HER
Cf'ufs , c'eft tout l'uf:;ge qu'on en rClire; C3r qU:1.t1t
a
fes
propriérés médícinales, rapportées por Dales d'aprcs Dio–
[coride, perfonnc n'y ajoule la moindrc foi.
Son fqueJenc en un eorps olfeux, donr
13
figure ap–
proehe fml de celle d'une ponion de fphere creufe, ou
de celle d'un moule de boulon qui feroit ereux .
11
a de
m éme une ouvenure fur
13
parrie la plus élevéc de Ca
convexité, par laquelle Arinole aaitre que l'anim.1 jctte
fes excrélnens.
Sur la
fllrfuce oppofée
a
cette ouverture,
ou fm la fu rfaee qui rep,réfcO!e la furface plloe du mou–
le,
~
qnÍ
ici
eH
un
pcu arrondic ,
il
ya une autre onver–
ture plus gr3nde que la prérédente, placée vis-a-vis d'el–
le,
&
e'en eelte derniere ouverture qui en la bouehe de
l'hérifTon.
L a [urface intérieurc de ce Cquelene en rabolenCe, ou
marquée de divcrCes éminences, de diverfes petites iné–
galités , mais di[poCécs avec ordre. Elles parragent, en
quelque fa<;:on, 'OUl l'extérienr dn corps eo dix triangles
fph ériqnes iCoceles, qui ont leur fommet
;¡
I'ouvcrrure
fupérienre, & leur baíe • l' ioférieure; il
Y
eo a cinq
gr¡nds, & cioq petils.
Tous les pelies ,riangles & tous les goands triangles
font egau. enlr'enx,
&
[éparés les uos dos alltres par uoe
perite baode qu! en auITI triaogulaire, au Heu que les trían–
gles COO! hérifl'és de diverCes émioeoces \ chnque
p~tite
bande efl percée d'uo graod nombre da rrous tres-déliés,
'lui tr.verCent l'épaifÍenr du Cquelette &,. qni eu foO! ad–
mirer le travail
.
Ch~que
pelite émioence, ou "poph yre, relfernble
ii
uoe
m,mmelle qni a foo mam mellon ; c'cn [ur chacnoe de
fe pelites apophy[es que
[001
pofées les bafes des épi–
lJes des
hlriJ!óns.
Le nombre de ces apophyCes, On ce
'lui revient au
m~me,
cclui des ¿pioes en prodigieux;
M .
Lde
Rénunlur
en a trollvé
deux
milte cent ; mal$ co rnma
ji
y eo a d'ex!rémement petiles, il n'en guere poffible
de les eomp er d'uoe maoiere care; le oombre des pe–
lits trOnS qui [ont
(in
les bandes qui Céparent les triaogks,
ell
~uffi
tres-collridér<lble;
M.
de Réaumur en a aomplé
,
envlron trc\7..c cen<o,
nombre qu'il
en
bon de
favoir, pour
connoltre cOln bicl).
¡'''hlriffon
a de jambes, on, pour par–
ler comme
M .
de R éanmur, de carnes, paree que ceS
jambes relfemblent
fiUX
cornes des Iimac;;ons.
Ch3CUl¡e de €es carnes tire fon origine d'uo de ces
trons , & réciproquement il o'y a poi
n!
de trOn qni oe
donue u.ilfaoce
a
une eorne; elles ne [o ut pre[qne fen–
libles qne lorfque I'aoimal eft daos I'eau, <mcore oe foo t
elles Cenfibles qll'en partie.
S'i!
marche, il fdit voir feu–
lemem quelques-noes de eelles qui COO! du e"té vers
lequel
iI
avance;
fi
au contraire
i!
efl
en
repos, on n'ap–
per<;:oit que celles qu'il a pn ou vouln tixcr eoutre quel–
ques eorps, eelles qui le denoem en quelque
fa~on
i
ranere: il applique leur extrémité contre ce corps,
iI
les y colle
(j
fortement, que , li on veut employer la
force pour le détacher, on y p.rvienr rarement [,ns caf–
fer \loe partie de celles qui I'artaehoient; eofin elles cef–
fem prefqne entierement
d'~tre
vilibles , lor[qu'on le tire
de l'eau; il les affailfe
&
les replie [u[
elles-m~mes,
de
forte que I'on oe voir plus que leurs extrémités, qui ne
[auroient elre eonooilfables qu'i ceux qui les ont ob[er–
vés pendant que les cornes <'toiem gonflées, alors les
bout.s des
~.ornes
[ont caehés
entr~
les bafes des épines ,
an lreu qu lis furp.iTeOl leurs pOlllles lorfque
l'hlri.fli¡"
les allooge.
L 'appareil, , vce lequel en formé un
ÍI
petit animal
en quelquc chofe de bien merveilleux. Voila t..ize cen;
cornes qu'il a [eulemenr pour Ce tenir eo repos, & plus
de deux millc eell¡ épines dOn! il peut Ce fervir pour mar–
cher: celles
~ont
il fait l'uCal{e le plus ordioairement,
foot
au~
envlrons de Ca bouche; comme elles peuvent
s'incliner é¡;aiement de tous cOtés , les épines qui [001
les plus proches
&
celles qui font les plus éloignées de
<¡elui vers lequel il s'efl dé¡enniné d'nller, lui Cer"cm eo
me me terr¡s; il [e rClire avec
Ces
premie""s & Ce poulfe
avec les Cecondos;
i!
n'en pas difficile d'imaginer com-
mcnt cela
s'cxé~utc.
'
L'hlrifTon
porte les plus proches le plus loio qu'il
peut de [, bouche,
iI
aC<:roche ou pique leurs pointes
contre quelque corps aigu; & au conrraire il approche de
ía
bouche , ou du delfous de [, baCe, la pointe des épi–
ne~
les plus éloignées; d'ou i! en elair que lor[qu'il fait
eflot! enfuite pour ramener
:l
Coi l<;s premieres, ou les
tirer vers le deaOllS de fa baCe, & qu'il fait eo n¡"'me
[ems uu autre
effor~
pour relever les derniereS, ou· les
éloigoer du dclfous de Ca baCe, i! tire
&
poulf~
[00
corps
en avant par (!cs
dCllX
effilrts .
Te! en le mouvement progreffif de
l'INrifTon,
10rCqu'i!
marche la bouche en b.s: mais 00 vO;t en
m~me
rcms
,u~
qljand
i~ ~arch~
la
bou<;~e
e ll
ha~t ,
Eout dqit fe
par;
HER
Cer d'une femblablc maoiore. Enfín
íI
parolt qu'il peut
11l1rchcr ooo-Ceulemem étant difpolé des deux manieres
précédl:ntcs
J
mais
enCQre
dans
une intinité
d\iU[r~S
po–
fitioos dIDS le[quelles la ligoe qui palfc par le celitre
des ou'vert;lres ou Cont la bouche
&
[@n anus, en ou
parallelo, mi inclioée
á
l'horiC.JIl fuus divers .angles.
Mais s'i1
pellt
marcbcr daos tomes ces lituations,
c'dl:–
:l.-dire
Ii
la pofllbilité en eft démomrée , combien alor'
faut-il de l1)uCcles poar faire monvoir en rous Ceos
&
le–
paré meot aeu
x
miOe cent épines ,
&
trcize ceos jambes
On cornes? C epeodam les jambcs ou cornos n'exécutent
point le monvement progreffif des
hlriffi1ls ,
ce fom les
é,pines dont ils [e [ervent pour marcher.
M .
de Réan–
mur s'en erl convaincu dan des circoonaoces ou il o'é–
toit pas poffible de s'y tnépreodre : non-(eulemenf
iI
les
a va. Ce mouvoir par leur moyen, les ayam mIs daos
des vaCes ou l'ean de la mer les convroit peu,
&
ou il
étoit par conféquent tres-facile de les obCerver; mai,
ayam mis méme ces aoimaux
fiH
fa main,
il
lcur a vu
exécuter le moavement progre(jif avec lems feules oIpi–
nes .(D.].)
H ÉIl ISSON,
(Art. milit. )
daos la guerre des liéges
en un!! grolfe poutre, ou uo arbre de la
l?ngac~1r
de la
brecl¡e, armé de poinles fon longues, qll on falt roulcr
fur la rampe ou les débris de la breche pour empecher
I'ennemi de monter. L es
hlri({ons
[om [OUtenUS par des
cha,oes
00
des coraes , de maniere que fi le canon e!l
rompt une, ils [oiem reteous par les autres . On les falt
rouler [ur les brc<:hes par le moyen de rouleaux. lis cau–
(em beauaoap d'incommodité
i
l'ennemi en tombant ou
roulant [ur lui 10rCqu'il monte
ii
I'atfaut.
L'hlrifTon fo"droyant
en une eCpeee de barril .foudro–
yaot, héritfé de pointes par le dehors : on le falt mou–
voir [ur deux roues par le moyen d' une picee de bois
qui le trayerCe
&
qui [ert d' aiffieu aux rOues.
V.y.x
13.~IlRIL
FOUDROYANT.
(Q)
H
É
R I
S S
o N,
(mIcha".)
c'en une rone don les ra–
. ons aigas [ont plantés direaement Cur la circonférence
du cerele , & qur oe peul/eot s'engager que dans une lan–
terne,
&
ne
re~oivent
le mou'vement q\le d'elle.
Voyex
LANTER"E .
Il Y
a des
hlri(Jons
daos un granel oo m–
bre de machines , tant hydraulique, qu'autres .
Voyez d..
"I
nOI
P lanches 1" m.lChir.e
,¡
frif., les
Itoj[a.
FlÉR I SON FOUDIl0YANT. Les
artifi<¡ers
appellent
aioli 1l1le machine héri lfée de poiotes par le deho",
&
chargée de eompofition par le dedans;
il
fert
a
défeodre
les breches
&
les rerranchemens.
H E'R [S S O N N E',
adj. '"
terme de Blafon,
oe fe
dit que d'un chat rar:nalfé & aecroupi .
H E ' R
ITA G
E, f. m. (
]ttriJprud.
)
fignitie o;dinai–
rement une rerre
1
InaiCon,
OU
30tre
im¡ncuble
rée!.
On
appelle ces bieo, des
hlrittlJ!.u,
parce qu'ils fe tranílnel–
tent par Cucceffi on .
H lritalre
[e preod quelquefois pour [ucceffion .
Dans certaines colltnmos ,
hlritage
ligoifie un propre
,aoden.
(A)
. H
E'R [T
lE R , . [.
m .
(]"riJprud.)
en en général
celni qui Cueeede
a
touS les bieos
&
droirs d'nn défum.
11 Y
a néanmoins des
hlriti.rsqui ne Cnccodem qu "–
cerraios biens, tels que les
hlr;,iers
particuliers, les
hl–
ri,i"s
des propres , 'des mellbles
&
acqnets , comme on
l'expliquera daos les fubdivifions de éet a¡tiele.
11 Y
a auffi eertains droirs qui [ont tellen¡c,nt perfon–
neis, qu'i!s ne palfent poinr dn défunt
a
l'héritier .
L'engagement que eonrraae uu ma)eur en
f~
porraot
h/ritierrell
irrévocabl e, de maniere que quand
iI
fe dé–
pouilleroit enCuite des biens,
iI'
demeure [ujet anx charges
de la fncceffion; & celui qui , apres aVOlr accepté , re–
nance en f.veut d'uo autre,
"Iiq"o
átlto,
en regardé com–
mc un
hlritier
t¡ui vend Ces droits (ucceffifs.
L'engagement de
l'hlri,ier
en univer[e¡, & s'¿tend
~
tons les droits aaifs & paffifs du défunl.
11
en aaffi indivilible c'ell-.-dire que chaque
hlritier
ne
peut accepter la [uccemoo pour partie,
&
Y
rcnoo–
eer pour le fu rplus .
L 'hlritier
en repuré tel du moment de la mort de
eelui auquel il fuccede.
11 Y
a des
héritiers
appellés par la loi, & d'autres j>ar
tenamenr; quand
iI
y en a plnÍleurs appellés coocurre–
inent
C.nstixer leurs part" i1s fueeedenl par égales por–
tions.
Toute per[onoe peut étre
héritier
eo
ver
tu
de la loi
0\1 du tenament qui rappelle, pourvú qu'elle n'ait point
eo ellc de caufe d'iocapacité.
'
L e, enfans mottS nés ne font poim eapables de Cue–
céder, mais ceux qui ont vécu, ne m t-ce qu'un mo–
ment, font habiles :\ reclleillir les Cucceffions ouverte.s
q~I)~
J!intervalle de leur oai{fance
a
Ieur déces .
Le~
;