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HAR

fondement inufité

&

contraire

:l

toutes les regles, quoi–

que ce dDO par

fa

limplicité

&

Coo chant diatODique Coit

le plus propre " faire p:uortre la baífe foodamemale .

Et ce feroie bieD- aUlre chofe, ajoille M . Romieu ,

Ii

011 choiliífoil un duo oti le genre chromatique dominh .

Ce dernier poinl nous parore mérilor beaucoup d'aueo–

lioo. La queClioo o'en pas abColument de

Cavoir

Ii

la

baae des

harmoni'l"es

gr. ves doooe une

balf~

fondamen–

t:\le contnire ou 000

-au~

regles r09/1es; mals de Cavoir

ti

cette balfe des

harm01lt11teJ

graves produit uue balfe

plus ou moios agréable que la balfe

fondament.le

falte

fuivaDI les regles ordinaires. D ans le premier cas,

iI

f.a–

droit reOODcer aUl regles ,

&

fuivre la

b.ae

des

harmu–

l1i'l"es

donnée par la

natur~.

D aos le fecolld cas

iI

re–

lleroit

a

expliquer commene UDe balfe donoée immé–

diatemenl par la oature, ne Ceroie pas la plus agr¿able

de toutes les ba(fcs poffibles-.

(O)

HA R M O S T E S ." HA R M O S TER E S,

C.

~.

( Hifl. anc. )

nom d'un magiClrat de L acédémone;

11

Y

.voíl

plufieurs

harmofles,

&

kur office étoit de f.i–

r!! batír des citadelles,

&

de faire réparer les forti6ca–

nons des vílles.

Dillionnaire de 7'rhotlx . (G)

HI\RMOSYNIENS,

C.

m . pI.

(Hifl. anc. )

4/1":–

~II'U,

officiers de la police de L acédémone; cC;s otficicrs

furent ét.blis a Sparte pour la raifoo que nous allons

expoCer.

Lycurgue avoil eü graod Coio d'ordonoer tout ce qui

pouvoit rcndre les hommes vigoureul, capables de Cup–

porter avec beaueoup de palíence

&

de courage, les

p'lus graods travaux ; mais

a

l'ég-ard des femmes mariéos ,

11 ne !eur avoit impoCé

d'autr~

loi, que eelle de porter

un votle qualld elles irolem d.n< les raes, pour les dí–

/linguer des 611es , qui avoiem la liberté d'aller

il

vifag~

découvert .

.

Quelque facile

a

obCerver que fUt cette loi,

iI

Y

eut

des femmes qul ne la garderent que fort imp'.rfaitemeot

epres la mort du

léginat~\1r;

eoCorte qu'il fallut alors

commettre des magiClrats pout I'obfervatioo de Con or–

donoance,

&

l'on les

~pp~lIa

harmo¡Y"oi.

On voit ces

officiers déjil. nommés daos des inferíptioos, foixante ou

quatre-vingl ans apres L ycurgue;

iI

oe faut pas les con–

fondre avee les harmoCleres .

Voye:<.

HA R

M

o

S

TER E .

(D.

J.)

HARNDAL ,

(Glo/(. )

petite prov!nee de Suede,

fur ¡es froncieres de la N orwegé, pres des monts parn–

field.

HARNLAND,

O"

HARRIEN,

(G/og. )

petite pro–

vince de L ivonie, pres du golfe de Finlande .

HARNOIS,

C,

m .

(Ar,

milit.)

armure complette,

ou lout

l'équip~ge

d'un homme armé de pié en cap,

d'un caCque, d'une cuiraífe ,

'& c.,

Voye:<.

A R

M

U RE,

C ASQUE, CUIRASSE,

& c,

H ARNOIS,

(B ou,refier .)

tenne générique qui com–

prend les felles, brídes, croupieres, traits,

&

autres équi–

pages fembl ables doO[ 0:1 harnac"e les chevaux de mon-

eure

&

de tira¡(c .

.' .

.

Le

harnoiJ

des ehevot1x de earolfe eCl compofé d'uo

poitrail , des montans, des ch.aillenes, de la bricole ou

couffinet, du furdos

&

de fes bandes, de la oroupiere,

de I'avaloir d'eo-bas, des reculemens ou bandes de ell–

lés des

~uides

&

re!les .

Voya:..

"haeu", de ces mots

~

leurs arucles particullers..

I

Le

har"oiJ

des

ch~vat1x

de chaiCe en compoCé de la

relte, du poltrail, du Curdos, de l'avaloír, de la crou–

piere, de la doffiere,

&

des traits.

l/oy'",

lous ces mots.

~

leurs artícles,

<le '

les

fig .

PI. d"

B our,../ier.

.

La phlpart des différenres pieces qui compoCeot les

harnoiJ

des chevaux de carrolfe fom garoles de plaques,

de tleurons ,

&

de ho.ucles de cuivre

d~ré .

L es plaques

&

les tleurons oe (éIvent que pour I'ornemem, elles ont

pour l'ordinaire des cloux ou queues de cuívre que 1'00

fait entrer dans les bandes. qe cu!r,

&

que

l'

on rive

par-deaous .

. HARNO IS.,

(Gafi' '', Rllbannier ,

&0. ). s'entend de

¡'alfemblage des hautes Iílfes fuCpendues

i

leur place :

ainfi on dft, un. ban

har;noiJ,

un mau

Y2is'

harno;s .

HARO ,

DI/.

CI.,.A)"~Et!R

DE HARO,

(JHrifpr.)

Voye",

au

mo.

C LAMEUR.

HARO,

(G/oiJ'

ville d' ECpagne dans la vieille Ca–

nille, au bord ae

l'

Ebre, chef-lieu d'uo com,é éríg':

par le roi Juan

~I.

eo raveur de dom Pedre Fernande?

de Valefco, tige des eonnétables de C aClille; elle doit

fa premiere foo<latioo en 900

i

Fernand Layoez: elle

ell

a

Iroi:¡,Iíeues. de Nagera ..

LOllg.

.I

5" .

n.

latit. 4"

35'·

(D.

J .

)

.

HI\ROUALY, f. m.

({l¡,,.,.;e. )

le. valetde Iímier

¡foit ufer de ce cri en parlaD<

a

Con

limier, 10rCqu'il lailfo

courre une bete.

HAR

4;

HARPALYCE ,

r.

f.

(Li"lr . )

nom d'uoe chaoCoo

amoureufe célebre dans la Grece,

&

qu'ol! avoi , faíle

fur h more d'une jeune ti lle nommée

H arpa/ice.

A rillo–

xeoe oous apprend que méprifée par lphiclus UII des

.rgonames, qu'elle ahnoit 3 la folie, olle féch; de ¿ou–

lenr, 1110urut ;

&

qu':'i l'occa{ion dt: cee évenctnen[ o n

ioClicua des jeux oti les jeunes tilles chamoient la chan–

foo oommée

harpali« .

Parthenius parle auffi de cet«

chanfon

&

de l'évenement qui y donlla líeu. 11

Y

.voít

uoe autre chanCon daos le meme gout, appellée

caf;'cI,

don<

St~lichore

étolt auteur : cetre Calj'cé rebucée po<

fon amant

Ce

précipít. daliS la mer .

(D.

'J.)

HARPASTON,

C.

m.

(Gymnafl.)

forle de jeu de

baile fort en vogue chez les ancíens; ce

mo~

ea dérí–

dJol,G'&~GI.

j'

arr"ch~,

paree que dans ce Jeu on s'ar–

rachoít la baile les uos aux autres . Cet excrcice rece–

voit plulieurs autres noms g recs qu'il cCl inutile d'éta–

ler id;

iI

Cuffit de díre qu'il étoít

er~s-fatiguane

& tres–

propre

a

forti6er tout le corps. Athcnée lui donnoit 13

préféreoce Cur ,ous I<s autres jeux qui Cont du relfort

de

la

CphériClique.

Pour

y

joüer, dit M. Buretee, on Ce diviCoit en deux

troupes 'luí s' éloígnoíent égalemcnt d'une ligne nom–

mée

~1t~,OC

1

que 1'ar

tra90i{

au tnilieu du

terrcin,

&

fur

laql!elle on poCoit une ba119. Oo' tíroit derríere chaque

troupe uoe autre

lig~

qui marquoit de part

&

d'autre

les limites du jeu : eoCuite l<;s joüeurs de chaque cllté

couroiem vers la Iigne du milieu,

&

chacun ¡áchoil de

fe Caíljr

d~

la baile ,

&

de la jetter au-del' de l' uoe des ,

deux Iignes qui marquolt le bue ,

peodlO~

que ceUI du

parti cootraire faíCoient rous leurs eff;,rts pour défendre

leur terrein

&

pour envoyer la baile

vers

l'autre IiBne .

Ces eflores oppqfés cauCoient une eCpece de comb.. fore

~~hauffé

entre les joUeurs , qui s',rrachoíen! la palie, qui

la cha!foíem du pié

&

de la maío, en faifaut díff':ren–

tes fein'tes, qui Ce poulfqíeot les uos les autres,

&

quel–

quefois fe culbucoíeoc. Enlin le gajo de la partie étoit

pour la troupe qui avoil envoyé la baile le plus grand

hombre de fois daos un jeu,

au· del~

de cetce lígne qui

pornoit le terreín des antagolliCles .

On voie par-13 que' ce' exeroice tenoit en quelque ma–

niere de la courfe , du faut, de la lucte , & du paocr.–

ce. C'eCl

ii

Pollu>:, dans Con

0110m.afli<. liv. I X , ch.

vi;.

foll.

104. que oouS en devon,

11

deCcrip¡ion.

(Q .

.

1. )

HARPE,

c.

f.

(Hifl . aHC.

&

Lu,herie. )

inllrument

de Mufique . Son origioe eCl fort . nck nne; David ell

joüoít pour chanter les lo üanges du Seigoeur,

&

les

{oos mélodíeux qu'il eo tiroít

empéc~oicnt

Saüt d'"tre

tourmémé du démon . La

karp'

du pfophete' roi o'éeoít

pas celle d'aujourd'hui;

H

n'auroit pil daofer

dev~Bt

l'ar–

che en joüaot de cet inltrument. On igoore

&

quelle

étoit la

h,¡rpe

de David ,

&

quel eCl I'inventeur de la

nlltre. L es 110ms des ioventeurs des choCes miles ou

agréables Com prefque touS

eofeveli~

dans les I,;nebre<

des tems, moins paree que les écnts de ceux qUl ont

voulu cooCerver ces ooms

ii

la poClérité Com

¡.e~8us ,

que paree que la

plft~art

de oos ioveotions

CO,,~

l'ou–

vrage, f\OO d'un hOlTlme, mais des

h.omm~s.

En

eff~t,

iI

en alfez naturel de peoCer que ceux qm font vem!s

.pres prelfés par les

m~mes

befoílls

&

excltés par les

mém~s

paffions , n'auront pas

man~ué

de perfeélionner

ce qui o'étoit d'abord qu' imparf3ltement éb.uché ,

~

'luí ne mériroi! pas eoeore aGparavant le nom d'

in.

vention

~

• 11 Y

a .ppareoce que

la

harpe

a prls naillance , de.

me–

me que 10US les infl·rumen, de M ulique, daos de, ,emi

d'abondance

&

de joje, ou qu'elle eCl le fruit des re–

cherehes de quélque Cpéculª tíf amateur de Mufique .

Cet inClrumellt

('pI.

de Lu,h.)

ert comPClfé. de rrois

parties priocip.les;

1°.

d'uoe caitfe

A,

faite de bois leger

&

Conore;

2°.

d.'.uo montant B, folide

qu~"d

la

karpe

eCl timple, mais creux qualld la

harpe

eCl or¡¡.mfée;

3°.

d'une bande

e

i

chev illes

po.ur

attacher le; cordes

qui

tie~nent

par l'autre cxtrémiré,

a

1.1

tlble O?

partie

Cupérieure de la cai!fe fonore. Ceue bande coouen< en–

care des crochets

d

qui peuvcnt avancer

&

rec:uler,

pour faire les

di~fes

. bo é,oia oblígé, pour faire ces tons

Cur la

harpe,

d'appuXer Cur un de. ces

crQ~hets.

avec

l~

main gauche, jufqu" ce qu'il

tou~hát

la eorde; ce ql1l

la raccourcilfoit de la feí7.ieme partle de fa loogueur,

&

faifoíe mooter le COO d'lIo ' Cerní·tOO: rn.ais c'éroie-la un

in·coovéoieni. Ponr le faire femir, les Icaeurs doivetit

Cavoi., 'qll'on faít vibrer .les eordes ?e

ce~ .

ín.Clrument, en

les pioyant avec les dOlgts; h malO drolte exécute ?r–

dínairement le delfus,

&

la gauche accOInpagn,e : amri

aux endroíts ou

iI

y • des

di~fes

00 étoib oblígé de lailfeG

aller le delfus feul, puiCque la maio qui devoie l'accom–

pagner Ce portoir aux crochets.

00

a.

remédi~

ii

cene

imper-