I~O
HER.
Hcr:Jtr IrJ clutuux,
e'eO:
1
exporer fuc
l"h~rbe
pour
~ur
faire
pr..
ndre une 3Utr. eoulcnr que
1:1
kDr u.turel–
le .
P'DytZ
rQrljcl~
prlc/Jell: .
HERBEILLER, v. neM.
(f/en",ri~.)
11
fe dit du
í21lglier, 20 lieu
de
f.Gítr~
.
HER.IlELINE, . f.
(E,.". rllftit¡.)
II
fe dit poor
~trnuljnt,
diminutif, d'hennine brebls maigre
&
perite,
eomparée par cene raiCon au pcrir animal eannu fous le
.llom
d~/urm¡'u.
'Voyt%.
HERMI!-lE .
HERBEMONT ,
(
GI.gr.)
perile :viHe de.;
p.ys-b:\S
Aurriehien., a.. duché de
LUlembour~,
dan le eomté
de Chíny, pres de la ri.viere de Semoy, :\ une lieue de
Chlo
y
b
&
i
qualre de Monrmdy.
L 011
6 .
23.
6.
lat. 49.
38. ( .
.7.)
HERBER, v. alt.
(
Mdrlcboll.ri.)
e'efl appliquer
.foos
le
poitrail du eheval la ra¿ine d'ellébore, ou d'ao–
ire-;
plan". mataratives dans les maladies qui exigent ce
~mede.
.• HERBEUX, adj.
(Gra.""..
&
I.o"omi. "'/li,/u, ,)
".l?ondant en herbe·; les bords de eette riviere Com
ba–
benx;
les befliaux .imeRt les Hcux
b
"b.ux.
!
H E RBIER,
r.
m.
(Botl/II.)
coHeaion de piames
rangées relon q\lelque mélhode de Bolanique, Céehées
'&
eonf"rvé,-,s daRs des earlons, Céparées les Ultes des
autres par de< feuilles de papier.
11
fe dil aum d'un livre qui traile des plames .
HERBORISER, v. neU(.
(Gr~mm.
&
B otall.)
c'efl pareourir les cam?a;!;nes pour
Y
reconnolrre les plan–
tes qu'on a éroJiées dan' l'éeole.
M .
Haller eo Suilfe,
&
M.
d~
Jumeu
~
Paris , 10US le, deux grallds bOI3JlÍ–
{les, .vonl herboriCer
&
Cont Cuivis par une fOllle de jeu–
tles éluJinns ; ces euurCes utiles fom appellées
des hu–
horifatiom.
00
dil auíli de eelui qui p.rcourt une eOG–
trée dans le delf<in de recueillir les plantes qu'elle pro–
d Ult,
'1""
h./"borifo.
Feu 1\1. de juffieu .voit
blrborifl
en ECpagne
&
en Portugal; M . de Tournefort avoit
hlrbori(l
en Grcce
&
en Egyplc.
HERBORISTE, Cubo mare.
(Gram .
&
Bot.)
celui
qui a fail une élude particuliere des plantes,
&
qui les
connoll.
La
F ontaine da", Ces fables l'a employé en ce
i"ens; mais
il
ne Ce dil plus guere que de eeloi qui vend
les plome; médicinales.
. HERBO RN,
(Glor;. )
ville d'Allemagne en W ¿ré–
ravie , dans la princi"aulé de Nalf.u-DiIleobourg, avee
une univerriré fondée en If84 par le eornte Jean le V ieux .
Celle vilte efl
¡\
3 licues
S.
O. de Drllenbourg, 4 N.
-0.
de Solms .
LO'I~.
26. ro.
'~'.
fO. 36.
Les deu. PaCor pere
&
tils, naquirenr
a
Herbor,,;
le
pere (Georges) efl e,'nnu par ron
Le"ic."
gr,,,,,,,.
novi
7.¡Jam<nri
qlli efl
lo~j()nrs
d'utl ur.'ge rnerveilleux,
&
par ron .nalyre des m liS difficiles d'Hélio:le,
Co"e~;"
...
H if,odwm;
il mOUrtll en 1637. Le tils (Mathias) fuI
<I'.bord profefreur • Heidelberg; mais Tilly ayam Cac–
c:agé eelte ville en 16n,. il p. íf.
ii.
Paris, ponr s'y per–
.teélionller fous G.briel Sionile, pr9felfeur au eollege ro–
yal eo ehaldéen
&
en arabe, humme unique en roo gen–
re,
ql1i
avoi( cefTé d'enfeigner, paree qu'il n'avoit pas
d. 'Ix éeoliers dans 10ut le rayaume; p.lfor ayam pro–
ñlé de re;
k~ons
partie Heres, viO[
ii.
Oxford, oblint
dans eelte ville en 1626 une ehaire en langues orienra–
les ,
&
rrouva des audileues. Cependant au bout de
quel~
ques années,
iI
aeeepta l'emploi de profelfeur en
Théo~
logie
ir
Groningue ,
&
mourllt en 16f8, agé de
64
ans,
faos avoir rren fait imprimer .
(D.
J.)
HE R
BU,
adj .
(G rl/mm.
($
Bot. )
qui efl garni
d'herbe .
11
re dil des líeuI
&
des plantes; un Iíeu
h,,–
lnt,
une parrie
h"b", .
HE
R C
E' U
S
(JUPlTER,)
1I1ithol.
le
JHpiter
Her–
cluJ,
éroir celui dom I'amel paroiRoh
:i
découverr dans
un lieu enfermé de murailles. V
ir~ile
fait une deCeription
pa"!hétique d"lIl autel de eetle eCpeee , que Priam avoir
~tigé
daos
Con
palais en l'honoeur de ce dieu.
/Eáibuf in ",tdijJ') 1IudOl"t
filÓ
ttlh"iJ
IJX~,
l"g~JJJ
ara
fllit,
juxttit¡ttt:
Vtt~rima
laurt!.!
¡",umbcJJ.s
ar~,
"tque
l~mbra ~omp/exa
Pe,,"teJ.
•
~el
aurel ollOil expofé 3 I'air, dans une eneeinte fermée
•
p~r
une eCpece de baluflrade; cene eneeinre 'appeHoit
en gree.
~""";
de-la le nom ' de
J"piter H erdm .
El\rUltc. le meme poote, pour rendre Pyrrhus plus
odieux', nous le peinr 'malfacrant impiloyablcrnent Priam
au
pi~
de cet autel :
Alt~ria
lid
¡pfa
tren~~l1ltm
rraxit,
é.;I
in multo
/(JoJllntem fangNint
nalJ':
Implh~/!t1ue
comQm
IdVtÍ,
dextra'lue
,orufCltm
!:;<tuf"
~
0&
lal<ri
(4pl/lo
t("111
IIbílidi~
<II[m• .
HER
fais
Poi '''note daos Con t.""\ble3u de la
priC.
d Troie
oous repré?enre nyee plu> d vf'lilfembl.n
Prom ru¿
eomme p2r
""Caed,
for
la porte de
fa
llIllifoo .
.¡
nous
en efoyoos
le
pacte LeCchée dit Psu.elloils,
P..
m ne
fut poim tul!
dev.ntl'.urel de
1ap;J"
H"daJ;
ms.isil
en fue CeUl"llltnl arraché par furee,
&
ce
m.lheorcux
roi re lnltna JuCqo'au reuil de Coo pllais \ oil
il
reAeon–
Ira
éoptQ(emc , qui o'eut
pos
de peine a lui 6rer le peu
de ,'ie que
Ce
vieilletr.
&
Ces infortones lui avoieO! laiC–
Cé . ( D . 1.)
HERC1{,
(G /o. )
ville du pays de L iége, pres des
froorieres du Bntbal1l, fur une riv.ere de m!me nom .
HERCULdNUM,
(Glol, . a.c.)
'utrement
flER–
CULdNEUM, HERCULd
fU ~,
&
HER–
CUL EU111,
aneienne v.ll_ d'll'3lie dans la Complnic,
for la eÓte de la mer, vís.'·vi, de V élhve. Plíoe,
/i1>•
Jl/.
(.
v.
la mel entre N.ples
6<
Pompeii. P,ICfeolus,
liv.
l/o
<.
vi. ,
aioti que Florus,
1i'l1.
/ . ' .
X'Vj,
dilcll!
qo'elle fut eooquife par les Romaios durant les guerre•
des alliés;
&
Columelle,
liv.
~
1
ne pule que de
C~
C:tlioes , qU.'i) nomme
f~/i""
ti'
n lrenl• .
!l/toe dI/iris
Pompcia
!tlJUI, "';';114
¡Q/ilJiJ
RrrcJtlú
J •
Mais 1'.!freuCe éruption do VéCuve, qui engl ouril eelle
ville avee d'.utres de l. Camp.nie, efl une époque bieo
célebre daos I'hifloire : on la dale la premiere année de
l'empire de T ilUS,
&
la 79< de l'ere chrttienne .
La deCeriprioD de cet évenement a
~té
donnée par
Plioe le jeune, témoiu oculai,e . On Cair qoe fon ancle
le naruralifle
y
perc!it la v,c;
iI
Ce Irouvoir pour lors au
cap de MiCene en qualité de eomm.udam de la
f1ot~
des Ramains. Speétaleur d'un phéu mene inoui
&
rer–
rible, il votllul s'approeher du rivage d'
H"clllo"",,,
1
pour porter, dit M . Venuri, quelques (eeours:1 t.m de
viaimes de ces efforts inftnCé de la nature, la cendre,
les flammes,
&
les pierres ealcinées remplilfoieut I'air,
. obCcueeilfoient le Coleil, détruiroient
p~le-m~le
les hom–
m es, les trOupealH, les pnilfons ,
&
les oiCeaux. L. pluie
de cendres
&
I'épouvame, s'étendirem noo-Ceulemenr
1
juCqu':\ Ronfe, mais dans l' Afriqtle, l'Egypte
&
la Sr–
rie. Enlio les deux villes d'
fler."lanum
&
de Pompeir,
périrent avcc leurs h.bilaos, ainti qu'avee I'hirtorien na–
turaliOe de l'univer>; rur quoi P Une le jeune remarque
Doblemelll que .Ia moft
de
fon ancle a élé eauCée par
un aecident mémorable, qui ayan! enveloppé des vill<s
&
des peuples entiers, doit eomribuér
3
éterniCer Ca rné–
moire.
Ce
deCaflre avoil élé précédte d'nn furieux tr_m blc–
menr de terre, arrivé
13
ans aup.ravant, l'an
63
je
J .
C . fous le CODCulat de Régulus
&
de Virginius,
&
m~me alors, relon platieurs auteoes,
la
plus grande parue
d'Hereula"..,m
fut abimée.
. Qooi qu'ii en Coit, eette ville va' fine de la mer,
(¡–
tuée:l quatre milles enviran
de
N aples, fUI enCevehe
dans les emrailles de la lerre, vers l'eCpace qui el! entre
la m aiC"n royale de Portici ,
&
le village de Rée'ne; fon
porr n'éroit pas l" in du m,.,nt V
éruv~ .
A
quatre m illcs
pareillemenr de N aples
1
mais du e61é du levanl, pn
trouve Cous la mEme momagne, le harneau nommé
T urre
del
"ruo,
la 10ur du Grec, 011 I'on crair aum qu'cfl eq-
le"ée la ville d. Pompeii .
'
L'ép"'que de la fondarion d'
H."ulll"cRm
efl ineOll–
I1ne; I'on cunjeaure Conlemen! du
r~cit
de D enis d'H,,·
Iyc.rnalfe, que celte fondation peur elre placée 60 an.
avam la guerre de Troie,
&
par eonréquenr
'~4~
avant
J.
C. 11 Cuivroil de la qu'
fl<,.&"la""",
.urol< Cubl1flé
plus de '400 alls; mais CallS nous .rreler a diCeuler le
terme de ra durée, ou les circonOances dc Ca ruine, er–
fayollS plúlól de relraeer l'hifloire heureuCc de
Ca
déeou–
verre,
&
pour ainti dire, de r. réCurrcaion.
11 Y a
pr.esde dix .os que l'on parle toOjDurs .vee
admirarion de eelte découverte. TOlls ceux qur culrivenl
les leures , les Ccienees
&
les arts, y rom in¡érclT¿s , une
ville celebre englout'e depuis plus de ,600 ans,
&
ren–
due en quelque
f.~on
ii.
13 lumiere, a rans doute
de
quoi
reveillcr la plus grande indifférence; rachons Il)eme de
contenter la curiofi(é .
.
L e prince d'Elbeuf
b~lit
vers l'an '720 un logemeot
iI
Partid Cur le bord de
la
mer,
&
defiram de I'orner
de marbres anciens, un payran du lieu lui en apporta de
tr"s-beaux qtl'i! avoil trouvés en ereuC,m fon pui!!.
L.
prince aeheta le tcrrain du payCan,
&
Y tit travailler.
Se~
rouilles lui procurerent d'abord de nouveaux marlves
en abondance,
&
ce qui valoit beaueoup m;eux. repr
flatues de Ceulplure grecque. Les travailleurs pourCuivant
Jetlr lltCQgne, Irouyercnr plotieurs colonnes d'alba"e
A.co~
11,