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HER

Hra,?".s

1~5l.,tI!'CES

,Ila ,[ ... '.:;/

IItU/J.,,,,

cbn

lea Rom"'" t lO;em les eofms

00

pe–

·It.-ft\

mi

du

dtfoot

qui étoieOl

en

(¡a

puilúocc :l

te1ns

de foo

d~c,.

00

les appdl '1

/tú,

ji,."

pArce qo'il

ilo~nt

comO'le propres

&

domelliqoc.. du dtfont,

&

ro

quclqlJC

r,<;

propriillires prtromplik de res biens d.s

(on ViV2m : on lel app<!lloíl auffi

IItu¡r."i,

p-,ce qoe ,

(oivaDl la loi del d loe ublel, íl¡ tloknl obhgis de de–

meo,er

!Jlri,itrl ;

en qooí ils ttOicOI (cmblablel aux ercla–

" el

'luí élOieot ioOimés

hlnl;trl,

lerqoel,

élOH!DI

auffi

hl,;It~'1

lte,e§4Íru,

maas n

D

va:

'Irl';~rl fi~.I:

ceux–

cí avoieor par I'aotoriu! du prélCUI le Dtnttie\, de fe pou–

voir abllerur de la focceffion,

&

par ce moyeo íls de–

.. eooícnt

!Jlr;l;dl

yol o!aires ;

pArmi

oous il o'y en

a

pi

os d'aulICS.

I"l>Jt~

le

~,

1,

&'

2..

dllX ;1IjI.1. tlt !J..

red.

'[1111"1.

la loi

;11

{lIi,

ff.

J,

Ir;,,,,

:.5

poflllmrl b.rrtJ.

."jltI,

<\

.i-Jt'fJdllt

H E' R'

T

lE

Il

111.'c E

S

Al RE .

(A )

H E'k I TI E R

5 '" P

L E daos cC!lIioes coCllomes , fe

dil pour

blr;t;"

pur

&

limpIe.

f/"Yt~

Arl.i"

Btrry ,

N.",.,,,,i,

&

Stá...

(A)

H E'R I T I

E

R

D

TI T

U

E' , en celuí qui recocille

la

(occeffioo au défaot d'on aurre qui ell le premier io–

Qilué.

Vl>Jt:t.

FIDE'-COMldIS, H tk lTlI:R ' ''ST ' TUÉ

&

SUB TITUTlO".

(A)

H E'R I T I E R T E

S

T A

M [N

TAl RE, ell celuí quí ell

innilué par lel13meot;

00

I'appelle llÍoli poor le dillín–

j¡u<r des

hlr;litTl

légírimes qui roOl .ppellés par la loi,

&

des

hlr;l;err

conmélocls qui fom ínllitoés par uo

COOU11 cntrr-vífs.

V.yt

~

H

['¡ti

TI E,.. , !iUCCESSIOl<,

TESTAME"T.

(A)

H

t.

R I T I

E

R

v

O LO" TAl RE,

dI

celoi qui

011

libre

d'4ccepler la fucc.ffioo ou d'y renoncer; il

Y

.volt

che~

les Romain. des

hlr;titrJ

nécen.ires,

&

d'~ulrcs

vol.n–

I.ir.

"

qu'oo appelloíl auffi

hlr,l;trl Itrangerr;

parml

nous

IOUS

hlr;FttYJ

font

tJ~/fl1IttJ;r~J. f/.y~~

c;

-dtvant

Ht.RIT/!:R wtCI!S AIRE

&

H t alTIER S SIENS

&

"tCE SA IRI!S .

(A)

.

H

tR I T I

E

R U

N

I

V E R'

EL, en celoi \luí Cuccede

i

tOU5 le5 bien5

&

droil< du

d~-uoI.

(..il

rn

vertu de la

loí ou de la dífpolÍlion de I'homme ; íl ell oppofé

i

hlrleitr

particulier, lequel ne rccueille qu'une portion

des bien5.

(A)

HE R

M ....

N

E, Cubofl!m .

(Hip .

,"'l.

&0' )

¡'Irm".–

"id,

I(enre de planre

i

IIcur en rofe, compofée de plu–

(icurs pl!lales faits eo forme de tupo

&

de cprnel,

&

di n Ifis en rood; le callee ell ClrculRire

&

compoCé

d' une Ceule feuílle; il eo fOIl un pillíl qoi

lIoví.nt

dans

la

fu lre on fruil arrondí; il s'ouvre on cinq pítees, íl eli

divíCé en clnq loges ,

&

il

r~nformc

de pellle femenecs.

M.

de ToornefOrl a dopn\!

iI

ce genre de p\ante le nom

de

Pllwl

Htrmtw ,

¡fIn.

"i berb.

Voye:t.

P

L

<\

"T E, (

1)

Les BOlanilles hollandois cultivent d. p leurs jardins

pluli.urs efpeces de ce genre de plante; ils en mellent

des relellons dans une coue"e de ferre légere, qu'ils ar–

roCcnt

&

abríent pClldant uoe couple de mois jufqu'a

ce qu'ils ayent pm raeíoe ; enfuile ils purrenr

1.

mOlle

de terre avec les racine

d~os

des pOIS garnís d'une noo–

velle u:rre , qu'ils elpofenl en

pl~ín

Gir, avec les myr–

Ihes

&

le

géranium juCqu'. la mi - Oélobre; . \ors ils

les placenl

d.ns

\'endroil de la rerre le moí",

ch.ud,

&

dans leqoel íls puíllcnt a,oir de I'air fraís ; irs 1 .. arro–

fenl fouven!

&

les

ehall~enl

de pOIS

'Ul

moís de Mai

&

de Scpltmbre. pour

ernp~cher

leurs raellles de fe maller.

Cene planle par une lel\e eo\tllre, fOllrnil au commen–

eemenl du primems une grande quanlíl!! de trcs-belles

lIeun; mals elle ne prodUlt poínt de graine. Celle qu'on

re~oíl

des pays élr.ngcrs

1

requierl

d'~lrc

femée ejans une

couche un

J>CIl1

ehaude; 01 quand la jeune fllmle a pouf–

fé,

on la Iranfplante dans de pctils P'lts qu'on plonge

dans de nouvelles couches fembl.bles pour avancer fon

enr:acintmem; enfin, on I'tllduroil par degrés :\ I'air de

l'~lé

l.

~ras

quoi I'on ell silr de (es (ueoes .

(D.

J. )

H

r.

~

M A

N

S T.'\

O,

(G{o,!,)

Cil1i"i_/t'

,

gr:andc

v ine do H ongrie. eapíl'le de la TIlI\fylvlnie,

&

la

r~/ldence du prrnce de TrsIlCy\uoie; elle ell fur la rív;ere

de Cebeo, , u de nos

\,~ues ~.

de W eUTembvurg,

90

N .

O . de Tergowísk;,

6r N,

E, de Bell\.ude,

108

S . E. de Bude .

L,"~.

<43.

Idl.

46.

lf·

(D.

J . )

HE R M

f\

N U

B , S , litb, maCe, (

A"tifu;'.

) c'ell-¡\–

dire Mercure

&

Anubis joil\lS eD(embJe; dívípité égy–

plíenne, donl la llame reprte_oroit uo corps d'homme

avec une

141q

de chlel1 ou d'épervier, quí lient un ca–

duc~e

dam la main. L. le,e de chien ou d'épervier,

(onr Iti

fym~ I~

d' Anubi" conlidl!ré eomrne grand

eha/Tcur en faueonnerie ou en \/6nerie . Ovide I'appelle

eo

C,

qualirc! d vél1eur,

I.trlllor A"lIbit;

le caducé. dé–

ligne Mercure : d'aulres Cois l'

Horma"u¡'is

en vélU en

habil de (t oaleur, tenant le oaduclfe de

la

m:lÍo gauche,

HER

!e finre des

El:

priCtl.

de

b

rmin droile .

00 00

ca

cux

efpec~

re,.r 1001 . n fUI des me!

ill~

des picrrel

ravé~,

cmnme le rcmuqu

, 1.

<,

11

d=s

res

r,cbp-~h,~ ~II~/'*~J

J'••

1I

1

111111 .

PlurJ.rquo.:

p:srl~

2Ut-'"

Ii

de cene d v

Oll~

b útre ,

&

qoelqua m) tDolo¡

¡í.la

en

expliquenl les m n lilés

~

leur flnla'6e .

( D .

J.)

HER I PHRODITE, fob.

&

adl.

( -1"",.)

perfonne qui " les deot feles , ou les partí

namrelles

de I'homme

&

de la femme.

Ce terme nons vi 1 des Grecs; ils

1'001

compofé dn

nom d"uo dku

&

d'une déelTe, .fio d'cxprimcr en

un

feol !'l0l, CU;"3m lear coBrume , le mélange ou la con–

l?

na.on

de "'I.rcure

&

de

V

énu~ ,

qu'il5 nnl cro pré –

IIder

¡

la n.i/T. nce de ce rUJel en, ordinaire. M. i.!1 it

q!'e les G recs ayenl

po.fé

eeue prévcolion dm I prín–

CipeS de l' Orologie , o qu'ils I'ajenl rirée de

la

Phí–

lofophie hermélique, ils onl ingénieorement im.giné

qu'btrmd!broJil<'

élOíl til. de M ereore

&

dc Véous.

1\

f:1Iloít bien enCuile donner au lirs d'oo dieo

&

d'uoe

dée/T~

une plaee honorablc ;

&

c'en a quoi la fable ..

comioué de préler fes íllulioos .

lA

nJmphe . Imacis

élanl devenuc éperdumlenr "moureuf. u lcune

h"md–

phrotlilt,

&

o'ayanl pu le rcndre Ceo" le, pria les dieuK

de ne fuirc de leors deux corps qu'oo Ccul alfembllge;

Salmad. oblinl eelle grace, mllÍs le. díeux y I.í/Tereor

le Iype imprimé des deol feles.

Cependam ce prodige de la namre, quí réunir

les

deul

feles dans un meme élre, n'a pos ilé favorablement ac–

cncílli de plulieurs peuples , s'n ell vr"i ce que r:aeonte

Alerander ab Alenndro, que les perfonnes quí ponoi. m

en elles le Celc d'h" mme

&

de f. mme, ou pour m'ex–

pliquer en

UI1

feul m" l . les

htrmopbrodiltl,

furem re–

gsrdis par les

A

Ihéniens

&

les

Romains comme des

mnnllres, qu'onprédpíloíl lIans la mer

a

Alheoes,

&

i

Rome daos le T íbre .

M ais y '-I-iI de vérilables

hormdpbrod;#tll

On pou–

\loÍ!

a~ller

celte quenion daos les ¡ems d'ígnorance; on

ne devroit plus

la

prepofer dans des liecl.. édairés. Si

la nalUre

s'''~are

quelqllefois dans la produélion de I'hom–

me,

elle

ne va jamais jufqu" faire des mélamorphofe."

des confulions de rubllsnees,

&

des ./Temblaoes parl:'its

des deox

Ce.es.

Celul qu'ellc

a

dODné

i

l. n.i/Tanee,

&

meme pcul-elre

ii

11

coneeplíon,

00

fe change

¡>o'nt

dans un aUlre; il n'y

a

perfonne en quí les deul

fele~

(oienl parf.1ils . c'cll

a

-dire quí puí(fe engeodrer en COI

comme rem'lle,

&

ho.. de (oí comme homme,

Id"'1"om

?,4J

gn~~ra,.c ~x

n/iD,

&

talff(1101n

ftlm in,

generar! in fe

'pfo ,

d,roil on conooille. L3 nalore ne eonfond J.m. ls

pour loiljonrs ni fes vérilables marques , oi fes véril9blcs

CceoUl(; elle mQmre

i

la fin le caraacre 9"i ? illíngue le

fexe;

&

Ii

de lems

a

aUlre, elle le volle a quelques

égards dans I'enfonce, elle le

déeel~

iodubllablemenr dans

I'age de puberlé .

fout cela fe troove

ég~lemenl

vraí pour I'un

&

1'20-

ue fexe : que la oature puí/Tc

c.c~er

quelquefois la fem–

me fous le dehors d'un homme, ce dehors, celle écor–

ce euérieure, celle appareoee, n'cp impo¡e p.oiot aUJ:

gens écloirés,

&

ne conllilue point dans eetle lemme le

fe xc maCculin. Qu'¡¡ y ait eu de; hommes quí onl par–

fé pour femme, c'. 1I cerlainemeOl par

d~s

earaaeres

équivoques, mals l!l furabondanee de vie, Cource de la

fore..

&

de la faoré, ne pouyanl plus élre

cOnl~oue

au–

de-daps , dans I'age quí etl la faiCon des plaífirs, eherche

dans cet age hcorCUI • fe

mftnifetlc~

au-dehors, s'an–

nonce,

&

Y parvicnr effc8ivemcnl. C'ell ce qu'on vit

arriver • la prétenc;lue lille Il11líenne, qui devinr homme

du tems de Conlla..rin, au rapporl d' ul\ 'pere de l'Eglffe.

Daos cel élar vívitiant de l'hul1\anhé, le moindre elfort

peul prodoire des p1IIies qu'on n'avoi, pollll encore apper–

~dcs;

lémoin Marie Germain, doot parle Paré, qUl apre.

avu'r faOlé un folfé, parut homme

iI

\a

m~me

heure,

&

oc (e trouva plus du fele foO$ lequel

00

1'3Voíl connue.

Les

prc!reudu§ hommes

htrmophroáiltJ

qul ont I'é–

coulemenr menllruel, oc foOl que de véril.bles filies,

dOn! C olumbus díl avoir examine! les part;cs naturelles

inlernes, Cans y avoir trouvé ríeo d'e(fentiel, qui fdt dif–

férenl des parlíes narurelles des aulres f.mmes. Ce pelil

corps rond, C3vcrnClIX,

(j

feulible, quí ell. lirué

i

I~

parlie anrc!rieUle de 13 vulve, 3 prefqu<; tOUJour.s f.1I

qualitier

d'btrmaphroJites,

des filie. , qUl par un leu de

\a oalore, avoient ce corps a/Tet. loug pour cn abuCer .

Le meme C olumbus, dont n .O$ veoons de parler, a

\/\1

une Bohtmienne, qui Iui demanda de rerrancher ce

corps,

&

d'61argir le conduíl de fa pudeur,

~oll.r

pou–

vóír, díroíl-elle, recev"ir ICi embra/Temells d un hom–

me qu'eHe .ímoil.

L'btr,.aphroJile

nogre;. d'Angola, \luí a foil lant de

bluit

i

Londres, au milicu de ce /icele . éloit une f.m–

tne