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H.A~

uelqucs '\ltres perdal1t de lcm éelat par les vicilJitudes

d~

ehure; humaines,

&

n'é,am plus eo é,at de

pa)'~r

I~ur

p:l.n des comributions, re relirerem

d'~lles-mémcs

d' une [ocié,é qui leur étoi, onéreufe: .inli la

b.mfe

qu i

avoi~ v~

J'uCqu'i\ quatre-ving' viHes fur la Hile, eom–

men".. éebeoir au commeneemem du

xVJ.

liede,

&

¡¡nit comll'le le Rhin, qui n'ell plus qu'un rui(fe;lU lorf–

qu'il re perd dans l'Oeéao .

Eo vain p.rla-,-o n de ré,ablir la

['''''fe

en 1

rOO ;

en

v ain 6t-on des pl'ojets pour y p::trvenir en

I f71 ;

en vain

propora-t-on des fot1l1uleó de COI1 renouvcllemem en

~

$79; en vai.n imagina-t-on un nO)lveau plan " ce ruj. t

en 1604 ; fon regne éroit pa(Jé,

&

peu de villes Couleri–

v ireot aux plans proporés. L ouis

XIV.

faifoi, des trai–

tés avee la

h""f- ,

lorfqu'¡¡ u'y avoit plus de villes han–

féariques daos Con royaume ,

&

que les villes d'Alle–

m'glle , qui Ceules eonCervoient une ombre de l'ancien–

Jie

ba1t¡',

voyoient re(ferrée leur a1foeiation de tra6e

daos la paníe feprentrionale de l'empire; eoeore dcpuis

ce ,ems-la quelques villes en

0 111

été démembrées. L a

Suedc ayanr . equis R iga en L ivonie,

&

\"'ifmar en har–

fe Saxe; ces deu. villes, qui étoiem hanréaliques , Conr

devemles de limpIes villes de

~erre .

quoique le porr

de Riga :dt roüjours fervi au

commcrcc .

En un mot,

I'ancien gonveruement hanréatique lIe f"brifle plus qn'.

Lubcl< ,

i

H ambourg

&

¡¡

Brcme : ce

10m

les feules

.trois

villes

qui

confervent

encore ce

titre,

avcc une

ee·

pece de Iiailbn

&

d~s " r~ges

dont nous ne doonerons '

poiut ieí l'exporé, mais qu'on trollvera dans l'

Hijloire

'de I'Empir.

par M. Heirs ,

(D.

'J.)

,

*

H

A N

S

E ,

(Co'IJmcru .)

Ce dit de

qllelqUe~mpo­

tit,ons amCes en dilférens endroirs fm des mar halldlCes

a

péages; les b. teaux pay'enr un droit de

hAnj,

la pre–

miere fois qll'i1s 3rrivent

A

Paris ,

&

alltreS lieux on

iI

y

" droit de p¿ag.: . La

ha,,¡_

d i

3l:m la quinanee en par–

chemin d'un droi t que tour uégocí311t par

C:tU ·

paye au

port S. Nieolas ,

&

ce droit !'li, p.rtle du domaine de

la

ville.

, *

H

A

X

5

E. Les Epingliers appellem ainri les

bral1~hcs

de l'épin)\le empoint¿e, 10rCqu'ellc n'a plus beCoin pour

érre

ie~rée

que d'""e emeré.:.

Voy""

ENTETÉS, E,,-

1'0IXT ES, EPINGLE.

H A N S E A T I

Q

U E

(Glog.)

ville.

Voy.

HANSE .

B

A N S G R A

V

~,

f. m.

(Hifo.

mod,)

nom que

1'0..'1

donne

a

Ratisboone

a

IIn magiflrat qlli juge des

dilfé rends qui peuvent s'élever emre les marehands,

&

les atfaires

rela[ives

aux

foires .

H A N S

1

E

R

E

011

A U S S

I

E RE, f. f. (

Marine . )

C'en un gros eordage qui Cert

a

toucr un v.i(fLoau on

a

le lemorquer; il lert auffi aux chalaupes ou batimens

!lui "eulem venir

~-bord

d'un aune . La

b,,"jiere

rert

\a

la nlus

petite

aocre,

nornm,ée

a1Jcrc de tlJtui ,

Ce cor–

<lage

~I.I

comporé de deux ou de trois torons une fois

com ¡nis,

&

on <n fait de plutieurs grotreurs.

11 Y

en

'a

depuis uó pOllee de cireonféreriee

júr-~u'a

plus de dou–

'Le,

&

'leur

ron~ueur

ordinaire elt de 120 bra(fes . lis fom

(I'llll grand ura,e dans l. M arine . Si I'on veur un plus

grand Mlail fur celte forte de cordage

&

fa fabrique,

!ou 'pell't ,'oir le

chapo

'lJjij.

de "m't.

áe

la

Corderi~,

par

M.

Duhnmel,

ParÍJ

17$1.

&

\'artidc

C ORDERIE .

, . HAN 'Y;:

i>

H

I

RE, autremcm

H

A M P

S

H

I

RE,

(G/OK'

y

ou provlnee dé' 50mhampton, provinee mari–

time d' Angle,erre Cur la Manche . Elle

a

34 lieües de

tonr,

&

'3.1>

mille

roo

arpen~,

],$0 . paroiJfes,

&

20

'villes

ii

marché. C'en uo pays agréable ,

&

abondam en

blell,

laioe, hois , fer,

&

Ihiel.

Oh

y trouve la nouvel–

le foré!";

N ew-forit,

que Gu illaume le Conquéram prit

f~in cra~gJ.andir.

L'ille de Wight tait

par~ie ~e

cetre

~ro­

v lnee , m.1S le p'orr de Portfmouth 'eo

falt

la glOlre ,

Win~he(\er

en ell la capitale .

H ""t/hiy¿

pellt

re

vilmer d'avoir produit .entr'autres

gens de lem es, que je ' pi(fe rous íilence, le célebre Jean

Gr~ves,

eh ladn

Gr_~1JiItJ,

lavant univerfel,

&

en

p3r–

ticulier confommé da

liS

l~

connoilfallce des Langues

orientales,

&

de la G éogrophie des Arabes. Certe feien–

ce lúi doit la Ira'duéHolI de' l·' Allronomie du PerCan

"Shah-Colgé ; inlprimee :\ L ondres en I6p ,

i"-4°.

&

1es I3bles de ,. ' longitllde

&

de la '"irude des Etoi\cs

ti xes a.'Ulug-ocig, q'ui bm étc publice par M . Hydc

én 166,5'.

11

a lai1fé en

¡V!.

S. une' yertioÍ1 des cartes

'gédgrap(liques' d,'

1\

bulfeda,

&

la deferiptiOll des mo ma–

giles de la rerre du meme amenr; ourre plulieurs mor–

'ceauJ( Cur les gLograplics Arabes , fur' leurs poids , lem s

meCóres,

l:!:

les mumies, . - .

Aual profon'd que 'enrieux , il voyagea par route l'Eu–

l ope, en

Francc,

en

Italie ,

au

Levant,

"3.

Conflamino–

pIe,

a

Rhocfe~,

-&

tinalcment en Egypte

&

a

A¡ex.,,–

flric.

II

inefur. [ur les !ieux les pyraroídes, doot il a

HAQ

donné

b

deCeription eu anglo;. en 1646,

11:-8

.

11

61

dalls res voyages , qui durcrellt dix ans .

&

qlúl n'en–

[(eprit qu'a.

)'ag~

de trente, une collcélion

c~1ilement

conlidérable

&

importante de rn. nuCcrits t:recs, arabes

&

perf.ns

; de méd:lilles, de monnoies .nciennes, de pier–

res gra vées,

&

d'autres antiquilés.

A

Con rerour,

il

publia les livres qll'il avoir l'rojeltés

dans

Ces

voyages

&

dans Ces émdes; favoir, Ca Pyrami–

dogrophie dom je vico

5

de parler, un trai,é en ."glois

du Pied romain

&

du D enier, imprimé

i

L ondres en

16.+7. in-8°.

D e Sigllis Arabllm

&

Perramm

"j1,.."o.

miúJ,

Londini 1649. iO-4°.

Elementa Lingu.c perfir4 ,

in-So.

E poch4 celebrioru ex tTadit;one Ulttg-brigi ,

en

perfan

&

en latio, Lond. 16$0. in-40.

Lemm"ea

.111"–

chimedis dejiderata .

L ond. 16r4. La maDlere de flire

telore les pOU!eIS dans le fours,

[ohm

l. méthode des

Egyptiens, fous ce

tirre:

De modo Julios

e."r

tI'VU,

¡,.

fornaúbuJ

I~nto

&

moderato i{nr crzlcfcentibtts,apud

Ka~

bir",¡'s exrfudendi.

Ce perit éerit ert d. ns les

'Tra,'¡",fl.

P hilo!

.6 7. Leme fu r la l3\itude de Confl.minople

f<

de Rhodes, en

an~lois,

i>l-8°.

On I'a inCér,;e dans

les

in~mes

'Trar.!

D écemb.

1

68¡-.

Ccr homme,

uniquc

en

fon gcnre,

c;ui

3

mis

rlU

jour

t"m

d'ouvra.~cs,

&

qui en

a

l.ille un li grand nombre

de

préts

pC)ur l'impretJion,

n':lVoit

que

cinql1ante

ans

quand il mourul , Londres en r6p. M. Thomns Smith

a publié (a vie.

(D.

'}.)

.. H .'\ O A

X O,

(G/ur:.)

riviere d'Ethiopie en Afri.

que. Elle a (a (ource d.lls les monragnes de l' Abyffi–

nie, trayerfe le royaumc d'Adel, baigne

f.

c.pirnle ,

&

Ce décharge dans le détroir de Bahehnandel . C'en une

des plus conlidérables de l'Erhiopic. Elle Ce débordc

comme le

NiI .

.. HAPHTAN,C,f.

CHifl.

mod.)le"on

quefont

les Juifs au iour du fabbar, d'un endroir des prophetes .

apres celle d' un morceau de la loi ou du Penraleuque .

lis appellent eclle-ei

barof<f-

&

l'autre

hapbtan;

elles

tini(fent !'offiee. Cer

uCa~c

en ancien,

&

Cubfirte enco–

re aujc:xrd'hui . Ce fllt la défenCc riaieule qu' Antioehus

tir aux luifs eje !ire 'publiquemeot la loi, qui

y

donna

lieu ,

&

il continua apres que les Juifs eurenr reeouvré

le libre exereice de leur religion.

.. !-l '\

P

PE, f.

f.

(IIres

&

M lt,.rs.)

c'e(l nl1 Rom

CommUl\

plulieurs parties de machines , ou des ma–

chines

l\1~mes>

dom l'nrage e(l de tixer, ,(fujcnir, en

cl1"bra(fanr

&

Cerram. Le demi-cercle adapré

8U

bout de

l'aillien d'nn carro(fe, dont

iI

prévien! l'ufllre, s'appe!–

le

happe.

L e moreeau de fer Ol! la hevil le qui dalls la

charrne ell miCe au timon pour arréter par un anneau

la chalne qui anache la charrue aux roues, s'appelle

happe.

Si' un erampon líe deux.pieees de bois, on

I'appell~

hap–

pe ;

on lui doone le

m~me

nom, fi ce fOn! des

pl~rres,

comme il fe pratique am: poms! 3UX

mu.rs

des malfolls.

A

la M onnoie che? les Lutlners

&

allleurs, ce fom

des eCpeees de 'renailles. ou pin,ees . Cell<;.s

~e

la Mon-

1I0ie [ervem dans l'atteher ou

1

on fond, a tlrer les ereu–

fers du feu;

iI

Y

en a de

pl~res

&

de rOlldes. La par–

tic qu'on nomme la '

mlZrhOlre,

di

reeourbée pour la

commodité du fervice.

. .. H A PPE (

S"lines.)

ce ronr des anneaux de fer

dom les

poele~

fom garoies en de(fus. Oes

a~neaux

(er–

v~nt

, recevoir les croes . lis ont quatre

iI

clI1q

pouces

de

diametr~,

ou pa(fent des croeS de fe, de deu

x

pieds

&

dem i de longueur.

HAPSAL

Hap¡"lia,

(G/ogr.)

perite ville maritimc

de L ivonié , dans l'Ellonie, au quartier de Wickelalld,

au!refoís épiCcopale . Elle appartient

a

l'empire rlllJien ,

&

cn Cur la mer Baltiq ue ,

a

16 Iioües

S. O .

de Revel.

L ong.

41. 10.

L atit.

r9. 10.

(D .

'J.)

.. HA

Q

U E M E,

r.

m.

(J:lift. ,

~od.) n~m

d'up

juge che? les M aures de Barbane, ou 11 COIIOOI! du CI–

vil

&

du crimine!, mais du criminel Cans appel; il lié–

ge les jeudis.

11

efl affillé

i

fon tribwlal d'un lieurenallt,

.ppellé

l',,"nocadé

Ha,!lIbne.vient

de

g~a(ha"" [ava~t,

Icmé, C'ell ainti qu'autrefOls nos

~aglllrats

&

uos

JU–

ges éroiem appellés

el<T".

HA

Q

U E T •

f.

m.

(Comm<Tce. )

erpee~

de charret–

te (ans ridclle qui fait la baCcole quand op vellt, fur le

deyant de laqu'elle elllln mouJinet, qui Cert par 1,: moyen

d'un cable

a

tirer les gros fardeaux de marchandlfes pOlle

¡es eharger

plu~

commodérnent.

\1 Y a deux fortes de

ha,!uees;

run

a

tim o.n, qui

e~

tiré par des é:hevaux

&

I'autre a tére au IImon, qw

I'en par des homme; . On fe Cert ordinairement du

ha–

,!'lCe

dans les vilks

&

lieux de commerce,

d~mr

le rer–

rein ell uni pour voiturer des IOnncaux de

VIII

&

d'au–

tres liql\eurs; du fer, dI! plomb,

C!jr.

des bailes, ba.lIots

&

ealf-