fans dóute-ee dercier trait n'avoit pas
pe~
eOp'trib\lé
a
'!ccréditer leur oraele.
Voya.
ORACLI!:l¡ .
On n'en pas
d'accor~
fur
I'~trmologie
dg nom
d'Am–
m on ;
quelques·uns le
fon~
venir siu grec
.j1'1'''
,
Jab/e,
paree que le temple de
J
"plter
Ifa"!~q,,,
étoit fituJ! daos
les Cables bn11ans
d~
la
LyQi~.
D'autres le dérivem de
I' égyptieu
ana~, béli~r; ~
d'autres ' venlent qu'
Ham–
mon
fignifie le
fo/ei/,
&
que les rayons de cet'anre roient
tigurés par les cornes ayee
I~Cquell~
on
repr~Cento¡t
1
u–
plter. Car dans
qu~lques
médailles on trouve des tetes
de lupi[er,
e'e(h~-dire
\lll yiCóge'hl1maill avec deux car–
nes de bélier au-deírous des oreilles :
Corne d'Hammon, terme d'hifloire naturelle. Voyez
CORNE .
(G)
-.
HAMONT,
(Glog. )
petit~
ville d' Allemagne en
Wefiphalie, dans I'éveché de ' Liége, a douze lieües
N. O.
de Mafiricht.
LO/lZit,
23.
16.
latit.
5"1. i7.
(D .
'J.)
~AM,PE,
f. f,
dan{
l'
Arti{/erie,
efi un long baton
q~1
fert a
emm~q~¡'er
qUflque coo(e, eomme le refou–
lmr, la lamerne , l'é90uyiflon,
& c.
Ce bftton
~n
ordi–
nairemem de
fr~ne,.
de heire,
& .
de ce qu'on appelle
boh
de B ifoaJe ;
il a environ un pouce
&
demi de dia–
metre: fa 10Qgueur dépend des \lfages auxquels
il
efi de-
fliné.
(Q)
.
<
H A
M
r E,
(Pe;ntllre.) hampe de pincen",
e'efi le
~allche
du pinceau : on éerit
~
proqonce
hante dlt
p ltlCeatl.
L'on peut. faire
cl~ h'i~pes
ou des
h'intef
de toutes
fortes de bms : ,eux dont on fe fert le plus ordinaire–
mont fom l'yyo!;e, ' le fufin,
l'ébe!,~,
&c.
HAMPE,
<O/J,,)k.)
c'efi
l~
pqitrit!e du cerf.
HAMPT'ON-COURT,
H amptoni cltria,
(G/ag. )
mai[on .royale
embell!~ p~r
G4illaume
JI
r.
&
batie par
le cardlllal WOlfey, fous le regne de Henri
VIII ..
le
payCage, le partetre, l'ayenu",
&
les p'arcs ' fom
d~uoe
beauré
admirabl~. C~
palais efi dans ie MilddleCex, Cur
la Tamife,:l. quat,e lieües S. E . de ' Londres. On y
voit les célebres cartqns de Raphael; ce grimd peiotre
les fi[
a
la requ,ifition de
Fran90i~
1.
pour f": maqqfa;
aure des Gobehos.
Lo,,~.
r7. 15".
lat.
'5"1.
26.
(D.
'J.)
HAN,
f.
m .
(Com:".)
efpece de caravanCerai que
I'on trouve en quelques endr<Ílts du levan¡, ou les vo–
yagclUrs
&
les marchands peu vent fe [etirer avec leurs-
équip,ages.
'
En conféquence des capitulations
entr~
la France
&
la
porte
ottoman~,
les Fraq90is pnt;\
~ey~e,
Alep,
Alexandrh),
&
dans quelques .lItres échel\es - de celte
cÓ[e, des
ha>u
qUI leur' appartiennem,
&
ou ils fom 10-
gés l"éparément des
~utres
naticos .
.
.
La différence du
ha;'
& .
du .caravanCerai n confine
guere
qu~ '
da,ns' la grandeur : ce' derni.;r étan" un vaOe
6a[iment, .& l'autre n'afanr
<
que quelques pe[its appar–
temeps qUl font taus raíremhlés daos UDe eCpece de gran-
ge.
Vo.y ez
CA R A
V
A
ti
S
f'
R A { •
<
•
Les
hans
~~ Cp.\1~"Ímti\10!,le
"fom de graods \>ar.imens
~ui
reUemblent affe'L aux clo7tres de \lOS monafieres ;
ils fom batis de
pi~rre
pour prévenir les accidcns dú
feu aírez ordinaires dans
ce[~e ~rande
ville, dont la phi–
part des maiCons ne font ' que ' de ·'bois . En-dedans eO
une
efp.~ce
de cour qoarr"e avec une fonr'ine ·au mi–
Iieu environl1ée d'un baffin. Autour de cette cour fom
quantité d'arcades par[agé;'s en divcrs appartemi os, tou–
tes
eonfirui~es
de meme. Áu-deírus des arcades régnent
des galeries ou corridors ou aboudírent des ehambres
qui ont ehacune leur
~hem
¡n.ée. .Les apparte1'1ens du
re'L-de-chau,írée
ferv~ot
de magaljns. Les marchands pren–
lIent leurs logemens dans ceux d'en-h.aut, ou ils font
néanmoins obligés de fe
fourn.irde meubles
&
d'uficn–
files
de
cuinne; car on 'n'y trOllVe que les quatre mu–
railles : On.
dono~ a~
portier (¡ui en a les elés la moitié
on le quart d'une pianre , pour l'ou,ver\ure d.e chaque
chambrc,
&
outre cela, un
arp.reou deux par Jour pour
le loyer " On loue de la m<'!me maniere les magafins
ponr les \llarchandifes : Tous les foirs
c~s
hans
fom fer–
més d' une porte de fer.
Dil1;onnaire tie Commerce.
(G )
HAN
Ap,
f.
ni.
(Co~m<r<e.)
mot dollt on fe fert
dans les anCÍennes 'ordonnanees, pour fignifier uoe
ttlJ!e .
11
fe dit en général ' de toutes (brtes de ·vafes . Les huiC–
tiers, quao<\
ils.
gout~i1t
les vins, doivem .voir le beau
pot doré en une main,
~
le
hanap
en I'autre.
Pag_
T24.
d~
l'
tlncienne ordonnance .'
HANAU,
Hanov;a,
(v1og.,1
ville d'Al1em,gne au
cerele du
Hl\ut~R.hil1,
dans la Wétéra"ie, capitale.d'un
comté de
m~me
no,m, appartenam a fon propre prmee,
avec un chateau; on li deviCe 'en vieille
&
en nouvelIe .
11 Y
a
eu autrefois
~ans"
certe ville ' une impllmerie cé–
lebre. Le comté de
Hanau,
~fi
borné par le comté
HAN
d'Ifembourg
~
par l'abbaye de Fulde al! nord, par le
com[é de j{einech 3. I'efi, pa.r l'archevéché de
Mayen~
ce !lu rud,
&
par la
W~[érav ie
a
l'oüell . La 'capitale
eft dans. ulJe vane p!aine, fur la riviere de Kuenh',
a
deux m llles
E.
de Francfort, [rois
N .
E . de Darmfladt •
L ong.
26. 35".
lalit.
49. 5"8.
(D .
'J. )
.
. .
*
fiANBALITE, f. ' 111.
(Hifl. mod.)
110m d'\lne
des
q\l~tre
Ce4es reCOnnUe! pour
orJhodo~!,s
dans le Mu–
fulm~111f111e;
Ahmed Ebn Anbal qui naquit
.a
Badget
l'a~
164 de I'ligire;
&
785" de la oajfJance ae
l .
c.
&
qUl
Y
mourut l'an 241 de l'égire
pU.
86.2 de la naitTall–
ce de
J.
C .
!!1l
a
é[é
l~
phef:
il
préret¡doi[ !lne
l~
gr
¡r.ndprophete monteroit un Jour Cur le trÓne de p ieu. Je ne
cr?ls pas que la vénération ait jamais été
port~e
plus
Io,.m dans aucun fyfl,:n¡e de rellglon :
voil~
D1.eIJ dépla–
Ce.
L e reqe des Mufulmans fe récria con¡re celte idée,
&
la regarda comme une impié[é . {)n nc fera pas fur–
pris que ce¡te héréfie ah fait grand bruit.
II
ne parolr
pas que (lelte feéle foit l. meme que celle des ' H ambe–
licns , malgré
l~
reffemSlance des noms.
V.yez
HAM–
BELI ENS .
HANcHE,
f.
f.
(Anatomie.)
partie du
¡::o~ps
qt<i
efl entre les dernieres cÓtes
&
leS' cuiffes .
Les
hanches
con(¡ Oent en trois os joints enCemble,
Rui, a-merure que l'holJUDe avance en age , deviennem
fecs , durs ,
&
olfeux ; de Corte que dans les adultes ces
[roi
s
os 'femblenr ñ'en faire qu'un "feul.
.
L es deux OS des
hanches
&
aociennement os ¡nnomi–
nés , fO!'t Hnis enCemble ar¡térieuremem, par une
~Cp?ce
de -fymppiCe
c~rtilá&ineufe ,
&
po rférieltremellt al!x deux:
CÓtés de 1''1s
f.1~rulll;
de fa90n qu'ils
repr~feDtem
\Ul
baffin ,
Vo)'ez
BASS[N.
Ch~C1111
d'eux n'en qu'une
feul~
plece 40ns I'age par–
fait, quoique dat]s les jeunes Cujets
i!
Coit
~ompofé
de
trois , l'ilium, l' iCchion,
&.
le pubis.
Voyez
ILIUM,
&c.
, Les parties fonnées par ces
trpi~
pieces fom fa \=avi–
té cotylo'ide formée par les nois, le' trou ovale fgrmé
par I'ifchion
&
le pubis , la grande
~chat!ef1\re
iCchiati–
gue formée par I'os ¡¡¡um
&
l' i(chion,
\ln~
!O!llinenc!!
ou
Rrp['1béranee
?~lique
au- deU'us de la
~avit~
cqtylq'ú;le
faue par 1'os
Ihum
&
l'os pubis, uoe échancrUJe fur le
bord de la
cayit~
vers le trou ovale, (ail lée
!i~ns
1'05
pubis
&
I'os ifchion .
Voy ez
COTYLO"iDE.
(L)
, 'H ANeHES ,
(l'(Ianlge
&
Marechal/. )
parties de l'ar–
riere-main du ¿heval , do'lÍt, foit eu égatd au traitement,
foit eu égard au manimem de l'animal, il patoh que
I'on n'a ras eD des
no~ions
exaaes ,
.
Les
h'1nches
réfultem propremem ¡les os ¡les iles; Ott
a done eu tart ¿'eo fi xer l'é\endue depu:s le haut ou le
fommet de's
fl~ncs
Jufqu'au graffe[;
c~r
des-lors 'on
a
pris dellx parties pour une feule; & 1'9n a
~onf9n<\u
eelles dont il s'agit avec la clúíre qui en incollteOablc–
inem formée par
l~
fé
m~r .
Cett~
crreur en
ª
prodnit
une autre non moins groffiere,
'puiCqu~
l'on a donné lo
nom sie
c1l)1Ie
a
la portion qui
d~yoit
porter celui de
jambe ,
&
que le tibia compofe .
Vo)'ez
EFFORTS.
L'extrémiié fupérieure de l'arriere-main aiafi fauífe–
ment envif-agée, on a penfé que des qu'il
y
avolé trop
O"
trop peu de
difl~nce
des reins
~
l'origine de; la queüe,
on
a
l'endroit qui termine la croupe, les
han~hes ~'é
toient pas próportionnées au ' cqrps,
&
qu'elles !:mient
trop iohgues ou trop cóurtes Quoique ,'ceil éclairé qui
compare cette diOadce avec I'étendue des parties qui pré–
cedent
eeHe lnelne extrénlité,
pui(fe en reconooitre
al'"
Cément les défauts , quelques auteurs fe fom perCuadés
de pouvoir en juger par la pofi[ion dll jarret; da\\s l¡;
cas ou la cjiflance en trop confidérable, ils ont pré[en–
du que la faqlie en doit etre \rop en-arriere;
~
dans
cclui ou elle efi trop raocourcie, ils nOU5 om ¡lon.n.é
pour Illatime qu' il ·doit tomber [rop
a
plomb. Com–
mem admettrc; une femblable
re~le,
&
y détérer, lorf–
que I'on fait attemion que le pon
&
la fimation de cetre
~ortion
de l'extrémi[é pofl 6rieure varie conCéquemment
a la multitude innombrable des attit\ldes différenles du
cheval, qui tantÓt fe campe d'l.1I1e fa¡;oon
&
i antÓt
d~une
autrc,
&
qui dans fa marche ' peut
~tre
plus ou moins
affis . plus ou mo}ns enfemble ?
II
efl
néanmoin~
vra!
que de la forme peu meCttrée du fémur, (ju
~ibl~,
&
meme du cavon, dépend la politioll plus ou moins per–
pendiculaire ou· plus ou moins 'oblique du jarret; mais
les
hnnches
proprement dites ne faura ient y donner !ieu •
S'
il s' agiíroit de' fixer les proportions que doit avoir
l'efp<\ce qu'on leur a '\res-mal-ii-ptopos affigné, nous
établirions comme un principe sür, que deu. lignes ti–
rées dans un cheval 'vu de protil, I'une depuis la por–
tion la plus émineA[e de la cro\lpe jufqu'.." graffet, I'au–
tre depnls la f"mmité de \'os des
h,mchu
ou de
I'o~
i1éon juCqn'a la pointe de
la
(eíre, doivent
~tre
égalCli
en loo"