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HER

HE"BE,

(Nom'''''a•• B ota•. )

On

a

tellrmen ahtec!

ou elun,¡t

ks

noms qoe les Botanilles

001

donnts alU

plantes, que

rtOtlS

priom les lra:rues de cheecher les mots

fuivaDS,

Cous

lCtlcs dtnomiDArions bOtSDiques.

H"¡'~

(tIlX

ánu.

¡-Ierbe des

a~/x.

H~rIJt

J

C~lJl

mal/X .

R~r¡'~

al/x

~htlrpt1fti~rJ.

Herpe

cilro",,¡~ .

He,be

IU/X

tltuil/trs.

H.rb.

",.ha"tue;e .

Hube"; lp.rvier.

He.r~t

ti

¡urHltcr.

H.rbe

.IIX

Jluhll .

Herbe Jlotl."".

¡Jerb. GIrará .

Hube de la gOfltle.

Herhe altx

gUtllX,

Herú,

Ak..'(

hlmorrho;"CI

.

Herbe de la houalt.

Hube j3U"•.

Herbe

d.

la I,,,'{:t<.

HtrJ,c al/x m.mellcs .

Herúe

J

¡"ie.

Htrbt maure.

Herbt

11M""

moucheron¡.

H,,·b. mllfe.

Herb. mU!'{lIle .

Hube all 71Dmbril.

Hube á'or.

H"b.

ti

I~

paraly/ie .

·.}ürbe pu Par,«uay.

Herbe

ti

¡aflvre homme,

Hu·be

aux

pe,ü¡ .

Ro'be

ItI/X pDUmOJlJ.

Herbt

IIUX

posu.

H erhe

IlIlX pllen.

,/

Ür.De

ti

la reine.

Hube aux

rhaga.du,

Herb. de S .

~eno;I,

Hube de S. EI;"",e ,

lI_rbe de

..s.

]a<l{lIeS ,

Herbe d. S .

J.an.

Herbe áe

S.

]"I;en.

Hube de S. La"rn" .

Herbe (ie S. Pirre.

I:Icrhe

[a111 CONJure.

Hube d. Sey.thi•.

Hube d" ./ilge .

(ferbe

I4I1X

forcius .

Herhe

Al/X teigncllx .

Hube

a

fopl

!Jg<l.

Htrbe de

la

:r

ri";:I.

Hube de

V"ha;" ,

Herbe

vlnlll~ltfo.

Herbe anx

1J~rruu,

H~rhe

alex

V~YJ.

Herpe

If":f

rviperc.J .

Htrbe vive.

OllACIlA .

ALLIAIRE .

NUMMULAI RE.

MILLEFEU ILL~ S

Mt.LISSE.

COCHLÉAIlIA .

e'RetE .

HIEIlACIU~t

.

PTARMIQUE .

TOULOULA,

SARCAZO ,

A!iC ÉLIQUE.

Ro

501.1 •

Cr.ÜIATlTE .

CH ÉLIDOP;E ,

ApOCYNE.

GAunE .

PHYTOLACCA

r

LAMFSAlIE.

POLYCALA.

RÉsfoA.

CONISE .

KETMIA,

M

O

SC

H A T E L-

1.

t

N E.

OMPIIALOPES.

HÉLIANTIIÚtE .

PRIMEVERE .

CAS I" E.

GRATlOLE .

GRÉMIL.

PULMONAIIlE .

STAPHYSA ICRE .

P YLLIUM.

tCOTIANE.

RIIACAQIOLUS ,

SÉtiOITE .

C,RCÉE.

JM'ORÉE .

ARMOI

E,

S",RRIETE .

Bucq:.

PR!Ml'VERE.

OPII/OCLOSSf: ,

R É¡;LISSE.

!>~ROPHULAIRú

AQUATlQU¡;: .

PO.\tME fPINEU-

51', 011

ST.~ ..?].fONI 'V }.! .

PÉTASI'fE.

STATlCE.

HtPATlQUE .

R~1I0NCULE.

C'CliE .

t'fÉLIOTROFE .

TANAISIE.

VIPÉRINE.

SEN51T1VE,

&c,

JI

feroit

~

Couhaitee '1u'on n'cut point introdoit tOus

ceS

faux nOllls

d'herbe

a,

a\ll,

de, des, du, Sainr, Sain–

te,

&

plofieurs aotres Cembtables,

iI

la place des noms

botaniques: car

iI

0[1

arrivé dc·I:l, que dans tom /lOS

diétiollnaires

fran~ois,

celui dc Richelet, <le Furetiere,

de I'aeadémie, de Corneille, de Trévoox,

&c.

on trOo–

ve ·ici quaocité de dqubles e¡nplois

& M

défi nitlons,

explications OU deCaeiptions qui ne Com pas • loor lieu,

indépendammcnt qu'on nc les a pas tirés cotnmunément

des moilleures COllrees , paree que les al\teues qui y ont

travail1~ ,

n'étoicm pas des gens de 1'3rt.

(D .

:1.)

H ERDE MAUVAISES,

CA,,;r;"'/I. )

les jardlniers

&

les h\bollreUrs nommem

mauva;fos hubes,

tootes j:elles

qui crol([enl

d'elles-m~mes

dans leurs jardins

&

dans

Icurs champs,

&

qu':ls nc

CQ

propoCem

p~s

d'y cultiver ,

Elles dérobent aUX autres une grande partie de la Cub–

llanee de la terre qu'elles épuiCent, preanent fo\\vem le

defros Cor les bonnrs plantes,

&

les étouffent par leur mul·

,iplicatlon . Mais ,eotnll\e les

maHvai[~s

herbes

nuifcnt

HER

119

priDdpalemcnl

~OI

bits, nous les contidér<roD' ici Cous

ceue face, eomme a ¡oil

M.

du Hamrl d

ns

Con

Trai–

:1 de la

udtllr~

dn

Ur'~J.

Emrc les

mnU'i.'3i[es

her~es

qoe le laboureur redoute le

plos dans Irs champs qu'il." enr. mencés

en

blé, on com–

pte t

0.

une Corte de I chns qu'on nommr

1I;<1I~

&

qui

noircir le pain;

, 0.

la qurue de renard, done la 'Cemen–

ce eend le poin .mer;

3".

le poncel U ou paVOt fsuvnge

dom la graine ell tres-6ne ,

&

qui étoufl'e le iroment:

.;.0.

Ir vcCceron. qui COuVee le bh! qUlllld il el! \,trCé '

&

le

fa.it

.pourrir;

$".

le ehiendcnt

&

le pas· d'ane, qul

fe moluphem par Irurs Cemeneos , par leurs racines qui

s'c!~elJdcnt

e,n trainafre,

&

mémc par les

tron~"ns

de teurs

r!1cmcs, .qo on conpe. en labouram la terre;

6°.

le

m~hlot, qUI donne au palO une ma.valCe od ur'

7°.

I'yvraie

qoi le renp de qualitt 11Uifibte;

8° .

en6n, ies chardons '

les hieblrs, la fnlle "voine, la renooée, I'arrete·breuf'

&

quamité d'autres plantes , dom le vem Jelte la

grain~

de toU/es pnrts.

&

qui ruinent le bon grain.

Pour

rmp~eher

que crs

m~"vaif.s

borbos

ne

Ce

mul–

tiplient,

11

fsud roit les détruire avaOl qoe leur grnine mt

mare; maió Gela n'e[l pas poffible dans tes terres enCe–

mcne.!es

iI

I'ordinaire, pulCqu'elles croifrcm avee le bon

groin,

&

que la ptupart meoriaent ptUlÓt que le fromem:

les grainr. de ces

mauvaifos herb<s

Ce

femem d'ellcs–

m~mcs

en tomb.m aterre,

&

les plantes noitiblcs qu'elles

fournifreDt,

Ce

multipliem en dépie du laboureor.

On

n~

pellt pas non plus

le~

détruire en laifrant les

terres en frichc, car lenrs femences

conrcrvcnt

en

terre

plulleurs onnées , fans s'ahérer. M. du H. mel a obfervé

que ti I'on feme en fain-foin un ch3mp o¡l

iI

Y

alt be;lu–

coop de panceau, des l. Ceconde annéc du lilin - foln ,

I'on n'. pperecvra prefqoe pas un pié da certe plame; mais

lorCqo'ao

" Out

de neuf ans on défnehera

I~

Cain-foin,

l'on verra Couvent rrparo;tre le ponceau; ce falt prouve

bicn que les groines de eelte plüme s'él'ienr conlervées

en terre pend' nt ce

teU\s-I~ .

11 Y

en a qui ' y con1crvent

des qoinze

&

vll1gt ans,

&

nous Ij(noron meme juCqu'ou

le Icrme de lellr conCervarion peur s'étcndre.

Pour remédier

a

ce mül, plo lieurs eultiv,ueurs laboll–

rem

foi~ncufemem

les terres qu'on laifre en juche", c'efl–

a-dire en friche,

& iI

dI

vrai que comUle qU1nrlté de

graines levene pendallt eOtte .nnée de repos, les labo", s

répétés en dótrol[cnt beaucoup; mais

iI )'

a

plutiQurs for–

tes de plantes, telles qoe la folle avoine

&

la queue de

renord, dont la guine ne venant

i

levee que quand elles

om reO

é

en tcrre deux ou trois ans

1

inutilemcllt I3bou–

reroit·on avee toU/ le Coin poffible, les champs ou el–

les Ce trouvenr, on

[le

réuffiroit point

i

les

fair~ l~v<T

phllOt .

.

D'autre~

fermiees, poor détruire ces

mauvaifn

hubo,

crs plantes ti t\uitible" om eru ne PQu "olr rien imagi–

ner lie tnieux, qoe de dell.iConner teu¡s terres, c'ell-a–

dire de mctlre I'avoinc dans

J'an~ée

ou

011

auroi! dO los

cnlemeneer en blé . L'expérienec

a

'ppris qu'on fait par

ce moyer¡ périr ccrtaines

plantc~ ,

qOI pa.oifrant Ceulo–

ment tOIlS les troil ans, ue fe montren, que dans les

bl~s;

mais le labooreor prrd ·une reeolee,

&

ji

lui roíle

eneOre bCROCOUp de

ma f"'ai[u herbes

~

délroire. Alors

il

prend quelqoefois le parti de fairo Careler Ces blés, c'en,

.·diee d'.rr.oher avee un Careloir les méeh. ntes herbcs

qui paroííllmr; mais ceno opération fe réduit prcCqoe feu–

lerneO!

i

détruiro quetql\es tére.

d~

chardons ,

&

qoe!.

ques piés de

ponc~au,

01\

de bluetS; le. plantes les plos

menues qui Com auffi préjudlclables,

l~lIes

Que te ve–

Cecroo,

la

folle avoine, l'yvraie , l. nielle, ti r€oout,e,

l'arr~te

breuf, la queue de renard,

&

tous

ks

petits

piés

d~

ponceau, re[lent dans le champ.

De

plus,

el\

oou–

pant les

maut'a;fes berbes,

iI

I\'ell guere pollible qu'QIl

De coope du bté; enfin

e

[HCS

les planles biranlluellos

qui Com dans

ce

ch~mp,

pOllrrem de lcurs

r~cines ,

deux,

trois , quatre ti¡¡es , au Iíeo d'Utle,

1'(

le Illal de"iem eb–

OOre plus contidérable .

L e me:Heur moyen eonnu

ju(1.)u'~

oc jour, de déra–

ciner

&

de dérmirc \<s

maf<va;(ts b"bes

des caltJpS, el1

d contil10ee les labollr< pendam qlle tes blés lunt en

terre, Cuivant la méthode de

M .

Tull,

&

c'ell enCOre

Id on des

bcau~ avant~.!lcs

de eeue méiho:lc.

C

D ,

'J.

HER13E', adj .

lame de eomnurce d. ch. vmx.

On'

~ppel\e

cbeveux b<rbls

des ehcveux eh2tains qu'on a

fr.jl

devenir blonds ell les meuallt fur t'herbc,

&

tc~

y

lair.

Cam expoCés .0

Co

lei! pendam

ton~tel\ls ,

apres les ayoir

leCeivés pluOeurs fois dJlls de I'cau Iim'lneIlCe. Le blond

que

ces

Cortes de cheveux

aequiercn~

di ti beau, que les

perruquiers

y

lont Cou"cm trompés eux'mc!mcs,

&

nc

recQnnoiffem I'artifiee qU'3U débou illi, qui leur donuc

une couleur de feuille de noyer delféehéc ,

JI

di

défeadu en Franoe d'appréter

aino

les eheveux,

H erbtr