÉPATIQUE
(flux.)
Mal. il a pl us
:1
~raindre
enCOre qne I'infijm–
mation ne tourne
ii
la gangrene; ce qui fait pórir au
troilieme ou au quatricme jour de la maladlc: mais elle
¿égénere plus
~ommunél1l.:llt
en skirrhe ou en abCces ,
doO!
1:1
matiere s'.!vacllc quelquefois par la voie des fel–
les; ce qui eil le m"ins dMavorable; ou elle fe répand
dans la capaCité
du
bas-ventre; ce quí fait une forte d'em–
pyeme , qui peut prc:duire des etfets r,es-facheux fur les
'Vifeeres qu'il a!fell.; ou la matiere de rabCces
~fl
por–
~ée
dan.
h
malfe des humeurs,
&
s'en Cépare enCuite–
par la voie des craehats ou des urines. D ans ces dilte–
rCRS e.s, l'
hIpatite
eonduit
a
la tievre hctlique,
¡\
la
confomption ou
a
l'hydrnpine; les mines 3bondantes
&
l'hémorrhagie par
la
mrrine droite, foot
n::~ardés
com–
me des fignes tres-favorables dans les eommcnccmens
de
l
'hlpati.lt:
mais le' fréquem hocquet dans cene mala–
die en toUJOllfS un tres-mauvais figne , Celon l'obCerv.–
tion d'Hyppocrate,
Aphor_
xvij. fol!.
7-
&
celle de Fo–
renus,
lib_ XIX. ob! 8.
Le traitemem de celte inflamroation efl le meme en
général que celui de la pleurélie ou ele tonte amre ma–
fadie inftammatoire .
Vuyez
INFLAMMATloN, PLEllllÉ–
SIE,
& c_
11 f3m toujours tendre :I·favoril'" lA rélolu–
tion par
les
antiphlogittiql1cs favnnnellx , nitreux ; fur-tout
les applieations, les fomeorations émolli.mes , reColuti–
ves fur le cÓté atfeaé, penvem
~tre
emplorées ",i1ement
pOllr fatisfaire
a
eette indieation, parlieuherement dans
le
eas
011
l'
hlpatit.
a fon tiége dans la parde du foie
qui répond aux h)'poehondres. Si on ne peut pas em–
p~cher
la Cuppurallon de Ce faire,
&
que la matiere pren–
ne
f<m
ellurs par la voie des felles, nn doit faire ufage
de ptifannes, de elyfleres émolliens, mneiJagineux, dé–
ternfs, pour corriger la quaJité acrimonieule de eelte
maticre,
&
emp~cher
les impreffions nuitihles qu'elle
pellt produire dans le canal imeflinal_ Si cene matiere
e/! portée ptr la voie des mines, les diurétiqucs adou–
cifrans eonviennent ;
&
li
elle ,'épanche cans la eaviré
du bas-ventre,
il
n'y a pas d'autre moyen de l'en tirer
que par I'opéralion de l'empyemc, relle qu'elle doit elfe
pratiquée dans ce cas.
¡royez
EMPYEME .
. Si l'abCees fe forme de maniere
a
pOllvoir y aneinore
des pa'ftics
eXterieures
de la région du foie, on tente d'en
faire l'ouverture Celon les regles de I'ar .
VO)'.
AnscÉs.
Si
I'intlamlnation
du foie fe termine par I'induradon,
il faut fe hater d'y aRPorter remede av.m que le mal
íoit devcnu incurable , en íi.livant les indications
prercrites
1
pour déttuire fes obtlntélinns
&
le skirrhe des vlfeeres,
lorfgu'ils commencent
¡¡
Ce former _
V oy .
O nSTR UCTION,
S KIRRHE, FOIE.
(Phy/iol_
&
Paehul. )
VISCERE.
HE'P A TO M P
H."
LE,
C.
f.
ttrnle de Chirurgit ,
hernie du to;e par I
'ann.aude l'ombilic. Q uelques an–
teurs
Onl
rapporté des exemples partiellliers de
la
(U–
nlcur formé"
a
l'ombiJic p" la préfcoee d'une portion
du petit lobe du foie: je l'ai vu
a
1111
enf.~nt
qui venoit
de naitre. C'éloj[ nn vice de
cnnform1tion.
La tumenr
~[oit
du volume c'un gros reuf de pouJe,
circonrcrite,
d'ulJ
rou~e
brun,
reCOl1verre
d'une mcmbranc qui
é COlt
effeéti"emcm
I<t
memorane
e~terne
du foie. L,I baCe de
Ja tllll1ellr avo;t moirié moins
de
volulllc
que
f.,
marre.
L'enfa l1l ne parut fouffrir aneun déraugcment dans la
moindre de fe; fonélions par !a prélenee de cette tU-
( 1)
Si trho,nrae
ph!CC"J par:
le
rt!cotlr$
dI! la
fimrlc
lumierc de la
n3-
ture. eX.1miner
In
pombilité
de., choCc=.
iJ
nc
rarviendra
jilmais ;\
c~Jn9cvoir
comml!nt
1",'
cr¿:ttion de
<IIIelquc
erre.
pellt
fe
roire de
~~e:~r7: (::~ ~1I.~é:~~ :~~e= ~:i~;i~~ev~~~~ ~l~~('~ é~~~rltl~~q~~
des
"hilofophes gentils privé,
d~
III yérité dI! la révélation.
établi.
rent
pour
Ilrincire génér:a.1
&;
cooO:ant . qu';,\ucune
c!hofe
ne pou\'oit
ftre produite de
rien , ni
QrI'une
chofe
exiO:ente.
pCn
~tre
anéarnic
en emicr"
DIantres
ph¡¡ofot,he~
ont' (ofllenu
(lue
le
mnn~e
en
~rt:r.
nel ,
qu'il
n'a
point cu de
commt:nr.em~nt
comme
dirent Proclus
&
Simpliciut"
Q.uelques uns ont
accorJ~
&
:urrihué
cene t5ti::roité ('lui
n'd"t
c.lúe
<)U'3 Oicu
~cnl)
a
une
ru:uiere
informe.
aU
a
efes :ltomes.
done le moode . di(cnt.;h . s'eft (armé dans
la
(uite" Cependant
'"hi.
Jopan
JaD~
(J
r~ponfc
au neuYiemc :lrgumeot
de 1'roelu,
rroave
avec
,
.
.
;
HEP
meUr. Lorfqu'au bou! de quelql1es jnurs le cordon
om–
bilic.l qui partoit de dcfr"", celte tUmellr fl1t Cépné, la
fa&e-femme etTaya de le falfe tol1lber par u:,e Jigature
q\ll en ét..
n~lo,t
le pé:licule . L'enfam
témOt~lta
par fes
cris la douleur ql1e celte opé,ation lu; caufoit : nn eoupa
la IiBatur. . L'enfanr me fllt préfenté quel qoes jours
apres;
la
tumellr
me parut rarcnmarcu[e,
indol~nte ,
oc
ne produiC,nt aucult accide", ; je conCeillai forr qu'OIa
n'y fir ni remedes , ni oper::ltion. Un chirurgien crU[ :lp–
percevoir
une
fl uél:ll:l tion
daos le centre de ccetc ttJmeur;
11 I'entalna par l'il1{lrument !lanchall! :
m~is
le r., ng pu['
qui
Cortit
en aflc2 grande qUl ntité , I'empéchn de f:uro
plus qu'une feanficntino, done
il
eut afTez de peine
i
arr~,er
I'hémnrrhagie. L'
enf.ntmourllt au b,)ut de quel–
ques jOllrs, Cans que celte opération y ait contribué. Le
eadavrc a été ouvert,
&
le< partíes préreotécs
a
l'aca–
démie royale de Cbirurgie . On a
vil
que par un vice de
confor mation en cet enfallt, le foie par uoe portion de
Co"
peti, lobe, faif" it la tumeur de l'ombilic; tumeur qui e"
elfe' ne devoit admeme ni opératiol1S ni remedes _
(r)
HE' (>ATOSCOPIE,f. f.
(Divina:_)
gcnrcdo
divination qui avnit Jieu ehez las payens, pa, l'inCpeaioIa
du foie de> viaimrs daos les f.eriliees : ce m" el1 com–
poré de ':"""""'., génidf de
"'''4',
foit,
&
de
' .Iu'Jti.,
j.
confjdtrt .
L e eas de vi<'li'l1cs trouvées quclquefoi, fans
oa",r
ou
C.nsf.,le, qu'on avoit fans dnme l'art de faire difpa–
rOltrc, dnona
liCll
a
une
que'l:iol1
curicufe de la part de
ecux qui croyoien< la réaliré de la d i, ination : ils de–
mandoiem quelle ét·)it la eaufe de fi étrauges phénolne–
nes. L a réponCe des drurpie_s boit que les dieux me–
mes fa iCoiem ce miraele tom d'nn COllp, en annihilant
~es
parties au moment du facri6ce,
pllur
le faire cor–
reCpondre aux c" nJonan,es des tems
&
en donner des
lumieres éclatanres au Caerilieateur
M
tis les PhiloCophes
(e
moquoient de cecte
[..)Jlltlon
COtn\11e
contralre
aux
~rincipe<
de
h
bonne phylique , penfant qu'i! éto;t ab–
lurde d'imaginer que la Divinité pilt annihile" rédllire
a
rien une ehore auparavan, ex:flemc, ou former quelque
chofe de rieo
(D .
J -)
(l) ,
*
H
E'P A T
U
S, f. m .
(lllhiologie.)
gros poifion
de mer dnnr.
la
tigure
&
la eoulenr femblablcs
3
celles
du fi,ie humain I'om fait nommer
htpat1u .
11 a l'écail!e
rucle, le
mu(c3u cOllrr,
les deors en [cíe, l'<l!ll grand.,
la queue étendue, large
&
marql1ée d'lloe tache noire ,
&
la ,ere garnie en-deda,lS de dellx pedtes pierees .
IJ
efl
(lu–
pide _
S<l
ehair n; ,endre ni dure pelH fe m' l'$er .
00
atrri–
bue I1ne vertu
aflrll1g~nte
aux pierees qui-fe trollvem dans
la
réte, elles re(ferrenr le ventre
&
pou(fr[n par les urincs.
H E'P
H
E
'i
T I
E'E,
f.
f.
(Antiq1lit_)
fótc folenndlc
des Athéniens, en l'honnenr de Vu\cain _ Vous trouve-
1'<2 la deCcription des cérémnnies
&
d"s jel1x de c;ette
fe te, dans P ,ttoc,
Arch,col. G,·",c. f;b.
l/.
c.
xx.
t.",.
l .
p.
~99..Yovez.
""g;
LAMPADOPHOR lES _
(D.
:'l-)
H
E' P
H
(]E ')
T 1
rE,
f.
f.
(Hifl. "at. Llthol. )
Les
anciens donm,ient ce nom
a
une pierre
rOllge3.tre
dont
lis formoient des miroirs cOllcaves au moyen defquels
on pOI1 voit me" re le feu
a
des matieres feches
&
eom–
bullibles,
oomm~
on ¡hit rt jol1 rd'hl1i
3
l'aide des verres
arden>. C'eO de eette propriété que lui efl
V~I1U
Con
l10rn
qni lignifie
pierr~
de f/u ic.,in
1
Oll
p;erre de
f~1/.;
illO
i~noroicnt
qu'elle
ell comml1rte
:l
tO\ltes les
pierr~s
alTe1. dures pou, prendre un beJu p"ll .
'00
dit qu'iI Ce
trollve pres de H ildesheim en W eflph;¡lie une efpeee de;
jaCpe d'un rouge brun, d m
00
f3lt le meme ur.1ge
&
dont on Ce fe" comme de, miro;rs ardens.
Voyez
RJe–
ce de BOQ',
de
gtmmú
_
Hen: kd dit que I'on a autri
donné le nom de
lapú htpb.eftJla
a
la pyrite qui donne
des étincelles 10rCqu'on la frappe avee
le
briquet. QU1nt
it
1'.hlph,e/1ite
dom
iJ
a été parlé, le
m~me
ameur ' dit
que
I'on ne conno'le pnint de pierre
qlli
s'aceorde
3vec
la defcription .que Geliler
&
Agricola en Ont donnée_
Voye:r.
H~nl(el,
Pyri:hologit
_ (-)
"
HE'PHTHE.
force
&"
rel:nivement
a
la maniere d'argumenter
uGt~e d~ns
ce
tem.~
la, la ¿re:u¡on tirc!e
du
ne.1nt. Nier. di
(oir.il. I'clti(tence d'un Dietl
eSe
lui contefter la
(acuité
de eréer quelque chofe de rien.
e'en
une
feulo:
8c
meme
ehofe . paree que
ti
Dieu doit pouvoir
o~rcr
avec'
une efficacité infinioulnt
(ul~rieClre
a
la natllre. qui pelle
t.'lIe
meme
produir~
3vec de la m:uiere exiO:ente . une
infini~
d't!m:s , Oiell
peut
3;
plus fafte r:lifon proJuire des I!tres (ans une maricre pr4'e.
xiO:ente. Les pbyrieien,
écl;¡ir~s
par
la
rc!vél:uion divine crolent fer..
mc:mer¡t. (anJ neanmoin,
le
eomprendre. n.,n.(eulemc:nt
la
pnAibi.
lit~
de la ere,uion produite de rien. m:lis encore
que
Oieu
:t
réel..
Jeme,;( fair"cene c:réation. foh en produifant le monde
..le
rien. (oit
en crhnc
iournellement
Jet
efpriu
humains
de cien.
pu b
tOl1t~,
p.ur.nce _
(W
1 .