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2.l6

HER

H E'R E'D

1

TAl RE, adj. m.

&

f.

CJllrifprud.)

fe

dit de ce qui a rnpport

iI

une fueeemon, eomme les

b¡o1J blrláitairn,

la

par: hlrldi:ll;re.

(A)

H

E'R E' D

ITA I

!tI!:,

.dj.

(1Il/du.)

Ce terme en

em~loyé

pour défigner I'efpeee de dilféren¡e

ac~identel­

le d'une maladie, en

taO!

qu'elle

déren~

d un vice eon–

traélé par la qualité de la IIqueur

I~

mm.le

&

des hu–

m enrS

maternellcs,

qu¡ concourent

3.

donner

a

l'cln·

bryon

le

prind pe de vie,

& •

le former .

Toas les hommes males

001

.equis dans le eorps de

leur mere la <iifpofition

a

ce que la barbe leur eroilfe

a

I'age de poberlé,

&

\es femelles

¡,

ce qu'elle devien–

neO! fujeltes au flux menOruel : eette difpofilion peut

done

~Ire

regardc!e commc

hlrlditlJ;re,

en tant qu'ellc

di

tuofmife des peres

&

meres aux enfans;

iI

en eO

de meme de eertajnes maladies: on obferve que les in–

dividus de eertaines familles éprouvent touS qu'ils

l'

de–

vien.nent fujets

a

eertaill age; lell.e f?nt par

exc~ple,

l'épllepfie, la goulte: il en 3Um dlffielle de pouvOIr dé–

truire eetre difpofition, que eelle qui fait eroltrc In bar–

be • un jeune homme qui en en bonne fanté.

00

range parmi les maladie-

;'érldi,,,ires,

les ean–

cers, la pierre des voies urinaires, la phthifie, qui fur–

viennent reCpeél:ivemeut

a

un certain

~ge

marqué, dans

tOUle une famille, jufqu'¡' ce qu'elle foit abfolllmenr é–

teiote; de forte eependant que ti quelqll'lIn de eeux qui

la

forment, peut évile< d'en "tre atleint au tems ordi–

naire, iI en devient exempt pour le reOe de fa vie.

On doir diOinguer les maladies

hirlditairn

de eelles

que les Pathologines appellem

'O>Inl", morbi eonna,;,

c'eO-a-dire '1ue l. feetus a eomraélées aeeidentellemenl

dans le ventre de fa mere, que I'on apporte en naif–

fant, par eOllféquem fans qu'eHes foiem I'effet d'un vi–

ce de la fanté des parens, amérieur

¡,

la conception,

tranfmis aux enf:ms, eomme dans le eas des maladies

h/,ldi'airn:

teHe en I'idée que donne Boerrhaave, de

ces fortes de'maladios, dans le

Commetttaire de

¡"

1,,–

jI;.uei'nJ. P.e/hol.

§.

738.

Toures fortes de maladies ne fom pas fufcc,ptibles de

devenir

hl"/dieairu:

felon

N

euter, ce foO! principale–

mem eelles qni om rapport

a

la pléthore, aux eonge–

fijons, aux difpofitioos hémorrhagiques, telles que I'apo–

plexie, les hémorrhagies de dilféreos iges.

Voyez

H

t–

M

o

R Il H

o ID

E S

&

les maladies qui om été memion–

nées ci-devaot.

11

o'en pas facile de

d~terminer

eo quoi confine la

difpofition aux maladies

hlrldit"iru;

toais on peut dire

en général qu'elle parol! dépendre d'une forte de rap–

port emre les cnfaDS

&

les peres, dans le Cyneme des

folides, dans leur degré habituel d'aétion fur les fluides

(vis vi/a!):

d'ou, eomme en réfulte vrailfemblab1emem

une relfemblance de figure, de caraétere, fuit aum eelle

du rempératoenr, de la eomplexion.

VoX,z

G

t

N

t

R A–

TI o

N.

En cffe< on obfervc que les enfans qui fom le

plus reffemblaos

¡¡

\eurs auteurs, font .ulli, tout étant

égal, le plus Cujets

"OX

maladies

"Irlditai,.",

s'iI y en

a

dans

\o

famille. Voila ce femble , ce qu'on peut dire

de plus raifonnable fur ce fujet, qui de fa namre n'en

pas fufeeptible d'étre approfondi.

Mais pour un plus grand détail fur tom ce qui re–

garde les maladies eonlidérées eomme

hlrldieairn,

on

peO! tronver beaueoup d'innruélion dans le trailé qu'a

donné fur ce fujet Derm\ltius de Meara, imitulé

Pa–

.;'ologi!> ;'"ditaria,

anoexé

ii

fon examen

de ¡eúribus:

on pent aum eonCulter fort utilemem la ditrcrtation de

ZeHentS

de

morúis ""editariis,

&

eelle de Sthaal

de

hereaitariá difpofitione ad v"rjoJ affellllJ.

HE'RE'DITE' ,

(JuriJpmd.)

íigni6e

JtmeJlion,

VoXez

S

U

c e

E

s

S

ION.

(/1)

H lrldi,1

des offices en le droit que le pourvu a de

tranfmeltre foo olliee

a

fes héririers fueeelfeurs ou

ay.ns

eaufe. Anciennemenr les offiees n'étoient que de tim–

pIes eummimons annales;

&

meme révocables

"d

n,,–

tllm;

d"pui~

la vénalité des o!Jiees qui le. a rendu per–

manens, eh.que officier a lOujours eherché les moyens

de eonCerve¡ fon offiee apres

r.~

mort; ce qni te prati–

.quoit d'abord feulemenr, en obtenant la furvivlnee pom

une alltre perConne. Des furvivanees particu\iercs, on

palfa aux ¡urvivanees généralcs, lefquellcs furem aeeor–

dé"s par divers édi" de

1)68, 1574 1)76

&

1

)86.

L'hlrédiel

des ollices for inventée par Paulet,

&

admife

par

une déelaration dn

J2

D éeemnre 1604, en favellr

des officiers de judieature

&

de finanee, en pay3nt par

eux

lU

eommeneement de ehaql1e année, la foixaO!ie–

me partie de la finanee de leur offiee, lequel droit a été

nomf!1é

annlu/

00

paulette,

du nom de

CCllli

q~!i

en

fut

l'mv~OIeur .

11 Y

a eu depuis ce tems divers edits

&

déc1arations, ponr dooller

0\1

Ottr

I'hlrédi./

¡¡

eenains

HER

ofliees.

Vo)'n

Loyfeau,

da Otfius, liv.

11.

lb.

:JI.

&

les

rer:uils

d'

Edits

eoneernaot I'.nnuel.

(A)

Illrldi.1

da

""lts

en le d"'t de trnnCmettre

a

fes

h~ritiers

fuceetfeurs

&

ayans c.nfe, eemines rentes qui

ne 10llt ni "iageles ni perpéruelles, étant deninées

a

~tre

rembonrfées

2U

bom d'un eerralO tcms; le roi

2

eréé

d"puis qllclque tems de ces

"n'u hérldi,.iru

fur les po–

Oes,

&

autres.

(/1)

HE' RE'E S MO!<T ,

(Glog, ane.)

montagDes

de Sieile nemtoées

H',&lo,/"

par Diodore de Sieile, qui

en

va

Ole la beamé

&

la falnbrité.

Lib. IV.

lb.

xvj.

p"g_.2

Cetlc ehalne de mODtagnes , filivant I'opinion la plu,

eommune, s'élend dans

-la

vallée de Démone ; on les

appelle

p[~feOlement

monti Sori,

&

eelle

011

la Chry('a

prend fa fouree, fe nomme

m.llle Artejino.

La deCcriptioo que Diodore fair de e s montagnes eft

eonfirmée por Fazel; ce COO!, dit ce moderne, les plu.

belles

&

les plus agréables du pays; ell..

00!

de four–

ees en 3bOlld:lI1ce,

des

vignes,

d~s

roficrs , des oliviers,

&

amres ,rb!"s domeniques, qui y eonfervent toujour.

leor verdure. f'refque tOUles les aUlres

monta.~nes

de Si–

cile fom nues,

d~garnies,

on eouvertes feulemem de fo–

re"

&

d'arbre fauvages; mais relles-ci, ajoute-I-i1, fonr

cmieremem ditrérentes; e'en, feloo lui, dans ces mon–

tagnes propres

¡¡

~tre

coltivées, que Daphnis, ti célebre

d,n< \es poéíies bucoliqnes, oaquit des amours de Mer–

cure,

&

d'lIne nymphe du canton; e'en id que ee me–

me Daphnis fut ehangé en roeher, pour avoir été in–

fentible aux eharmes a'une jeune bergere. Mais Carre–

r., ou I'aoteur

del/a Alltiea Syrllell¡" il/"jlra."

, reven–

dique la nailTanee de Daphnis pres de Ragufe, dans UDe

vallée qui en arrofée des eaux de

la

Lo:ta.

En6n les auteurs qui plaeent les

monIS Hlrlclls

aux

environs de Syraeufe, fon, naphnis Syraeufain.

11

pa–

rOl!

atre~

quc ehacun Coubaite que le pays de fa naif–

fance lui foit commun avee celui du eharmam pocte

bucoliquc.

(D.

J.)

H E'R E'E S,

f.

f,

pI. (

Anti'l.')

fetes en I'honnem

de J unon,

a

Argos, aSamos, a Egine, en Elide

&

en

plufieurs autres villes de la Greee; vous en trouvcrez la

defeription dans Potler,

/lrch",olog. grd'c. l.

l/.

e.

xx.

1,

I.

p.

397. Je ne dirai qll'on mot de la manie,e dom

on les eélébroit :\ ArlloS.

La apros avoir immolé eent bueufs :\ la déetre, tous

les jeunos gens du \ieu

[e

difputoiem ehaqoe .nné. le

prix propofé, Au-detrus du theatre il y avoit un quar–

tier fort d'amcte. ou I'on c1ouoit un bouelier de manie–

ro

ql!'i1 étoit trcs-difficile

a

arracher; eelui qui y parve–

noit, reoevoit pour le

prix

de Ca vicioire une eouronne

de myrthe,

&

on bouelior d'airain; dc-Ia " iem que le

lieu s'appelloit

AJpis,

e'en-a-dire le

bOIl""r.

Ce prix ne

regardoit pas feolemem la jeunelfe d' Argos, \es élran–

gers étoiem aum admi. :\ y eoneourir, eomme il pa–

rolt par I'Ode

V11,

des Olympioniqnes de Pindare, ou

Dingofas de I'l1e de Rhodes en loué d'avoir remporré

le pri.>;: " L. bouelier d'airain I'a eonl1u ", di, Pinda–

re dans fon Oyle poétique.

Au rene ces fCles fom nommées

INrla,

du

110m

gree

H'/.

Junon,

(D.

J.)

HE R

É

F

O R D,

(Glog.)

eontid~rable

villc d' An–

gleterre, eapilale de I'Herefordshire, avce un éveehé

futrl3gam de Cantorbery; elle envoie deux dépmés ao

parlement,

&

eO fituée fur la Wye,

:i

fept lieues

N.

O. de GloceOer,

ti.>;

S. O. de WoreeOer, treize

N,

O , de Brinol,

120

miUes

N.

O ,

d~

Londres. On pré–

ICl1d qu'eUe a été ba,ie des ruines d'

/lriconium,

qui étoit

¡¡

ce que I'on eroit,

3U

Iie!!

uu eO aujourd'hui Wen–

eheOer.

Long.

14.

f),

1"•.

fl. 6,

(D,

J. )

HE RE FO RDS H I RE,

(GI.g,)

provinec d'An–

gleterre, dans I'intérieur, vers le pays de Galles. Elle a

enviton

100

milles de tour,

660000

arpens

&

1fOOO

maiCons, EUe abonde en blé, bois , laine, faumon

&

cidre: fa laine en la plus e!limée d'Angleterre de

m~me que fon cidre, qui fe fail d'nue pomme'appellée

redJlreak,

fort mauvaife a manger . C'en dans eelte pro–

vinee qu'on trouve la , fameofe colline ambulame

MarJIey-Hil/,

ainfi nommée, paree qu'en 1)74 au moi;

de

F

~vrier,

un tremblcment de ,ehe détaeha 26 ",pens

de terrain qui ehangerem de place.

S,al1ley

(Thomas)

naquit dans celte provinee : ce gen–

tilhomme Anglois en fort eonnu des

fav.ns

par deur

beaux ollvrages: le premier en fa traduBion larine des

tragédics d'Efehyle, avee un eommeOlaire

&:

des feho–

lies; eUe parot. L ondres en 1664

m-fol.

Le feeond

o(t

Con hinoire de la philofophie, éerite en Anglois.

Un

favant d'AUemagne,

M.

Godefroy Oléarius a pub\ié

3

Leipíiek en

17

¡¡,

in

4°,

une bonne tradoéÚon Latine

de