HER
ce. ,
&.
rervit d'cnvelopp" ao
COOI.
U ne aotce tena
(é –
dm12ice,
forma la lerce, qn; foe froide, Ceeh<
&.
v,–
, '.ble . U n rroifiem. fe n!r>and·c dans
I'efpa~e
incermé–
d·. ;r.
&.
conflillu l'at'1l , fphere. Le relle lech, la tor–
f.lce Je
12
rerre , ou s'en
éloi~na
pea ,
&.
ce furem le,
eau'
&.
lenrs el halaifons .
De-U
Hipp'ler:ue, ou celui qu:
~
parlé en (on n'lm ,
parre
a
l. formacion de I'ha nmc
&.
des ani'll'Ut , &.
i
la produaion de, os , des chairs, de. nerfs
&
des au–
tres organes du corps .
S~lon
cec alltenr , la lum·ere s'unil
a
10UI,
&.
d ' min• .
R ien ne nl it
&
rien ne péril . T oul
ch,n~e
&.
s'.leere .
11
nc
s'engcndre aucun nouvel an
j
m21,
3.ucun t!rrc
nouveau .
Ce" l qui ex,flenl s'accroilfent , demeurenr
&
palfent.
R ien
ne
S'JJoule au tout . Rien n'en ell reeranché.
Ch.quc ehoCe
ell
coordonnée au eoul;
&.
le tour l·el1
a
eha'lue chofe.
11 efl une nécellilé univ<rfelle, commune
&.
divine .
qui s'éten1 indiflinaemem
a
ce qUI a volonté,
& "
ce
qui nc I'a p.s.
Daos la vici/litude générate, chaque
~tre
Cabit fa de–
flinéc ;
&
l. génér:uion
&.
la deAeuélion C" m un mo!me
fail vil fOlls aCUl afpeas différens .
U ne chole ".ceroit-elle,
iI
fam qulune autre diminu.,
ame ou corps .
D es p5rties d'ulI tout qui fe eérout, it
Y
en a qui paf–
C"m dans I'homme . C e Cont des amas ou de fell Ceul, ou
d'cau feule , 0l! d'cau
&.
de feu.
La chalellr a ero;s mouvemens prineipaux; ou ello fe
re,iee du dehors .u dedans, ou elle fe porte du dedaos
au dehors, ou elle rene
&.
circute avec les humeur•.
D ela le C" mmeil, la veille, t'aeeroilfoment,
la
diminu–
lion,
la
lanté, la maladie, la mort,
la
vie, la fotie, la
fagelfe,
t'iDlelli~ence,
la Aupidiet, I'aaion, fe repos.
Le! ehlud prélide
a
tout. Jamais il oe fe repofe.
L'o.d.e de la nalOr: en des diaUx .
lIs
fom tout,
&
10',r ce qu'ils funt en nüelfaire
&
bien.
Un demande d'apres ces principes, s'iI raut comprer
Hippoccaee 3U lIombre des C.élaleurs de t' AtheiCme?- 1l0U.
aimuns mieux imi,er la modéraeion de Moshem,
&
laif–
fee celle queflion indéeiCe, que d',joUler ce nom eéle–
b.e
a
eam d'. tures .
H I!.'R A L DI
Q
U
E
(A
R T .)
C'efl
13
[cience du
blaCon,
J/uytZ
13 '-
A
S
o
N .
11
n'y a pas une feule bro–
cbure Cur ,'art de fJire
des
chemiles, des bas, des Cou–
líe,s, du pain; l' Eneyclopédie
ell
le premier
lt
I'unique
ouvrage qui déc.ive ces arts utiles aUl hommes, tandis
que la libea"ie el1 inondée de livres fur la Ceienee vaine
&
ridícule des armoiries; Je ne les vois jamais ces livres
dans des bibliueheques de pareieulieres, que
J."
ne me
eappelle la converCation dn patre, du marchan ,du gen–
tilhommo, &. elu ñl de roi, que la Fontaine faie échouer
au bord de l' Amérique; ta
Ce
trOU.amenC.mble, &. rai–
fonllant Cur les moyen, de fournir
a
leur Cub(jllance pro–
cha;lIe, le lit. de roi dit, qu'il
enCeign~roit
la
palie;'(,,, .
Le lIoble pOllrfMi'lJie:
M ui je fai
I~
b140Jl, j'
ca
'UCflX emir Ico/e,
e omme
ji
áe'Uer; /'Inde , on
" le
CI'
d"ns I'-<[pr;e
L" foeee vanitl de ce largo.. fri'Uole.
((J .
J . )
Cependant comme le tcms n'eA pas eocore v<!nu parmi
nutlS, oil
!'are h¿ralau,ue
Cera réduit
a
Ca j.uCh: vat,;ur,
'lJuyn 'Uolllme
lf.
d. nos Planches
&
d. lellrs <xpltca–
ti01lS,
les principes
p,én~raux
du BI3Con,
av~c
d<;s tigu–
res relntives
iI'
ehacun des terme' qui lui
[¡)Oc
propre•.
HERAK,
(GI.g.)
ville d'A(je, dans l'Arable de-
(erte 'p'rc. de
la
PaleAin~.
.
HE
R A
T,
(G."I.g.)
ou
pl~ll'>t
Ii
E'R, A
l;J:,
qui efl
conn'l" par les 3.\ciens Cous te nom
d'/fria,
ville e" n–
/idé,able de PerCe
d~ns
le ·Khor.(fao, ou p)ufleurs ful–
lallS de l. race de Tamerlan, qoi s'ell rendit m.!"e, '?nt
fai~
leur CéJo\lr ordillai,e; Kondémir natif de
ccu~
v,lIe
en
a
dooné la delcription
a
la fin de
{(m
hlfloire.
Lo"g.
94. 20.
I.t.
34. 30. Cdon' Nallir-Eddin
&
UJlugbcig ,
Géogeaphes perf.lns . Mais Celno Tavernie"
lA
I~"g.
en
a
8f.
},o.
&. la
lati,.
:\
36. f6.
(D.
].)
HE R A T E' L E'E,
f.
m.
(My eh. )
Cacritice qu'on
faiCoit chet tes Grees
&
tes Romains te jour d" maria–
f!.e • J unan qui prélide aux nóees,
J,mo"i pronllbút.
D~ns
te Cacriliee on offroie
a
h
déc/le, des ch"vc"' de
la oouvelle ITIltriée,
&.
une viaime, dont on Je,ruit le
6el au pied de l"aueel, pou. nurquer que les
~poux
de–
lieo,ent de vivre toujours bieu
uni~ ,
Tomt VIII.
HER
JIr
H lraJl/I.
fe dc!rive relon tes uns de
'H,~
Junon.
&
de
Tu...,. , plrf.¡ile ,
é pithcre qa'.")n
3 don.léc
1.
cene déef–
fe ;
&
lelan
d'~utTCS
de"
H
,:&.
Junon, . d ·
Th.H ,
qoi
fe:
diCoit d
:l.nsles premiers eems de la lang le !'treque, pour
"""'.' ..
nfJcn;
de
fort~
que
fdon
eCHe
dl!rnicre ¿rymo–
logie ,
blratlll.
lignitie
f aaijk.
~
Junon qui orélide am:
nOces.
(J.) .
J.)
H
ER A U
T ,
f.
m.
( Hift. an. )
o:licier public ehct
les ancÍ<!)s, don, la fonai n écnir
d~
déclarer
'a
gller–
re. Les G .ees , les R m,ins, &. la pl il art des aucre<
peuples policés " n' eu de ,ets offie ers Coos des noms dif–
férens ,
&.
'luí j·miifoient de droils
&.
de ?riv,leges plDS
ou m" ins éeendus . Leors perConnes , dans l'exercice de
leur eharge, éloient répulées Caerées par le droil des
gens; car a10rs les
nacians
ci vilifécs avoient COUlume
de
dioonccr la guerre
;l
leurs
cllncmis ,
par un
hl raut
pu–
blie . On lit dans le D euréroon'1lC,
ch.
20.
1).
ro.
11 .
12. que 13 loi défendoil aUl Hébreux, d'3uaque, une
ville Cans lui 3voir premiérernelll olfen la
pai~ ,
&. eeue
offre oe pou'·oit e<re flice que par des perfonnes qui euC–
lent un caraa ere de rcpn:femadnn . L e, (irces les nom–
moienr par cettc raifi ....
I1 ,
ilf·"~s:.)..~." c5nforvat~lIrJ d~
la
paix;
&.
c'écoie un erime de léfo-majellé, que de les
.nCulter dans leur minifler•. L'enlévemcllI du
hlr"",
de
Philippe, fut uoe des caiCons qu'il
allé,~m
pour rompre
'a paix qu'iI avoit jurée. Homere nous p3C1e fouvem
dans I' !liade
&
POdyrré., des
hlra~es
grees, &. de leurs
fonélioos. Achille, ce guerrier jeune, b ' uillant, em–
porté, lraiea avac le plus grand reCpea les
bl ra"ts
gue
le delPote, Pinju e Agamemllon ellvoy" dans
fu
t<nte ,
pour lui enl<;.l'e..J3riCé"is qu' il Gimoir &. que les Grecs
lui avoiene accordée comme la récumpenCe de
[os
":l–
vaux
gu~rrier3 .
Les
hl rüutJ
trembloien[ '\
m\" fiue
qu'ils
approchoient du moment de la commillion dangereuCe
qu'on leur 3voi[ dounée. A.chille s'en apperc¡:ur
&.
leu
r
die"
Venez.
(3ns
craiote,
cl1voyé~
des
dieux;
ce
n'teR
" pas vous qui m'offenCez, mlis
I'homm~
inJufle
ii
'luí
" vous
obeiffcz. "
C~
trait
&
~_CjUCOUp
d':turras prou –
vent arrez qu'on ne peul pas dtre
d'A ehille, j ura ,u.{at
ji
""ea .
Les
hlra"',
porloienl te nom de
fleiaJlx
chct
les Romaíns, éloiem tiré, des mcilleures famillcs , &.
fonnoient un collégp égatemene illullre
&
coofidcrab.c .
Voy. z
F
É
e
1 AL.
HÉRAUT,
(Gymnafl. )
officier qui Coryoie dans les
jenx arhlétiques,
r
proclamar les
(larll" ,
le nom des
eombalrallS des n inqucur9;
&.
générakmem les ordellS
des Hellanodíces.
Ces fortes Je
hba"tJ
<'roiene oonCa",é.
a
M ereme,
&. f3iCoient une partie de leur> prQclom1eions en vers ,
dans la Colemnilé des jeux publics de la Grece. La
voi ~
fOliO
les rendoit reeommandablcs,
&.
t'on les éprou v" it
a
cet égard, de manieee qu'il
y
avoi, entre eux une
eC–
pece de
cOlnb~l,
" qui remporteroit le prix en ce gen–
re., comme il pi roil par des palf3ges de Lueion
&.
de
D¿moflhene . H mere n'a poin! ol\blié de eélébrer Seen–
tor, dom la voix ptu éclalante ql\e I'airaio, pouvoit
tervir de trompele,
&
Ce faiCoit enlendre plus loin, que
eelle de cÍllquanrc hornmes des plus robunes . Tont élOit
con(jjé,é ehet le, G rees ; rous les avm'3 ·cs du eorps
eom~le
ceux de l'eCprit, ;1\'oient
NII
aux honneurs
&
lUI réeo",peofes .
(D..
J .)
H
É
R A U T,
(Hifl. mod. )
un
hl'alle,
ou
h¿ratte d'ar–
mes,
¿toit anciClH1Ctncnr un offi cier
de
gllcrr~
&
de eé–
rérnon.e, qui avoh plufieurs bclles fonéliolls , droi,s
&
privileges.
Du Cange tire ce moe de l' Allemand
Hurt-ald,
qni
fignifie
gcn.da,.m.~'t
fcrgent d'''Jrmes, ou de
C31!lP;
d'au"
Ire. te aé"vent de
heer-hM d ,
Iidete
a
Con Ce'gneur;
~e
fone la les dcux étyrnologies tes plus vrailfembtabtes .
On div,Coie ces officiers de guerre
&
de cérémooie ,
en roj
d'armes,
hlrautl,
&
poUrfl1iV!lOS.
Le
premier
&
le plus ancieu s'appelloil
roi á'·armes Vo)'<z
ROIO'AR–
MES.
Le$ autres é,oiem fimpl cment
hifraNes,
&.
I'ou
donn,oie le nom de
po,u¡uivans
aux (l,rnuméraires .
Les h¿raltts,
y
co mpris le. roj d'armes , étoieot au
nombre de
trente, qui
avoient
tOUS
des
lloms paniculiers
q\li les
dill in.~uoient.
Montj" ie Saim
D~nis
étoit
le
,itrc
alfeaé
au
roi d':i,mes ; les aurres por,o,ent te nom des
provinees de France, eomme de Guienne, Bourgogne,
N ormandie, D1uphiné , Bre,agne,
&c.
.
Ils étoient revétus .ux céré monies, de teur coete d'ar- ,
mes de vetour.s vialet eramoifi, ehargée devam
&.
der–
riere de trois fleurs-de·lis d'or; de br'ldeqnins pour les
cérémonks de paix,
&
de borte. pour eelles de la
I(\le~·re. Aux p0"Y'es funebres , ils portoiene une longue, ro–
be de deuil er.inanle,
&.
,enoiem
a
la main un ba.ton,
qn'on appelloi[
<ad,u!. ,
couvert de velours "iolel.\
&
fem~
de
~eur~-de·lis
d'or en beodcrie..
PJ
p~
C