REC
Plularque révoque en doute cette triple
hl ratoi1pboi1i••
(D.
J.)
HECATOMPYLE
011
HECATOMPYLOS,
(Glogr. a" r.)
ancienne ville de la Parthie, capilale du
royaume des Parrhes fous les Arfacides, qui y faitoienr
leur réfidence . Plolomée , par fa table des principales
'Villes,
publi~e
daos la colleélioo d'O,ford, la met
a
97
J
de loogit.
&
:l
37
d 20'
de latit. Ce n'efi done pas
I sp.hnn firuéc
a
32d 20'
de latil. ce n'efi pas 110n plus
Yerd . D iodore de Sicile,
l. IV .
rap. xxviii .
parle d'un
aulre
Hlralompyl.,
qui étoit en L ybie. Enfin, T'hebes
en EgYPle y a été aum nomméc
H ératompyl.
•
eaure
de [es cent
~ortes .
(D.
J . )
HECA10NST.YLON,
í.
m .
(IIrrhit dl.
..nr. )
porrique
a
eenr colonnes: e'efi le oom qu'on
donoa eo particulier all grand portique du théatre de
Pompée
i\
Rome.
( D .
J.)
• HE CHE, f. f.
(/lr~
ml.han. )
erpece de
b~rrie
re ou o'arret d(lm on garnie les c6tés d'une eharrette
pour aller libremcm ral1s occuper les roues .
HE C LA,
(Glo~.
&
Hifl.
nat.)
fameure rnonta–
gne
&
volcao d' IOaode, ¡¡Iué d. l1s la partie méri–
a ionale de cetce Íle, dans le difiriél appellé
R a>1g er–
'fJol-Sr./Tel.
Si 1'0n el1 croit M . Anderfon dal1s fa de–
fcríptioo d'IOmde, le mont
Hui"
a vomi des /lammes
pel1dam plufieurs
ficcl.es' (,ns dircontinuer,
&
prérente
lOuJOurs un eoup-d'ceil effrayaoe
ii
ceux qui s'en ap–
prochem: mais des rerarioos plus modernes
&
plus
ra–
res ont faie difparo!tre les merveilles qu'oo racontoir
de ce volcau; elles foot dnes a M. H orrebon, qu'un
long féJ"ur en JOande a mis
il
portée de' jnger des
ehc–
fes par lui·me'/le ,
&
d'en parler avec plus de eertitude
que M . Anderfon, qui a élé obligé de s'eo rappOrter
a
des mémoires Couvont tres-inlideles. M . H orrebon
n ous apprelld dooe qt¡e depuis 'que 1' lOande efi habi–
tée, c'elt· a-dire depuis
800
ans, le mOn!
H da
lI'a eu
que dix é,uptions, favqjr
~n
tl 04, eo
1157, 1222,
] 3
00 ,.
134
1 ,
136>, [389 , IHa , 1636.
La dcrnicre
é ruptlon cpmmellc;a le '
13
Février
1693,
&
dura juf–
q?'au . mois d'!"oilt fi,ivapt; \es érllptiqns antérieures
n aVOlt or pal'ell1emenr duré que queIques mojs. Sur
quoi I'auteur remarque qu'y ayant eu quarre éruplions
dans le XJV . /ieele, il n'y el1 em poinr·du-tout dam le
:.y.
&
que ce volean fut
169
nns de fuile fans Jetrer
des fiammes, .apres quoi
i1
n'en jeBa qu 'uoe feule fo's
dans le
'~J.
"ecIe ,
&
deox fois dans le xvij. il con–
cl lld ¡le· la. qu'il pourroil bien [e faire que le fe\1 fOliter–
rein eut pris une autre i(fue,
&
que le mont
H a la
ne
V0'!
lÍI.plps. de Ilammes par. la fu ite . M . H orrebo/l qui
é cm '",r ell 17f2, ljnille qu'alors o n lI'en voyoit plus
forrir ni flar:>me ni fu mée; que .feulel}}e'}t pn trouvoir
q~elqlles.
petltt:S [our<:es d'eau
Ires-chau~e
dans aes ca–
vlrés
~U.I
[Out dans loo voifinage . Au-de(fus des ceo–
dres qm Ont été vomies
~urrefois
par ce volean il
,:ienr
a~lleU<ment
de ttes-boos pitllrages,
&
1'00 a
¡,~ti
des tormes
&
des ma;C"ns tout-aUpres . M. Ander·'
fOil
'j.'lQÍt
dit d'apres les mémoires qll'on lui' avoit
fOUfIllS., que le mOn!
H u la
étoir illaccemble
&
qu'i)
étoir · impoffible d'y momer; mais M . H orrebQf1
'dir
q ue' bien des geos o m été jufqu'au Comm er,
&.
.que
me–
me ',ell
'1
'lía
il fut foignenrement .examiné par' deux
ieu~
!Jes irlandois é'tudians
de
'C openhague, qui vo'yageóien¡
djllS; la. vue
d!o!>rer~er
les. curiofilés oalUrellos de leur
pay.s; i1s, o'y trouverenl que des picrres , du rabie , des
cepdres, _pllllieurs ferues qui s'étoienr failes en différens
~odr¡,its
de la
monta~!l&,
oc
quelques Cour.ces d'eau
bouülalJle:
apr~s
avoir IDilg-tems .
marc~é
dans le$
cen~
eres jufqu'aux
genoux,
il5
en revinrentl
rans
accide,nt;
mais rrcs·fatigués,
&
oe rroúvalll nulle part le moi nd,e
'Veflige de' feu
. .
r
~
I
I
'Le mom
/-fecla
efl fort
I
élevé
~
ron fomme.t en ,to(1-
jours~cou.ver
de
neige
&'
de ,)\13ce:
i1
y
a
~epellaanr
en
lIJande des m omagoes plus haures.
D,epuis qu'il a cerré- de .1eltor: desl flammes', d'auhes
mon~a~oes
de ce pays ont.h des, érupriolls aum forre's
que JalTI1is ce volcan en <lit eues: les m oms d'Oaraife
&
de j{¡ollegau Com dans ce ca ; ce [oot de vrais. vol-
cans .
1
I
f:
11t
y a des' perfonnes <lui oot pr¿rendu qu'il 'y avoir
decla correfpondance-.cofre, le mone
H ecla
&
fe
V
éft...
e
&
l'Et\lOa; mais I'e¡¡péoience réfure eetre opinion,
at–
I:,od~
.que.,duram les
d8Cniere~
érupljons de ces
vol~ans ,
¡-H .da
ell
t,,(lJours. demeuté rranquille .
Voyez
b:lor–
rebon,
deFript, de l'·/fl""d.,
§.
8.
&
Voy<.::.
V,OD–
CA N,. (-)
•
.. H
Ji)
C.TE'E,
fubft.! r.
~tH"fJ.
"ne.
) ,mefure atriqu,,";'
c.'e~
1« 'fiileme partie du ·"m édimoe
1
qui comeu-oit
71.–
fextler, ,'...
.
-
_:,,!'-J
RED
H ECTIQUE, fubfi .
I\c
adj .
(MM«;'".)
épitheto
que I'o n donoe
¡¡
une efpece de fievre cootinue qui con- -
rume le
corps
&
qui le
réduit
a
une exo
eme
m3igreur .
Ce mo[ viem du grec
!'T,.O'(
1
&
celui·
ci
de
1f t" hahi–
tud.,
qualieé inhérente au Cujet .
Hd fi1'"
Ce d'r l uffi
du malade; il fe preod allm limplemem pour
m.~gre.
On dit, un homme, une femme
hd lil ''' ;
un pouler
heéliqu.:
mais on prononce
blti1''',
&
l'
h
o'ell poiO!
afpirée; quelqllefois meme on la Cupprime en écrivam .
On ordoooe les bouillons de IOrtue aux
helliq1u s.
H E DE ,
(Glo~r. )
ville de I:lreL1gne.
H E'D E' M
U
O R A,
H,d,morn,
(Gl og. )
ville de
Suede dans le Wefierdal, fur le bord o riental de
ja
Da–
la, aux confins de la Geflricie, de l'Upla de
&.
de la
Wefimanie . Elle efi
ii
12
lieues S, O. de Gé ••
Ii,
22
N . O . d'Upfa\.
L on/{.
33.
j'o .
la,ie.
6.
1'¡'
(D.
'J.)
HEDERACE', adj.
(/lIIat. )
00 donne ceue épi–
Ihele au plexus pampiniforme , com pofé de la veine
&
de J'árrcre
fperl1lati~le
ql1i
s\mirrent
allx
teflicures .
H E'D E 'R J
F O R
M E,
(/lnatomie. ) voy'z
PAM–
PI N I FORMH.
H
E'D ET
A
(N S,
f.
m. pI.
(Glog.
altr.)
peu~le
de l'ECpagoe Tarragonoife. L es anciens éCrlvoiel1!
10-
différemmel1!
H,d.ta1l;, E detnni ,
&
S.deta,,;.
L e
P.
Briet dir que les
Ed.tani
répondem
¡¡
llOe partie de I'évé–
ché de Sarrago([e
& ii
une partie du royame de Valen–
ce.
(D.
J.)
f,l
E'D
¡
e
R O
o
N,
&
plus
rommlmlme,,'
H 'E
D Y–
C R O J,
(Pharmaci•. )
rrochilques. Prene. marum,
marjolaine, racioe de cabaret, de chacnn deux gros ;
bois d'aloes , de fch¡enante, rofeau aromalique , grande
v.lériaoe, bois de baume de Judée , ou xylobalf.mum,
vrai baume de J udée, canelle, cofillS arabique, de cha–
cuo trois gros; myrrhe, feuille indieone , faffran, fpi–
canard, caffia-lignea,
de,chacuo
lix:,
gros; amome en
grappe, dou-.e gros; monle, un gros: metre. tomes ces
drognes eo poudre, iocorporez-Ies avec fuffifaute qnan–
rité de vin d'Efpagne, pour eo raire des trochilques
le-
Ion l'an.
.
C es trochifques n'oot d' autre ufage en PharmaGie,
que d'eere un tres-inmile iogrédient de la theriaque,
qu~
coOt.ie~t dlai)1~urs
la pluPílt't
~es
drogues ql1i entreot daos
FelUl-cl.
(h)
Ji
E'V
y
P N O l S,
í.
f.
(Bota,,',)
genre de plinte
a
fteur campof':. de plufieurs demi-tleurons portés. ¡'ur un
embry~o
&.
foutenas d'uo calice qui devient dans la fui–
te lIn fmit re(fanblaot
3
uo meloo .
C~
fruie renferme
deux f(¡tres de femen ees; les unes' 001 une
~te
eo fo..-
me de bro(fe,
&
(oot plaaées dans le milieu de la ,1lellT ;
les autr'es fohr terminc!es par une forre de oomb" l, el–
les tieonent lÍux' bords de la fleur,
&.
fOlll
envelo~pée9
dans les feuilles de calie
e ,
comme dalls des caplilles.
T ou.neron,
inflo
reí herb,
VOJ'Z
PLANTE.
(1)
!--o
. pll~S
comm!iqe efpece, f1oq¡mée
~mplement
h.–
dypnolS
anll""
pa-r I'es B nanm,,?, a les
f~ullles
. rTe. fem–
blables a celIe. de la chicOlée fauvage, finueures
&
ru–
des:
fa
tige fodtienr en foo rommer Ime t6,e
prefq~e
cylinddql1e , courbée, gannie de demi-lleurous; quand ,Is
(onp ,rombés, certe
t~te
deviene uu fruit fermé ií-peu–
pres comme un perir melon , qui
eO
muri(fam s'ou vee
&.
lairra.
parC\1~re
deux
fOrte~
de !¡raincs
l
celles qui C'?nt
v~~.s
le mil icu ont un chápireau' ou une bró(fe de pOlls ordl–
¡lairemenr
f~rt
rude; m ais les graines qui rom ." l. <¡ir–
PRnférel1c
e ,
fe ¡ermioer¡t en haut par un p.etlt
re~ord
men'",htaneux,
&
foor encharrées dans une
de~
feu,tlles.
qui r"rment l'ext¿rieur de
'ce
-:fruiP.
Gette
pl:,.nt~
croh
aux pays chauds, daos les pampagnes,
&
parr\! pouo apé–
riti"e;
fi
00
\.3
traorplao,. ,
&
q~
on <la cultive
dan~
nos
jardin~, ~i1e'
perÍl tOllte .fon acreté . .(
D:
"]. )
, HEDI/-S IIRUM,
tJ~
SAINEOIN ' D ' ESPA–
G
N
&,' (-
Jardín.)
efi ·uoe plante qui
~'éleve
a
trois pieds
de hau,
l'
donr
le~
feunles re(femblem
¡¡
<!elles
rj~la
re–
glilTh';
f'¡~i;.tléiJrS"d'uo
beau 'roti»e
&
'd'une odeur
~g<éa
ble, paroi(fent eo
ér~, '~l1es
uai!fem en épis
(it.
des.
pé;–
d!cules! !lui .' forleot' des airrelles des
feuilles, .~
.elles fom
foilteo'ues ehacune par'un aalice dentelé: des ,gou(fes
ar–
feo¿;
gro(f~s~tenfermenr
des .femences,
&
'o,i(feor
a
la pla–
ce oe ces.'fleuri. On ¡r0l1"e cetré
plan~
"[lit
.les m on–
t:1l\.r~es,
&
elle fe cultive'taiCé/nent dsos
' Ios
jardins
.•
(K)
H E' E L,,/\¡
par ¡es
Fr.at\¡y:qis
HE
1LA" ,(
Glog.)
pe–
rite ville, de Pou(fe ' daos
I~
·Cafl'ubie .,
a
I'embouchure
de la Vl1lul\! dans
I:I!
Oler
B,~ltique,
fujerte au roi de
Fo–
logne,
¡\
quime ' lieues N. E . de Dantvick ,
L ong,
"37'
I.alit.
5'4.
n .
(D:
J . )
.,
HE'E MER,
f.
m.
(eomm. )
me(ttre des¡ liqui¡lJ:§
d00[' on;
le
fer~
eo
A
lIemagnd..'
Le
h¿.'¡ur
efl de nente–
deut._ 'atI'neíing1>, l'achteling de quán e 'f<riltetls '
il
faut
vio¡¡r~
quatr«
M .m,os
poue l.c pr-idiok',
&
rre3te--deu~
'. poo: