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HEL

le,

iI

(;u¡t

U8

~I(li~oemcnt

plus ou moías ennlidér.ble

fl!ivant Icur grandeur o u leur pcritcffe.

Voye>;

L v ,.

E :

P

L A N E T E ,

ti

E'T

o

l L E .

I/.y",

JujJi

A

e

H II 0-

N I QU E, COSMIQUE.

H:trr;J

&

ChamherJ . (U)

H E' L I A Q

U E S,

fuba . m .

pI.

(A>I' ;'f.)

ftte

&

f.crUiccs qu'oh failait dan. I'antiqu:té, en l'hoRlle¡¡r du

(oldl ,

qu~

les Gtecs E1oo¡moiellt ; " ". San

~ul[c

p.lf.

des Perres en GaFP.cioee, en Grece, & .1 R ome ,

(In

ji devint tres-céle re. N ous aurons bcaucoup de'chores

a

~

dire , que

noos

renvoyons aux

arti,/~J

MI T H R..t

s

&

M.,' THRI :' Q U ES.

(O.

J .)

HELIA$

fE,

Cub. m .

(-1",;" .)

membredu plus

flombreu. tribul\al de

la

ville

d'

Athencs .

.

Le tribunal des

H lliaftes

n'étoit pas Celllement le

plus nombreux

d'

Athcnes, il éroit enCOre I plns im–

portam, puifqu' jl

s'a~iffoit

princ1palemcnt dans Ces

déci~

{jons,

011

d'interpréter tes toix obfcures, bu de main–

tenir

cell~

.uxquelles on pOl)voit avoir dOllné 'luclque

{¡(teiote .

L es

hlliof/a

étnieot ai"r. nommés , Celon quelques–

\lns , du mot

h¡~~,

;'affcmble

en

gr.nd

nombre ,

&

felon <f311tres

~

de '¡A,., '.

le

f4/~;/,

paree qu'i1s (enoient

l.om

trIbUDal dans

Uft

II~u

découvert, qu'on Dommoit

•"."/e. .

Les Ihefmothetes convoquoient I'affemblée des

hllia–

fies,

qui étoit de mille,

&

quelquefois de quime

~ens

juges.

l/oye>;

T

1I E S M

O

T

n

E T E S.

Sclon Harpoera–

non, te eremier de ces deux lIombres fe tiroit de deux

amres IrIbllnau¡

1,

&

celui de quinze cel1S fe tíroit de

erois , felon M. tltanchard,

UII

des membrcs de

t'

Aca–

démie des InCcdptions, des reahcrches

duqu~1

je vais

pro6ter.

L es theCmotheles, pOUr remplir le nombre de quin–

ze cens, appelloient , ce tribunal

ceux.de

ch.que tribu

qni étoient Ctlrtis les derniers des fonaiens qu'iis avoient

exercées dans un autre tribunat .

11

parolt que tes alTern·

blécs des

/JI/iaftes

n'étoienl

p~s fréqu~lItes, pllifqn~elles

2uroienr jnterrompu le cours de. affaires ordinaires,

4

l'exercice 'des tdbljnallx'

re~lés .

.

L es IheCmothetes faiCoient payer :. chacun de CtuX

'lui affi aoiem

ii

ce tribunal, troii oboles pour leur droit

de préCencc; ce qui rcvient

:1

dcux feOerces

ronuines,

O~

une demi-drachme; c'ea de·la qu' ,\riilophai,e les

:apoelle en plalfalltant,

1_

J

cO>lfreres dI< Triobo!e .

Le fond

de eClIe dépenfe fe tiroil du tréfor ¡public, .& cme fol·

de s'appclloit

/.I.f.o,

~)" d.':"IJt.C .

Mais auffi

011

condalnno{t

i

I'amende les membres qui arrivoienr trop tard; & s'Hs

fe préíemoienl apres que les oraleurs avoiel)t Gommen–

cé , parler, ils n'étolem poinr "dmis .

~.Ja!fe:nblée

fe fonnoit apres le lever du foleit,

&

timffolt a Con coucher.

Qu.nd

le froid

emp~choit

de la

rcoir en pleio air, les juges avoient du (eu; le roi

in~

diquoit t'. ffemblée,

&

y

~mlloiq

les

t~eCmothetes

Ji–

(oient les noms de eellx 'lui devoient la comporer,

&

ehaeun emroit,

&

prenoit

C.

place,

¡¡

mefure qu'il éroit

appellé. EnCuite fi lex éxégetes , dollt l. fon¿Hon éroit

d'obCerver les prodiges

&

d'avoir Ibin des chofes fa–

erées, ne s'oppoCoient poinr, on ouvroit I'audienoc.

Ces officiers

nomm~.

lx¿g_teJ,

om él¿ (huvent eor–

rompus par ecux qui étoiellt imércffés

¡,

ce qul devoit

fe traiter dans I'affelllblée.

.

Le plus précieux Illonulllent qui neus rdie fur le tri

bu~at

des

hllitzftel,

ell le ferlnent que prétoiem ces ju–

I:es entre les rnains des theCmothctes . Démollheqe

!l0 US

Jla conCervé tout entien

d~ns

fon oraiíon contre Timo–

erate : en voiei la ' forme,

&

quclques artic1e$ princj–

pallx .

" J

e déclare que je

~'.i

pas moins de Irente .ns .

" Je jugarai felon les loix

&

les déeifions du peuple

" d' Athénes

&

du féDal des cinq ccns.

" Je nc

donner~i

point mon fuf!:hge pour l'émblilIe,

l'

mcllt d'un Iyran, ou pour I'oligarchie .

" Je ne oonfemirai point

ii

ce qul pourra

~tre

dil

" ou opiné, qui puiffe donner atteinte

a

la liberté dl\

" pellpte d' Athenes .

,. Je

qe rappellerai poillt les exilds, ni ceux q\li

0111

" été condamnés :. mort.

" Je ne forcerai poim

¡¡

fe retirer eeux

:l

quItes toix

" & les fuffi'ages du

~euple

& qu "ibunal, om

p~rmis

" de reiler.

" Je nc me préfenlerai point,

&

je nc fou!frlral polnt

" qu'aucull nutre, en lui donnant mon fufira.;c, entre

daos

auollne

fon8:ion de

Ilugiílratl1re,

s'il h'a au

" préalable [elldu

Ces

com9tes de la fonélion qu'iI "

" e¡ercéa.

.

" Je ne rec<vrai point de préCcnl dans la vüe de I'e–

'1

lerciee -de ma fODaion

J'h¿liafte,

ni di,eaement, ni

" jndlreaement, nipar CurpriCe, ni par aucune autre

), voie .

Tome 1/11/.

H EL

81

" Je

porter:d unc é::.le anemion

a

l'aecuJateur ·&

a

" f'accGC¿ ;

&

je donne,.i moo fuffrage Cur ce qui aU(¡l

" été

mis en comcll::ttion .

" J'ell jure par J upltcr, par N eptune ,

&

'ar

C éros,

" &

fi je vjole

qu~lqu'un

de mes engagemens , je les

" prie d'en f.lir. tomb<r la punilioo fur m Ji

&

lur ma

" famllle ; je les conj ure au'ro de m

'~ccordcr

toutes Cor–

" tes

d~ prGf~érités ,

Ii

je fuis Iid"le

a

mes promelres ".

1I

f.ut

Iire d. ns D ¿moilhene la fuite do c.e ferment,

p~ur

onQoltre , vec quell. élQquence

iI

en applique les

prlOcipes • fa eaufe. M "s j'aurois .bien voulu .q.lie cet

'oratelle ou Paufaoias , oouS euffent exp:iqllé pourquoi

dans

ce

fermellt, o n n' invoque poillt Apollon, com–

me

0[\

le 'prati'juoit dags

ceu~

de

to.us

les

au.cr

~s

tribu–

llallX.

.

.

L.a maniere

~ont

les juges y dopnoient lems Cu!fra·

ges nous eil connue :

iI

y

avoit uoe forte de vai!feau

tur lequel éloit un tífi'u d'ofier,

&

par-defi'us deuz ur–

nes, l'une de cuivre,

&

I'autre de boí') ; au couverclc

de ces

urn~s,

étoit une fente garnie d'uA qu.rré long ,

qu; large par

le

haut, fe rétrécirroit par

le

bas,

c om–

me nous l/oyons

i

quclques trollCS . IIClCns dans nos

églifes .

L'urne de bois nommée '''''''' , éroit eetle ou les JU–

ges jettoient les fu!frages de la condamnalioD de I'accufé ;

eelle de euivre nommée

,;.,,11",

reco" oit les Culfrages

parlé. pour "abfolutíon.

C'eil devam le tribunal

da

htliaftel,

que fut tr.dui–

te la célebre

.&

généreufe Phryné e,

dolU

les riche(]as

étoient ti grandes , qu'etle o!frit de rekver les

murail~

les de Thebes abattuos par Alexaudre,

Ii

Oll vouloit lui

faíre I'honneur d

1

emfloyer fon nom dans une inCcri–

ption qui en rappetl t la mémoire. Ses difcours,

Ces

manier~s ,

les c",elfes qu'dl. lit aux Jugcs!

&

les lar–

mes qu'etle rép.ndit, la Cauverenr de la pune qlle I'on

eroyoir que méritoit la cor,ruption qu'etle emrelenoit,

en iéduilallt les perfonnes de t'lut age .

Ce

fllt

enCOre daos une alTemblée d :s

hlliafta,

que

PillUrate vint fe p,éfenrer couven des bldrures qu'il

s'étoít fuites , auili'oien <julaux mulelS qui :ral noiellt Ion

char.

1I

emplqya cette rufe p.our attendnr les juges con·

Ire fes prétendus enllemis, qui .¡aloux, diloit'il", de la

bietlveillance qne lui portoit le peuple , paree qu'il Cou–

tenoit fes

intér~ts,

étoiem

VCOllS

l'a1taquer , pendalH qu'll

s'amuCoi! , la chalTe.

11

réuflit dans Con delrdll,

&

ob–

tim des

hlli"fto

une garde, dont il fe fervit pour s'em,

parer ele la fauver.íneté. Le pouvoir de oc Iribunal pa–

rOll d'amant mkux dalls cette conceffion, que !>olon

qui éloit pEéCem

I

tit de Hills eflcrls pour

I'~mp~cher.

(D.

1.)

-

H R'L ICE,

f.

f.

en Aftr.nom;e.

c'.a

Ime Gonilel–

lalion appellée ptus ordinairemem

1" grande

ollrj_.

1/.-

ye>;

O

U R S E.

(O)

..

H

ÉL

l

e

E,

ea

la

m~me

chofe que

[plral_;

mals ce

derníer mot eil plus ulité.

I/oy'z

S

P

IRA

L E.

(U)

H

É

L l

e

~

,

(Gl og.

ancíe" .

)

nom commuo

á

plufiems

lieux.

la.

H élice

étoit une .ncieune ville de Th,ace Cur

la route de Sardique á Philippopoli.

2

Q

Une

~il1e

du

Péloponnefe dans I' /\' chaic proprement dite .

3°·

Une

ville de G'rece dans la Theffalie.

<10.

Ce mm défigne

dam Peillls Auvicnus ,

Opat.

M arie.

'l/.

f88 ,

un étang

de la Gaule

au~

environs de la riviere de l' Ande,

Atta!,lIJ.

Ce;

¿tang ell

1'6Ian~

de Thau.

(f) .

J.)

HELICES

.H

VIULLES,

(ilb. fóm. pI,

(Arcllitell. )

00

nomme ainti les pelites volutes ou cauliooles qui

fum (ous la f1lmr d\i chapileau codmhien;

&

I.1.;u I

en–

tretacées, celles ql1i fom tol tillées enfemble, comme

au Ghapitean des trois colonDes de

Campo-l/oc,

ino

~

Rume.

(P)

HELICHRYSUM, fub. mar.

(Hifl. nato

B otaH. )

genre de plante , dom vo;cj les caroae,es. Le difque

de la tlcur cwntiem plulieurs tleurons he ..

m~phrOdltes .

De leur centre s'éleve I'ovaire, CuppoNé par nn placeo–

ta nud: le tout ell renfermé dans un caliee écaitlcUlí.,

luirant, doré ,

argentin,

ou d'autrc

C;ouleur, nan

.nollls

agréable.

Millor compte 18 cCpece.

d'hllich,.yjum,

eutrO Icfqttc1-

les celle que nous nommons I

M M

o

R TE!..

LE,

paffc

pour

a

voir de.

vertu~

en médeeine.

l/oye>;

1

M " O

l~TELLll.

Plulieurs .fpeces

d'h,lIic1,,)fum

Ce trouvcnt- dans los

jardins de plairanee . Colte que les Bot!\lIIiles appeltem

bélichryjum ,

jlore l iJave rub,,,te,

y

falt uo grand

0.–

nemem au miliell de I'-hivcr

1

par le rOllge

a~réaWe.

de

res tlcurs .

L 'bélzchrylum

orlcllIal ell une efpece précleu–

fe , parce qu'dle produil de gros bou'luels de fteurs d' un

jaune éclatam ; on en ome les eha?pellrs etl Portugal

&

ep

E

ipagne .

V

hélj.hryJ

U"l

d'

Afriqu~,

h/1;&hryJi"p

L

. h-