HER
de ce dcroier ouvuge,
&.
Y a joiot la vie de I'auteur.
(D.
J. )
*
H~RE· M
A.R
TEA,
f.
f.
(Myth.)
diviui[!! que
les,.aoeleos
honor~lclH,
par des
~aioos
de graees , IqrC–
qu
11
leur furvclloJt quelque hémage
OU
fueeeffioo. lis
en avoien! fait une des eompagoes de Mars. Son oom
ea un comporé de
hereditas
&.
de
Mars..
H
E'R E'M
1T 1
Q
\1
~,
a:lj.
(Gram.)
qui en de
I'hérémite. La vie
"'Irlmi'i'f'''' '
. H E 'R
~'N
A
Q pE.,
f.
10.
(Hip. u;/.)
En liyber–
nle les
H erlnal{uu
é$OI~Ot
des cleres a 6mplc toorure,
ehargés de remaífer
l~s
revenus ecclélia(liqúes
Il<
de les
di!lribuer. lIs el) <lonnoient une partie a
I'év~que,
uoe
:lUlre aux pauvres; la rroifieme étoir réCervée aux ré–
paratioos des ¿¡¡Jires
&.
aux dépeofes qui fe f.iCoien!
daos les temples.
H E.' R
E N
T
Ji
JI.
L S,
(Glog. )
e'ea~:1-dire
la vallée
des
Cel~oeurs, bOl¡rg~de
des Pays. Bas . Autrjehi\!Os daos
le Brabaot,
3U
qu~rner
d'Aovers, baile par H cori duc
de Brabaot eo
!,l.p.
Cm la Neme.
L ong.
2.2.26.
lat.
1'1.
9·
(D .
J .)
HE'RE'SL-\~QyE,
f. m.
(7'hMog.)
premier
auteur d'uoe htrélte, ou le chef ¡Fu!)e rea. J¡érétique.
f/oy<z
H
É
R
É
T 1 Q U
E. L es priocipaux
41rQiar'fUu
om
été
CériOlh~, E~lqO' , ~afilid~s'-. V~lentin,
1\1áreioll,
Montan, Maoés , Arlus, Macédor¡ius , 1?abellius , Péla–
ge, Nenoriqs,
~utyeh¿s,
Berer¡ger, V;,Tieklef, lean Hus
&.
J
ér6m.e
~e
Prague, Luthcr, CalviII , Zuiogle, Ser–
vet, Soem, fox,
&,.
Arius
&.
1?ocio font appellés
hlrQiar'lues ,
paree qu'ils
001
¿[é lesl chefs des Arieos
&.
des Socioieos.
VoY<z
ARIEN$
&
SqCINIE¡¡S , Simoo le magicieo
el}
le
premier
hlrffzar'l'<e
qu'il y ait eu daos la nouvelle loi.
f/oJez.
SI,,!
Q
N
!
E N •
•
.. H E 'R E'.c¡
q)
E 1?,
C.
f.
(Myeh . )
pr~treífes
de
J
u–
nao l'Orgienne . 00 les hoooroi!
~
' Argos,
&
l'aooée
de leur CacerdQee Cervoit de dates daos les mooumeos
publies.
'
HE'~E'SIE,
f.
f.
(Criti'l.facrl.,)
Ce mot, qui
fe preod
~ préreo~
en
tr~~·ma~vaire
par!,
&.
qui fignifi c;:
une
err~ur
opioiane, foodJmcntale eootre la religroo,
ne
dé (jglloi~
daps
Cq~
origioe, qu
1
uo 6qiple ehoix,- une
reae QonOe
&
m.uvaiCe; e'ell le feos du mot Grec
ed,I.,.",
~ ~/tJllio,
folla',
du
ver~e d.;pl~ ,
;c chojfiJ.
•
00 di[qir
hlrl/ú
périp.iéticieooe,
b(rQie
fl oi"cienoe ,
&
l'Un!;i, ehré[ieOlle étOlt la feae de jeCus"Chrin.
Saint Pauf Melare,' que'
¡iPlidari~
qu'il vi
voit
daos le
J
u:
daiCrp" jJ s'é[oit a[taehé a
I'hlrlji.
phari6eone, la pl'!S
efiírp.b!e qu'jJ
y
eut
d~os ee!~e
lIatiolJ
i
&. .
e'en ce
~q!il
alle&uc
pq~.
preuve de la d,,"ture dlame avec I:¡quelle
iI
,!y<,!it vécu .
I!
oe pieod p.,iot, par eetre dédiratioo ,
le 110m d'hél étique pharifien, eomme étam uo titre flé–
trijf ..ni, il 'le
r¡'nf~rme
au cootra"" daos Ca défenCc
j'
fi
ce terme cut eu 'le Cens qu'oo lui doone aujourd'hui ,
c'erl' plíil6t aux Sadueéens qu'aux Pharifieos qu'il auroit
cqJl'yeou.
,. ,
,
L~~
'hérl(ies,
e'eí!-a dire, les différeotes' Ceaes qu'oo
fuifoit
~
o',voiem rico de choquam quant
"Il,I
nom,
&.
(1)
!-e rcrment que pr(:tent lel Ptincc:s." C:'ltbolique5 de pour(ni"re
ac
iJe détruire l'h<:r6lie
u:\ns
('étenduc de !cur domination . n"eA: point
comraire
a
cclui qu'ilt ' fom
3Um
Je cómribnc::r
a
la féJicité de
Icurs
ruj~u .
&
de
'r:paintc:ni~
la tr:u;quill!té
~n.
Icun
~tau :
ce
(crment en: t:ncorc moins oppo(e!
~11
x corn'll:1qdemenu de oieo .
p,uceqa'un fouverain nc peut procurer la (élicité de (es (lIjel. ni
majqtcnir la
tra~qpilli~é
dOlqS (on
4ta~.
(,1.n. pqqir p:tr
13
(évérité
de La
jnftice publique
IC$
malf.:¡iteuu. les
f3~!f:1ire..
le.
rOlcrilcgcs .
les
'(ed~a:curs
du peur\e.
Be:
let
perru.rbatcur~
de la republique '
11
n'en: p.u dourcult qne les
bérétiqu.es. tOl\tCS
le. fois
qu'ils cher.
.cnent dogmat,ifam .
a
(eduirc Ics ' pCllple.t
~
a
les détourncr de la
viaie crcya1)ce . (ont cncore plus cOUAAbles
&:
foni plu. de ton
au
pQ,blic' que
l
les rnalraiteurs . dont
Qn' ,ient
de
parler;
c'en le
fentimc(\t qu'en avoient
le.
gentil. P.lérpe. suidé, par
la.
rcule lu.
miere de la n.3tpre: en' cffct
Ci
l'on
éñ
croit Hérorlote. les Scithes
taerent Annacharrc.
&.
firent mOl.1ri[ 'Scile apre., l'avOlr déthroné
pOtl, avoir iptrorJniu d"lns le' p:ly' aCt ur.'Gc, étraugeu ,
Platon. Cichon'.· Seneql1e
8t
!iain't JunIO aueA:cm
q~e
Di:lsora.
&
S9cra
e
Curent pU'1is par
le~ ~lltcnien,
pour cauCe de religion,
~rocopc
die
3\\f1i
que
It~
Per(es condamnerent
a
mon Seo(e hom_
roe illHnre : parce qu'il. le recpqpqrent d'un
fentimen~
conu:"ire
a
leutl riles,
Ce
qu.i cA:
!
'reniarq\-:cr.
cA:
que oieu lui méme'a- or.
donné des chatimen. rigoureuJt
C:Ootre
ceux qui en
n1atie~e
de reli.
Gion rrocoroient de {edulre le
peuple:
De lit-on
pas tb,n.
le
Dc!u~
teronpme
ell.
13, ' que D,if1:l ayoit
~mmandé
qu'eD pareil ca. on ne
perdon'n~t.
ni
~ ~llf3n,.
n\
~
freref . ni:i. femmes. ni
3.
amis. n).:lis
qu'on
l~s
fh
t~'!.
mOl}rir.
da. qn'on s'apperceveróit q.'ils
tcn!\!~ ,
roien~. ~ '~J~Jfe
le
pe~plc.
6c:
~ ~c: d~tourne~
du c,ulte ,de
OICU
d'{(r.1él
r
Oleu ne , 'en tlO\
p~
la . 1I
voulut
qu
3U({i,tot qa on
r~au.
roit que le,
habit~ns
de
q~~lq,"!e
yille.
ao~oient
apoA::,l'ié. on n'épar.
Cntt ni
te
fer.
nt
le feu
Ju(qu~, ~
enuere redu!'boll en cendre.,
C eft
ainft
(pe le fameu.J: Juda, Mac.babéc .
commc
il
le
rapportc
HER
127
elles
n~
devenoient bhi mables que pgr la oature des er- '
reurs qp'el1es admenoicm; mais vraies ou faulfes, inno–
~emes
ou dar¡gereuCes , imporra!)[cs ou iodiíférentes , el–
les portoie!)t
égalcm~ot
le nom d'
hérQi" ,
Ce o'ell que
daos la fuite des tems qu'on a attaché
a
eeue qua!ifiea–
tioo uoe idée Ji graode d'horreur, que peu s'eo faut ql\'
00 oe frém iífe au 6mple
CO'l
de ce ' [errible mo[.
00 délinit
I'hlrQie,
uoe opiniiltreté errooée contre
quelque dogm9 de la foi; mais comme!)t Juger f.'\re–
me!)t de cene opiniª treté , ear eeux-Ji
m~me
qui Coot
~aos
Pcrreur peuvcm regarder comflle opioiatrcs les par–
uCaos de la vJ:'ri!é ,? Riel) o'eí! plus diffieile, diCoit [aim
Chryfonoflle, que
d'al¡andooo~r
l¡:s ppioions au[quelles
0!1 s' en attaché .
AjQutoo~,
pour
pr~uve
!le eette réRe–
xlon, ql1e le 4égré de la faute de ceux qui erreot,
dI:
proportionoé au dégré de leurs lumieres,
&.
a
d'autres
difpq6tions i.mérieures que les hommes oe
C~auroielll
oi
péoétrer oi
ch~o¡¡er.
JI.
p ie'! ne _plaiCe qu'oo préteode faire ici l'apologie
des
hlrlfies .
Qn deru:eroit au eontraire que les Chré–
ti::ns
o'~uffem q~'uné m~me
foi; mais puifque
la
chofe
L1
eí!
pa~
poffible, 00 voudroit 4u moios qu'a l'exemple
de lem Sauveur, ils fuífeot reOlplis les
'lITS
pour les au–
rre~ d~ l¡i~av~ill~oc~
&;
de charlté .
Le malheur de ce roya,!me en partieulier, a voutu
qu'on fUt divif.é "dep'!is plus 'cj,
200
aos Cur les dogmes
de
er~aoce,
&.
I'uo ejes anicles du ferment de nos rois
en. de détiujre
I~s
hlrQies;'
mais' co¡pine ce mot
l¡'dl:
pOlllt défini ,
&.
que d'ailleurs 00 !le
C~uroit
trop eo re–
í!r~it)dre
le feos, ce r¡'en 'pas a dire que pour parveoir
a
cette extlrpatiou, le prioee y doive
próeéd~r
avee vio- ,
leoee, contrI' la foi publique,
&
rqmpre I'amo,!r, la
fU–
re[é, la proteaioo qu'il doit a
Ces
fujets pour:e bieo de
l'é[at .
11
o'y a poim de Ceronent qui puiffe erre contpi–
re aux commaodemeos de Dieu ,
&
oos rois ne jureot
Ilanicle de 'la de[truaioll de
l'blrQie,
qu'apres avolr ju–
ré uo
arricle qui le préeede, par
I~quel
ils pro–
inviolablemem la
pai~ dao~
'Iel'r
ferrnell~
regle tnus les .utres,
&;
par
emporte avee lui lit doueem
&.
,a [olé-
qil'il en
~
propos de répéter Cq'!vent
ces
,
&
de les inculquér rerpeélueuCemelll aux jils
&.
pClit~-6Is d~s
rois qui doiveot un jPpr mooter
ft,f
le
tr/loe,
~6 11
de jener daos lem ame des la teodre eo–
f. oee, les Ce'lleoees d'une pié[é véritable
&.
lumio~uCe.
(D.
J.)
(,)
H l rQie
Ce di! par exten600 de quelflqes propofitioos
fauífes daos des rpatieres qui o'ont
~uc~lJ' r~ppor! ~
la foi .
Les théo!ogicns dinioguem deuK
rqrte~
d!hérQie ,
I' u–
oe matérielle, '
&
I'autre formcHe. L a
premi~r~
eonlille
it
avaoeer uoe própqfiíioo eontraire
~ I~
fol,
m~i~
Caos
opioihreté , al! eontraire daos l{¡ difpolitioo lioeere de fe
Coumetlre au jug.erne<¡t ' de l' Eglife. La
Ceeqod~
,a les
caraaeres contr31res
1
H É'RÉ S
lE,
(Juri{prlld.)
Les fujets orthodoxes ne
fom poiot diCpenfés de ' la fidél ité
&:
obéilfaoee qu'ils
doivem
ii
leur Touveraio , quaod meme il feroir héréti–
~ue, Cuival~t
la doé\rine de Caim Paul.
l.¡'b(rI-
, ¡
dans le premier (i"'re de (on binoire ch, 3, parcourut teutCI le.
villes de la judéc:
&
y toa
&
détruifit autólnt d'habit.:lns impie. que
il
y
en lto,.-a
{O\U
res polS. appairaDt ainfi
la
colere
de
o iea
j~l\c
..
ment
irrit~
contre [Oll peuple,
,
Les legisl.ueurs c;ltholique,. tant (cculiert qu'ecclc!i:¡ft.iques
~c1:11
..
ré~
par
c~s
e:remples . 6rent
plu6eur~ ~pix:
coni:re
'le,
' h~téti\lU~S.
Les premlcn ordonnerenr .
p.rononcer~pt
&
décernerent confi(catlon
de bien•• exils
se
meme
I~
ml)ft
cprure
CCUl[
qui tenteroient
i
perveqir les :¡qtfe. en 'Patiere de r eligion
~
Be
dc foi; lc. (econds
arrctcrent dan
s
le tixicme coqeile
do
ToleJe. de 1'.3grément
IX
con..
fen~en:ent
di' prince (otlvero1in
Se
cJc. s rands du l\oya'ume . que qUl..
quonqlle auroÍt droit de mqnrer '
(Uf
le thróne 'pour )'
reene~.
pro..
meuero\t p3r (ermento
de
ne jamail permcttro qll'il
y
era d'Qutl e
religio"
~ominanle dóln~ ~e
Royaumc que la c3\holíqIlC: ccne 101
fll~
rendue générale
&
inreritt: en conrequence dan, le cOfl" rJu
dro.~
canon (OU1I les deux: chapitre;
IX'I1Iff~Jm;C/lmuJ
13
&.
"ti
IIb,I",Ja'"
titre
Jt.
h.rlticj~,
, On oe dp.Eend pas ceRenJant de tuiter avec
IC$
I,érétiques d30,
la
(ociété civilc . (nil pour mira n de commerce .
lolt
pour' d':\l.1trc,
juítes moti
Es;
IX
e'en
en ce feos quc le
pr~nC"e
peUl
Be
doit
q~u~l.
guefois ("¡te
ura~C!
de la tO\Cfó\nce,
&
de
~3 (tlrpen,~on
de, P!'"cs
~tablics
centre
le.
hérétiques, llollrv(\
cep,~ndan~
q\le les
h~ré,lql1c,
~e
s'en prévalent p.1S pour
enldgne~
OQ pour iqCmuer ¡cun faux
dogme••
&.
c'en
ai~fi
qll'on rJoit cmenJre ce que dit
l'au~":llr
dan.
ce
mcme 3n iclc
10~rq':t'H
dd ire la (ole!ral'ce, Au.(or('llu. la
Mplor.t~
ble (eae de. Annab3tiR:es
3.
MUl,lner dan. le dernier. fic:de.
&c
b mal–
~curcu(e
condition dan. Jaqodte
(e.
trOllvetent les
proviftce~
du (e.
ptentrion prouvent a(fe;r; Io:s funeAe, évoot!raens
("OUf
le public.
9,ue
peuvent eec3lionner
101
tolér~nce
dll
p~inc6 Yi,~3,vi.
les
h
ér\. ...
-.tIque, d31\S [e.
c!tata .
8c:
la
(u(penl'ion de. peines qu'ils
mérite.nt.
lor(qu'i1. fte G3fdent
pu le
filcnce en laatierc de religion ,
t
\V) ,
/
.
/