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HAR

.\\lec In

m~~

pr6c:aotioM, la Bc:aw:e , le

Pc~che ,

~e

1

'oc:

&

Ces

enVlroo. prodairo:ent foftiúmmeOl

de

che_mI ponr momer les polleo,

ÚDS

y

mewe ni J -

mt'lu

o: 6uloos 6uaogcrs,

L rlaodec, le

P'lys

d'

rlO'"

la Picardie , b r "o–

ch:-ComI6

ti.

la Uríe oous fooroiroiclll les chev3u! de

hbone

&

de charro;' E o g6oé"u1,

11

De s':l¡1,iroir que

de choitir dms ee\ pro,'inees

6c

d'M

lo

Soi{fc:

des

.11-

Jon.

lt

de> JDmen. bien

alfan:"

aprcs a,'oir

tr.eo

eu–

m 'nt ti les uos

&.

les

3U

res 10m propres

i

l'uíl ge ao–

quel ih fonr dtllinc"

11

all

i

petfum« qo'a

'CC

c~

prtcautioos ,

6c

la rt–

forme qu'il )' mroÍL

a

faire

dw.

1 .. condu;le que 1'00

r:eol

l'ég3rd des t raloos,

deo

Jumcos

&

des

poul:lios

pcod.ru

6c

apres la copul:uion, nOlU :wr'Íoru .rr.-z de

bolU

ehevau! de roules les cfpe:cs poar remplir les Irois

c¡,rrcs qui nous

Co",

Dt.'eC:([:ICe5,

6c

que nous pourrions

par-li 0011$ parrer des ehayaul< é!raogers,

M IÚs

pour cela

iI

ne fuudroit pas inerver les élOlons

(j,il pu le eo'!e u op fr équem,

6c

cominu'; jyfqU/3 !'1gc:

ou ces aoinuux n'oOl plus ni rorce oi viguear; foir par

un "avait Journalicr

6c

que\quefois !breé , qu'on leur

It

f'a¡re en ccruins t ndro:t5 ,

&.

COQue tes

ordonnan–

e~;

foil en les lairralll lanouir lrop long-Iems dans 1''',

cune,

on

i15

s'eonuicoc,

s'cn~ourdicrent

Olt

'lpuifrnc -3

force de

,re

,o~rmemcr ;

foit en6n en les fa

¡r.am

faigller ,

co mme 10 0 fal! .prcs 1" ma ure , Cetre pratique rtpu–

gn• •u bon fen,

&.

a

la raifon. L e col't en un tpui–

fcmem que l'onim.1 éprouve

pend~nr

le tcms de \3 mon–

le ; la panie la plus pure

6c

l. plus ljIiritueur. des li–

queurs s'é vaeue dans ce, .ae . L'étalon qui l'am.

fr~quem,,!,enr

Cu(¡t~nu

pendam. les Irois mois du priorems ,

a

beColO alors d

~tre

rdl. blt

&

reeon~

né par des . Ii–

mens

rcn~~r

:J.ns

&

une bonne nourriture, pour

r~p:1rer

Ja

dtperdmon de fes forees; au eontraire on lui donne

du ron, nourrirure peu Cueeulenre; enCui,e on le Caigno

pour

~chever

de !'épuiCer ,

N

ous 10mmes d'.<oeord 1, –

derrus avee

M ,

de Bourllelat.

11

rt!Culte de eeue prari–

que,que

l'ét310~

trop vicor, ou épu'Cé pour Quelque

eoule que ee p\lllTe

~tre ,

ne peur produ:re que des pou–

blu RU<l'

&

d'nne mauvaife eonnirution ,

Si l'on fuit des fautes eontre la prooal!3tinn de l'eCpe–

ce

a

I'éllard de I'ét.lon, I'on en fai, de plus gra me«s

• care • I' é ard de l. mere,

&.

ces fanres n'inRuent pos

pau Cu r los poulains.

M .

de Buffon, <¡ui les

a

bien Cen–

ti~ ,

ne le, a pas nlTe1. combauucs . L'o n a la perni–

ciCllCe habitude de faire eoun ir les jumens tous les ans,

quclques JOurs apres qu'ollos om poulint pour tirer

dit-on, plus d.e profil .

V

oyons quel cn ie r<'fultl t

d~

cetre éco.tlo m,e,

Le;

parrage de la Ilomriture que la ju–

menr pltllle en obltgée de donner • Con poulain oou–

vC2u-né

&. "

celui qu'cllc porre, in Bue beaueoup Cur

fOil tcmpérament, ainri que Cur eelui des deux nourrif–

COII ; derorte gll' éra", obligée do fouroir dnublement le

plu pur

6c

le plus Cubnantiol de

Ca

nourriture , il ne lui

en reíle pas Cuffi r.mmem pour elle : enr"ne qt" apres un

eenaln nombre de. n.ourrhures , cette jumeor a 1\'5 Or1(3-

nes tellement affo'blts , qu'cllc ne produir plus que des

p'

.ulaills. d'un. eomplexion débile

6c

d~lieare ,

d'uoe

Ilrn–

ame manee, peu propres

a

ré ri ner au travail.

Or certe Jumeut qui ,uroir ell hui, . ns produir

a rOIl

propriérairc quatr<!: bons poulains q¡,'i\ ,urolr vendus forr

cher , lui

3uroit

~té

plus utilc qu'en lui en donnan[ nn

ehaque annéc dom

iI

lIe r. dUalt qu'. vil prix . Au.

InAUX qui rérulteoc de eette

épar~lIe

m, l onrendne pour

les poulaios qui

0 01

été engendrés par une ¡ume", 1l0ur–

rice ,

&

llourris

enCuite

par une

jmnCllt

plome ,

il

s'cn

Joint de plus graves ellenre ,

La jument, quoique plelne , a pendant les premiers

mois la

m~ me

a" aehe

&.

la rnéme .mi"tié pom (On

110urriITon, qu',u moment qu'elle lui donna le ¡nur ,

C e petie par des rnouvcmells de gaieré s'écan c

~:i

&. la

de fa mere , cabriol1nt

&.

bondirr'"t

ii

Coo aire: eetre

mere qui eraioc de le perd.. , eon<l apres lui ; elle hen–

llit

avec fureur, taoitc avoc

violence,

ce qui pcut nni·

ee au poulaio

qu'etl~

porte : le nouveau-né revi.m avee

préeipitllrion Cur fa mere, en lui déraehaot

dos

eoups

de pié rm le vemre, fouvem

m~me

des coups de rére

en voulaot prendro res mamelles , Celto mere en-elle

cou chée , elle a I'artenti"n de oc pos nuire

ii

fon nour–

ri{foll ; tand, que eelui-ci fuit tOut ce qu'il iallt pnur la

blerrer , en re couchant

&.

s'

agitant rur elle , En -

iI

couehé aupres de ra mere, elle a la eomplairaDee de Ce

memo dans uoe rituation deravantageuCe

i

Con ér.t, de–

peur d'incommClder ron pouJain ,

Que le poulain

éehap~e

3UX dangers qu'il court dans

le veolre de fa mere , e ell peu de trouver épuifées les

malUcHes qui doivent le nourrir ; pour cambie de mau!

To",e

I/IlI,

H A R

iI

.Y,

Co~e

uo I3lr corrompo '

C'2.r

le p

us

pur

6c

le

p'

f!"rllUCUt du

C:IlI¡¡

,de

\:¡

m!'Te en em?l

'ré

1

lt

t

m ,–

ClOO

6c

:1

la

IIDur on du'

tu>;

3'D"

t

01

o~r¡:te

de

dooner- 2 tener

d:lOS

cet éu[, Co n 12 [ ne

rcur

ere

~ue

groflier

6c

d pra\'é , n eOD1p2r:t'ron de c.lui qu'clle ,our–

n'roie ti lIe

o

éeoit point pi

'nc,

on bit

pcch

nun–

rc::ule

!T.em

¡nr 1" quan 'rt"

n,,'.

neo,"" ¡nr 1, <¡ulreé ,

Le

,tEtus

enleve les

P'l'

es

butyr.ur

.

&

Onaueules; .1

De re le

a

ce fu que les ¡nrr'e< cal¿ro'es

&.

fércules:

ce

I~it

ell

tr~~-propre

• produiro

~hC"l.

1

poul.in

d

lev.io

. qui

¡nr

la

fui,e formeDl

d;ff¿ren~

gCO"'!

d,c ma–

lad'es d:>nt on ignore [.)u\,eor I aull!,

6c

que 1'00 croil

avoir oxpliqu¿

qu.nd

on a dit que c'cll un rell de

gourme ou tJurre goum¡e .

Le

poul.in

Óré

d'aupr~s

de

r.

mere avee I infinni-

tés qu'il a

re~tle;

d'elle

&

de I'ée lun , fo '[ vices de con–

formation, de conrtitwion , ou vices

de:

C'afade

e ne

DCut

rendre

qu'un tres-ln:¡uvais

fervicc;

q~elquefoi

;ne–

me

iI

re IrOU\'e abrolomem hor d'"rae de Ccrvir , T els

COOl aUJourcj'hui la plapan des che,'au! qui forrem de

1105

h llrQJ.

11

imporre done de fe procurer de bons éralons

&.

de

bonoes jwn cns de ille

&

de ñJlure

é~alc ,

pOllr en li–

rer une raee propre

~

rép.rer le dépérirrement de ¡

'erp.ce

.

L'.ceouplemeOl d.f!'arare, c'en-a-dirc d'uo gr.ntl

é13-

Ion

6c

d'une petir. Joment, ou d'une grande Jume", avee

un petir

é

l'll011 , I'un bas du devant ,

&

I'autre bien re–

levé,

fuOl

fouvcnt des poulain; qui De fQo l proprcs ni

3

la relle ni au a:lrrolfe.

L'on pnurroit nous obJea er

, o.

qlle nOlre fyn cmc

feroie trOp dirpeodieul

&.

Irop difficile

¡¡

mene en pra

rique ;

2 0 •

qu'il no f3m

PlS

un

(j

loo~

Icms ni un li long

excrcicc pour S':lrrn'or

de IJ. bonré d'nn étalfln

&

,I'une

jumenr que ron dclline

~

11

propagariln M ais 110US

croyons pou voir répoodre

,0.

quc l. dépenfe

qu'exi~e­

roir oOlrt fy ncme reroil blenrÓI rcmplie par les CQm –

mes immeorcs que l' o é p" llncroit, en ' rouvant dans

des

b.u aJ

ainri menés des poulaills prnpres non feltlc–

ment

a

templir

' OIlS

DOS objels , mais cncore

¡¡

taire des

él. loos excellens

&

des Jumens parfaiees :

2

Q.

qlt'un cho–

val e(1 commc un

3lni ,

qu'on ne peut cfmnoÍtte qu 'aux

rervlees que Oot15 eo

ex i~eons ;

ainri ,el cheval nQ\lS p. –

rn!t boll pendant plu(jeur m is , qui fe p:ou vc lIlauy ais

daos 13 fUlle ; au contmire

iI

en efl d'alltres qui n

'\IS

pa,

roirrenr oe rien v, loir ,

&

q\li re booinem par I'urage.

Uo homme , quelque coonoirreur qll'il re dire , peut–

il faire un ch"ix Judieieux

d'¿talon~

&

de. jumens d' un

eoup-d'reil qu'il k ur donoe • peille en

p~llant?

1I ell

d

e~périence

que IIOS eélehres Eellyers, dans le nom–

bre prodifiieux de ehevaux étrangers qu'on leur ameoe ,

en Irou vene ;\ peioe quelques-uns qui pu:rrent leur eoo–

veni( poar I'emploi ,uque! i1s rOnt dellmés: on devroi!

encore étre biell plus cireonrpea dani le eh:.ix des éra-

10lls

&.

des jumens pour pell?ler uo

b.•

raJ ;

puifque e'en

<!e ce choix réilécht

6c

judicieux que Mpcudent la beau–

6c

I~

bonté dos {'ouhios qui en rélillteor .

N DI .J .

M .

de Pu,rmarers , G olltilhomme du L imou–

rin,

a

obrervé ,

6c

a

appris de divers

GenlÍlshommc~

verrés eomme lui do?uis tres-Ioog-tclru de pere en fi ls

daos I'é dllcation des cheval1x , qu' un"

jume~t

pou ill ve

eogendre des poulains qlli devienoent pouillts ou luoa–

tiques ,

{j

Pon peut

nomm~r

:\infl :\\rcc le

vulgaire

Cc.!ttc

mal:>.d:e des yClIX ,

ArJÍ<, de M . G

E N S

O

N •

H ARA ; e'cn par r. pporr

¡¡

l'

Ar, hilell U>"e ,

un grand

liCll

a

la

canlp3gnc COlllpofé

de IOnc1n..:ns ,

¿curies , cour,

préau, ou 1'00 ticOl des JlImens pOlllinicres a,ee de

':ca lolls pour pellpler,

HARA

U X ,

DONNER LE

(Arl . milil . )

C'efl, fdon

M .

le lIl1réehal de Sare, ulle maniere d'eolever les

chev3ux de 13 c.valerie , la pamre ou all f" urrage : voj–

oi

en

quoi elle coorine,

.. On re

m~le

dé;lIifé ,

¡\

cheval ,

par

mi les fourm–

" geurs

Oll

p'rureurs , du c6r" qlle I'on Veut fuir, Q n

" cammcncc

a

tirer quetqucs coup : ceux qui doivcm:

.. ferrer

la

queue y répondelH

a

I':tlltre exrrémieé de la

p:imre ou du fourrage ; puis a n

Ce

mee

¡\

courir vers

l\endro it a l! l'o n veut

!lInencr

les chevaux

1

en

criant

11

&

en tirant . T ous les

chev~lUx,

fe

Incuem

a

fuir de

" ce eÓt':-la , eouolés ou non eOllplés , arraehant les

p.iquers , jemnr

¡¡

blS leurs caval,ers

&

les lroulfcs ;

.. &

fulren,-ils cene mille,

0 0

les amelle ainri plufieurs

" licues en cour:1n[ . On entre dans un endroit entouré

" de haies ou d. forrés , 011 I'on s'arrele faos fJire de

.. bruit; puis les ehevam: f. l.irreO! prend.e tranquille,.

.. ment , C 'en llO 111m qui derole I'eonemi : je I', i

vd

.. joilcr tlne foís ; mais eomme toures les bonoes ebofes

.. s'oublienr, je penre que I'on o'y ronge plus a-préfeot ,

R I1'<ri.;

DI<

/l1Imoira ¡ur la guer" , par

M,

le maré-

chal de Su e .

E

1.

HAR-