HAU
qui ell la
m~me
chofe, du nombre d'hommes dont les
files fom
eompof~es .
VOY'::::'
F I LE.
Ainfi, dire qu'one troupe
di
formée
ii
deux ou trois
de
hAul",r, &c.
c'efi dire qu'elle
a
deux ou trois ranr.s,
ou deux ou trois hommes,
&c.
daus chaque file.
Voyez:.
E 'VOLU TIONS .
Ha"t,ur,
Ce dit aulli dans la marche d..
trOI\pe~
de
la ligoe qui termine la tére du "6 t,, de l'eollemi. LorC–
que l'armée efi en marche pour combattre, toutes les
eolonnes po;vent marcher
a
la_meme
hautet<r,
c'eC!-a–
dire que la
t~te
de chaque colonne do;t erre également
avancée vers l'el1nemj
Voye>:.
M
lI.
R
e
HE.
(Q)
H
A U T E U R S,
~n '~rmu
de glurre,
fignt6~nt
les
émineoces qu; fe trouvent autour d'une place fortifi ée,
&
ou les eonemis ont eot1tume de prel1dre pofie. Daos
c.e fens, on
dit
que l'ennemi s'cll
elnparé
des
halltt!I~".I,
qu'il parolt fur les
ha:lte.m·s, &c. Cb4mbers.
H
AUT E U R,
(G/~~. )
ce
mot qui fignilie
IlIvati~n,
a ¡¡I'llieurs ufages, dans la
Géo~raphie.
On di! qulun eha!eau efl filr la
h"tetettr,
foe une
hall–
t<tlr,
10rfqu'iI
eC!
élevé fur une colline,
&
comm311-
de uue ville ou un bourg
t
qui
~fl
au pié
t
ou Íllr le pen°
chanr .
011
dit en termes de navigati"n : quand nOU5 filmes
a
la
}jaute/lr
d'un tel
pon
pour
di
re
vi
J-ri.-7!i.r.
~
On dit,e:"
tt rJ?zu de GllJgraphie
u:firOllomi7ue,
la
hON·
U1tY
OU /
lJév~t¡'(Jn
du poJe, pour défigner la latitnde;
car quoique la
""utmr
du pole
&
I~
latitUde Coienr des
efpaccs du ciel daos des parties ditfcfenrcs,
~es
efpaees
fOllt pOllrtant !ellement égal1x, qlle la déterminatioll de
I'un ou de I'autre produit le méme effe!
&
la meme
conlloiífance, paree que la
hallt.,.,.
du pole
~
I'a'ro du
méridien compris entre le poI
e
&
I'horiao,ll;
&
la lati–
tude du lieu
cc!
I'a[c de ce meme méridien, compris
entre le l.éni!h du Jieu
&
I'équateur. Or
a
meCo
re que
le
pole dont on examine
la
baut~f(r
s'éleve de I'horiCon,
aUlant I'éqllatcur s'éloigne du l.énith du lieu, puiCqu'ij
y
a 10újOllrS
90
degr6s de I'un
ii
Fautr~.
Ainfi l'obCer–
valoire de Paris ou la
halltellr
du pole
eC!
de
48d.
so'.
10".
a
fon
zl!nit~
a
pareill. di(\anee de I'équa\eur.
011
dit
prelldre hdll,.lIr,
pour dire
-mefurer
la diaance d'un
aare
i\
I'horifon .
La
hauteu~
de \,équateur efi I'ue du lDéridien com–
~,ris
enlre I'horifon
&
I'équareur; elle en toiljoufs éga–
\t
au eompll!meot de la
haut<ur
du pole, c'eC!,a-dire
ii
ce qui manque
a
la
hateteuy
du poJe, pour étre de 90
degrés; la raifon
en
e(l facile, par
k
principe que nous
avous ¿!abli, que du pole
a
I'équa!eur, la difiance
di
invarioblemenl de 90 degrés;
(j
le pole s'éleve, I'équa–
tcur
s'~baiíTe:
fi
le pole s'abaiífc, I'équa!eur s'éleve
it
fon 10ur. Plus le poJe efi élevé, pllls Ca dia.nee au
l.énith eC! diminul!e,
&
de
m~me
l'horiCo.n s'ell
~b~iífé,
&
fa dillanee
a
l'horiCcm el\ plus p.etite daus la meme
proponion .
La
haut",r
de I'équateur fe peut conno!tre
de
jour,
par le mo}'en de la
hau"ur
ehl Soleil; on la tronve fa–
cilement avec
\ln
qna<t de 'eerc1e bien divifé :
aU'
avee
qllelqu'alllre infirument
allronomiqu~,
ainfi que par le
moyen de la déclinaifi)n, que l'on peu! conno?!re par
la
trigollomé!rie fpb6rique, apres que I'on a Cupplllé par
les uoles afironomiques, le véritable lieu dans le 'todia–
que.
Voye>:.
E'QUATEUR.
(O ,
J.)
H
A
UT EU R des
"araaere~
d'lmprimerie,
(Fonderie
t"
e
ara ...rz(rel
. )
on entend par Ja
haltt(ur
dite
en papier,
la diC!ance du €orps Cur lequel ils Cont fondl\s, depuis
le
pié qui Cert d'appui
a
la leme, jufqu'a I'autre extré–
mi!é ou ell I'ceil. Cette
hauteur
ea
fixée f.'gement par
ks
édit~
du
roi
&
re¡¡lemens de
la
Librairie, • dix li–
gnes
&
demie géométríqnes pour éviter la confufion
que de; diffé'rentes
haltteurs
ca,rCeroient dans l'lmprime–
rie; eetle
hauteur
n'e(l
pas
de m¿me. par-toUl; 00 di–
¡¡ingue la
hauteur
d' Hollande qui a pres d'une ligne de
plus qu'i Paris; ceUes de Franefort, de flandres,
&
méme de Lyon) Qn! plus. de dix lignes"
Voy.ez(JE'L .
H
A U T E U R,
(metlre
,¡)
en ternu de RaÁnet<r;
e'eC! l'aéHoll de verCer la cuite dans les formes ií-peu–
pres
a
la memc
bauteur;
fl\voir
o.e
deux pouces loin
dn bord dans les pedtes
t
&
dar¡s les au,tres
ii
proportion
de Iem grandeur. On
mel
.¡
hauteur,
afin qu'\:n ache–
vaot d'emplir les formes) le fond de la
chaudi~re
ou
le grain e(1 tombé , foit également partagé dans toutes.
H A U T S,
d'un vaiOea",
adj.
pI.
pris lupU.
(Ma–
rine
.)
on donne ce \10m a\lx partles les plus élevées
du vaiífeall, telles que fom les chftteaux, les
m~ts,
I!t
toutes les autces parties qui fom fm le pom
d'en-h~ut.
On enteud aulli par les
haut's d'uf' vllif!eall,
tOUI ce qui
ell hors de l'eau;
&
par les bas ) on entend tOul ce qui
~II
deífous ou dans l'cau .
(R)
'Jome
VIII.
H ·A X
59
HAUTS ,
01/
r.R~ND S
BRINS, f. m. pl.
(e.m–
mcree.)
toiles de halle a(\onil!S; elles Ce fabriqpem en
Bre!agne, partipllifremem
¡¡
D i"an.
• HAUTS-COMPTES, f. m,
(lfIanuf.)
el!
foO!
des ras d. Genes) é<offes ou toute laine ou hioe
&
foie .
V.ye>:. I'artid.
RAS ,
H
A
U T S-
F QND
S,
f.
m. plur.
(Marine.)
a'efi
un endroi! de la mer ou aupres d'\lIIe c6te, Cur lcquel
iI
y
a peu d'flllU,
4
ou les ¡tavires C ..
oi~nt
en danger
d'6chouer s'ils donnoient deífus: quelques-lIns \lifeol
des
bas-(ond,. (Z)
H A U T S-
J
O U
R
S,
(J"rifprud.)
c'ell ain" qu'en
quelllue; endroit; I'on appelle les graos-jours.
Voye::::.
<i–
ap"rs
au mOf
JOURS , GRANDS-IOUR5.
(A)
HlI.U·'5-LIEUX
(q:s) ,
Glog.facr¡<;ell
hébreu
bam.t,
&
en IHin
ex«/fa.
'I!
en en Couven! parlé daos
l'Ecriture, [ur-tour d"ns les 1ivres des Rois;
lei
pro..
phetes
r~prqchoicnr
tolljours qux I(raelites, d'.lIcr ado–
rer fur
le~
hautJ-:/iesJ[ ;
cependant les
haNIJ-lieux 11'3-
voient rien de contraire aux loís du Seigneur, pourvu
qu 'on n'y adQrit que
llli,
&
qll'Qn
n'y offr'ir
ni
coceos
ni .ié¡imc al1X idoles, m"is vraiífemblablement C\1r lOes
hauteurf
00
adoroit les ¡dales, on co mrncnoit
mil16
abominations dans les bois de
fUl.ie, dans les cavernes,
&
dalls les lentes confacrées
a
la déb.uche; c'el! ce
qui "pumoi! le lele des
prophet~s
pour fupprimer
&;
d~trUlre
les
hallts-/ie1lx,
(D .
J.)
H
A
U
T U
R 1
E
R,
í.
m.
(Mari".,)
pilote
hall,"
tflrier.
On qoone ce
nqm
aux
pilotes qui
ront
pOllr
les
vQya~es
ele lQng caurs , 'iui om \loe
connoiífance
des atlrcs,
&
qui fuot ufi:lge des inChumc:os
p.9.urprell–
dre haute\lr , p.our les
di(lin~ucr
d.s pilotos coniers, d01l1
les cO!lnoiífanees Cont bornóes
a
c~n.ines
eÓ!es, le long
deCqllclles il, conduiCen! les vaJífcaux.
(R)
H'\WAMAAL, f. m.
(Hifl_ anc. )
c'~(j
ainfi qu'oJ;l
nommoit chez 1<;5
.ociel~s
Celtes
Scandinav~s
ou peu–
pIes du N ord,
U\l
poeme qui rcnfertnoit les P.féecptcs
de
mor~le qu~
le CCylhe
Odin
ou
Ot~en
avoi!
apporté~
a
ces natiolls dont il lit la conquete.
Hawamnal
figni–
fie '1n lenr
lan~ue
di{cours.fllblime;
ce pocme contienr.
cent vingt flrophes, dOl\! quelques-nn.s renf<;,rmell! des
maximes
\I'un~ tres-bell~ (j,mpliei~é:
en voici
quel~ues
unes.
\,Ius un Romme boit, plus
iI
perd de raifon; l'oiCean
de I'onbli chame devant ceux qui s'enyvrem
&
lem
dé–
rob~
leur ame.
L'homme gOllrmand mange Ca propre mort;
&
I'avi–
dilé de l'inCenle e(1 la ríCée du Cage.
Quand j'érois joulle j'crroi$ feul dans le IJ;londe; je
me croyois
d~ve\lu
ricbe quand favois trouvé un
COI1l–
p~gnou
¡
UII bomme faít pla!fir a un autre homme.
Qu'lIn hom\ne Coi! fage modérément,
&
qu'iI n'"it
~as
plus de
prbd~nce
qll'iI ne fallt;
qu'iI
ne ellerche poio!
a favoir fa QeC!inée, s'il velll docmir tranqUllle.
!I
vaut mieulí vivre bien que
10\lg-rem~:
quand un
hnmme a\lume du feu, la mor!
cc!
chez lui avaut qu'i1
Coit éteint.
11
vaut mieux avoir un tils !ard que jamais; rarement
voi!-Qn des pie<res Cépulchrales ¿Ievées fur les tOmbeaux
des morts par d'au!res, mains que
~elles d~
leo." fits .
Louer la beaulé du Jour quand 11 en
6m;
une fem–
me quand vous I'aure.. conlluc; une épée quand vous
l'"ure1. eífayée; une 611e quand eHe fera m.ric!e; la gla–
ce
<¡uand vous I'aure.. lraverCée; la hier(c quaod vous
l'allrez.
bue.
H
o'y a- poinl de maladie plus cmelle que de
n'~tre
pas comen! de
Con
Cort.
Les richeífes pa\feot comme
lit!,
clin·d'""i1; elles font
les. I!llIS ineonfiantes des "mies. Les tr lIpeau
x
périíT,en,! )
tes par-cns
meurent,
le.. amis nc
rOut
paim itrunortcls "
vous mouerez vous-m';me: je connois une
f~ule
cbo–
fe qui ne meurt poim ) c'en le jugement qu'on
po~!e
des mOHS.
.
'
Voye>:.
le[
monttmens de la MythQ/Qgie
&-
de
la
po,!.
ji.
áes (J.eltlN,
par M. Mallet;
vQyn
/'~rti~/e
SC .AN–
DI
N.A
V E •
(ph.l.fopbie da).
H.
i\
W A
C;,
(Glog, )
villc de PetCe, fcrtil.e en dat–
tes,
&
autres fruits que I'on contit au
~in.a;gre,
&
qu,'on
tranCporte en d'aotres pays . Celle ville
e(t
I,a meme qu'
. Ahuas
de M .
d
'H.er~lor"
&
qu'
H a7lit.a ,
de
l'h~ftori~n
de Timur-l'lec;. Sa
longitude ,
fllivan~ TaverOle~) ~~
a
7fd.
~o'.
latitude
33
d.
IS'
ma;s la
lat.
de Ta\'e.m¡er n.efi
pas exáae; Nafflr-Eddin,
&
Vulg-B~ig
Cuivis par
M.
d~
LiOe, la mellent de
,3l
d.
(D .l. )
H.'A
W
A S C H,
(Geogr.)
rí.iere d'Abyllinie, dOl1t
la fouree eC! dan& le royaume
d~
Wed ; eUe paífe a
~ec
le
Maefchi au royaume de Bali
t
&
de-la au
royaum~
d'Adel
t
.fourni\
d~s
Qaux
a
l'i\by(\.iuic qui en
manqu~
li;¡,
a\>folu-
/
,