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HA S

P olybe nous appreod que eeux qui ne po!fédoient que

'1Uin1. cens livres de bitus, portoiem d'3bord fur l'eOo·

m uc uD pl3flroll d'airaill, de dou1-e doigrs de graudellr

e n

quarr~,

qui h:ur [enoit liea de cuiratfe;

lTllis

dans

la

ruite , ils furent

afm~s

cOlrunc les aunes .

I ndépendamment de cene 3rmure,

i1

avoient un bou–

d ier de quatrc piés de haut

1

fur deux

&

d. mi de l. r–

~e ,

done

ce

m~mt!

autcur f:u t une defcription bien dé·

raiBée,

11

dit que ce boudier étoit compor.! de deux

ais d'un bois de pel1plier fon leger; que ces deux .is

itoiene collés enlemble avee de la colle de taureau,

&

qu'ils étoient couverts d'une gro(fe tOlle collé. de meme

avec

UII

cuir de veau par-dellus; les bords étoiellt re–

"~,,,s

de fer, de meme que le m ilieu qui s'élevoir ell

borTe,.pour foutemr les plus grands coups de pierres ou

de traltS.

L eurs armes offenfives étoient I'épée efpagnole ; ce

foor les termes de Polybe, rranchanre des deux c6tés ,

égalemenr propre pour frapper d'efloc

&

de raiBe; la

lame de la poinee en étoir forte

&

roide; ils portoient

cetre épée pendue

:l

un baudrier au cóté droit,

&

un

poi~nard

. u ceté gauehe, avec deux traiti longs de

trOlS cOlldées,

dont

l'un étoit un javelot ,

&

l'atltrc un

dard, qu'on appelloir

haj/a ,

d'ou ils avoicnr été lIom–

més

baj/aei,

0 11

haj/air<S;

car ce mor de

hafla

ne peU!

4tre expliqué, que par celui de cene forte d'arme qui

étoir un dard qu'on

\an~oit

&

nun p.s uoe pique.

L e bois de cetle efpece de dard qu'on l. n<;:OII éloit

qu,lrré aum,bien que le fel qui

~toit

de la

m~mc

lon–

guellr que le bois ;

íI

oe coupoit que par la pomte; c'efl

la

diffé! ellee qu' .'\ ppien met elltre le dard

&

le jave–

lor qn'il nons repréeellte comrne plus

le~er

&

plus foi–

ble; m. is tous les deox fe lan<;oi<nt ég.lemenr avec la

man .( D .J.)

*

H ASTE,

r.

f.

(hifl. anc . )

pique. Les Jnifs en

I

out

connu

l'lI ra~e;

il

Y

en 3\'oit

de deux fon es:

tou–

tes les denx

:l

hampe garoies

¡¡

fon exrrémilé d'uo fe,

pOintll;

In

lis

l'une

a

hampe

courte QU

lnanche

l

&

1'8U–

tre

a

hall'lpe l:lngue. Ou pointoit avec la premiere; on

Jan~oit

11

feconde . L es cavaliers

&

les f.m. mlls en

étoient indillina . mcnt armés; les généraux d'armées ,

les otliciers de dillinaion,

&

meme les rois

\o

portoieot .

L es G recs nnt eu pareillement la

hafl.

loogue; e'ell

kur

c"chos ;

& la

hafl.

courte, c'efl leur

doru.

La lon–

gue avoit encore

a

fon exuemiré oppoCée

a

la poinre,

un bout de fer aigu, uu moyen duquel on la fichoir en

terre . L es E ubéens éroient le' plus redoutables

a

la

haJl.

longue ,

&

les Locriem

a

la

haj/.

courte. Les piques

longlles

&

courreS étoient confacrées aux dieux,

&

Pon

juroir fur elles; on les enfermoit dans un éroi en rems

de paix; on attlÍbuoic chc1J

le~

Romaills )'invention ,le

]a

piql1~

aux H étruriens qlli la Aommoient

corini ,

&

les Sabins

9,,;ri71i ,

Elle nlarquoit jurifdidinn; il

Y

en

avoit dans le lieu d'aíf.emblée des centumvirs,

&

daos

ccux

ou

l'

00

mcuoit

3.

l'

enean

_ Ie~

bieos confirqués;

d'ou

vieor

I'expreffioll

ha.fl.e

fllb·ic~re .

Le

nOlnbre

des

différenres

hnj/es

romaines efl ¡:rand; la peCante qui Ce

pOI toi, au moyeo d'une courroie ' parTée fur ' f. h. mpe,

s'appelloit

ammepta.

Celle (bus laquelle on affermoir

les re\'enos pllblics, s'appelloit

c.,,(orin;

la

h.fl

.

des

(e~n­

Ees

de:;

ceotllmvi rs ,

centstml

l

irtl(¡s ;

la

htl{l-e

fymbo1ique

de ¡'union

conjugílle,

c,eJib",r;J

~

la

halle

a

hampe r!)u–

ge qui abandonn" it .u

1',l la~c

du {oldar une yille prife,

IYt4f!ntn;

ccHe qu'on

vOyo il

aux environs des tribuoaux

d~s

deljcmv;rs,

d~("cml,ir(1liJ;

ceHe que le héraur lan-

90it

fhr

le territoire cnnemi, en figne de déclara'don

de gue"e ,

fecialu ;

elle é tuit rouge: la

hafl·

CH1S

Ja–

q uelle on vendoi, quelque chofe nu profit du 6fc,

fi–

fi atis ;

celle (O\lS la'luepe dans les relm de difetre on di–

ílribuoir

311X

pel1pks des denrées

a

un prix modéré ,

fr"ment"" ia ,

ou

falneis;

celle qui marquoit la digniré

&

la

plliffaJlce

prétoriennc ,

pr,etoria/is;

la

halle

pure

1

bafla plll'a,

fU! décernée

;¡UX

Coldats qui s'éroiem di–

ílinguc!s par leur bravou re; la

haf/e

queflorienne,

'1"" –

jloria ,

fe plamoir dans les occalions ou le peuple ap–

porro.t au tréfor public fl laxe;

la

han.

racrée,

facr,.,

itoir ceHe qu'on voyoir

a

quelques divinicés;

(i

elle s'a–

gitoit, e'éroit un

mauv.is

prérage. Tomes ces

hajla

om pllrTé de I'hiflnire dans I'are

numiCm~tique,

fur· rou r

l'haJla pura ,

qui n'étoir,

:l.

propremcut parler, que le

bois d'une javeline, attribut de la pui!f.nce de quelques

divinirés,

&

m1rque d'ull" bravoure récompenfée.

HA

~TER,

L

m.

(eommer«. )

me'fure de cominen–

.ee d nr on fe Cert en quelques endroirs des Pnys-Bas

A tttrichiens, partienlieremcnr

¡¡

Gand

&

dans toUr ron

difl ,ia.

Le

haf/••

de G3nd conrient trente Ceptiers de Paris ,

m oins un cinquante -

ú¡ieme.

D iélilJlINaire

de Comm,r–

u,

(G)

HAT

H

l\

S T

r

N G S,

(G/oJ.)

.neíennc vine

m~rrt1me

d'

."n~1<terre

dans

le

Sulre" I'un de cinq Jncieos ports

dour les dépuré au Parlemenr font appellés It.s

b",./U

án ún? ports ,

quoiqu'i1

y

en

3 [

huir

aUJ

urd'nui.

Ce licu etl bkll mé.n cable pJt deJ:>: Un&laur

ba-

taille , qui

OIlC

alrernallvemem

cnnnsé

11

tace de la.

Gr.,ndc-Bretagne. La premlere, e

1

l.,

t:"meu te baraille

d'

fl¡ l1mgs ,

que Guill. ume duc de Normlodie livra le

14

O ¿bibre

1065,

qui d ra dou1-e henrc"

&

qui déci–

da dn

r,,,

de l' Anglet, rre elltre

Ces

m.lins; H arold roi

d' nj\leterre,

&

deux de fes freres , y fureor tut, . La.

fecande bataille Ce d.)llna

1"0

1>63, enrre H <lltÍ

lit.

&

les barons du royal1me

1

en t'aveur delql1cb la v,cloi–

re (e d<!ciara.

H .f/inl{s

el!

:l

enviroo r o milk

s. o.

de Londres .

L ong .

18.

t~.

1",.

ro.

44.

( D .

J.)

• HATE,

f

f.

( Gra"'''''4,rc. )

vot«.

HA T J!:R._

H

i\

TE,

( Commer«.)

meCure d'cCp,,::e;

h

bate

de

pré dans les provin:e ou ce mor ell d'ut'age . efl de

trente pas. Ce m )t viem de

hajl4 ,

Ol\ du biton qui (er–

voit

3.

lt:s mefurer .

HATELEríES , [. f. pI.

(a"

C"!;~,,ire.)

nou–

ve.n

mOtS dll géllie de nos cuifiniers , qui lui

Unt

donné

ce nom riré de peme, broch<s

d~

bois appollée;

b-lte–

Idtt"S,

dllnillrJtif

de h:1re ,

h~fl",

piecl'!

d~

bli,

JÚIlt,UC ,

&

arrondic en

forme de lance .

On

Cen

des

hatd~Jto

p'Jur h rs-d'ceuvre, entremets,

garnitures d'entrées

J

&

gilrnitures de plats de!

cati; on

fait des

hatelntes

de ris de

VC3l1 ,

de foies-gr.s , de I:l.n–

g

llCS

de moutl..ln .

&

c.

O

n

met

des

lapre1lu ,

des

pigcoos,

des poulets, des huirre; en p,itl< , en

h.,e.I,,,<s.

H~

,

que

nc peut-on pn:; apprecer de cene 1Uiluicre? Le")

Inuycn,

de

dé~niCer

les viandes,

d'allici~r

le g011t,

&

de Curchor–

ger l'eOornac, COIl!

&

Cervm to{ljours iouombrablcs.

(D·

J )

H

A T E

N

U R

A

5,

e

m.

(Hif/. mod.)

c'efl ainli

que I'on uOmme dans

I~

N ouvelle E(pngne un droit

que I'on acquierr fu r les Indiens, par lequel ils fom ehaf–

fés de leurs po!feO'ions qui ront con6 .<}uées , ils (oot

ob.l iBés de

f<~vir

a

gages

&

d rr3,:ailler tOur

a

tOUr aux

mlllc

du

rOl .

\

• HATER, verbe aaif

&

p>Wfif.

( Gra",m.)

Ce rer–

Ine efi:

rel3.tif

au

InoUVctncnt

don,

i1

marque

l'accétéra–

tion.

Oll

die

hátez-1Júlu; fe háter;

htÍur

uu

flr.!caurs,

une affaire, fon

erre,

fa mort.

• 1;1

A TER E A

U. C

m.

( e

"i/in•. )

metS qui fe

pr~pare

• vec des tranches de foie, Gtupoudr<!es de poi–

vrc

&

de

p~rr.l,

grillées , lalées

&

(ervies pour erre mall–

gées de broc en bouche .

• HA T E

U

R,

C

m.

(Hi/f. m'ld.)

olñcier che1. le

roi • qui veilloit dans les cuifines

a

Pappr';,

&

au

f~rvi­

ce

des

viand 's

cories .

H A T

F 1

E L D,

(G/o/{.)

iI

Y

a deux villes de co

nom en

An~leterre,

I'une dans la province de Harrf.>rd,

&

l'aurre da"s l. provinee d'E!fex: eerte deroiere s'.p–

pelle aum

H• .:{icld-Broadoak

on

j(¡,,!,'s-Hatfield.

H

i\

T

H E

R

L

Y,

(G/ag.)

ville d' Altglererre dans

la province de D evonshire .

H A T

(F

0/1

P

RE'C O CE, adj. fe dit égalcmcl1r

des f,uits qui viennent ayanr leur ílliCon ordinaire,

&

de.

arbres qui poulTenr vivemem.

H A

r

R A,

(G/ag . anc.)

¡mcienne ville d'A ue, dans

la M éfopotamie , atuée au m.lieu d'un défere. Trajaa

&

Severe entreprirent

vainemenl

de la

<iétruirc:;

ils

fail–

lirell t cux-memts

a

périr

avcc

leurs armées, quoiql1'ils

eulrent renve fé une partie de la muruiHe. D io', CaC.

fin s rapporte cetre el:pédiriou infruaueuCe de Trajan,

lib.

LXf/!If.

p.

78r.

( D .

.l.)

HA T

R A

T S C H ,

(/-idE. mod.)

efpece d'amende

pécllniaire que les Turos f'lIIr payer en Croatie

&

en

Bornie

a

ceux qui om manql1é de re trauvcr

en

armes

au reodez - VOl1S qui leur a été indiqué par ordre dlJ

grand-fei~nellr

.

H

1\

T

T

f:

M,

Hnet.",,.,,,, (G/ag.)

petire ville

rui–

n~"

des Provinces-Unies 3U duché

d~

Gueldres, fur

I'(!fel,

¡¡

deux ¡¡eues de Z wol , eotre D évenrer

&

Cam–

pen . L es

Fran~ois

l. prirent en

[671,

&

I'abandonn<:-–

rcnt apres en .voir 4émoli les fortificalÍons.

L ong.

23.

3r.

lat.

p.

30.

( D .

J .)

HA T T

1

N G E N,

Haeti"'~a ,

(G/ot. )

petite ville

d'Allem3gne ati. cercle' de Weflphal ie , dans le cornré de

la Marck, fur le Roer, aux con6ns du pays de Berg,

L on/!..

"4. 42.

latie.

)1-

'7.

(D

J.)

HA T U A N,

H adlla""m,

(Glo~.)

ville

&

forte–

re!fe de la haute-Hongrie, fu r la riv.ere de Z .gy, en–

tre Bude

&

Erla, au compté de N ovigrad. L es (mpt–

riaux l. prirent en

168r;

elle eO 3. t r lieues N . E. de

Bude,

14

S. O. d'Agria.

LOllg.

37·

H .

lat.

47·

p ..

(D.

J. )

HATZFELD,