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HEM

c:hagrin, par une frayeur, une terreur don! elle. rOn! (aí–

lies rollt-a-eoup _ La

m~me

chofe leur orrive mili pour

s'élre

imi'rude:nm~1l!

exporées au froid, eo fe mouiilam

quclque

p~nie

dll

eo.ps

avee de I'eall froide, mai, Cur–

tout les eH! émités intcrkures, doO! I'imprellion fe

~om­

munique plutót aux vaitfeaux lltérins_

D e

pare!l~

accidens eolltre 'UtorC,

&

par cooCéquent

nUÍlibles, ellt fait naitre "idée de falre des aoplie.tions

2vama~eufcs

de

I~urs

elfets dans des

c~s

ou ils peuvem

ltre (Jhjtaires , en tam qu'ils produiCen! des fuppremoo s

d

'

hl ,nqrrha¡lel

pemicieuCes par leur natureou par exees_

11

-fam abCerver eepe11dant, que les moyens qui ten–

dem ..

~ugmentcr

la tenfioo, le jeu, I'aaion des Colides,

ne peuvent étre

~mployés

dans les

h.morrhagiel,

qu'ell

I~nt

qu'il

r

a Iieu

~e

préCumer que I'érétifme nla au–

cune pan a I.s cauCe, ; ear 100Cqu!elles Com aeeompa–

gnées de-

ee~té

difpofiti0l! dans le -¡(eore nervcaux, toUI

ce qui peut augmemcr le ton des folides, ne peur qu'a–

jout~r

¡¡

l. e'l)(c du mal; ainli on nc peut la ditlliouer

210rs, qu'en employant les moyens propres

~

ealmer cet

é répline

1

e'ell poulquei les narcoc'ques, les antifplCmo -

4iques Cout Couvenr fi effieaees pour

a<r~ter

les

hlmor–

rhngiel

Cymptomatiqu~s,

compliqudes avee des (ympto–

n¡es doloritiques, telles que celles qqi (I!rviennent

dan~

lc~ m~l"dies

cnnvlllfives_

011

ne peut dane étre trop cireonCpeéi dans

l'uCa~~

des

eordi~,"

ell!ployés eOlltre les dHaillances qui C"n\

c.uCées par des

hlmorr-hagiu -

Mai. c¡:omme il n'y a point de cauCe ocealionnelle

des

hlmorrh.giu,

plus "ommune que eelle de la Cura–

bClndance des humeurs,

&

Cur~rout

de leur partie rou–

ge

¡

il n'eft !,oint aulli de moyen plus apprqprié POU"

la

fuir~

celfe" cene eaure, que de proeurer une

hlmor,

rhagie

aFtificidle dans les

par~i~

oü elle nc

petl~

pas nui–

re ,-

e~

'lui Catisfai!

~~~Iemcnt

au_ beCoin

d~

diminuer le

vo lime du Cang, Coit qu'Cln pUllle le regardor

eom.ne

ét~llt récllemen~

Je

p~odui~

d'un trop grand nqmbre

d~

glOQu!es rouges qui en compoCeot la malfe; Coit

qu~

c et exees de volqr¡¡c

u~

doive

~tre

attribué qu" la ra–

réfaé):ion, s'il peut

y

en .voir eff<éiivement d!, Icnfible

dans la ma(fe

d~s

humel"s animales.

V.y _

PLETl'ORE_

L'év.~uation

artilicielle du (aog .ioú eHetl 'Jéc,

f.it

vne diverlion, par rapport aut parties vC[s leCquelles

l'e~Gédent

du [ang auroit pu

~tre

porté, PQur s'y faire

uoe

1

(fue , par Uj1e Cuite de leur diCp,'liriun vieieuCe, qui

y' auroit reodu tres-nuifible le dép6t d'humeurs qui s'y

Cemit fe rmé, la ruprure

d~~

vaiffeaux -qui s'y C"roit f:u–

le _- Ainli les Caignées, 1.. Cel\riticadons, I'application des

f'[1gCucs, CO[1t

d~ns

ces qs les remedes les plus con,

"e"abl~s,

&

le plus ¡;' uvent les Ceuls néceffaires, les

feuls que l'on puiffe employer, eClmOle ils Con!

ind.qué~

<\'une

Jnani~re

preffante; les Caignées (ur,rout, pour .r,

rét~r,

pour Cuppléer los

blmorrhagies

CymptomatÍ'lucs

ou

~ritiqucs,

pour en

emp~cher

le rerour _

M~is le~

1,,!m1r,-hagies

arti6ciellos nc

Clln~

un reme–

de

1

i

I'égard des

C)'mptom~liqllcs,

que 10rCqu'ellcs COnt

ou pel!Venr

~tre

l'eHec de

la

p!~t~ore

généralo ; ear 10rC–

qu'ella di partieulicre,

iI

cft rale, eomme on I'obf.rvo

par rapport aux regles, que les

Cai~nées

ou d'aurres mo–

ycns C.mblables

emp~chent

ou

arr~tent

les

hlmorrhagia

de cauCe imerne;

a

moios quo I'évaau;.tioo artificielle

no plliffc ét,e opérée pour hiter les effets de

I'hbnor-_

rhagie

néee{faire, en pratiquam eette opération dans 1'1

partie meme 011 la pléthore

s·~ft

form.!e _

Voy,,:.

PLÉ–

THQRE, SAIG " ÉE_

Quant aux remedes topiques, que 110n peut employer

eop¡re les

blmorrh"gi",

i1s CuppoCent que les valffeaux

ouverts (om e¡ooCés oux Cecours de la main

¡

tels (Ollt

les applieations des différens médie.mens abro. bans, eoa–

gulans, H¡:ptiques, Cous forme lam Colide que flulde ou

liquide _

V 1yn

ABsoRBAHT, COAGULAHT, STVPr¡–

QVl,

SAtGNEMENT DE HEZ, PLAYl _

Si la grandeur du vaiíf<all ouvert

&

la qllantitt du

fang qui s'en répaod, Tend

d~

nul

~íf~1

l'appl1eation de

ces

m~dicameos

topiques; au

c~s

que

le

v.i{f<:\u puilfc

~tre

Caifi, on tenle d'eo faire la Iigat-ure immédiate; fi–

non on peut quelque fois

produir~

le

m~me

effet eo liam,

s'il eft poffible , la

p~rtie

OU fe fait l'

hlmorrhaJ(ie;

on

cwmpri¡ne ainfi le

vai!f~1l

ouvert, QU Qn empecne le

I~ng

de s'y parter-

Et

li cntin aueuo de tous les différens moycns qlli

viennellt d'étre propoCés , ne p<uvent

~trc

employés ave9

fueees pOllr

arr~ter

une grande

hlmqrrhngie ,

on pellt –

faire uÚlj\e d' un feeours

viol.n~,

'Jlais etReace ,

&

,Peur–

~tr~

trop oéj\ligé, qui eft de porter le feu dans la par–

tic

PII

fe fait la perte de Cang. fi

I~

ehote eO pratiea–

ble : ce qui

Ce

fait par le moyéD' des fers rQugis al! feu,

7.",e

VIlI_

HEM

97

des ,,"uteres aauels, qul fe nt Couvem d'une grande rcr–

fouree eu pareil eas_

Vo

f '''''

CAUTERE, PLAYE_

~c:

n'ell pas

le

tour d avoir

~rrl:(é

une

hlmorrhll;¡';( '

pour

el1

rendre

1:1.

cure

C!'Olnp1t:ne,

iI

f3m

enCOre

S'OC~

euper enCuite

a

. he.ah.r, • employer les m" yeos pro–

pres • en l!mpechor

le

rctour, lo. Cq u'elle elt véri..ble–

mollt ouili ble, Oll

i

en modérer

I'ex~es,

(j

clle peut

~tre

(a lmai,e :

iI

fau t s'appliquer

i

corriger

I~

Nice tant

des

Co!id~s

que des Ruides , qui y a aonné líeu

i

forti–

fier

I~

panie foibla, ¡\ti donner du relfon, li a'el! • Con

atonie que doil érre 3u riQuée

I'hlm'lrrlJa.?;q;

préCcrire un

ré!imc

&

des médkameJ1s iocraff ..ns , ti la trop grande

ft llidité, I'animonic d,ffolvantc

d~s

hurpeurs

1

~tablit

une

dilpotition

a

I'hlmo,,-/'agi. ;

Mais ti I'on a été force!

¡¡

proaurer, par quelque mo–

yen que ce Coit, I'altr'éiion de l. partle 011 Ce fai Coit une

h'morrhagi.,

qui oe péGhoit que pa(

eIc~s ,

&

dom le

retour avec lnodér3.ioo fOlt

n~eeffaire,

il faut cmploycr

I.s moyens cooveoables pOllr qúe eelte aO riéiion nc faffe

pas un, trOP grande rt li lboce

:1

la dilatation des vaiC,

Ceau., qui doit avoir liau hrCqu'unc oouvelle évacua–

tion deviendrs ilécerraire; car

iI

arrive rouvcnt q\lC 1e

rciferr.m~nt

oGaaliooné par les allriogens ou par tout

autre

flimu lant

tonique ,

devienr rcllem..:nt

durable, quq

la -nature n. pem pas le vainerc dans les Gas 00 il eft

beCoin enCuite de le faire celrer_

C'eO . iofi qqe la fqRprcllioll dos regles, eaufé .

Il.ar

les

application~

froides, eft li diffi eile

i\

guérir,- paree

que

I'~q uilibre

une foi; rompu dans les ColiJes d'une

partie, Coit par

e~ees,

Coit

par déi, ut de

r~lfort,

ne fe

rétablit qn'avee heaueoup de peine .

po". un plus

~rand

dél.'1 fur le traíte!nenr des

h{–

",o"hagi"

e-,mre oamre,

&

de

eelle~

qm étao! Calutal–

.es ou

crltique~,

péeheot par exees ou plr défaut,

v.–

y.z

les anicles oü

iI

eO tra'ré d<s

hémorrhagitJ

partieu–

Iieres, tels que les MENSTRUES. les HÜ tORIlHOlDES,

les <¡A'GNEMEHS DE NE2, la OYS Sl!NTER IE, le FLUX

HÉ~Al"QU~,

&c.

&

pour les auteurs qui om éerit fur

<,es différens Cujets,

13llt

en général qu'eo p,rtrOl\lier coo–

Cultez entre alttres, l. ,

O~u'/)rt-l d~

5thaal, de Neuter ,

d'¡'¡offman _

H ÉMORRIIAGIE ,

(Chi"Hr.~;e

_)

L es moyens que la

ChirurJlic a fom nis dans touS lo_s tcms pO-J:

alr~ter

las

blmorrhagiu,

pcuvenr Ce réd lIre aux ahlmbans, aUl(

.flrin~ens

limpies , aux 0 rptiqnes, aux

cauOiqu~s,

au fer

bn1lam, • la Iigatore

&

a

la

eomprollion.

J..,es abCorbans

&

k s fimples allringons ne peuvent

étre utiles que pour de

le~eres

hl morrhagiu;

lear infuf–

ti Canee daos I'ouvertnra des

~rallds

vaiffeaux a fait met–

tre en uCage I'allln, le vitd" l,

&

toutes les huiles

&

le~

eam ftyptlques ou erehaw tiques _ L,es anciens chirur–

giens fe Cervoient me ne des eamefes ,

d~

I'huile bouil,

laote, du plomb fondu

&

d fer ardem

j

ils om com–

pliqué la -bralure de tRm do t"90n dilfé.emes , que c'é–

toit faire, Celon

el1x,

un..- grande dé(:ouvertc , que d'ima.–

giller une nouvelle 1\\,

l O

de braler ;

&

ils braloienr ainli,

afin de froneer les v_1iffeaux p. r la edlpatioll que cauCe

la brillure_

L es

Chirur~iells

plus éelairé, devinrent moins Gcuels ;

ils imaginercnr la Iigatare des vaiíreaux _ J..,e célebre Am–

bruire Paré, chiruraien de Paris ,

&

premier chirurgicn

de qua(re

rois ,

la mit le

premicr

cm pC3.uque au ·xvJ.

lieele _ O"UO mallicre

d'aH~,er

le

r.111g

lui attira bien des

oa ntradiélion;;

m.is

qu<>ique deCapprouvée par quelques–

uns de Ces cOlltemporains,

iI

cut la f.tisfaáiion de la

volr pratiquet- avee un

~rand

Cueoes , La Iigature rendit

le!i

chirllrgiens moilli uinide.;

I'amputathm

des mCln–

bres devlOc ulle opé13tion plus silre

&

moins donlou–

reuCe,

&

la

gué.iCI o en fut plus prompto _

011

s'ell (ervi

preCque univerlellemcllt de

Il

ligarure jufqu" ce jour ,

pOllr

:1rrttcr

10

rang

l1on-Cculcment daos l'ampuration

des

membres,

v oyez

AMI'UTATION,

mais

eQcore

dani

I'opération de I'.novry rme ,

v.yet;

A"EVRYSME,

&

dans

les pl¡¡ies

3ccompa~nécs

de grJndei

h¿m(J~rh.'1g

in.

M _Pelit fail ohCerver dans une

differtat.on

lur la ma–

niere

d'.rr~ter

le r.,ng daos les

blmorrbnJ(,e¡ ,

impriméc

dans les

mI.". de J'(lcad. r(Jya/(

d(~ S,i~;tCM., ann¡~ {7~

1,

que (les différen·, moyens ,,'aurolent Jama.s été

_011

!res–

rarement luiv is de Cueces fans la comprellion; ti a toa–

jou.¡ fallu meme dam I'a pliaation des eaufliqucs, ap–

pliquer des' eompreffes qui fUI\l:nt affujetties

&

CQl1te!\u~s

par plufieurs tOlH'

d~

baode ClIffiCammem Ccrró

po~r

cér.Oer

¡¡

I'impulfion du

C~ng

de I'anere,

&

s'oppoCer

~

la ohute trop prompte de I'cfeharre que fom les Oypti–

ques, le feu, ou

~

la Céparation préma.rurée de la Iiga–

IUre OU de l'eCch3rre _ Sans cene préoautio)1, on

~urQit

preCque toajours • eraindre

I'hly"onh"gi.,

qui n'arrive;

que trop CouveQ!

a

la chute de la li¡atllle ou de I'eíeh!\r-

N

~ ,