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HEM

donleur pllngitive

00

Cemblable

¡\

cel1e que preeou. une

Colnlioo aaucHe de eODrinon.!, p2r I'effot de quelque

d~chiremen,

dans one panie Cenfible.

L'~/m.plyfi<

propremem dite dI filos fievre in111

m–

tnatOIrC .

Les canCes qui di!poCent

a

1:

hlmoPlyfi., Cont

la foi–

blelre narorelle du Ulru. des

va,l)'"~ux

puhnonaires, qui

efi Couvenr au/Ji un v,ce

ht!r~dlta"e

dans les Cuje" ea

qoi on obCerve qu'elle eCl reCpeaivemenl plus conlidé–

rabIe que. dans d'aurres; .Ia q02mité .du

C.n~

qui engor–

ge les va,írcau:r pnlmon:lJres; la qualllé des humeurs qui

péchem par l'ép2if!iírcmeat, ou par I'acrimonie diírol–

vante; le, obClrua,ons formt!es dans les vaiCreau:r Iym–

phariques do pollmon, qui produiCen< d<s wbercules

des abCc<:s, des ukeres.

'

De

ces dilféremes cauCes s'enCaivent des dilar3lions

forcées, anévryCmales, varlqllenres dans les vaIlTe:lUI Can–

guias; des erreurs de Iieu dans les aurfes vaiLTeaux; des

en¡¡orgemens dan< les

dilf~rentes

parties

reU~hées

éle ce

viCcere; des reírerremens, des co npre/Jions dans les

eonduils des humenrs

&.

de l'air m6m., qui I:énem,

qui

emp~chent

le libre caurs de ces fluides; ce qui donlle

¡¡eu. par rapport au

Ca'l~ .

¡\

ce que I'impullion que ce

fluide cnntinue

iI

recev,,;r, fOl'<!e les obnaele.

&.

produit

b ruemre des vaiíreaux dont I'embarras ne peut élre Cur–

m onté d'une maniere moins violenro; tandis que les vo'es

de l'air remplies p.. les vailfeaux dilar6s aurre meCure.

ou par les flnides 6panehés, éprauvcnt un embarras qui

fait n6celrairemenr celni de la r.Cpiratíon.

L es cau Ces qui accélerent les effets des diff6rcntes di–

fpolitions

a

I'hlmoplyfi.,

Cont

1°.

la pl6thor" générale;

qu'elle

Coit

produire réellcment par une Cuite des Cup–

prclfions des dilférenrcs évacu.tions habituelles, au por

I'exees d'alimens, ou qu'elle Coit l'effet de I'agiration

cItraordinaire du Cang, par 1'.l,>us des boitfons Cpiritueu–

fes , des alimeos irrirans. 18.

L~

rétropullion de dilfé–

rentes éruptions

eUlan~e,;

telles que la gale, les dépols

éréCypél.teur , dont la matiere Ce porte par mélallafe

dans la ru;,llancl! des pot'lmons ,

,0.

Tout ce qui peut

donl1er Jien

a

une trap grande a!tian,

~

de violentes

fecoulfes dans les parties

CoJid~s

de

c~

viCceie, comme

les ris immadérés,

I'~rtes

daos I'excrciee de la voir)

par la déclamatian, le chant. les cris, le jeu

de~

inrhu'–

mens

i\

veut par le moyen du fUll!lie, les coups portés

1

l. poitrine, les farles commodaps ou eontulio", dans

eeUe partie, la tour fréqneote

&.

violente, ercitée par

cauCe exlerne au ioterne; en Corte que la laur pent pro–

duire

I'hl",op'yfi"

cOll1ln~

elle en eCl ordiulirement un

fymptame.

VOY'2;

Toux .

.

.. .

JI

réCulte d" ne de ces différcnles oaufes dérermlnan–

tes, qu'il Ce fait des dilatations

forct\e~,

des ' ruptores,

des

d~chiremens

de

vailfeau~

CaOllnins dans les parties

des paGmans qui en Cont

CuCcepti~los;

que le Cang épan–

ehé dans les eananI

a¡;ri~ns

pro<\uit une

irrir~tion

d. ns

la membranQ Mlioate,

&.

dQuóe d'une grandc irritabili–

té, dont ils fant

tapilf~s,

Coit

p~r

le Ceu! canoa· d1une

matiere étrangere

iI

ces <!'avités , foit .par l'acrimQrÍie dont

ectte humenr ell deja

vi(,i~e,

ou

p~r

eelle

qu~elle

con –

traae pour peu qu'elle !bit arrélée dans ces eonduirs;

que celte Irritotian excitée dans les ",embranes brenchi–

ques,

&

par

eommunica~ion

dans to·us les organes de

I:l

rcCpiralian, aeeali'){1ne

d~s

mquvemens de contra–

aion répét6s d'uoe

manie~e eonvulliv~,

qui con!lirocnt

la touS,

&

operent I'e:rpc;aoration viole,ve qui Cuit. do

fang ou des mue-olilés llmglaOle¡ ehargées d e bulles

d'air, qui y fom mélées, par l'agitatia'1, le foüeuement,

panr ainli dire, qll'elLes Ql1t éprouv6 avant que d'érre

chaifées des cavirés bronehiques; ce qui reud les crachars

écurueu:r.

170)

<2;

E'c U

M

E .

'

11 faut

e~pen<\'l\t obC<!fv~r

que le eraehement de fang

peut .u/Ji atri-er, Cans qu'il Ce f.íre aucun déchirement,

aueune

for~e

de; CQlution de eontiflUilé dans les vailfeaux

pulmonaire.; que

l'hl".~pt;1!.

peul avoir Iieti, par la

feule dih.tatinn des arifiees des vailfeaux Iymphauques,

01\

des

vailfeau~

Céerélaires

&.

exoréloires des pot'lmom ;

en taat que la

dil,\~atiOll

des vaiíreaux · fanguins, d'ou

partent

ce~

autres

Yi\ilfe~u~,

force eeux·cj pen-ii-peu

a

reeevoir des glQbules.!lmguins qui y Coot portés , com–

me il a élt: dir,

par

'~"ltr d~

líe ll.

(Voy!2;

ERREUR

DE LIEU);

&.

eq parcoqranl le trajet, jU\qu" ce qu'ils

parviennem

i

leurs

~xtrémités,

<lui aboutilfent dans les

voies acrienes: telle cilla maniere la plus ordinaire dont

fe fait le eraehement· de Cang" ·

a

la Cuire des Cupprel c

fions des menrlrues, des hémorrhoi·des; d'ou s'enlilit

que l'

hlmoNyfi<

ne produit pas talljours la phtyf1e, qui

confine daos I,1ne Cuppuration

~e

quelques parties des

l'o~mons,

qui n'a jamais Iieu fans ·Calulion de eomi...

nuité dans

le~'

folides affeaés.

HEM

93

Le concoor. des Cympt6mes qui ont ltt: rapporrés

ci·devant., comme

confiicuauc

l'h¡m"plyfi~,

en

formtut

le ligne caraélérifiiqne, fur-tout

(j

on

y

Jo·m

q"elqu~

unes des c.ules prédifponeotes qui om ért:

menti"nn~es:

au Curplus, on ohferve conlbmmem , d'une man·ere plus

ou moi05 marQuée, que daos les cas oó

I'hlmop.'fie

eCl

IIne évacoation Cublidiairc de quelque h6norrhJgie ha–

b·ruelle ou critique, elle s'.nnonce ord¡nairement par un

Centimem de per'''tear,

&

méme de duul<ur grava'¡ve,

d~ns I~

yOilrine; par une Corte de canrlridiol1 fp.Cmo–

dIque dans le baso venrre; par des fll ,uolités dans le,

prcmiere~

voies; par l!0e horripllacion enmme

f~.)(i1e

t

avec frOld aOI eXI,,!m'tés,

&

r.¡[errement d. ns les vaif–

IbluI

.ran~uins

qui

Ce

IrOUvem:i la Curface do corps;

ce qu' prodUlt une

p~leur

dans loute fon habitude .

11 s'enfoir de tous ces Cymptomes , qu'il fe palfc quel–

que eh )Cl· d'a4if d. ns ces circollfionccs, que I'on ne peot

au ribuer qu'-i une: Corte de

mOllycmem

(onique, par le–

quel routes les parties eXlcrnes

&

ime, nes fe tendeOI

pOur aiuli

dice,

cuotre

les

pOQ.mollS, ponr

détcrminer

le;

COur~

des humeors, la plus grande impulliQn du Cang

«(pea vement vers ce vifccre,

&

Y donner lieu

a

I'ex–

cré,ion hémoptol·que; Cans doute paree que l'équilibre

Cyfiall;que eCl rompu a

I'ég~rd

de Ces vaiUeaux, dans

quelc¡u'une de les parries.

I/oy<z.

EQUILIBRF;

(/.on.

~Jfí",.)

H

t

M

o

R R H A G

q:: .

On peur inlérer ailémem de tout ce qui a t:té dit du

eraehernen! de fang.,

.qtl1!

ce De peut 6re qu'une ¡élion

de fonaions

!O\Uq~rs

t.es

-imporome,

&.

aceompagnée

de

d~l]~er

plus od Illoins granq , Celon la IIature de Ca

caufe. S'.I efi prodqit par

la

r\lpture de quelques vaif–

leaUI eonfiMracles,

iI

peur Ce

rép~l1dre

une

Ii

grande

quantité de

C.n~

dans les vojes dc ¡tai" que ce fluide-ci

IIe pouvanr plus y

péll~trer,

&

le jeu de l. reCplution

ee!fant en conléquerce, le

malad~

meUI r Culfoqllé.

Va–

)'n

SUFFOCA,TJON : &i ce Cam reulemellt dI: perits vaiC–

CeauI pulmo"aires qui

(001

déchirés,

~

qui donqenr du

Canl;, ,1 Y a lout lieu

d~

craindre que les peliles plaics

qui en réCulleur. ne viennem

a

lilppuratio'1,

&

<ju il De

, 'enCuive une vérilable pthyfie', qui mene tllt ou ¡ard

i

une mort prémalUrt:e.

L'hl",op'ylt< ,

qui el!

cauC~c

par

une limpIe dil4larion de

vaill~ux

dg d.tférens genres,

qui érablit

1'.rr~lIr

d. lúu,

fans Colurion de cpnrinuilé,

. 11 la moins daQj1,ereuCe : elle ell

l~

plus fouvem Can,

(uite apres que la c.uCe procalhartique a <'lé empopée_

Quoiqu'iI remble o'yav"ir dans eelle maladie qu'unl!

Ceule indication a rempli" qui eCl d'empJ.:ycr les mo–

yens propres

a

faire fepner les vadreaux qui

fournilf~nt

la malÍere de I'évacuation contre narure; il y a cepen–

daur bien dds maflieres dilféreutes de s'y

prendr~

puur

produire cel elfe!,

&

bien des anelllions

a

f"ire- d3ns le

choix des

moy~ns,

eu

é~ard

a

la nature de la quf" du

mal;

ti

elle dépend de la plérhare,

&

Cur-tout <\anS le

eas 011

quelqu~

·évaeuation ordillaire

Ce:

trouv~

fuppri–

mée, on doil avoir recau(s

a

10\\1

ce qui peut ditniouer

le volume du (ang, de la

rn~fli<re ditfé,~nre .donr

I'efret

ell pI us ou mo;p's prolllpr, 1i;1'q1l le

~c(oi'1,

eomme au

remede le piu, appropricl; ainli fair·an uCage d. '1s ce cas

de la Caignée, Cu'-t<ll1! des (angCues, des vemoutes, avee

feariñealion,

&

·0"

doit inliner Cur ces

difiéf ~ns

mo–

yens rant que I'indicaf on Cublirle; aples quoi on doit

travailler

a

pré_enir le retou'r de l. pléthole, por le ré–

gime, par les ·aurres moyens · con.-enables.

l/DI'"''

PLÉ–

THORf:. O" doÍl s'appliquer

a

détruile les cauCes de

la

Cuppre/Jion,

~

a

rétabllf dans Con élat nalurel I'éva-

cualÍa" néeelfairc.

'

.

. Si

·l'hl"'.óéifi.

eCl produite par la rH6f

a

é!ion de ce

Huide, qui forme ce qu'on appelle dans les .!coles, une

pléthore falllre;

iI

film

également combanre ce

cr~che.

ment cuotre narure, par h:s ma yeos proprt!s

a

diminuer

le volume du Cang; mas emplpyer en

m~l11e

\ems IOUS

ceux qui Com eonven3Qles pour

f.ir

~

ccírer I'cfierve–

Ccenee d·es humeurs,

c'e,¡-a~di. e

leur trap grande agita–

tion.

J7o)'ez

RAFFRArcHIssANT

(Remede

:.)

M ais

Ii

la malád'ecCl caulée

por

rUj'ture ; qu par éro–

~on

.de vailfcaux,

&

qu'ellc 19it entretent1e par I'acrimo–

nie des humeurs, eovain emp!qyero-t-on

IOUS

les mo–

yens po/Jibles po,\r fefmer ces

vailfe.ux,

(j

ron ne cor–

rige

le

vice domi{lan{; ce que

1'011

I.~ p~UI

'1' lf UI ob–

lenir que par le I.iragé , les bOllillolls de rortue,

&

rou–

tes les matic'"s

:idou¿¡rr~n{es

g¿(\l:lineuC~s;

huilcuCes , qui

pcuvent pradul,e nn efiel .pp,'\lch.l1t. Le long

uC~ge

de

ces différens Cecours manque raremem de I'éponare

i

I'anenie;

cep~lIdint

on doi, IOUJ0IlrS Joindre ices mo–

yens propros

a

Miruíre les cauCes. préuiCponqnte.s , les

remedes convenables pou

rclfer~er, e,c~rr'Cer k~

v8Ilfeaux

ouverlS; rels Cont les abCorbans,

&

furt!;lUt leS allrin–

geus

appropri~s,

pourvQ qu'il n'y ait pas de eonl!e-iQ<-

dica-