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pArce qo'il
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comO'le propres
&
domelliqoc.. du dtfont,
&
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propriillires prtromplik de res biens d.s
(on ViV2m : on lel app<!lloíl auffi
IItu¡r."i,
p-,ce qoe ,
(oivaDl la loi del d loe ublel, íl¡ tloknl obhgis de de–
meo,er
!Jlri,itrl ;
en qooí ils ttOicOI (cmblablel aux ercla–
" el
'luí élOieot ioOimés
hlnl;trl,
lerqoel,
élOH!DI
auffi
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lte,e§4Íru,
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va:
'Irl';~rl fi~.I:
ceux–
cí avoieor par I'aotoriu! du prélCUI le Dtnttie\, de fe pou–
voir abllerur de la focceffion,
&
par ce moyeo íls de–
.. eooícnt
!Jlr;l;dl
yol o!aires ;
pArmi
oous il o'y en
a
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os d'aulICS.
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E' , en celuí qui recocille
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(occeffioo au défaot d'on aurre qui ell le premier io–
Qilué.
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FIDE'-COMldIS, H tk lTlI:R ' ''ST ' TUÉ
&
SUB TITUTlO".
(A)
H E'R I T I E R T E
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TAl RE, ell celuí quí ell
innilué par lel13meot;
00
I'appelle llÍoli poor le dillín–
j¡u<r des
hlr;litTl
légírimes qui roOl .ppellés par la loi,
&
des
hlr;l;err
conmélocls qui fom ínllitoés par uo
COOU11 cntrr-vífs.
V.yt~
H
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TI E,.. , !iUCCESSIOl<,
TESTAME"T.
(A)
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O LO" TAl RE,
dI
celoi qui
011
libre
d'4ccepler la fucc.ffioo ou d'y renoncer; il
Y
.volt
che~
les Romain. des
hlr;titrJ
nécen.ires,
&
d'~ulrcs
vol.n–
I.ir."
qu'oo appelloíl auffi
hlr,l;trl Itrangerr;
parml
nous
IOUS
hlr;FttYJ
font
tJ~/fl1IttJ;r~J. f/.y~~
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-dtvant
Ht.RIT/!:R wtCI!S AIRE
&
H t alTIER S SIENS
&
"tCE SA IRI!S .
(A)
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I
V E R'
EL, en celoi \luí Cuccede
i
tOU5 le5 bien5
&
droil< du
d~-uoI.
(..il
rn
vertu de la
loí ou de la dífpolÍlion de I'homme ; íl ell oppofé
i
hlrleitr
particulier, lequel ne rccueille qu'une portion
des bien5.
(A)
HE R
M ....
N
E, Cubofl!m .
(Hip .
,"'l.
&0' )
¡'Irm".–
"id,
I(enre de planre
i
IIcur en rofe, compofée de plu–
(icurs pl!lales faits eo forme de tupo
&
de cprnel,
&
di n Ifis en rood; le callee ell ClrculRire
&
compoCé
d' une Ceule feuílle; il eo fOIl un pillíl qoi
lIoví.ntdans
la
fu lre on fruil arrondí; il s'ouvre on cinq pítees, íl eli
divíCé en clnq loges ,
&
il
r~nformc
de pellle femenecs.
M.
de ToornefOrl a dopn\!
iI
ce genre de p\ante le nom
de
Pllwl
Htrmtw ,
¡fIn.
"i berb.
Voye:t.
P
L
<\
"T E, (
1)
Les BOlanilles hollandois cultivent d. p leurs jardins
pluli.urs efpeces de ce genre de plante; ils en mellent
des relellons dans une coue"e de ferre légere, qu'ils ar–
roCcnt
&
abríent pClldant uoe couple de mois jufqu'a
ce qu'ils ayent pm raeíoe ; enfuile ils purrenr
1.
mOlle
de terre avec les racine
d~os
des pOIS garnís d'une noo–
velle u:rre , qu'ils elpofenl en
pl~ín
Gir, avec les myr–
Ihes
&
le
géranium juCqu'. la mi - Oélobre; . \ors ils
les placenl
d.ns\'endroil de la rerre le moí",
ch.ud,&
dans leqoel íls puíllcnt a,oir de I'air fraís ; irs 1 .. arro–
fenl fouven!
&
les
ehall~enl
de pOIS
'Ul
moís de Mai
&
de Scpltmbre. pour
ernp~cher
leurs raellles de fe maller.
Cene planle par une lel\e eo\tllre, fOllrnil au commen–
eemenl du primems une grande quanlíl!! de trcs-belles
lIeun; mals elle ne prodUlt poínt de graine. Celle qu'on
re~oíl
des pays élr.ngcrs
1
requierl
d'~lrc
femée ejans une
couche un
J>CIl1
ehaude; 01 quand la jeune fllmle a pouf–
fé,
on la Iranfplante dans de pctils P'lts qu'on plonge
dans de nouvelles couches fembl.bles pour avancer fon
enr:acintmem; enfin, on I'tllduroil par degrés :\ I'air de
l'~lé
l.
~ras
quoi I'on ell silr de (es (ueoes .
(D.
J. )
H
r.
~
M A
N
S T.'\
O,
(G{o,!,)
Cil1i"i_/t'
,
gr:andc
v ine do H ongrie. eapíl'le de la TIlI\fylvlnie,
&
la
r~/ldence du prrnce de TrsIlCy\uoie; elle ell fur la rív;ere
de Cebeo, , u de nos
\,~ues ~.
de W eUTembvurg,
90
N .
O . de Tergowísk;,
6r N,
E, de Bell\.ude,
108
S . E. de Bude .
L,"~.
<43.
Idl.
46.
lf·
(D.
J . )
HE R M
f\
N U
B , S , litb, maCe, (
A"tifu;'.
) c'ell-¡\–
dire Mercure
&
Anubis joil\lS eD(embJe; dívípité égy–
plíenne, donl la llame reprte_oroit uo corps d'homme
avec une
141q
de chlel1 ou d'épervier, quí lient un ca–
duc~e
dam la main. L. le,e de chien ou d'épervier,
(onr Iti
fym~ I~
d' Anubi" conlidl!ré eomrne grand
eha/Tcur en faueonnerie ou en \/6nerie . Ovide I'appelle
eo
C,
qualirc! d vél1eur,
I.trlllor A"lIbit;
le caducé. dé–
ligne Mercure : d'aulres Cois l'
Horma"u¡'is
en vélU en
habil de (t oaleur, tenant le oaduclfe de
la
m:lÍo gauche,
HER
!e finre des
El:
priCtl.
de
b
rmin droile .
00 00
ca
cux
efpec~
re,.r 1001 . n fUI des me!
ill~
des picrrel
ravé~,
cmnme le rcmuqu
, 1.
<,
11
d=s
res
r,cbp-~h,~ ~II~/'*~J
J'••
1I
1
111111 .
PlurJ.rquo.:
p:srl~
2Ut-'"
Ii
de cene d v
Oll~
b útre ,
&
qoelqua m) tDolo¡
¡í.laen
expliquenl les m n lilés
~
leur flnla'6e .
( D .
J.)
HER I PHRODITE, fob.
&
adl.
( -1"",.)
perfonne qui " les deot feles , ou les partí
namrelles
de I'homme
&
de la femme.
Ce terme nons vi 1 des Grecs; ils
1'001
compofé dn
nom d"uo dku
&
d'une déelTe, .fio d'cxprimcr en
un
feol !'l0l, CU;"3m lear coBrume , le mélange ou la con–
l?
na.onde "'I.rcure
&
de
V
énu~ ,
qu'il5 nnl cro pré –
IIder
¡
la n.i/T. nce de ce rUJel en, ordinaire. M. i.!1 it
q!'e les G recs ayenl
po.féeeue prévcolion dm I prín–
CipeS de l' Orologie , o qu'ils I'ajenl rirée de
la
Phí–
lofophie hermélique, ils onl ingénieorement im.giné
qu'btrmd!broJil<'
élOíl til. de M ereore
&
dc Véous.
1\
f:1Iloít bien enCuile donner au lirs d'oo dieo
&
d'uoe
dée/T~
une plaee honorablc ;
&
c'en a quoi la fable ..
comioué de préler fes íllulioos .
lA
nJmphe . Imacis
élanl devenuc éperdumlenr "moureuf. u lcune
h"md–
phrotlilt,
&
o'ayanl pu le rcndre Ceo" le, pria les dieuK
de ne fuirc de leors deux corps qu'oo Ccul alfembllge;
Salmad. oblinl eelle grace, mllÍs le. díeux y I.í/Tereor
le Iype imprimé des deol feles.
Cependam ce prodige de la namre, quí réunir
les
deul
feles dans un meme élre, n'a pos ilé favorablement ac–
cncílli de plulieurs peuples , s'n ell vr"i ce que r:aeonte
Alerander ab Alenndro, que les perfonnes quí ponoi. m
en elles le Celc d'h" mme
&
de f. mme, ou pour m'ex–
pliquer en
UI1
feul m" l . les
htrmopbrodiltl,
furem re–
gsrdis par les
A
Ihéniens
&
les
Romains comme des
mnnllres, qu'onprédpíloíl lIans la mer
a
Alheoes,
&
i
Rome daos le T íbre .
M ais y '-I-iI de vérilables
hormdpbrod;#tll
On pou–
\loÍ!
a~ller
celte quenion daos les ¡ems d'ígnorance; on
ne devroit plus
la
prepofer dans des liecl.. édairés. Si
la nalUre
s'''~are
quelqllefois dans la produélion de I'hom–
me,
elle
ne va jamais jufqu" faire des mélamorphofe."
des confulions de rubllsnees,
&
des ./Temblaoes parl:'its
des deox
Ce.es.Celul qu'ellc
a
dODné
i
l. n.i/Tanee,
&
meme pcul-elre
ii
11
coneeplíon,
00
fe change
¡>o'nt
dans un aUlre; il n'y
a
perfonne en quí les deul
fele~
(oienl parf.1ils . c'cll
a
-dire quí puí(fe engeodrer en COI
comme rem'lle,
&
ho.. de (oí comme homme,
Id"'1"om
?,4J
gn~~ra,.c ~x
n/iD,
&
talff(1101n
ftlm in,
generar! in fe
'pfo ,
d,roil on conooille. L3 nalore ne eonfond J.m. ls
pour loiljonrs ni fes vérilables marques , oi fes véril9blcs
CceoUl(; elle mQmre
i
la fin le caraacre 9"i ? illíngue le
fexe;
&
Ii
de lems
a
aUlre, elle le volle a quelques
égards dans I'enfonce, elle le
déeel~
iodubllablemenr dans
I'age de puberlé .
fout cela fe troove
ég~lemenl
vraí pour I'un
&
1'20-
ue fexe : que la oature puí/Tc
c.c~er
quelquefois la fem–
me fous le dehors d'un homme, ce dehors, celle écor–
ce euérieure, celle appareoee, n'cp impo¡e p.oiot aUJ:
gens écloirés,
&
ne conllilue point dans eetle lemme le
fe xc maCculin. Qu'¡¡ y ait eu de; hommes quí onl par–
fé pour femme, c'. 1I cerlainemeOl par
d~s
earaaeres
équivoques, mals l!l furabondanee de vie, Cource de la
fore..
&
de la faoré, ne pouyanl plus élre
cOnl~oue
au–
de-daps , dans I'age quí etl la faiCon des plaífirs, eherche
dans cet age hcorCUI • fe
mftnifetlc~
au-dehors, s'an–
nonce,
&
Y parvicnr effc8ivemcnl. C'ell ce qu'on vit
arriver • la prétenc;lue lille Il11líenne, qui devinr homme
du tems de Conlla..rin, au rapporl d' ul\ 'pere de l'Eglffe.
Daos cel élar vívitiant de l'hul1\anhé, le moindre elfort
peul prodoire des p1IIies qu'on n'avoi, pollll encore apper–
~dcs;
lémoin Marie Germain, doot parle Paré, qUl apre.
avu'r faOlé un folfé, parut homme
iI
\a
m~me
heure,
&
oc (e trouva plus du fele foO$ lequel
00
1'3Voíl connue.
Les
prc!reudu§ hommes
htrmophroáiltJ
qul ont I'é–
coulemenr menllruel, oc foOl que de véril.bles filies,
dOn! C olumbus díl avoir examine! les part;cs naturelles
inlernes, Cans y avoir trouvé ríeo d'e(fentiel, qui fdt dif–
férenl des parlíes narurelles des aulres f.mmes. Ce pelil
corps rond, C3vcrnClIX,
(j
feulible, quí ell. lirué
i
I~
parlie anrc!rieUle de 13 vulve, 3 prefqu<; tOUJour.s f.1I
qualitier
d'btrmaphroJites,
des filie. , qUl par un leu de
\a oalore, avoient ce corps a/Tet. loug pour cn abuCer .
Le meme C olumbus, dont n .O$ veoons de parler, a
\/\1
une Bohtmienne, qui Iui demanda de rerrancher ce
corps,
&
d'61argir le conduíl de fa pudeur,
~oll.r
pou–
vóír, díroíl-elle, recev"ir ICi embra/Temells d un hom–
me qu'eHe .ímoil.
L'btr,.aphroJile
nogre;. d'Angola, \luí a foil lant de
bluit
i
Londres, au milicu de ce /icele . éloit une f.m–
tne