HA. U
ue :lOgle, l'on fera cette proponion: le !inus de Pan–
gle
A
ell au c!,lé donné
De,
oppofé • C<l .ngle , com–
me
le
linus de l'aulre angle
D
en au e6lé cherché
e
A .
VOJez
TRI A !' G L.E .
A
ce c61é ainli dérerminé,
ajo~te7.
Be,
la
fomme
ert la
ha:4t~lIr
perpendiculaire
de:malldée.
L'opération fe fait plus commodémcnt par les loga–
ri!hmes.
Voy"'-
LOGARITHME .
Si Pon
comm~[
quelqu'erreur, en pren:mt
1:1
qU:.1nti–
té de l'ang!e
A,
(ji.!,.
24.) la vérit3ble
h""teur
B
D
fera
a
1<1
fau/fe
Be,
eomme la tangente de I'angle vé–
ritab!e
DA B
,
en
3
la tangeme de I'anglc enoné
e
A B .
.AJI10
les e.reuts de cetre nature ferom plus eon/idé–
rabies dans une grande
htzllUur
que dans une moindre.
11
fuil aua; que I'erreur en plus grande, quana Pan–
gle en plus peli! que le>rfqu'i1 en plus grand. P,'ur évi–
ter ces inconvén:ens,
iI
faut choifir une llation
a
unc
diOaHee moyenoe, de maniere que l' :tngle de
haUl<flr
D E
J:J,
foil '-pell-preS la moitié d'un angle droit .
Pour
lnefnrer
une
hautellr
3cccffible
:1
vec le fecours
de l'optique,
&
par I'ombre dll corps.
Voyez
OMB!'E.
M eCurer I1"e
haUl,ur
aceemble par le quarré géomé–
trique. uppofons que I'on demande de trouver la
ha,,–
t eur
A
B , (
PI
/!,Iom . fi.g.
90. ) ehoifilTam une !lation ,
volon:é en
D,
&
mefumm f. d:f12nee
a
I'objct
D B ,
faites lOumer le quarré
S:'
&
1:\,
jufqu" ce que vous
appercevie7. par les pinules le hal1t de la tOur
A;
aloes
ti
le til eonpe
I'om~rc
droi,e, dilos: la partle de I'om–
bre drr,itc coupée eO all c6té du quarré, comme la di–
llance de la lIation
D B,
di 3 l. partie de
I~
hfllltutr
A E.
Si
le
ni coupe I'ombre verfe, diles: le e6,é du
quarré
di
a
la
p.mcde I'ombre verCe coupée , comme
la
dilhnee de l. Oalion
D B,
eO :. la partie de la
ha,,–
U"r A E.
A
1
n{i
ay31\t trollvé
A E,
dans Pun
&
I'a,mre cas, par
la
re~le
de trois,
ti
I'on y ajot'tc la partie de la
ba,,–
teuY
B E,
eCHe fomme
eO la
haut~ur
que I'o n
demande .
Meru.ergé',mérrique01ent une
hautmr
i"accemble.
Suppolons qu',1
B,
(jig.
89.)
foit une
halll<lIr
il1ncccf–
fibk, telle qo'on ne pu:/fe pas appliquer une mefure
ju(qu" fon pié; 1I0uvez la. diOauee
e
A,
ou
F H ,
ainra
qu'\J1l
I'a
cnfelgn¿
a
I'articl~
DISTASCE,
&
procédc2.
~
dans t.
,ut
le relle, com me 1'011 a fait par rapport aux
di llanees accembles.
Met'urer
, tri~o'lomé(riqllement
une
harltelty
inaccef..
tibie . Ch.,i li fic1, deux !laliol1s
G, E, (PI.
trigon. jig.
25'.)
q\li [<\lent dans la meme ligne droite que 13
hau–
tellr A
B,
cherchée ;
& •
míe dillance
D F,
I'une de
I'amre, tdle que l'an¡(le
FA D
n"foit point trap petit,
ni I'autre IlaLÍon
G
1I0p pros de I'objet
A
By
prene:&- avec
un in{\ rument convenablc
la
qnamité des angles
A
De,
Afe ,
&
eFB.l/oyn
ANG,LE; mefnrez aum I'imer–
valle
FD .
Alors dans le
triao~le
A F D,
00 a 1"l.Ilgle
D
donné
par l'obfervali"n,
&
I'allgl"
A F D,
en
foul~rJyaot
I'an–
gle obfervé
A Fe,
de
13
fOlllll1e de deux aogles droi,s;
&
par cnnféquent le tloilieme angle
DA F,
en Cou(\ra–
'yant les deux autres de la valeur de deux angles dro;!! :
on a auffi le c6lé
F D,
d'oa
1'00
détermioe le clllé
.A.F,
par la
re~1e
e'poCée eI-delfus , 10rfqu'i1 é,oit que–
Ihon du probleme des
halltUl"
.cceffiblos. D e plus,
dans le triangle
A
e
F,
.yant un angle dro;t
e,
un an–
gle
F
obfer\'é,
&
nn c6 .é
A F,
on trouvera par la .me–
me
regle I'e cólé
A
e
,
&
I'aotre c6ré
e
F .
E otin, dans
le lriangle
Fe B ,
ayanr
UII
angle droit
e,
l'an~le
ob–
feové
e
F B ,
&
un cólé
e
F;
la méme regle reta dé-
eouvrir l'aUlre có ,é
e
B
.
'
. e'dl
p urquoi ajouran!
A
e,
&
e B,
la Comme e(\
la
h""UUI
ch rché"
/1
B .
Trouver une
hallt.",
inacaeffible par le- moyen de
I'ombre ou du quarré gét>métriqllc. Choiolfe7. deu," !la–
rioos en
D H,
(
PI. gl.m. jig.
$Jo. )
&
rrouvez la di–
Ilance
D H
Oll
e
G,
obfe. ve7. quelle partie
d~
I'omb,e
droÍte ou verfe eO coupée par le 61 .
Si les ombres drnires fom eoupécs daos les den){ n.–
tioos, dile<: la différellce des ombres droites dans le,
deux flations eO au c6té nu qllarré, comme la diflao–
ce des !lations
G
e
etl
a
1"
ha"'",r E A.
Si le til eou–
pe l'ombre verCe aux deu. !lations, dites: la différence
des ombres verfes marqllé"s aUK deux nations ell
a
la
plus perile ombre verfe, comme la dillance de,
Oation~
e
G
en
3
I'inre. v-alle
G
E.;
cela élam connu , on troll–
ve au ffi la
ha"tUir
E
B,
par le moyen de l'ombre Ver–
fe en
G,
comme dans le probleme pOllr les
hallteHrs
ác–
t:effibles . Entin,
r.
le til dans la premieFe flatran
G,
eoupe les omb' es droi,es,
&
qne dans la derniere, il
eoupe les ambl es vcrfes, dftes: eomme la différcnce
ilu produit de l'bro!>te drbite. par l'ombre verfe CouOrai-
HAU
te du quarré du c6té du quarré géomérnquc
e(\ ay
produil du c6té de ee quarré par I'ombre "erle, :uot; 1
diOance des nations
G
e,
ell
¡¡
la
ha"",,r
choreh':.
/lE .
Eranr donnée la plu grande diOance
i
laqud le un
objet pcur:
érre
vu,
tro\tvcr Ca
btlNUH",
uppofons la
dillance
D
B ,
(PI. glograp.
ji~.
9. ) réduife7.-la en de–
grés ; par ce moyen vous allrez la quaOtité de I'anglc
e:
de la fécante de cer anille 6te7. le finu, toml
B
c: ,
le reOe fera.
A B
en pames, dom
Be,
en contknr
10000000.
diles enfuire :
l OOOOCXlO.
el!
i
la valeur d'
/1
B,
en
metnes
par °e , comme le dcmi-diametre de la terre
Be
19Ó9ffW. eO
¡¡
la valeur de: la
hauteur
A B,
eo
piés de P.ris.
Suppofons, par exemple, que I'on demande la
hall–
u",
d'uoe tou r
A B,
doot le lommet eU vilible , la di–
Oance de einq mille ; alors
D e
B ,
[era de 20'.
~i
I'<ln
to uOrait le finus tot.l 10000000. de la fecante 10000 168.
de cet angle, le relle
A B
en
168
que 1'00 trouvera de
.'I3 I.
piés de Paris.
.La
haflteur
de I'ceil daos la perfpeélive, eO une
Ji–
gne
droi.tequi rombe de I'ceil perpendiculairemeOt
:lU
plan géométral .
La
hauteNr
d'une étoile ou d'un
arrue
point, eO pro–
prc:ment un are d'un cerclc vertical, intercepté
ctHre
ce poiot
&
l'horifon .
Vovez
VER
TI
c...
L .
D e-Ii vient:
H
a t,Ullr
mlrid;(nn~;
le
mérifjien érant :lU c:t:cle
ver–
tical, une
ht1l1tellY
m6 idienne, c'ell ·a-dire la
/nult,.,.
d'un POi"l dans le méridien, eO un are du méridien
intercepté entre ce point
&
l'horifoll.
Voyez
M
É
R 1-
D JE N .
Pour obCerver la
haut""
méridienne du SOleil, d'une
éloile, ou de tout autre phénomeoe , par le
meyen
du
q"art de cercle.
Voye::.
M
ÉR
lJ)1
EN.
Ponr
obferver une
bOlltt'ur
méridicone avce
UI1
gno-
1110n.
Voye ..
GNOMO!'.
Vous pourre7. 3uffi trouver la
hautmr
du Soleil fans
le fecours du quart de eerele ou de rout autre in!tru–
ment (emblable en élevam
perp~ndict1lairemel1t
au puiut
e,
par exempl.' un !lile ou un
ti)
d'archal
( PI.
ajlro".
jig.
62.)
&
en déctivant du centre
e
¡'are
A F,
qua–
trieme partie d'une circooférenec, faites
e
E
égale • la
haHtwr
du nyle,
&
par
E
lirez
E D,
parallele'
e
A,
que vous fere. égale
a
la longueur de l'ombre; /i vous
melte7. enCnite une regle de
e
en
D ,
elle eoupera le
quart de ecrcle en
B;
&
B A
en
I'are de la
hQut."r
du So1eil .
H
A U T E
u
R
des eaHX,
(
Hydraul. ) 'Voye ..
E'L
É
v
A-
TION.
(K)
,
H
A U T E U R ,
(Gramm. Mor..le
.)
Si
hautai"
eO tOli–
jours
pris en
mal,
h:'ltlt~ur
en: f:lotOt une
bonne"
untar
une maull.iCe qualité, felon la place qu'on tient, I'oc–
cafion
ou
l'on
fe trOllve,
&
cellX 'lvec qui I'on traite .
Le plus hel exemple d' uue
baHlmr
noble
&
bien pla–
cée efl ee!ui de Popilins qui trace un ccrcle aUlOur d'un
puilfant roi- de Sy,;e,
&
lui dit: vous ne [orrirez. pas de
ce ::ercle Cans fatisfair" :. la répuhl.que
l
ou fans altirer
. veogeallce .
U
o particulicr qui "'. ulero't ainfi fcroit
un impudellt : Po?iliiJs qui rep.éti:luoil Rome, mettoit
route la r,randeur de R ome dans fon procédé ,
&
pon–
voit etre un
homme
modeOe .
11
Y
a des
hauteurs
~é.,ére:uCes;
&
le leéleur dira que
ce fom les plus eílimablcs. L e duc d'Orléans régent
du royaull1e, preffé par M . Sum, envoyé de Pologne,
de ne point recevoir le roi
S tal1l11~s,
lui ré)>oodit: di–
tes
¡¡
votre mallle que
I~
Francc a IOOjOUrS été l'aCyle
des rois.
.
L a
ha".!eur
avec laquen. L , uis
X IV .
traita quelquc–
fois fes enncmis, ell d'l1l1 3ut!;e genre,
&
moio.
C~
blime .
00
n~
peul. s'empecher de remarquer ici , que
le pere Bouhours di, du milliflre d'crat Pompon. ;
jI
avoir
une
hauteur
une ferm
té
á'
ame,
qllC
ri~Jt
1U
{ II;"
foio
ployer.
L ouis X I
V.
dans
UD
mémoire de [, main..
(qu'oo trOllve dans le fieek de L oui
X
IV .)
dit de
ce
memc
minHlre,
qu'i/
,,'avo;: "i fermdl ni digllitl.
On
a COllVellt em?loyé au pluriel le mOl
hallte"r
daos le
fly–
le
relevé;
les
halluuYJ
de
r~fprit
hHma;",;
&
on
dit
dans le !tyle limpie ,
iI
a eu des
halIto"s,.1
s'ell fait
des ennemis
p3r
fes
hauteuYJ.
Ceux qlli
" ni
approfondi le cceur humaio en diroot
davamage fur ce petit article
H
A U
T E (} R,
tame d'
Archieea,.re.
On dit qu'un
bfttiment ell arrivé
a
hallte/tr,
10rCque les dernieres affi–
fes Com poCées pour reeevoir la charpeme. qo dit
~ulli
hauteur
d'apFui,
pour figni6er trois pié. de
haut:
&
h",tt6ur de march.,
lix pouces, patee que I'ufage a dé'–
terminé ces
hautulYJ .
H A (} T E
U R,
fe di!
c\aos
l'
Are
",;¡,eaire ,
du oom–
bre de
rangs
Cur lefquels uoe trOUpo eO formée, ou ce
qu¡