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HE R_

H~IÜ.Tl.QyES

NÉGATlFS,

.('!blol.)

dans le langage

de l'mqUlhuoo, fom ecux qUI

~tallt

eonl'aineus d'héeé–

lie pae des peeuves dont ils ne peUVCl1t riiee I'évidenee

demeurel1t (ur la négative, fom peofeffion OHv.ete de

I~

religioll eatholique,

IX

déelarem I'oorreur qu'ils

001

pour

I'héeéne dont on les aeeu!e,

Voye",

1,iQuIsjTlON.

(G)

HERl-ORDEN,

(G¿og. )

viUelibre & impéeiale

d'A!lemagoe,

e~pitale

du eomté de Ravensbeeg en Wen–

phahe, avee une faJ11eu[e Abbayé de la eonfellion d' Au–

sb~ueg,

dollt

,l'aqbe~c

efi,prineepe de l'ElTipiee,

~

a

VOIX

IX

rang a la dIete . Gene vlile en fue l' Aa & le

Wehre,

¡¡

teois licues E. de

Raven¡be~g,

fept

S,

O. de

Minllen .

Long.

26. 2>,.

lat.

p..

12. -(

D.

J.)

HER1DE CLE, f, f.

170Xe", I'artiele

ARDOIS¡;:.

H E 'R

I G O T

U'

,

adj.

(V¿n~r;e

.)

On dit mieux

her–

pi.

Un ehicn herpé ou

h¿rigo,¡

efi ecíui qui :¡ une mar–

que aux

Jamb~s

de dertieee .

11

faut qll'un Iimiee foit re–

trouífé &

I¡/ngotl.

La

marque s'appelle

hlrigotltre.

HERIL, adj.

(Gramrn.

&

]II"jpr.)

qui appartient

:l?

maltee en qualité de maltee.

OC!

dit la

pUljj;111CC

hl–

Trie,

pour dé(igner I'autorité qu'un maitre a Íllr fes fer –

vlteurs.

• HE'RISSER,

V.

aa,

&

pafT.

(Gran,,!, .)

11

fe

dit 3U limpie du poil des animaux, lorfque guelql¡e mou–

vement le falt eelever ; ou qu'jl a Ol:tte difpolilioll na–

tueelle. Un récit, lln

fpea~c1e

d'hoereur fait

hérifer

les

oheveux fur le fequt de 1'lJomme , La fueeur

b¿rijJe

le

poíl fur le dos & [ur les /lanes d'm) fª ngller pou,fuivi

& ble([é. La eriniete du lipn fe

hlrijJe.

Au ligae!! On

dit, une troupe

hl rijJle

de

pique~,

un difcoues

blrilf¿

d'anritheles. Le chemin de la vie

ca

hérifll

d'épines.

Ce Iiveé efi

hlrijJl

de geec &

110

latin .

HlnJfer

mi r<1'" ,

e'ea le reeeépir. ou le eageéer

d~

plltre.

HÉRISSER

la eQupelle. (Qo,imafli'f.)

OQ

dit que la

eoupelle

el!

hlrijJle

quand le plomb conricnt de I'élaifl

qui rene deífus en

ch.ux

&.

ne s'y imbiQc point.

H

E 'R

r

S S O N ,

e

m.

eehimu terreflril.,.J.HijI,

114t.)

1Lnimal quadeupede , Id feul dans notee climat qui foit

couveet de piquaus; il efi aum le feul qui fe peloronne

au poim de cachee tous fes membres. Lor[qu'í1 efi dc–

bour [ur

[es

jambes, il ne peéCeme enegee qu'une maífe

informe

&

hériífée de piquans;

a

peine I'oit-on fes piés,

fon mureau & fa queue;

íI

a les ye",,: petits & f,illans,

& les oecilles courtes, laeges & rondes. Sa lpngueue

D'ofi que d'envieon neuf pouces depuis le bout du nez

jurqu', lorilline de la queue. Les plus grands

d~

fes pi–

quans out un pouce de long fur un tiees dI! hgne de

diametre; ils fom de couleut blaneh3tte rur la pointe

&

fue les deux tiers de leue longucue depuis la racinc &

¡l~

0111

une eouleuF brune. noid"e ou noire au deítou5

de

l~

poime fur la longueur d'envieon deux lignes. Les

piquans eouveent les c/ltés du coeps & toute la faoe fu–

périeme depuis le [ommet de la tete ju[qu'aupecs de \lo–

tigine de la queue . Le mufeau, ly t'rol1t, les e6tés

~e

la

tete, la goege, le de([ous

&

les e6tés du cou, la

POI–

trine, le ventre & les quatre Jambes onr deux fortes de

poil.; les lms follt de la me me eonfinence que les roies

de coehon, quotque plus petits ; i1s ont une eouleue blan–

chitee melée d' une teime de jauue

&

de eoux:

i1

y a

eDlee ces foies un poil plus ' court

&

plus abondant frile

& gris-brun ou eh

&t.in

. Les piés ou la queuc n'ont qu'un

poil tei:s-courr, li/le

&

peu fourni , qui femb\c etee de

la

mt!me nature que les foies.

L es

h¿rijJonr

fe pelotonnellt poue doemir ou pour fe

chaenee des qu'il (om épouvantés ou 3ltaqués: ils ne peu-

o

vent s'accoupler

oomIne

les aurres animaux,

a

cauCe de

leurs piquets, il faut qu',ls (oient fucc

a

faee debollt ou

couchés. c'en BU peiutems qu'ils fe cheeohent, & ils

produifent au

aommeneem~nt

de l'été; ils '?ut

?edio~i­

remem teois ou quateo pwts,

&

quelquefols omq: lis

l ont blanos en naiífom, &

1'00

voit fenlement [ue leur

peau la oaiífance de piqusns. Ces allimaux vivent de

feuits tombés; ils fouillent la tcree

~vec

le nez a une pe–

tite peofondeur ; ils mangcm les haooerons, les fcarabées ,

!~s

geillons) les vees &

qucl~ues

eacines ; ils [om auíli.

'1om<

V III.

.

"'"

déliré

Be

dans le (eul

8c

m€me

arpetl

que 11;l.Ilteur bétérodoxe 3 roula

bh:n Icur donncr: enr en

t1~montr:lnt

cer

allteur

ortodoxe la

fallf_

{c:té

&.

!'in(uffiJance de ces m€mes argument$ . non.feulement. en

les libnt (e

for:o

6ent les plotifs de notre croY.lnce qui onr du rap–

pon aux cJosmes catholiqucs. m:\i" d',,¡Ueurs le, fidéles

acguieren~

des nouvcllcs connoiíf3nces

&.

,'in{\:ruírcm pOllr fe garantir des er–

renu

d~

f:tuífe.s

dollrines. cJont

n,

(om

conrinueUement

en

dan~er

d'étre ¡nfeélé, par le débit frcqacnr des libetleJ

qU'on

rocr claQue–

flinement

30

jour.

8c

qui

re

trQuvt:nt entre les roa;n, du

rmblic

ava~~

~ue

¡'Egtire el} ait pf!.

défcodre

la

Icallre .

4'au~n~

plus que la

dl_

ft!ib,+tiol'1

,'C"

fait

¡

~

par de.

,perlonnCl.

911 [ro[' foiblc_ .lan,

ra

HER

12

9

tres-avlaes de "'iandc,

&

ils la mangent cuiee ou ente.

00

les tronv.:

feé~l1emmem

dans les bois , fous les trones

rles vie", aebecs, dans les temes des roches, & dans les

monceau, de piere.s. lis ne bougent pas tam qu'¡¡ dt

jour , mais ils Gourenr ou phltót í1s marchent toute le

nuit; ils doemenr pendant l'hiva .

L es NalUealines onr dillingué denx efpeces de

Urij{on,

pae des caraéh'res tirés

de

la liguee du

mu[e~u.

Pluliel1es

auteues peétendent que les uns onr le gromn d'un eo–

chon,

&

les aultes le mufeau d'un ehien : le¡ gens

de

la

campagne ont la méme opinion. Cependam on n'en

oonnolt qu'une reule. Le mufeau a en elfet

qnc\qu~

eap–

port au grouin de eoehoo & au mureau du ehien : c'en

Caus dome ce qui a donné \ieu

a

la diftinaioo des deu"

peéteodues c[peees de

hlrij{on.

On teouve eet animal pae–

tout en Europe,

~

I'exception des pays les plus froids.

H ifl.

"4t. gr!l1.

&

p"rt.

fl

l'a,.ti,lé

d"

héri([olJ,

to"..

Vlf!.

pa~.

28.

&

Fui'/). Voye",

QUADRU PE~E .

H ÉRISSON

de mer, (Hijl. nato lahiol. )

genee de

poilfon de

figue~

áiffé¡ente , Celoo les diverfes eCpeces.

Ses caraaeees fom qu'omrc un grand nombre de petiles

peotl1béeaoces ou iné)\alités , il a deux ou veetuees eemae–

quables, donr l'une lui feil de bOllcbe, I'autre,

a

ce

qu'on ceoit, d'anus: ces ouveetuecs i'oot placées diffé–

eomment en diveefes efpeces .

Les Natuealifies doutent s'il fout rl,ettre ces fortes

de

poiífons dans la c1.ífe des ' eeuftocées ou des tefiacées.

Pline nomme leur peau eaboteufe indifféremment des

noms de

erqm.

& de

eDrutlle:

la phlpoet des modernes

les ungent panni les cruftacées, parce qu'ils qnt des

denls,

IX

que la phipart des poiífons

a

eoquille n'en onE

poim; tnai

1l0 US

ignorons encore

(i

tauces

ces

fortes-

d'animaux Ollt des

d~nts.

'

Quoi qll'í1 en Coit,

l'hlrijJo" de

,.,,,.,

comme

l'hérij{on

de

tc.re

, tire fon nom des épines dODl il en cOljvcet .

On Pappelle en latín

ecbinuJ mari1JtlJ ,

tricillJ

marinus,

(tlrdlUa

mar;nIU, e,.;maceuu mar;nHf,

uhinuJ

01)0";111,

&c.

Sue

quelques claes on le nomme

chataigne de mer,

&:

avce a([ez de eaifoll. En effet, Hue ee(lemble pas feu–

lcment

.ux

enveloppes des chataign'ós , pae les piquans

dom

íI

eft aCll)é , il leue ee(lemble eocoee par fa figure

convexe. L e nom

d

101lrfin

qu!on lui donne fm les cÓ–

tes de Peovence , eft moins jufte; cae on n'appee¡;:oit au–

cune re([emblance entee

l~

poil des onrliu5 & les

pointe~

des

hélriff'on

1

.

I

Plulicurs de ces efpeces fant deScritcs ou eepréfentées

dans ]onaon,

<xang.

30.

Aldrov.nd

.

de exanl!..

403.

Bellon,

de a'l"at.

384. Charleron,

exere,

62.

GeCnee,

a'(,liatil.

35'0.

I.inee,

hi(l. animo angl.

169.

&

212.

'ab.

.7.

n .

23.

Morton,

IZqrth.

23t.

tab.

10.

fig.

3.

Plot,

hifl ,

oxon.

I?7.

eab:

f. ,,0.

f.

Lang}us,

birt.. lap.

I~4.

'abo

35'.

Klelll,

<chlnod,

Ir.

'abo

~.

C. D.

Mals

M.

de Ré.u–

mur a

f.it

un teavajl plus milc;

iI

s'efi attaché le pee–

m ier

~

nous donner une ¡dée exaae du [queJette de l'a–

nimal, qui en

IIll

fuet bel ouveage, &

a

développee la

méchanique fingulieee de Con mouvemcnt peogreffif:

c'clt

le [ujet d' un mémoiee

emi.UI

de cet illufire natuealine.

imprilné

dans le

recutil de /'académie des S,!enccJ

1

an–

nle

17D. ""

dom voici le pr¿eis.

L 'hlrif{on de »"r

eft couveet d'une peau duee, rabo–

teu[e, hÚiífée tout-aUIOUt d'épines fortes

&

piquanres,

. qui lui fervene de Jambe•. Sur nos cÓle.s

iI

efi geos com–

me le poing, queJquefois comme un petit ballon,

&

communément de la figure d' un marron d'lnde garni de

fes piquans. 11 paro!t tout d'une pieee , car :\ peine f:¡

téte peut-elle

~tre

dillinguée de fon eoeps.

La

partie

p~r

ou

i1

fe nouerit, c'eft -a-diee ra bOl¡che, ca deífous, &

celle

pa~

ou les aneiens diCem qu'i1 vuÍde res exceémens,

eft Vi¡-l-vis en-dc([us.

11

a c1nq dents cecllfcs

&

une pe–

tite langu.e . Son ventee ell divifé en cinq paetíes, qui

femblent plulicurs vemres féparés .

On le teouve fur les bords de la mer, ou

iI

fe rai–

re quand les vagues commencent

¡¡

s'en/lee

p~e

quelque

tel;'p~te-;

ce qui a fait dire. qu'i1 éroit un peogno.fiic d'un

orage proehain . Les

m3t~lots ma~~ent

fa

eh~lr

& fes

. R

~ufs,

.

foi. on qui [Qnt de

mau~:li[c. rpz~n"

Oll

cañn,

~mple,

&c

it,nqr.1.R.

"tJ:. qui. ayant

In

cux mcmes

ce.

rn::lxl:"D';~ perftlctcu~cs

vculent

~alre

pampe d'lIn

c(¡lrir

prétcndu

for~

&.

dépouJilé de

préJu~és .?1I

d \lne

i:!rutlition

étr:'ln~ere

8c

inconnuc

.1U

pcpplc qui .

quolque

tgnor:mt

ií'cn en: pa! molO. amatcqr

de la

f\oUyc3!1té.

&

qui (ailit. 3vcc

d';].u–

t~nt

plus d':widitá

la

Icaute de ce. ¡ivres

nOllVC2UX

qu'ü

y

tr~~ve

de quoi ,'amurer. Il eft: done d'uo gtand

aV3nt-:lge pOllr

la

rehCloll

c.1thotiquc que l'Eg1ife

rcrtncu~

'a

ledure de ces 1l9res lorfqu'ih (c.

roient eorrigc!.

&.

(Cruce!.

ayec

(olidité.

Be

iI

en: de

meroe

av:tntageux

c¡u'on le", Ure

:linfi

cQrrigé.!l pour ,'inR:rLlire

8:c

fe

rr~mun¡r

d'arrue.

~Q\lr

CBDlba!trc

le.

enQ~mi. d~

nOIfC

~i.

(\V)

(