HEM
humeors en glnlral, (.'oy,;:; SANG) ) laquelle on at–
tri~ue
cer eflet de diOolurion <les Colides eerte érulion
des \<ai1Tcaux
~
oe peuveot j!1mai5i fournir'la raiú," d'un
ph~uomene ,
qui ell fuppo fé
~bfolumcnt
topique, qui
dOlt, par eonréqueur, <1épendrc de eauC<s p3nieulieres .
d'ailleurs , en Cupporant qu'un vice dominant dans le;
humeurs pnj(fe , ce
qu~
ell Ires-dourellx, exiller au point
de
~rodUlrc
une Col llt'on d.e eonunuité plutÓt dans ulle
,parfJc qtlC
daos
une
autre,
11
devroit
s'cnfllivrc que
l'hl–
morrhagie
devroit durer tant que ce vice Cublllleroit ·
ce qui c(l .eontra're a l'expérienee, qui prouve que
le;
hlmorrbnx u,.
les. plus
~onlJdér~bles ,
les plus opil1li rres ,
Com n.éanmollls
IOte~!llittento.s
périodiques ou
~rraliques;
enCone que, tant qu 11 y
$
heu
3
la dilatation foreée de,
vai.aeaux, qu'i1s re(lent Cans r¿aéHon
&
comme para–
¡yuques , en céd3llr :; la quamité du Cang dom ils fOil!
en~orgés,
ou
ii
l'effon avec laquel
y
ell poureé celui
q~''¡s
re¡y )ivent contilluellement, la voie éunt une fois
falte
. p~ur
«m ,écoulement,
I'hlmorrhal!.ie
c(i)ntinne,
&
Ile dllntnue qu
a
mefllre que
lo
quant'té de I'humellr fu"
I1Ibondante,
011
la
force de l'impultioll fe r.1it mOindre,
&
lalree reprendre leur reffi'rt aux Colides a\lparaV'nt di–
fl endus beaueollp plus que ne le compnrte leur
~t3t
n.–
(urel;
&
.celui-ci Ce rét.blilfant de plus en plus, j"Cqu'a
ce que I"reue elu fang qui s'éclJule toOjollr. moiqs .bon–
dant
&
mOIl" rouge , «,it tout-l-fait f. rmée I)e permet
plus a ce fluide de s'eTtravafer,
&
le
forc~
a
repren"
dre fon COurs ordinaire.
Tel cfi le C)'flome de toHtes II'J
¡'I>norrhag;u,
tam
Ilaturelles qu'aecidemelles
d,n~
quelq"e pa!tic dn eorps
que ce
Coit;
c'e(l ee qui
~
paae tant dans I'écoulcment
des menflrues, que dalls celui des lochies, dans· le flux
h¿morrhoid.11,
dans le pireement de
f-a.ng,dalls toute au–
tre forte d'
hlmorrhagie,
foit par le nez, ou par tnute
:lUue panie d\l corps, on
iI
n' y a d'autre différenee,
par rappon
3
l'évacu~tion,
qu1il raifon de ¡'intel¡lité
&
de
h
durée, qui (Ol)t proportionnée,
h
la force du fujet,
de fon tempérament, • la grandeur des vaireeaux ou–
verts,
a
la qu,"tité de I'humeur funlbondante a
év~cuer,
ou
a
l'impulliOJl,
3
Paétion fpaflllodique qui dérermine
)e cours du fanK
t
particuliérement vers la partie qui a
ét,' forcé.,
&
qUl oppofe conÑ!quemm.ent moins de ré"
flfl .lOce,
a
cauCe de l'ouvertllre qui s'y el1: lormée poúr
\'éc"ulement de ce
flui~.
-
Apres avoir ét.bli que
I'hlmorrhagi"
de quolque na–
ture qu'elle foil, ne femble déRendre que de la foibleree
de la partie ou elle fe
f.it, ou des efl'nns, foit mécha–
Iliques par
l~s
loix de j!¡!quilibre vaCe\llaire, Oll fp.fmo"
diques, par une aétion détenninée de la puireance mo–
trice, q\li" font produits dans toutes les p.rries du corps
contre
c~lIe
qui s'oune, d'011 fuit l' e/fulion de fang;
on peut .¡¡onc conclure, flue dallS le premier cas
l'hl–
",orrhagre
)IC peut
~tre
regordée que cumme uri
.eym·
ptome morbifique, l!n vice, une \éCiol) elans l'éeono"
mie
apim~le;
&
q¡¡~
dans le focond; · elle
eÍi
tot1jours
~ne
tendance de la nature
j¡
produire
l\1)
effet utile,
a
diminuer
l~
trap grande qu"-ntité de fang abColue ou re–
fpeél:ive, d:¡qs une
p~rtie
0\1
aans tout
le
corps; par con–
féquent
a
rcmédicr
a
la plérhore générale
q~
pa:ticu·
liere;
('Voyet
P
L
-f'.
T Ho RE) comme
iI
ell c1airemenr
prouvé par les
¡'''norrhagief
qui íhccedcm :\ la fl\ppreC–
fion des regles, pui(qll'on a Cuuvent obfervé que les per–
tes de fang · Cqbliaiares fe rendem pério\liques, commO!
cello> doilt elles 10m le fuppléinem.
'
Ainli Sloaal, Vemer,
&
la ph1llart des obft'lrvatcurs
en pratiq).lc, rapportent avoir fouvent vü des h"émopty–
fles, des crachemens, des vornlreemens, des pireem<ns
de lang qui avqient des retollrs allm
ré~16s
qÍ!e "funr
ceuf de I'évacuatiqn men(lrutlle dans I'étal namrel : ce
'lui établit indllbjtanlement qu'il ya quelque chofe
d'atlif
dan~
ces
forte~
d'''bnorrhagiu
miles, qui ell IIne vrale
rendance de la nature
a
f"ire des effons pql!r lupplécr,
p~r
une évacuiltion extra 'rdinaire, all détaut d'"ne all–
tre qui devoi, fe faire
n~turel1elljent,
ql)
qui étoit de–
Vemle l)¿eelfaire par haqi¡ude, par lempéramem.
1\1
.;s
cetl~
tendance (uivie des effets, pem cepe,,-d'l)t
péctlcr par
eICeS
ou par défaut:
iI
en e(l done de toute
hlmorrhagie
fpomanéc ·comme des mcnflrucs lIlf!rines
qui fom too.jollrs prQ·dllites
P<1Qr
l'av~ilt~ge
de l'indivi–
du; mais
iI
pem y avoir des varia¡ions
Ir~s-nuilibles,
en tani
que,l'évaclI~¡ioll
pellt
~rr~
liop 011
trOP pell con–
tid&rable,
·0 11
qll~Qlle
pelll
étr¡:
"~cco.rlwagnée
d' a¡Itres
circon!lanc~s
olliliQ¡es a l'économle ammale.
Voy.
MEN–
STIlUE~,
H ÉMORIlHOIDES, SAIGNEMENT
DE
NÉZ.
On ¡rouvera, dans ces di/férens articles, • fe con–
"aincre, que
Ii
les
hl",orrhagiu
font fuuvcnt des e/fe1S
gran!iemeht nuilibles
A
l'économie animale, en tant qu'el–
les pro¡:!lrent
I'évacu~tion
qlun
~uide, ~':Ii ~evrQir ~t(e
HEM
9)"
retenu, eonfervé dans fes v.irecatlx, 011 qu'cl les cauf"nt
par exces du dért":;lemellt
it
l'égJrd d' une excrérion
naturelle, elles 10 m 3Um lri:s-fouveO! un des plus ti:.s
m lyl.!ns que Ja nacnrc
cmploic
pour
prélt:rvcr des
ma–
ladics qu'unc trop grande quallt't': méJle de bonn"s hu–
Illcurs pou,rroi,t oCC:l.110nner;
&
qu'ainli les
bl tn.Jrrha–
gier
ne doi.vem pas loujours etre rcgardécs com 'ne des
maladies, puifq u'ellcs font au coorraire rri:s-Iouvem pro–
pres
á
en gar,"tir ,
&
qu'elles peu vent produir!: des el'–
rcts
falutaire.!» ,
en tam q\J'elles tienncm lleu,
daos ce'
cas, d'un
rcm~dc éV3Cl1~oíre,
qui
mc .ne
oe peur [nu–
vem ctre fuppléé par IIl1e ':vacuarion a"ificiell. é'¡lIi–
valcme,
a
elle n'ell p" faire dalls
I~
partie,
6<
peut-~Ire
memc
de~
vairecaux paniculiers , vers le1\¡ue!s fo.n di–
rigés les elforts de la lu ture, pour y dép" Cer l'"xcédent
des humeors, qui
d
.it ';rre ¿vacué fans allcuo alltre dé–
ran
~eme.atde fonétion qui poirre earaétériCer ulle ma-
ladie .
. .
11
s'enCuit qll'iI n'y a pas moins de danger
a
Cuppri–
mer "ne
bbl'orrhatie
cr\t.que, limpIe, dans quelque
p~r
ric dll Cllrps q.U"'elle air IiClI, qll" faire cereer mal-a–
proPQs
I'h/mo,.hq~ie
lIaturellc
3U'!:
Cemm.es: l. difpoli–
tion
d~
I'écononlic anímate
pent
reodre celle-13
auffi
mile, aum nécere;rire que eclle-ei .
•
L',eflort laluta'r.e de la nature
[e
démontrc e1airement
plr les
fignes
qul"pricedent dans la
plüp~rt'
c;les
hl"'9r–
r".~ier
fpomanées,
&
.qui denotent une verilablc dériva,
liol) des hnmeurs vers la partie OU doil fe faire l'éva–
cnation
p.
I.lrl'avanrage de l'individu. AinCi, a:vant le
CaignemcllI de
nc~,
la tere devient perame, le viCage
devient louge, le¡ jugul:tires , 'eIlBenr, le, rameaux dos
caroti4es barteO! plns fOrlemel1l,' talldis que toure l'!¡a–
birude du corps devienl pale,
&
que les extrél'lités fn–
fé .
kur.~
Com froides; ce qni ne peut elre qoell'effcl de
la
révul~on
fpafmndique de toutes ces parties"ci yers
les panies fupé rieure,. De, que le Call)l a coulé CuffiCa!lJ–
menr, I'égalilé de la ebaleur
&
du cours des
humeor~
fe rélablit datH
10m
le eorps
i\
mefure que les effurts
toniquc~
cereent d' etre déterminés ·par le beCpin,
&
q'!e
le, loi$ de l'éqllilibre reprenneot
le
dereus. l.,es Cympro–
mes qui précedellt le
pi",
fOll vent le nllx menllruel, le
110.
hén)orr~oi·d
11, le vomiCfemcm de
f.ng, I'hémoptilic
&
les ,mres·
hl mo,,6agieJ
fpqnranées ou c,¡tiqlles, !O1ll
refpeétivemem de la
m~me
narure.
V O)" ::;'
les
ameles
ou iI el1 traité de ces différelltes évacl1aiiolls .
Maísr! le fang q ui en forcé'" fUllir de fes vailfeaux ,..
né trouve poilll d'irelle pour ctre verCé
im\TIédiatem~n~
bors du· corps; s'i!
C.
répand d, ns quelque eavité 011 il
le
ralO~tfe,
01) iI devienr un c'''ps étranger, foit que
la caufe
éffi~iente
de
I'hl",orrha~ie
Coit fylllPtolOatique
011 critique, iI en réCul¡e des dcC..rdros daos !'éconorI)ie
animale, qt¡i fon proportiooués
ii
I'impo"allce des ton–
étioo> qui [u nt léfées eo conlcqnellce : aioti l'épanche–
ment do [,ni:, dons I'in.térieur du crano, produit on.c
compremrllj du cerveau,qui interceple
leco"r~
des
~Iprits
dans le genre ncrveux,
a
prop'" tion '1u'elle en plus
conlicjérable; d'ou s'enfuivent des cau(('s
!r~s-fré 4ucnte5
de paralyties plus ou rpoins érend'les , Cclol! que lc. nerfs
«lllt ·affe8és. daHs leur principe eo plus 011 moins
~r<lnd
uombre; d'ou réCulren¡ tres-Co Iven! d"s apQplexies,
d~s
morts fubites, lorfque la compromun ell atrez éten-iue
&
areez
con{id~ra¡'le
pOllr p" rter fur les ncrf; qui fe dl–
l1:riQlIent allX organes des fonélions vjlales: ainí¡ l'e/fo–
lion du
f~n~
qui fe fair par I'ollverture ou par la ru–
ptllre de quelqllc gros vaireeRu dans la pui"ine, callfe
des compreffions fur les p.n\mons, fu': les
anore~
prin–
cipales 011 ft¡ f le crellr méme, d'o11 s'en'.uivetlt des fuf–
focarions, des C)'ncopes
morrelle~ .
L'épajlehement de
fang dalls la cavilé du bas-ventre ne produil P9int de.;
effets
ti
dangerellx;
&
ce n'ell qu' a raiCon de la qllan–
tilé qui ,'en répllnd qu'il peot s' enfuivre des lélions
qui portent atreil""!ce au
prinGÍpc
yica\,
~u[rc:me(l~
ces
for–
tes
d'hll"Aorrht'lg;~J
ne nuifem pnillt
d'unc
fll311lerC auffi
prom"tc
&
au(Ji ·violente que celles qlli fe font dar¡$ des
cavités, OU le fang accumulé pellt
g~l1er le~
fonttiol1S
de~
organes qui Cervent immédiaterpent
~
l'clltretien de
la vie.
Dans ces différcns cas,
Ii
1'011
pellt s'aretlrer par des
Ii–
gnes extériel1r5 ( qqi
m.n~u~11r
le plus
~ou
veO!) ,
de
l',eff~l.
tian
du fang
d.nsles dlfierentes
c.v.té~,
&
qlle 1 eflct
n'en Coit
pa~
.atfq. promp,tcmenJ nllilible pOllr préve'1¡'·
&
reodre imHiles
taos
les fecours qu'oll peut employer
i
on peuf lellter de d" l1ner ilfne au flu ide
r~pal1dn,.
en
ouvrant le
crlli~
p.r le moyen di!
tr~pan; ·
la poitriné
&
le ventre,
011
fair~11t
la para'centeG! de la maniere con–
venable, relpetlivement
a
chaculle de ces pal1ies.
Voye>;
TIlÉI'AN, PARACENTESE. MatS le
plu~
fOllvem la mort
nc
laiOe pas le
tem~
a
des [Qins qui ne péu
v¡:nd~ ~~Ie
on-