HEM
L'blmifPhtre
inférieur
ell:
I'autre moiti.!
H N R
ter–
m;née par l'horHon
H R
,
qui a le nadir
N
a
fon iom–
met.
f/o~ez
N
A
n
IR.
H lml¡phere
ell encore un plan ou projeétion de
la
moitié du globe terrelle. ou cé,eile fur une furface pla–
ne ..
f/oyez
e
A R
l'
E
&
PRO l
E
e
T
ION. Ceue pro–
Jeébon ell appelléo plus proprement
pltlniJphere l/oy,z
PLANISPHERE.
Chtlmb,rs.
(E)
HEMI-SPHE ' ROIDE,
f.
m.
tmlle
de Glo–
mltrie,
ell ¡.>roprel11ent
la
moÍlié d'un
fp.héro"'d~,
c'ell–
a-dire d'un folide qu; approche de 1" 61!ure d'uno de–
mi-fphere .
l/uye::.
S
PHi.
ROlDE.
(E
>"
H E'M 1ST 1CHE, Cub. m. (
¿iulrat"re.)
moitié
de
vers
,
demi-vers, repos
all
milicu
d ll
yers
1 •
Cl!t :lr:
ticle qui paro!t d'abord ulle minulic, demande pour–
lam I'altention de quieonql1e veUI s'jnllruire. Ce repos
a
la moirié diun vers, n'ea propre cOI le parllll.e que
des vers ale,andrins . L '\ néceillté de couper t"uIO"'S
ce vers en deux parlles égales,
&
la uéceillté non
rnoills forle d'é\'iter la fiOllolollie , d'obC..vor ce repos
&
de le cacher, COnt des chaln.s qni rendctlt I'art
d'Autant plus précieux, qu'il ell plns difficile.
Voici des vers Ihecnique< qu
l
on prop.ofe (ql1elqne
foibles qu',ls Coicllt) pour montrer par ql\elle mélh"d"
on doit rompre cetle monoronie, que la loi de
I'h,fmi–
ftide
femble entra!oer avee elle :
Obfer'l":¡;
I'héminiche,
€S
~edo"'n
!'e""N;
(!¿t'
un repoJ IIniforme attache
IfllpreJ
de.
II,i.
Qllt!
votre. phra¡e heureufe,
&
,'"irement
,.elJáu~
Soje t.ntót termin¿(,
&
tllntót fu{ptlldllt!;
C"eflle fecret de I'lIre. Im;u 7:. cu
4CC(J1S
Do>;t
l'
aiJI
G
éli.tle avoil charml nOJ Jen"
7oújl}Nr¡ 'harmonieux
t
&
libre fan! licence
9
II
n'
appeJa"til po;"t J" finl
&
fa
cad",c~.
Sa"l, dont Terpficore tlvoit (.ndllit
les
pa!,
Fi, J.nlir la mtfure,
&.
n.
la mar,,!"a par.
Ceux qui n'om poinI dloreilles n'ont qU'3 con(ulter
fenlement les points
&
les virgules de ces vers ; i1s
verronl qu'élant toujours partagés en deux patties éga·
les, ehaeune de fix lillaDes, cependaot la cadenee y ell
loujOurs variée, la phraCe y en contenue 011 dans mí
demi-vers, ou
dans
un vers enticr,
Ol!
daos deux. 011
peot memo oe completter le
feo~
qu',au bout de fix ou
de hnit;
&
c'en ce mélange qui produir une harmouie
dont 00 ell frappé,
&
dom peu de leéteurs vQyeul la
caufe.
Plulieurs diétioonaires dueot que
I'hlmiftiche
en la
meme choCe que la céfure, mais
iI
y
a une grande
différence:
I'hlmiftiche
ell [Qujours
a
la moilié du vers;
la eéCure qui rompt le veIs ea par tout
0\\
eUe eoupe
la
phraCe.
Ti.n. Le voil«. Marcho"J.11
e.fo;'
"oIlJ.Vim.F~"pp~.
PreCque chaque motoen une céCu[e dans ce vers.
HII'a~,
'1t1el eft le prix d" vertra? La fouffranee.
Dans les vers de cinq piés ou de dix li'labes,
iI
n'y a
point
d'hlmiftiehe,
quoi qu'en difent 10m de di.!Hon–
naires;
iI
o'y a que des céCures; on nc peut couper
ces vers en deux parties égales 'de dcux p.iés
&
demi.
/linfi partagls,
I
boiteux
&
malfait!,
CeJ
1J~rf
IOllgu.iffins
I
n~
pl4.;ro;ent jilmais.
Cn en v.oulut faire .utrefois de celtc efp.eee d3ns le
tems qu'an chercbolt I'hatmooie qu'oll n'a que tres-dir–
ficilemenr trouvée. On préteodoit imiter les vers peo–
tamerres lal'os, les feuls qui ont
~n
effet nalurellement
cet
hbnifticht;
mais on ne fOllgeoit pas que les vers '
pemamelres étoicnt v.riés par les Cpondées
&
par les da–
étiles; que leurs
hlmifticheJ
pouvoiellt contenir ou Clllq,
OU
fi~,
au fe?1 fyUabes. Mais ce gente de vers
fran~ois
Tome
V/Il.
(1)
Le. ltaliens
9.une
le
~eu
endeafil13be qui
n'admct
en
aucune
maniere l'Hc:mlA:iche. oot' cependant dive:r(c5 (ortes d¡;: veu.
&:
nO[3mmcot
le m:ui:ellieo.
qui
correrpond .
finon dans
la.
(orme: :
aqmoin. da., ¡'tftet
Ola ven
alexandrjn
rr.al)~i, .
cepenJ:lnt nos
vér. ordrnaircl
8c
commun. ont
le
(on
d~_
lea,u
'{ers
fen;ainins.
&
nos
cour~'.·
cclui de
leun
YeU
m:l(cu1tD~
•.
comme le dlt
Ma~.
1cUi
lui.mémc.
en
pulant
da
veu
traJ;iquc. hv. U.
pago
4-1. O"
voit cJairemcnt d;:mJ
I~
ven Mancillen, qui plaiCent uní:
nu.
joard'hui
~
qui (on[ fa soutés. une paure Ola milicu. do v:rJ : ce
qui
~a\t
voir qq..e le
8.o~t ~e
ootre laos,uc
~(t a~l1i. ~~(~ept1blc.~c
HEM
au eontraire ne peuvent jamais avoir qne des
hl",i(li–
ches
de cioq fyUabes
éllalc~ ,
&
"es deux mcÍ}lre élaot
trap
rapproch~cs,
il en réCultoit néed¡¡¡;remcm ccue
uniforrnité
cnnnycufe qu'on ne peut
rompre ,
cQlnme
dans les vers alcxandrins. D e plus, Je vers
pcmamcrre
lalin venam apres un hcxametre, produiroit ulle var.élé
qui nous manque.
Ces vers de cinq piés
a
deux
hlmi(l;eh"
égaux poue–
r',icm Ce Coutrrir dans des chanfons; 'ce fllt pour la Mu–
fique que Sapho ilJ"ema chcz
le~
Grecs lIne meCure
it-peu-pr~s
Cembl"blc, qu'!iorace
le,
imira que)quclois
10rCque le eham éloil joi"l
~
IJ Poérie C"lon Ca pre,
rniere inítieurion _ On
pourroa
parmi
:10US
introJuíre
dans
1,
chant celte meCure qui approche de la (aphique .
L'am."r 6(1r(n 4ie"
I
'Irte la tar, "lor.,
1I
falt HUI
tO'frlrUnl,
I
;1
fait
Lel
¡J,/-,-ir.
D~1JtI
u n dOflX
"~pOI
I
hellrcllx
(flÚ
I'j~l1ore .'
fl!,J hpureux
C~"f
foil
I
'1'ú
Nt<t
le [<rv;r.
Ma;s ces veGS ne pO'lrroient erre tolérés daos des ou–
vrages de IQIJ"lle halcine,
:l
cauCe de la cadence uni–
forme. Les vers de dix CyUabes ord:naires Cont d' une
autre meCurc; la eéCurc Cans
h!",iflIChe
eO preCque to{l–
jours
a
la fin du [econd pié, de
Corre
que le
v~rs
ea
fouvent en
dCl1x
meCures ,
l'une de
qlla~re', l~au{rc
de
fi. Cyliabes; mais on lui don!,\e
~4f11
fupvcnr une autre
place, tant la variété en oéec{faire.
I,a"$lú./Taat, foiMe,
&
eOllrbl Jour
I~J
n¡""X,
]rat cO,II{llml mes
;ollrl danl
I~I
t"a7Jaltx;
fl."~1
fut
I~
prix de tant dc
[(¡inl?
L'
envie .
Son
fotlfl~
imp14r
~mpoiJom14
m.• vie.
Au
Pf~micr
vers 11 céCute en apre, le mot
foible;
au
Cecond apres
j01jrr;
au
!roiliem~
ell e
011
eoeore plus
lo;n
apte~
Jqins;
au ql1atrielne elje cll apres
impar.
pans les yers de huit Cyllabes il n'y
:¡
jamais d'h¿-
,,,iftiche,
&
r~rellleqt
de q!furj! .
L,in
d~
nONI
c. difi
OUYS
'iJlIlgajre,
QRe
la
natllre
4lgenere,
Q.u~
tOllt
paffe
é5
que
tout fin;t
t
La nature e(l in<PlliJabl•.
Ef
I~
trtlva;l infatigahle
Eft
1'"
dieu '1"¡
la
rajclIl'it .
I\u premier ver> s'iI y avoit uoe eéli.lre, elle Ceroit
~
la troifieme
fyllab~,
loin de
><0111;
au fecond vers
:1
la
quarrieme Cyllabe,
nal"re .
11
n'ea qu'un cas oi! ces
ver~
cooC.crés
a
I'ude ont des céfnrcs , c'dl quand le
v.er$comieot
d~lIx
Ccns cqlllP\ets eomme dan. cehli-ci.
'le vis
e;¡
pai;c,
j(
fuiJ la
'0'''.
" ea Cenfible que
jt viJ
<n
paix,
forme une cérure;
mais eelle mefure répélée Ceroit illtolé rablé. L 'harmo–
nie de ces vers de quarre piés canlille dans le choix
heuteux des mOIS
&
de~ rime~
quiCécs: foible
mérit~
rans les penfé..
&
les
ima~es.
L.esGrecs
&
les J,.-atins n'avoient point
d'hlmiflich.
liaOS
Icnrs vers
he~amt"crcs;
les hadc:ns p'eu ont dans
aueune de lours
p.oélie~.
(l}
Le donne,
j
ctJvalicK, I\armi, gli
a.mo,.i,
~e
co,..",e!ie,
J'rllld.1Ci im9refo
ifl
canu
Ch.
fll.roal «mpo c4e paj¡;"o i ,..
or¡
D.'af,.¡ca ;1 mal'l,.
~
¡'¡J
[rancia
"?Uf'u"
ta71to, !.te..
Oc~
vers Cont compoCés d'onze
fyll~bes
&
le génie de
la langllc il:\lícnnc l't:xigc. S'il
y.
avoic un
l'¡4zifltclu
,
iI
faudroir qu';1 tom'>lt au deu,ieme pié
&
troi,s qU3fts .,
L,a Poéfie anghiCc ea dans le meme cas ; les, grands
vers'
an~Iois
Com d. dlx
Cylla~es;
ils n'.'11t point d'
hl–
miftiebe,
mais jls Ont des eéCures marquées,.
M2
h
¡'be:lOiftiche .
Quant
~
n 05
ve:rs
dec:lfillabeJ, oaonaires
&
(enairt"
dont on ne
f~
fert que ponr les retite, chan(on,. ¡h one
:1Uffi
quelgue foi..
J~ur
p:lU(e
au miJieu
do
ver.',
01]
¡'heminiche::
quoique on nc les' employe pas Ja", le:. ouvr:¡ges de poérie un
'pe"
long'
¡
00.
ne
laiOc
pas d'en
voir
rl!palldl1s
~a
&:
13
d:tns
Ie:! mciHeun :luthe:un.
On
peue alon
regardl!t
le
d~cafiH~be
com.
mc un veu comparé de deux
quln~ires;
¡'oé\:on:tite
['oat
I'ét~c
de de:ux <{uadrifillabcs
8c
le, (en,¡ires cumme l'étant de
Jellle:
(ti.
fillabes: o'cft "infi qu'il
bqt
confiderer le m3.uellir.n, c'cll l -dirt;
\1':'.
V4:n
q.uireunir en(eroblc de,nlli:
uu
(ep[eDai~e, .
(D
t
(