Table of Contents Table of Contents
Previous Page  97 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 97 / 806 Next Page
Page Background

HEL

.rborcttm,

africanllm, (a/1/ite

f olio , ?dorllto ,

quoique

natif d'un P"ys chaud , ,éuffit tres-bien dans nos cljmats

tOlll pérés,

&

s'élev~

ju fqu':\ dtluze & q.'inzc

~'cd

de

hauteur, -¡'ous les autres

hllichryfitm

d'

Afri\jue fonnent

de lolis arbn (feaux qu'on culti ve be. ucou¡> en Angle–

terre, M iHer en enfeigne la métlwde .

L e nom

hIH, hry[um

(igniti e

or de [ol. ;!,

paree que

le calice de eetle plame ell d'ordina:re d" ll1 joun, d'or

éeJatauL

(D ,:r. )

HE L

1

C

1

T E S, fub. mafc . pi .

(Thlolog. )

"ér~ti­

q ues du viJ. (iecle : i1s menoieot une "ie Colitai,e,

&

enre'gnoient que le ferviee dh'!n con(i!loit eu de fain"

eamiques ,

&

de f.imes danfes avee les rel'gieufes ,

á

I'exempl, de MOJfe & de Marie. fur la perte de' Pl¡a–

raou.

Ex.d.

IS'. Alexand. RoIT,

"['r~itl

des

reN-

gi." •.

(G)

.

HE L

r

COI DE, adj.

tt rme de

Glo>7Jt~,'ie .

Para–

bole

hllicoide,

ou fpirale

p~rabolique,

erl une ligoe COur–

be , qui u'erl amre chofe que la parabole comt])une apol–

lonienne, done I'ax-e erl pl i': & mulé flU la circonfé–

rence d'ul1 cerele.

V .y ez

PAR

A

BOL E. La parabple

hlllCoid.

erl dOlle la Iigne courbe qui paffe par les

ex–

trémités des ordonnées

a

la parabole, lcCqueHes deviel1-

Rem convergemes vers le centre du cerele

en

queOion.

Suppofez, par exemple , que l'axe de la

p~rabole

eommune foir ,oulé fur la eireonférence du cerele

B

DM. (Planc. (qni{fig.

11.)

pom lors la

Ii~ne

courbe

B FG

N

A,

<¡ni

palie par les extrémités des ordonnécs

e

F,

&

D G

dcvenues convergentes vers le celllre du

eerele

A,

eonaitue ce qu'oo appelle la

par~bole hlli.u,~

de

ou

[piral•.

Si l'.are

B

9

pris pour abCci(fe ea appeHé

x,

&

que

la

partle

C

F

pu rayon, prife pou. ordonnée, foit ap–

pellée

y ,

& qu'on fa(fe le parametrc de la parabole

=

1,

la natUre de cette eourbe fe trouvera exprimée par eet–

te équation

Ix= yy. 'Voyez

COURBE

&

EQUA,

T

J '"

N .

Cham!'<rJ .

(O)

. • H

~

L 'C

Q

N ,

f.

'm.

(Glog.)

montagne de Béo–

lIe, vOI(ine du Parna(fe

&

du Cythéron; elle ¿toit con–

facrée a Apollon

'f¡r.

aux M'ufcs. La fontaine Hypo–

erene en arrofoit le pied; & ('on y voyoit le tombeau "

d'Orphée . Elle s'appelle 3uJourd'hui

Z agura,

o"

Za-

.

~ay".

Elle ea lituée dans la Livadie;

&

les Poetes qui

l'invoquont &

qu~elle

infpire, en Com bien éloignés.

HELlaO~IADES

01<

HELICONIDES, fl1b.

f.

pI.

(Myt'holog .)

Cúrnom que les Poetes donnent aux

MuCes.

11

ell emprun!é du mont Héliemn qu'ils regar–

dent eomme une de leurs demeure,.

Vo)'e:t.

HELICON.

HE

L 1

Cp SO PHI E ,ftib. f.

(Ma~hlm.)

Quelques

géometres om appellé ain(i ('art de traeer des hélices

ou de! Cpirales.

Voyez dans I'hifloi"e de

/'

Acad/mie do

Scie"cts de

1741, la defeription de d'fférens eompas

propres

a

cet objet.

(O) ,

.. HE L

1

N

G

U E, lilb. fém . (

ord"i,.)

bollt de

corde'anaehéé d'une de Ces extrémités ;\ celle des ma–

nivelles du challvre par le moyell.d'une clavette,

&

de

l'aút~é

pris

'IU

toron <¡u'on veut

~or¡¡re

ou

commettr~.

17o)'ez

l~art.'c1e

C

o

R

DE

R , E . '

rIELIOC~NTRIQyE,

aej ..

(A/1ro>l)

épi–

thete que les Aaronomes donnent au heu d'une planete

vlle du fOleil, e'erl-a-dire au lieu

pu

paroltroit la pla–

nete, fi notre I'f'il étoit dans le centre 'elu foleil;

0\1

ce

qui revient' au mémi:, le líeu

hlliocentrir¡ue

erl le p" im

de I'échptique auquel nous rapporterions une planete

(i

nous 6tions plaeés au centre du foleil :'

Voy ez

L

1

EU .

Ce!

mot en: cOlnpo[é

de

iA'.e,

Jole,];

&

de

"ir..,.,o"

centre.

'

.

C lerl pourquoi le Iíeu

hé/iocentrique

n'~rI

autre choCe

que la longitude d'une plancte vile par un ce!1

plae~

dans le' Coleil .-

La latitlide

héli1centri'l'u

d'une planete di l'angle

que la ligne 'menéc par' le centre du' f" le'l, & le cen–

tre de la planete"fait avec le plan de l'éeliptique.

Vo-

,.tZ ' L~TITUD!'.

.,

Voici comm,!'!'on déterOline eetl!' latitude.

Si ' le

cercle ' KL 'M (PI. Aflron:

fig:

62. nO , 2.) re–

pr~(ente

l'orbite de la terre auroui du COleil, & qu'un

cerele

/1

NB

n,Jee.p,céfentam l'orbi¡e 4e la planete, foit

plaeé de manJere

qu~il -ro!t

incliné fur le plan de l'au–

tre; quand 'la 'planete

Ce

trOuve en '

N,

0\;

' en

n, leC–

quels ' points font appellés

In

namd!,

la planete ' parol–

tra dans

l~écliptiqúe

& 'par 'eonféquent elle n'aura au–

cune latit\lde , Si e.lle s'avance vers

P,

alors étnnt vile

du foleil

R,

elle paro,,,. 'décliñer de l'éehptfque,

&

avo'r de la latiC\1de ,

'&

l'inelinailon de ' la ligne

R P

fur le plan de

l'~elipli'lue; ~'appellera

latitude

!'é/ioceÑ–

Iri,!" e,

&

Ca mc(me ' Ccra I'angle

P R

'1 ,

la lignc

P

'1

ltam

perpendicuklire au plan de ¡'éelipttque .

HEL

. La lat'tude

h/liocmlri'¡lI'

ira

tO~O\1rs

en augmentam

jurqu'a ce que

la

pllllctt:

arrive

311

point

A ,

qu'on

Spoao

pelle

limit"

& qui eU

ii

90 degrés d., nceuds.

V . '. z

L 1" 1T E . Et depuis ce pomt

jf,

el le ira en diminuant

juCqu" ce que la plauete arrtve au POll1t

N .

Enluire el–

le augmentera jufqu'J ce que

la

planete arrive au poiut

B

oppofé au poim

A.

Ennn , elle diminuera de nou veau

jufqu" ce que la planete arri,'c au poim

n ,

&e.

Cha",–

berJ,

(O)

°HELIOCOMETE, fub. fém ,

(A.llron.

&

P hyf.)

eomme qui dlCoit comete dn fo leil ; phénomene qui ..

été remarqué, quelquefois au cO\1cher du Ibldl . Stur–

mi\1s &

d'au¡re~

qui I'ont vÓ, lui

001

dotlné

le

nom

d'h/liocome.. ,

parce que le foleil reffemble alo rs • une

comete. C'etl une longue queue ou e(,lonnc de'lumie–

re attaepée

&

eomme tra,née par cet arlre dans le tems

qu'il fe eouche, a-peu-pres de

la

meme maniere qu'une

comete tra'ne Ca queue.

V ovez

e

o " E TE.

Dans

l'hlliocomeee

obCervée a GrypCwald le

1

S' Mars

t

702 •

cinq heures apres midi, le búut qui touchoit le

fo leil n'avoit qlle la moíti6 de la largeur du diametre

du Coleil, mais l'autre bout étnit bcaueoup plus large :

lar¡;cur avoit plus de cinq diametres du Coleil,

&

el–

le fnivoit la

m~me

route que le ¡¡,leil : Ca couleur éroit

jau ne pres du Colcil,

&

,'obCeurciffoit en s'en

~loignam .

On ne la voy,'it peinte que fur les nualles les plus ra–

res & les plns élevés . Celte

hlliocomete

pan" dans tou–

le

Ca tbree l'efpace d'une heure, & diminua enfuite fue–

eeffivement & par

de~rés.

H arrÍJ

&

Cha",bers.

Ce phénornene parolt avoir rapport

a

cehli de la lu–

miere zodiaeale

&

de l'al1rore bDréale.

Voy,,:.

LUMIE–

RE ZODtACAI, E,

&

AURORE BORÉALE.

(O)

HELIOGNOSTIQUES, ft,b . m. pI.

(Thlolvg. )

reae Juive, .inli appdlée du nom gree ''''', S)ui tig0l6e

fole;/,

&

"'''(1'"•• ,

1~

C0l1110is

;

p3rcc que ceux qui

la

corn–

poCniem, reconnoiffo'ent le Coleil pour dien ,

&

l'ado–

r()ie~lt

p1r une

idoBltrie

qu'ils avoient prife

des Perfes .

11 ra'loit que ceue -Cuperrlition

mr

bien ancienne parmi

les Juifs , puirque Dieu leur défend eeue

impi~té

dalu

le chapitre

1

¡

du Deutéronome .

(G)

HELIOMETRE, Cubo mar.

ou

ASTROMETRE,

(

A/lrO>J.)

intlrumeut mventé en

J

747

par le C. vam M •

I3ouguer, de

l'

Académie royale des Seietlces, pour me–

[urer a vee beauenup plus

d'exa~itllde

qu'on ne l'a fait

i,uCqu'a préCem los diametres des arlres, par¡ieuljeremem

ceux du Coleil & de la lune .

V oyez

M le R o MI! TRI!.

Quicooque entend les plÍncipes de l' Aaronomie, Cait de

queHe import3nce il erl pour f" pet'feaion de connoltee

d'une maniere préciCe \es diametres des arlres; cependam

juCqu'a préfeot on n'avoit trouvé ancun moyen de les

meCurer avee jurleffe ; juCquc<-liJ, comme le remarqu3

M. Bnllguer, dans le mémqire qu'il lut " l'Aeadémie

en 1748 , qu'on etl

(i

éloigné pe eonn'utre leur figu–

re exactc, qu',l fe pourroil fai« que ces deux

planet~s

diff¿ra(fem plus de la forme fpherique, que n'en diffe·

re la terre;

Cllns

eependaot qu'on s'en mt eneOre apper–

~u ,

L'inrlrument de M Bongtier Cupplée a

ce

qui man–

quoit en eette partie

a

l'

A

(lronomie. On pourra par Con

moyen obCerver les di.metres du Coleil

&

de la lune,

avec in6niment plus de

jUlleil"e,

qu'avec ceux qu'on

eln–

ploie ordinairement

ii

cet uCage. De Co-,te que les Al1ro'

nomes aidés de ect inrlrument, feront en éta,

¡¡

l'ave–

nir

d~

mefurer avec la plus grande exaa itude les dia–

metres de ces arlres , & par eonféquent de détermine'r

précifémellt lenr rapPQrt .

li

ea

eo rnpufé de deux obje–

a ifs d'ul1 tres-long foyer plac#s a cÓté I'tln de I'atltre,

&

combinés avec un Ceul oeubir.; il faut que le tuyan

de la lunette , it utle

form~

eÓ"o\'Iue,

&

que ce Coit 1011

extrémité

rupérie~re

qui Coit la plus gro1fe • caufe de

la

lor~c\lr

des deux obieéiifs qu'elIe re,oi!. Ql130t

a

1',,–

trémué IOférieure, elle d<>it etre muni. comme

a

I'or–

dina,re de fon oculaire

&

de fon mierometrc. Telle ell

la conrlruaiotl du oouvel inijrulTIent, eonnruclion fort

(imple, '& qui dans l'uCage répondra parf. itement • cet:

te fimplicité ,

.

.

, Lorfqu'on dirigcra

l'h/liometre

vees le Coleíl, il fera

le meme d Ie! qu'un wrre :\ faeettes; i1- fe formera

it

fon foyer deux imagos

a

caufe des deul verres. Cha–

cune ce ces imalles reroit emiere li la lunette étoit alfe¡

gro(fe par en-bas ; mais

iI

n'y aura réellemem que deu:<

eípeces áe «egniens ou ·eomme deux eroilfans adoffés;

ce ne '(croO! que denx ' portions d 'images,

&

on doit re–

marquer que les deux parties qui feroDl voilines,

&

qui

peut-':\fe meme Ce

¡óu~heront,

repréCenteront ' les deux

burds oppofés de I'arlre par la ptopriété qu'om les deux

objeélifs de renv<rler les apparenees. Ain(i au lieu de

ne voir qu'un des bords du difque, comme r.ela arrive,

lor[qu'on (e fert d'une lunette de

quar~nte

ou citlquan-

te

~iés!