88
HEL
les forces que D icu lui a mires en m:!.in pnur oblig<r
,
l'ag~rdf(ur
de rCJ1trtr
do.nsles
~g~es
prcfcrite parltS
U alh:tnces que les
C3ntons
&
les
:ll h~s
t ln(
~ntre
e"UX
n '
.-réC3U1ioo qui , • l. véri,,!, ne porte aucone 3tte'lIIe
i
la
I;balé du eorps
HtI..ltil 'U;
",ais qu: prOll\ c que le¡
Suilfes ,néme ont.cru l'iOltrVe",i"" des pu (buces étt:m–
geres nt!cea:'lire
en
CtiS
de divilion
parmi
tUX,
cOOtrc
ce
qu'avance
1\1
Ch3mb..s .
Le ¡¡ouveroemcO! du eorps
Iftlvl/i9'"
en princip:!.–
kmcO! démocratiquc; m lis
iI
nc l'e(l
pas
"urcmeO!,
c!t
c:(l
mél6 d'arillocralie . Qu\nd
iI
s'agit d'ullc atlaire qui
concernc le bit!n commun de tou les C!ultons,
00
con–
voque des alfemblées eéoérales 00 fe rendeO! leurs dé–
putés qui 001 voix Mlíbérative. pepu's qu. la religion
á p.rtagé celte répuhhque CO/llme en deux pQl"fons, les
ca,holiques lieoDent lemrs a,fIembl6:s
il
Luceroe.
&
quel-
9uefois ailkur.,
&
les proteOaos s'alfemblent
~
Arr.u.
, Les
alfemblées géné,ales fe tienDe", ordinairement
Yers la mi-Juio, dans l'h(uel de ville de Bade. le can–
Ion de Zurich les convoque,
&
fes déf·més y propofent
les m5lier<s de déllhératino. Cene r<!publique qui f"ifo'l
autlefois partic de l'empire,
&
éloil fO!lru ife :. la mai–
fon d'Amriche, fUI reeonoue por ce'te m!me maifon
pour un é,al indépendanl
&
libre par le trailé de V/eO–
Jlh~Ii~.
Vova.
SUISSE.
(G)
HELV IDIEN'), f.' m. pI.
(Hifl.
teclr(. )
f.aed'.n–
eiens hérétiq\les, .;nfi oommés a eaufe d'!-fclvidius leur
chef,
&
difeiple d'Auxemills \'.rien, 'lui
enfci~noil
que
Marie, mere de Jefus, ne continua PQIOI d'ette vierge,
J;1lais qu'<11e
CUI
d"Ulres .
enf.nsde Jorcph.
Les
JI,h,id;.",
fOIll
appell~es
par les
Gr~cs
"",iJi–
~o",a,ia"itt1.
I/oy."
ANT'UlCOMARIANITE . Helvidius
~ivoit
dans le qualrieme /ieele,
&
. S. JérOnle teriv!1
eontre lui .
(G)
HE LVI E N S
(L
Es)
Glogr.
",cien peuple de la
Gaule Narbonnoife; ils répondenl au V,vanlls de nos
joms; Strabon les
3
mal jugés en Aquilaine.
L.
Ro–
che d'Abis, .utrefois c.pilale du Vi'Vauis, ell appellée
par k, La,ins
"lb" litl'l.liorum.
(D.
J.)
HEM, f. m.
(Ch;m;•. )
les
fourne.uxdans lefquel.
le
lapis
,alamillari!
ou la calnrnine
en cuice
~
onr un
fóyer drelfé d'uo cOté d'un fOllrneau,
&
féparé du four–
~e~u tyl~me
pu une divilion ouverle par en ham, par
0\1 la flamme pafI"e, ehallff;1nt a¡oti
&
cuifanl la cala.
mine. Cme fepata,ioll eO appellée le
fu",.
On fe fe" 3uffi de ce fouroeau pour fafre le c"ivre
jauuc.
Voya.
fu "rl.
CUIVIlE
&
LÉTON.
H E'M A
e
U
R
I E S, f. f. pI.
(""tit¡. )
f~,es,
a
ce
que dil le diaionnaire de Trévoox , eélébrées dans le
Péloponnefe en l'honneur de Pélops,
a
l'amel de qui
J'on foüelloil de jeunes gens jufqu'a ce <lu'ils l'eulfent
leim de leur fang; c'eO ce que fignitie le mOl
gr~c
.,,.&IUII,;.,
d~rivé
de
..
r
P.&,[allg.,
&
de
.tu,."
jt"",
liow,-
"".
(D.
1'6
HEMAL PIE, f.
f.
t"n..
tlt
Cb;ru,!.i.,
épanch~Jll~nt
d,e fang dans le globe de l'eril,
3
l'oecalion d'un
eoup, d'une chUle, ou d'une ploie . 11 n'etl ¡¡as poffible
p'efpérer la réíDlution du fang épanchi! daos le globe
de I'eril, par les faignées
l5c
l'~pplicatlon
des
re/lled~
propres
a
calmer l'inlbOlmnlion
&
a
pr~venir
fes pro–
gres. 11 faUI donner ifiue au fang épatlché. L.
pl.le,
s'i! y en a, eU une voie pom I'é"acuation de ce flulde.
Ceux qui
0111
eru perfea,onner l'opération de la' caro–
nae par l'cxtraélion do eryUallin, cn imaginnm, au Heu
des cireaux dom M. Daviel, inveoleur de eClle opéra–
~on,
fe fe" pour eouper dcmi.circulaircment
3
droile
& :;
gauehe la cornée Iranfpareme au bord de la c,,¡I–
jonaiv':, ap,as avoi, pénélré
~"ee
une laneeue dans la
ehambre
am~rlcme;
eeu,', dis'je, qui
001
eru pouvoir
éviler la mulliplicilé des ioClnuncns, en fe fervan! d'un
pelil billouri pou,.
l3ir~
la fe'aion de
la
eOrtl~C
dans loute
l'étendue eonvenable, OD! éprouC'é l'ineollVénienr de
blelfer l'iris,
&
de prqcurer
UIIS
hémorrl¡agie qui a rernpli
la
ehambre allléricur. de
1'~II.
Ce"e
hl m,'/opit,
eonr.·
dérée en
elle-m~rne,
n'. aucune mauvailc fuite, paree
que l'incilio,! de la cornée permet 11 Cortie de ce.
fan~
qoe le renollvellemcnl de l'humeur
aqueuf~
dél.yc.Si
In
plaie qui a
oc;c1Hiolln~
l'ép.nche",cnl du faJlg 1 n'en
favorifoil pos l'ilfue, ou li
l'b/malopi.
avoil pour eaufu
l'impreffioD de qqelgue corps contandam pus plaic,
11
feroil
¡¡
propo, de
fui'
e avee une lancClle une ponaion
;¡
la partie inféric",e de la c oro':e tranCparenle pour
ti–
fer le fang épanché ,
&
par-la prévenlr les defordrcs que
fon féjour
&
fon allé,,¡ion pourrnienr produire dans le
globe de 'l'reil. Un lavero!t enfuire le globe deux ou
!rOlS foi. p"
jour~"ee
du '!nit ¡iede, dans leque! nn au–
roil fail infuier du rafran. Qudques pratic,ens préferent
~
,.il de te mme . U" t'r3Íteroit d'ailleurs
le
Inalade
rui~
"3nt les re,¡ltS que prefcrÍ\'enl fon tempél"1mcnt,
1
d.n~e"
qu'on l uroit • craindre de l. bkUur.: plu.
011
molOS gTue.
1'.. ,:
PLA1E en ¡¡tné..l,
&
PLAIE
Dt
L'ru: IL
en
part"eulier .
(r)
11E .\1" NTU S,
f.
m.
(B.,... )
genre de pllme
1
fk ur l'lilcée, m:mopét:lle ,
&.
découpée eo
ti
parties
¡
le
c.llicc
devi.ntdan la fu'Ie une n pful. prefqlle glo–
buleu!'", qui ell
divif~e
en troi loge ,
&.
qui ",oferme
¿ ,
Icmenees
obloo~u
, AJodlel. i ces cuaaem, que
le< tléurs de celre plame f"rmcol des
t~1
comporées
de
/i. fmilles.
Tov.,for',/"JI,
ui
6uj.
V.)a.
PLAN–
TE. (/)
HE·MASTATIQUE,f.f.
(Md«illt . )
I'oyu.
ST.-\TIQUE DE i\!<I\l ,"VX.
HEMATITE,
011
HJEMATITE,
011
SJl.NGU'–
N E,
(NiJI. IIat .
Litlo./o.(.)
e'ell nne pierre, Oll ph1,ól
une vraie mine de fer doru
la
figure v. rio; f<ln tifiu elt
[lOtOt
nri~
0\1
par
ai,;uillC'S, comme I'antitnoine ;
'IntÓt
il ell compofé de
ti
lam.n oa d. tibr ,qui, i la cou–
leur pres , la Conr relfembler 3 du boi ; tamÓI elle ell
fphérique ou
h~mi-fphérique ;
12nlht elle eO eo lIlame–
Inns ,
&
f"rmée par un atTemblage de globules qui
l~
[,,,)( relfcmbler
~
une grappe de nilin; lalllÓI elle
.11
g;trnie de prr. mides
&.
de pofntc>;; lantÓI elltin olle ps–
r
,it
compol~c
de lames ou de feuillels , qui la¡lfen! queJ–
q\lef"is des inrervalles vuides enlre
'01,
&
la fmll ref–
(["mbler
i
un rayan de miel.
L'hlmatitt
vlrie luffi pour
It
coulenr;
iI
Y ea a de rouge, de poorpre, de Jaune,
&
de noirhre nu coulcur de fer : mlis lorfqu'on
I't–
cl"1fe, elle efl toOlnur d'un rouge ou d'nn Jaune plns
nll moins vif.
L'b/",,,titt.
quo!que fotl eharJlée de fer,
o'ell pohu
anir~ble
par I'.imam: le fcr qo dIe donne
cJl aigre,
&.
il eJl difficile de lui procurer la duélili,é
c .lnvell3ble ;
il
Y en a donI le quintal conrienr jufqu'i
quarre-vingt livres de ce
mélll.
V.
Ff:R . Voila pour–
quoi quelqu.s gens I'.ppellenl
,(t"".
(-)
HU~ ."TJTr;, OIlS~!<<lUI!<E,
(PIEIU'E),
Alal. ",Uu ,
on l'cmplol'e comme Oyplique .dlns les hémorrhagi.. .
J
uoeker dcfapprouve fon ufage i",érieur, eomme pro
éprouvé
&.
Ibuven! ou;lible. Les 6eurs de pitlre
111",.–
tit.
préparées par la fublimalion avce le fel ammoniae,
nc paroiffen! po. .lfcz merveillcufes IU
m~me
,ultur,
pOllr qu'on pllilfc le faire palfer ponr
I'.:tuph
de Para.
etlfe, c'dl·';-d'ro pour un remede lingulier contre
l~
c;!ehexi., In pomon hypoconáriaque, la phchifie, la lIe–
"re lierce, la.dylfemerie,
éle.
Ses ftems fonr rlYPliquct
a
pelite dofe,
&
nuifenl foo,'enl par cene 'qualité
L~
teinrure qu'on en relire n'cO p' s CIempl du m"lbe re–
proche; elle
e(l
OYPlique
&
nauféeufe, felon l'obferu–
lion de Langfus: e'eO 100Jours Juneker qui parle.
JI eO moins dangereux,
t",¡¡u,
dil encore cel aUleor,
de lenir une pierre
hl mati,.
dans fa m'n, pour arréle,
l'hémorrhas,e du ne1: mois cet effe! 3miboc! ri éminem–
mO/l! :\ la pierre
hlmatir.,
qu'e/le eu a tiré fon oom
¡fal)s 10tlleS les langues, ne s'obferve que IIcs-raremem;
&
encore t301-il 'lu'on ail lemé ce feeouu (ur des fUiels
dél;c."
&
crédules. On garde daos les
bouliql,e~
la
pierre
hl",a/i"
porphyrifée. Les fleurs de p'errc
hb,M–
ti,.
OO! une odt:Ur de flfran; elles fe préparent eomQlC
les fleurs mar,!alrs.
Voye:t.
FER.
La pierre
hlmatiU
entre dans les pilllltS
aflringenre~,
&
l'cmplSrre Oyptique .
(h)
• Hb'A
TITES,
f. m. pI.
(Ilifl
(Ce/I!)
hérétiques
dont S. Clémell[ d'Alexandrie a parlé dans fon
lir,. VII.
des
SlrO»!_"f:
lcur nOm viem de
¡'l'O ,
f~"!.. Peu'·~rrF
éloir-ee une branche dos Caraphrygcs, <lui, lelon Phy–
laOrius,
a
la
f~Ie
de r.aque, employoiclII le fang d'un
"nfant dans lcurs Caenliees.
V.yt:t.
CATArHIlVt:E ~ .
S,
Clément d'Alexondrie fe e'lOlellle de dlre qu'i1. avoien¡
des dogmos qoi leur éloieO! propres ,
&
dom i1s avo!.nl
é,é
appc/lés
H /i11dtiuf.
11 feroil a fouh.!,er que quel–
qu'un nous donnal one hlOoi,e des hércWes; elle ful'–
poftroil des eonnoilfances rrcs·é,endu<s, cxpliqueroil
bcsucóap de fail' obfeurs,
&
formeroil le labl..,u le plus
humillanl, mais le plus capabl. d'rofpirer aUl h()mmes
¡'cfprit de 13
pai~
.
'
H E'M A T O
e
E LE,
r.
f.
'<Tmt
d. Cbi''''gic,
IU–
meur conrre 'nalure au ferolom, formée par la préfen.
ce du f.1Llg épaQché dans les cellules grailfeufes de cene
partic . Cene m:iladie v'enl d'une
c~ule
ou d'un cnup
violent qui, en
meumilf.nlla pUlic, auront occalinnné
l'ouvertur. des vaílfeaux fanguins qui 'arrofeDI
b
p"rtie
blelfée. La tumeur en d' un rou.;e brun,
&
fon " "ile–
meO! e(l le
m~J1Ie
que celu, qul eonvient
~
loute' les
contufions . Le malade doll
~tre
faigné pltl> ou
mnin~
fuivant fon
~!\.e,
fon l<mperal\1cOl
&
la force de l. con–
",Iion. Les lomem.lions fpidlllcules avee I'eau-de-vic
eamphrée , les compr.lfe> lrempéc:s dans ceoe liqueur ,
&
10tl,