HER
Doricru,
det Loe ros
/le
det
T
r:u:h~Dims,
de fone
qu'uec UDI
de
~orUf r~uoin,
ji
_~rm::1U
promptetnem
la
guerre lA ..,lIe capltale d'Oechlhe fUI ¡mre, les
tí!.
d'EwJ1I1S Juren! roo!s,
/le
lolo! wmln
mm:
fc
Jtl2jo, •
la
voe de celle prioceiTe rsJlulll3 prompwnml
UOC
palUoo que le
temO
n'avo;( pa' MUDile;
/le
Dé).,':'e
oc
doutaDl plus
de
fon msIhcur,
ero!
que ,='o!toil le
UlOI1ICnI
fayorable d'employCT le phiJue
OU
ceOlllllre
Nelfos, poor lui confervcr le
C'
r de fon
mari.
Per–
fuadte des
cffet
de ce phiJue, qoi éloÍ!
00
poiron
Ir~S
fublil, elle
m
imbiba, dil-OD, la robe d'
H.ro,I..
A
pc'ne cul-il reY<!lo cetle robe ratale, qu'n fe CenlÍl ar–
leiO!
~
plus
,'h'es
dO\lleors; le. elforls qo'il 61, ru–
rml fuivis des coovullions violem•• , qoi tcrminercol fa
caniere daru la
4~
anDée de & vie,
n
ans .vanl la
prífe
de
Troíe
par
les Grcc',
/le 133f ans
avanl J. C.
Aprh & mort, on le pom fur le bueher, ou I'on
m,l le feu,
/le
ce fUI
ti
fon spolhéofe,
On &il de cambien de 6élion. lOule
CeS
chofe,
001
t'o!
embellits; de que le boucher
fuI
allomé
la
fou–
dre, difeOI
1<-,
Poeles, lomba delfru,
/le
redoirll le 10ut
en cendre, pour ponfiel ce qo 'íl y 3voil de manci
dans le htros, JUpiler I'enlev. dans le cíel,
/le
le mil
au nombre des demi-dieol; mais ce qoi liaos jmtrelfe
¡r.u-mi lanr de f:lbles, c' erl que l. mon d'
H.rc,,/.
nous
a pmeuré les
'J"rnrhl"imn<l}
/le
fes fureurs nous
001
"a1u 1'3ulre bclle Iragédie d'Eurypidc, quí a poor lítle
lI"c,,/. furi'''J<,
Thrafybule
file
I'apolhtof. d'
H.reu/.,
c'erl-l-dire
I'étlblilfement de fes 3Ulels dans les principales viIIes
de la Grece,
293m
:l.anr la derlroélíon de Troie.
Son culte palf. bíent61 che:r. le Romains
1
eDruite dalls
\es
Gaule5, eo Efpagoe,
/le
s'tlcndit jUlques
d.nsla
Taprobane, • ce que PliDC s'erl perfuadt .
11
erl
~erta;n
du moins que Folvius Nobílíor, conful, éUIIt de re–
.our de fon expédil;on de 1'}Etolie, dédin
iI
Henil/e
J'an
fÓ9
de Rome, dan¡ le círque de Flaminius, un
.emple magnifique pour ce lems-li. Ce temple élant
lombé en ruine, Luolus Murcius Phllippus, beau-pere
d' t\ugurl., le 6t rebitir
iI
fes frais,
BVtC
13m de rplen–
deur, que Suelone en parle comme s'il 3voir élc! fon–
daleur d. cet édifice,
IItrc,,/,
erl ordinairement
reprér.méfous la figure
d'uo homme tres-roburle, :lVec la malfuc
i\
la main,
&
couven de l. penu du Iioo de Néméc .
11
a aum
quelqucfois \':lrc
&
la Irou(fe.
00
le Irouve aOe:r. fou–
ven!
couronné de feuilles d'olivier ou de peuplier, par–
ce qu'il
~n
apporc3 des plans
d.nsfa
patri~.
Entiu,
ce
qui peut pnroitre fon étrangc, c'erl qu'íI
s
élé révcrt che:r. les Grecs fans le nom d.!
iYIllfa–
g.t<,
conduélcur des mufes,
/le
daos Rome fQuS celui
d'lltrc,,/a "'''far"",.
Maffd, Slefanoni, Boilfard, Sp'lo,
le 1'. Momfuucou,
/le
autres anliquaires, nous om ¡jon–
né dans leurs ouvrages, des
por~.ils
d'HtrCII/c Mu–
fag'f',
tires
d'~pr~s
les marbre , les
bron:r.es,
&
les
pierres gravée. a"tlques; íI erl
m~ me
ardvé que P'l¡n–
ponius Mufa a fail graver fur fes médailles,
H tro¡{c
la Iyre
~
la main, avec I'inrcription d'
HtrclI/n mllfa–
r"",;
/le
fur le revers
I
la tigure des neuf mufes, car:l–
ltérifées chaoune par eurs fymbolcs.
Je ne décíde point
Ii
ces grav\"es éroieDI de pures
funmifies, ou p1U16, ri c'étolt des copies d'
N"m/,
.fot"¡;'gttc¡/le
des neuf Mufe , que Fulvius Nobilior n–
voir uanfportées de Grece en h alíe. Quoi qu'il en
foir, I' jdée '1ue )'ai
d'lIerelll.
préfcllte
:i
mon imagi–
nllion un athlele des plus
vi~ourellx
/le
des plqs redou–
lables, un derlruéleur de monrlres
1
uo eXlermil1a1eur
de brilpns, de rois
/le
de tils de rOl; un
per~
furieux
&
terrtble dans fa colere, uu barbare coupable de ccm
lJIeurtrcs,
6<
nullemeDl IIn hommc d'lux
&
fage, éle–
v~
dans la eharmanre fooiélé des mufes.
l'
ai lu daots
le
Jixi.metome
da
Mlmo;r" J. Littlrae"rc ,
une dif–
Cerlntion exprelfe fur le f.volr d'
Hercu/c,
qui ne m'a
point gueri de ce
prfjug~.
(D.
] . )
HE
R
e u
LE
.olo"nu
J',
(G/og. "nc. )
00
emend
préfeDlem.nlpar ce nom, deux montagnes aux deux
cOtés du détroít de G ibraltar, &voir
Ca/pI
en Efpa–
gnc,
/le
Abila
en Afrique. Les :lnciens '1e s' accQrdent
point fur I'endroit ou
iI
f:llloit placer les
cO/Qnnes
d'ller–
"/" /le
ce Cont
ellX-m~mes
qui uous l'apprenDenr. Les
uns, dit Strabon, emendem plf ces
co(onn<1,
le dérroit,
ou ce qui relferre le détroit; d'autres
GaJ<1;
d'nulres
des Iieur lirués
audel~
de G.des . Quelques-uns plen–
nem Calpé
/le
Abyla pOllr les
..
1.,,,,<1
d'Herc,,/.;
d'au–
tres croyem qoe ce font ¡le petíles i/les voilines de I'u–
ne
/le
de I'amre moru'gne. D'aurres enfin, veulem que
ces
"/.,,,,<1
ne foiem aUlre chDfe , linon les
<./olmes
de
HER
bronze do bu:' coodées, qoi
t lo,
01
1
G aJes, ehm le
lemple d'
Hn-c,,/. :
ce foo dit-on , con
que le> T ,–
r'ens
rroo~en!IIl;
/le
ayuu
ñni li lcnr OW'gll 00,
la–
criñé
;i
H<rCf'/'
"ils enrcol fa'"
ée
pu~rer
que
b
ler –
re
/le
la mer De s't!lcodo:enl
pu
plus loio . D 'aill u •
c'en un ancien ulOge d't!le"CI' de pareils mODUmen\,
&
ces mooumen; de
DUÍn
o'hemme
~tanr
ruin!!'
've<:
le
um! , le nom demeore
30
lien
m~me
ou
iI
o!lo)em.
Voila le prceis des rtRolioDS de 51mbon fUf ce fOI<I;
/le
c prt · foffiroit pou, prouver que cee aUleur en
un cri que des plus judicieur,
ind~peochmmem
de foo
m~rile
en
Géo~r2phie.
( D .
J.)
HE R
e u
L E'E
,3d).
(flUJ. )
c'cll
une tpithe–
le que I'on
Iroove
employt!e dans quelques 00\'mge5
de MtdedDe, pour deligntt la
qoaJil~
de quelques ma–
ladíes
/le
de quelqucs cemedes, relanvement
2
leul for–
ce, c'ell-i-dirc
iI
la
"iolence des fympromes de cclles -
1:\,
ou
¡les
cifro de ceur-ci. t\ioli on 31'pelle
,.ala"i.
h,,,"II,,,.,
l'épileprie
l
paree qu'elle aofe dans I'éeo–
nomi. animal. un ttcs·grand defordrc:,
~oi
erl I'eifel
d'un vice tres-difficile
a
d/!rruire.
roy<:::.
EpI
L
E
P
rE.
AelÍos fuir memion d'uoe forre de collyle, qu
'11
nom–
me
hUCI/"''',
paree qu'iI lui auribue l. prc.priété de
détruir. radicalement les égilops, les tirloles lachryma–
les: Schroder,
lib. 11/.
c"p.
xvij,
&
Willís,
P¿,,'mtJc.
Rat, parto
1.
f.
2. C. 1 .
vnnreDI be1.ucoup un
r~mede
chimíque, vomÍlif
/le
purgacif, '1u'ils appellenr
I'H,,–
m/e
J.
B oviul:
00 peut confolter le.>
lEuvres des au–
ICOrs cilés.
YIYj':::'
C.Oell,
Lexic.
HE R C U L I E N,
,,«,uJ.
(¡fnti'f.)
C'erl ainli
qo'on :lppelloil le nO!ud de la celnlure de l. noovclle
mariée; le mari feul le dénouoir 10Fliju'elle fe desho–
billoil pour fe meme au lit,
/le
en le d.!noualll, íI in–
voquoit loujours les bonrés de Junon,
/le
la prioil de
rcndre fon mariage aum
f~cond
que celui d'Hercule ;
maís cclle hcurcufe limplicilé ne fubrilla que dans les
premiers lieeles de Rome; fur l.
fin
de P.I république ,
loin d'.drerr.. des ¡''"'lcanons
~
Junon, on é"ita de f"
marier, pour ne pa5 meure 3U jour dc< malheltreUX,
envain ,'\ugurle [<ma par fes loix
J"liJ
&
P apia-P.p–
PlltJ,
de rcmeflrc en vigucur les and':Dncs Qrdonnances ,
qui enjoignoiem a\lX cenfeurs de ne pas perme",e
.u~
cit'lyens de vivre dans le célibat . Comme
iI
n',"aquoir
pas les vnies caufes d. l. dep'lpulalÍon, il n'cuI pas
plus de fucces que Louis XI V. n'en a eo dans ce rO–
yaume.
(D .
J.)
HERCYNIE, fOR,P:T
D',
(Glog.
(1ltr.)
L o
foret
4
la monragne d'
Htrcyni., IJercy,,11I1
¡;,/elll,
/ürcyni"m
jllgHNI,
fom, felon les hilloriens precs, une
for~t
&
une
mo",a~lle
de la G erm.pie, 00 ils met–
tem la fnuree du pallub.
/le
celle de 1\1 pi úpart dl'S
ri–
v,cres
q~i
coulem verS le nord; ils regardoicnr les
momag'1es d'
He,,)',,;e
comme les plus haUles de lonle
l' Eolqpe, les
avan~oie",
JuCqu" I'oeéan,
&
les bar–
doiem de plurieurs lIes, dom
1:t
plus conlidérable él0it la
grande Bret:lgne;
voil~
du-moins
¡'iMe
qu'en :lvoit
Diodore de Sielle .
Les Grccs ayant oUi dire aux Germnins que
I:l
Ger–
manie
avoil
qll:lntilé de mOlllagncs
&
de varles forélS,
&
remnrquam qu'ils fe fervoíent du mot
I,,,,-tun
poor
les
ex
primer , fe figurcrcm que ce n'éloit qu'une feule
foret cominuée dans toote la Germanie,
&
une feule
cha?De de \"Ilor¡tagnes répandue dans tout le pay'; pour
dérigner cerre for':t
/le
celte chalDe de momagnes, ils
firent le
m Ol E' , ..,,,,,.
Pline dit que la grolfeur des :lrbres de ceue
for~I,
:luffi anclen. que le monde,
4
que les
(jecle~
001
épar–
¡¡nés,
furp~lfe
tomes les merveilles par
l~ur
derlínée
.mmorlelle. Joles-Cér.r, qui en parle. fon en déra.I,
&
qui I"ppelle
Ore1nia,
lui donne
\So
Jouroé<> de lon–
gueur; mais fa merure erl bien éloignéc
d'~tre
ex.éle.
M. d'Ablancourt traduil l'
Herc)'nia ¡Y/va
de Céfar, par
la
forél-l1tJire
1
qui n'y convienr en auoune manu:rc; la
foret noire n'a point ce
tiC
élendue,
&
répond feule–
ment
~
la
"[artia"a
fy/va-
des aDcíens.
N
os traduéteurs
frans:oí~
tombent fouvent dans ces forles de fautes.
A I'égard des momagnes d'
Herc)'nie
rép~ndue>
dan<
10ute l. Germ.nie, rUiv90t I'opinioll des
anci~ns,
c'e(l
UDe chÍlnere qui a l. méme erreur pour fQndoment; .1
ne faut done pllS croire
3
vce
quelques modarnes, que
ce fUt une forét CQmiDUe, quoi'1u'elle le fdl réellemeut
beaucoop plus que de nos jours,
/le
les ..ifons n'en fom
pas diffieiles
iI
trOllver .
(D.
J.)
H
E'R E'D lE,
f.
f,
(Litt/rlt. )
OIefure romaine en
faít de lerres;
I'blr"'i,
contenoil qua"e aBe, quarrés,
o deux
~ugeres,
c'erl-.-dire ...so piés romains de 10llg,
/le
¡.¡o
p.ésde largc.
V.)'.:::.
J
u
G
¡:
R E.
(D .
J .
HE'RE'-