HEL
{oua ion tron de préfidcr aux jeox , donner des averrif–
Cemens aUI arhteres
'av~nt
que de tes y adlllettr<; de
leur faire enCuite prlher Cerment qu'ils obCerveroiem les
loix ufitées dans ces jem:, d'en e"dure ceux des com–
'barrans qlli manquoienr au rcnuc7.-VOUS gé.néral,
&
fur–
tou~
de dinribuer tes prix . On en appetlOlr fouvent de
leurs décifions nu Céoat d' O lympie ,
&
Cous tes empe–
reUrs a I'agooflhcre ou fur-intendant des jeux. Its cn–
troient dans t'amphhhé3tre .vam te tever du foleil,
&
une de teurs fonaions étoir encore d'empecher que tes
{latoes qu'un érigeoir nux athleres ne Curpaffa([enr la gran–
deur n.torelle , do peur que
t~
peuple qui n'élOit qne
trop porré • décerner
a
ces athtetes tes honnellrs di–
vihS, ne
s'avis~r
en
voy.nttours flalues d'uoe r.itle plus
qu'humaine, de tes meme
a
ta place de celles des dieux .
( G)
HELLAS,
(Glog.
Me.)
Ce nom a plufieurs figni–
rieatians différenres , qll'il ne faut pas confondre; tan–
tÓt
il
fignifie une ville particutiere , tantOt un petit can–
ton de la Theffatie, t. men une grande po rtie de ta Gre–
ce, diainguée de t'Epire, de ta M acédoine , du Pélo–
ponneCe,
&c.
Mais pour éviter les dérnils, je remar–
querai Ceutement deux choCes:
l°.
que tes ooms
d'H.I–
I.u
&
d'
1-1.II",u,
qui
fi~n¡fient
Id
Gru e propre
&
les
GruJ,
oc fe bornerenr point tá,
&
qu'ils forent emplo–
yés pour détigner to\\trs les augmentations de eetle Gre–
ce propre, comme h Macédoinc,
&
généralement tout
ce
qu~
tes Lalins
001
emeudu par te mot de
Grue .
:¡Q.
Que quand la Grece propre ou
l'1-1ellaJ,
prit le nom
d' Ach....e, parce qu'elle étoit entrée dans la tigue des A–
chéens, il faut en exeepter l'Etolie, qui lit une ligue.
part,
!t
laquelle Ce joignirem tes Aoarnaniens.
(D.
J.)
HELLEDA
ou
HELL1GEA,
(GI.C.)
riviere de
Suede, dans ta GOlhie méridionale, qui fe jetle dans
13 mer Baltique dans la provinee de Blekingie_
HELLEBORE ,
( mat. med.) voye",
ELf_EBORE .
HELLENES,
C.
m . pI.
(Hifl.)
e'eale nom que
les Grees Ce doonerem en leur propre langue; le fin-
j!;utier de ce nom en
he/lm ,
un grec. Mais Thucydide
conclud du filence d'Homere, qu'au tems de ta guerre
de Troie, tes Grees n'avoiem point de nom générai
'1ui Jéfignh ta narion greeque priCe colleaivcment,
&
que celui
d'he/lenu,
employé depuis dans ce Cens o'a–
voit point eneore cetle aeception. I1 Ce prenoil feulc–
ment pour les habitans du pays d'Hellas, Coil que ce pays
fth une contrée aux eovirons de Dodone
&
du Ileuve
AehélOüs , ou que ce fat un canton de Grece dans la
T'herratie, It o'importe; e"lOit un pays particutier de ta
Grece: en eflet, H omere dil1ingue exacrement tes Myr–
midons, les
1-1ellenu,
&
les Aehéens . Ainfi te fameux
palfage de Denys d'HalycarnafTe, qui a lam exereé tes
critiques mod<rnes,
&
qui ne confine ql1'eo ces trois
mocs,
¿r'Y',.,x,¿
.".r.;t~"í".,,,
Í>.1I.",/sQf"
(jgn1fie (out
fimplc–
rnem,
Ar~QJi(a
'Vetu
f1
;ora{;111t
lid leniGis,
les Arglens
font ptus ' "nciens que tes
-le/lmeJ. (D.
J.)
HELLENISME,
f.
m.
(Gram. )
C'ea
uo idiotifme
gree, c'
ea-
a-
dire, une
fa~on
de parler exclufi vement
propre
!t
la langue greeql1e ,
&
éloignée des lois géné–
rales du langage.
VOY''''
IDIOTlSME _ C'eít le Celll
ar–
ticl_
qui, dans l'Encyciopédie, doive trait« de ces f,,–
c;ons de parter; on pem en voir la raiCon au
mot
GAL–
LICISME. Je remarquer. i teutement iei que dans tous les
Jivres qui traitent des élémens de la langue tatine , t'
hel–
IIniJm.
r
ea mis au nombre des ligures de conllrnélioll
propres a eette langue. Voici fur cela quetques obCer–
vatlon~
.
l°.
C~tle
maniere d'enviC. ger
I'b./llnifme ,
pelit faire
tomber le< jellncs gens dans la
m~me
erreur qui a déJá
I!!lé relevé•• I'occalion du mot
I(allieifm.;
f.woir que
les
h, /lI" ifmCJ
ne fout qu'en lalin. Mais its COut pre–
mierement & effcmiellemel1l dan la tangne grecqlle, &
leur etrenee eonfille , y etre en effer un éeart de lan–
gage exclufi"emem propre :; celte llngue. C'et! fous
ce poillt de vue que \es,
bclllnifm'J
Com
enviCagés
&
trailés dans le livre imituté,
Franeifci Vigcri R othom..-
L~nfis
de prd!t:ipuÍI
~ra.'CcC
diElionis
idjutíJmis
/ib~""J.
L'ordre
áe<
parties . d'orairon ell eetui que t'aureur a
Cuivi ;
&
it eít entré Cur les idioliCmes grecs , dans un
délail Ir¡'S-UliléPour I'intelligence de cetce tongue . Dans
l'édition de Ler de 1741, l'éditeur H enri Hoogevetn
y
2
'\louré plufienrs idioli únes ,
&
des notes tres-Cavantes
&
plein.. de bonnes reche,ches .
2.0_
Ce n'ea plS Centement
I'h./ll niJ",.
qui peut
paC~
fer
d.nsune autre langue ,
&
Y devenir une figure de
c onaruélion; lout idiotilille parrieulier peut avoir te
1I1~lDe
fort,
&
faire la meme formne. Faudra-t-il ima–
giner dans une langnc amam de forl es de figures de
conllruétion, qu!il
y
aura d'idiomcs différens , doot elle
HEL
aura adopté- tes loemions propres? M_ du
MarC.ispa–
roit avoir Cemi ce! inconvénient, dans le délait qu'il
falt des figures de conflruaian aux
artidCJ
CO!<STRU–
CTlO"
&
FIGURf: : il n'y cite
t'helllnif "'.,
que com–
me un exempte de la 6gllre qll'it appelte
imitati.".
Mais il n'a pas enCOre porté
la
réforme auffi toin qu'
elle pouvoil
&
qu'elle devoit a11er, quniqu'it en ait ex–
poCé neltement te príncipe.
3°. Ce principe ea, que ces tocmions empruntéel
d'une tangue
étran.~ere,
éram
fi~urées
meme dans celta
lan!\ue, ne le Com que de ta mc!me maoiere daos celle
qui tes a adoptées par imltation,
&
que daos l'uoe com–
me dans t'amre, on doil les rédujre
¡,
ta conaruéliolt
an~lytique
&
a t'analogie eommllne
a
toutes tes lan–
gues , fi l' on veut en faifir le Cens .
Voici, par exemple, dans V irgilc (
lE" . iv.)
un
h.lll11ifm. ,
qui n'ea qu'une
phr.Ceelliptique:
Omnia
M~r'Hrio
fimilis,
1JO&emf(lu,
,o/úremt¡1t~
't
Ee crinC!s
fla'IJOI,
&
membra Juay"
jlnlellt~
•
L'analyfe de celte phraCe en Cer.-t-elle plus
lumineu~e,1
quand on aura doaement décidé que c'efl un
helllnÍj–
me ?
FaiCons eetle anatyfe eomme les Grees mema
l'auroient faite . lts y auroient fous-entendu la prépofi–
tioo
Jl.u..,~,
Ol1
la prépofition ••,); les Latins
y
faus..
emendoient les prépofilions équiv.lentes
fecundJlm
Otl
pe': fimili, Mer<lIrio
fecundum
omnia,
&
Cecundum
'lIocem,
&
fecnnduffi
colorem,
&
-fecundum
crines fia.
VOJ,
&
Cecundum
mtmbra du o,-a
jNvent<E.
L'ellipfe
fcule rend ici raiCon de la cOllllruélion;
&
il n'ell mile
de recourir
:i
la langue grecque, que pour indiquer l'ori–
gine de la loeulion, quand elle ea exptiquée_
Mais les GrammalÍaes aecolllumés au pur matirie!
des tangues qu'ils n'entendent que par une eCpeee de
tradirion,
001
muJtiplié tes priocipes comm" les ditli–
cultés , fuute de .fagacité pour
démét~r
les rapports dé
convenan~e
eotre
cas
principes,
&
tes points géoéraur
ou ils Ce réunilfent. 11 n'y a <tue te coup d'reit per–
~ant
&
sllr <1e ta PhitoCophie qui puiffe 8l'Pcrcevoir ces
relations
&:
ces points de réunion, d' ou 'la lumiere fe
répand
CUT
tout le CyOcme grammalicat,
&
diffipe tous
ces phantómes de ditlicultés, qui ne doivent Cauven!
leur exiaence ql1'a ta f,?iblelfe de Porgane de ceux qu'
ils effraient.
(E. R. M.)
HELLENISTES, Cubo m_ plur.
(Hifl. "ne. )
nom
qlli parolt donoé dans l'Eeriture-Caintc, aux Juifs d'ori–
gine ou proCélites établis en Greee, en Syrie,
&
ail–
Ieurs .
Comme ce mot
Helll11ijlu,
fort obCcur par lui-me–
me,
Ce
trouve feulemem dans te llOllVeau Teaament¡
les plus grands critiques du dernier fieele
001
,herché
avee foin queis gens il faut entendre par les
H./llni–
flu,
dont il ea fait mention dans les ehapitres vj,
f.'-
1,
Ix,
y".
2.9,
&
xj,
p_
10, des aéles des apOtres.
Sealiger penCe que ces
Helltlnif/eJ
n'étoient aurre choCe
que tes
1
uifs d'Alexandrie. H einfius étendam ce terme
beaueoup davamage,
&
avec raiCon, donne ce nom
a
tous les luifs qOl parloient un grec m.!lé d'hébraYCme,
&
de Cyriac,Cmes, eomme efl le gree des Seplante , qui
dnt traduit ta Bibte;
&
ces Cortes de Juifs liCoient celte
traduaion dans teurs Cy01lgogues. Sui\'ant SaumaiCe, les
H elllnif/cs
Cont des Grees proCélyres du ludaiTme; M.
Simon penCe a-pell-pros de meme, en diainguant deux
fartes de l uifs , les Hébreux ,
c'ea-~-dire,
les
habitan~
de la Paleltine
&
de ta Chaldée,
&
les
He/lfni{ler.
c'ea-.-dire les luifs qui partoient gree_
Voffius me Cemble encare ptus exaél; il dit que la
nalion juive s'érnnt partagée en deux feélions avoi! don–
né tieu p.r ce pirtage, aox deux noms de luirs
&:
d'
1-1.lIlniflu;
Cela n lui, les luifs étoient ceux qui (ouf–
froient avec peine une dominarion
á.
des rites étr.n–
gers,
&
ce foot, ajoute-t-il, tes ,¿élés dont parle Jo–
fephe. Les
He/llniflCJ
au comraire, fe prétoiem volon–
tiers .u joug
&
aux
uf~ges
des Grecs _
Eofin, M_ Fourmom en perCuadé que les
Hc/llniflu
des chap_ vj.
&
ix_ des aéles des apólrCs '. Cont les
fiel–
UnifleJ
Syriens de M. Simoo
&
de Voffius, lefquels
Coumis par les Grees, s'aeeommodoient de teurs
mrellr~
&
de leurs coatumes: c'étoicnt-ta ces chréticns proCé–
tJtes, qui (e ptaigpoient des Hébreux, c'ea-a-dire, dC$
J
uifs de la Patelline. " A lors (dit le tene Cacré, aa_
vj. verC.
1.)
te nombre des diCciptes fe muttiptiant, il
" s'éleva un murmure des
Jllift
Grees, contre las
]1<ifr
Hébrcux, de ce que teurs vellves Ce voyoient m¿–
" príCés daos la diCpenCation de ce qlli Ce donnoit eha–
n que
jour ,~;
.,....
,'T.
".,,,,,rll-"
T;;"
t',,""'lturo'
'Ir/OC
'T;'
i'pc.lttt.
&c.
M.lseo meme tems , felon M. Fourmont, les
.
.
Helll-