R ·A L
celliers
&
~n
plnfreurs caves qoi fervent d'ct::l:pe
2Ur
vios ve:nans
a
Paris par la riviere . Au-dclfu5 des cel –
Hers
ront
de vanes greoiers ola
1"on
peut
conferver
une
grande quantilé de grains pour fervir en
C3
de nécef–
fil~
publique.
ti
s'obCerve dans loutes ces
hil/la
&
pour
les diñérentcs marchandifes, une poliee tri:
-rég~lier<
conforme
3
diver;; roglemens , dont on peut voir
le
dé–
tail dans le
D ieio"""i,,
¿,
Commer«
de
M.
5.
ory,
aom - bien que ce qui regorde le&
hallo
de
1,
ville
d'Amiens, fou. le mOl HALLE .
Voy n
le
Dill,on"ai–
,.~
Ju
C,mHur~~ .
HA LLE ,
Hala Mag.d<burgica, (G/o,.)
viIIe d'AHe–
magne dans
13
naute-Sa:¡-e, au duché ile Magdebourg,
.;avee
une famenCe uni
"crr.téfondée en t69... 60n nom
1ui
vi~n[
des
f21ines
que les HerllY.lndures
y
[rQuvercnt,
&
qu. f""Gnem tolljours; elle apparticnt por le ,rai.é
de
W
dtphatie • l'éleéteur de Brandebouro; elle
di
dans
une grande plaine agréabte fur
1,
Saal~,
•
r
milles
N. O .
de LeipGek,
8
S. O. de Wittcmberg, 1t S. E.
de Magdci>ourg.
Long.
30.
8.
'atit.
p.
36.
C'etl Ja palrie de li(¡1thafar Brunner,
&
de Poul H cr–
.D?an ; 'le premier voyagea be,ueoup, eulti"a la Mede–
clOe
&
ta C himie,
&
mourut en
1604
agé de
7 '
ans;
le
demier en un des célebres botuniOe du dix-fept'eme
(jecle.
11
fut re,1l profe/Tellr dans cctte fcience
a
L oyde,
-apres avo:r exereé l. M edecioe
i
Ceytan,
&
mOurm
en
' 69r.
011 • pubtié la vie de plufieurs uutres r.vans
nés
3
H alle)
ou qui cn·
0 0[ él¿
profcrreurs;
j'y
ren–
v oye les curieux en Biogr.phie.
(D .
J. )
H ALL!::,
(G/og.)
ville libre
&
impériale d' Allema–
gne dlllS la Suabe , . vee des (,lioes (hr la rivierc de
K oher, entre des rochers
&
des mont_goes. Elle eO
limée 3U. eonfins du Pal"inat , de la Franconie,
&
du Duché de Wirtemberg ,
~
neuf de nos lieü.,s , E.
d'Heilbron, quinze N . E. de StlItgard. Elle doit
r.,
fond atioll aux fourees ¡¡dlées.
L 01l¡'
~7.
30.
Ineie.49.
6. ( D .
J.)
HALLE,
(G.!"g.)
petire vil1e d¿mantelée des Pay"
Ba.
Alltriehi.osdans le Hainlut,
&
Illr les confins du
Broblnt. Ce lieu prend [c,n nom de l'églife de N otre–
D ame , qui en eO la tmél.ire,
&
q~'on
appelle
vul~ai
rcmellt
NotTc- D ame-de-Hnl/"
ou
d<-H"" .
juOe LipCe
qui a écrit l' hilloire des pré Cens que I'ancienne dévotion
a
,·.lu
ii
eelte églife, pendit ponr fon offrande une plu–
me d'3rgent dC\'3nt I'aurel.
H all.
fut pillée par les Fron–
,ois en 169' ; elle en fur la Z inne,
ir
di. lieües
N .
E.
de Mons, Irois S . O . de Bruxelles.
L ong.
2(.
fO.
lae
~o.
44·
(D.
J .)
H A LLEBRANS,
( Vrnai<.)
font les petits des ca–
nards fauvuges: pour prendre des
hRII<brans
qu.ndon
a quclque étallg dans les iOots duquel les eannes 'lau–
v3ges ont coutume
de couver,
on va
battre les
gran–
des herbes de ces illOls pour en faire fortir toute la peu–
plade qui fe met
a
la nage ; o n .la fuit dans un bachot
avee un t.rgc tilet qui traverfe I'étong; on fait ainlj
mareher les ea.metons devant foi pour les aeeuler,
&
on les prend: ces fortes de eha(fes fom fouvem tres–
eopieufes .
*
H A L L E-C
R U E
S,
0#
E
R
E'S ,
f.
f.
(Ma"lIf. )
forte de w il es qui fe f.briqueut en Bretagne,
&
qu'on
~nvoye
aux Ifles
Canades .
H .-\LLElN ,
(G/og.) H aríola ,
petite ville d'AHe–
tna~ne
au cerele de Baviere, dans I'évcehé de Sa!tz–
bourg. E lle eCl fu r la Sahza, entre des
t¡1onta~ nes,
dans
lefquelles il y a des mines de fel fort eurieufes , qui rOnt
la richeile de la iHe
&
du pays ; Z eyler dan< fa To–
pograpbie de la
~aviere,
ks a décrites avee foin. Cette
ville ell
a
quatre de nos lieües S. de Salt7.bourg.
L01lg.
30. ro.
l it.
47· 33·
(D.
'J.)
H t\
LLENBERG,
(G /ogr. )
petite ville d'Allema–
gne, en W etlphl lie , appartenante
a
I'éleéleur de Co–
logne.
HALLER,
(Glog.)
riviere
d'Allem~gne,
dans la
principamé de Calemberg, au pays de Lnnebourg; elle
va fe Jetter ¡jans la L eine .
HALLERMUNDE,
(
GI.gr.)
comlé de
l~empire
d' Allemagne , dans la principauté de Calemberg , entre
la L ei..e
&
le D eiller .
H A LLERSDORFF ,
(G/"gr.)
pet'te ville ,1'Alle–
ma~ne
en Fra)lCOnie,
pres
de
F o rchhcim .
HALLERSPRUNG,
(G/ogr. )
ville
&
baillia~e
de
la prineipauté de Calemberg ,
ir
trois ¡¡eücs de
Hannovr~.
HALLIE R, f. m .
(Comm"c•. )
marehand qui éta–
le aUI halles .
Voyez
H ALLE.
11 Ce dit aum du garde d'une halle, ou de celui qui
:a
foin de la fermer,
&
d'y ga rder les marchandilcs
qll'on
y
lai/T<. Par les réglemcns les marehauds fo rains
e7
~oiles
font tenus de tes venir <lécharger
¡¡
la halle
&
HAL
de les l.i/Ter en gordc
~n
/;.dli,r,
jufqli'l ce <¡u'dles
foieO! vendues fans pouvoir tes en
r
tirer pour
1<:>
em–
porter .
Dilltonn.
¿~
Comm.
(&)
HALLIER,
(Chaffi.)
forre
de
6let qu'on tend en
maniere de haie
d.nsun
champ.
Hall;'r
fe d·t .ufli
d.J
un
builfon, c:run arbrilfeau; on dh, ce
lieVlt:
s'eR:
fm". é parmi les
halli<rs.
H I\LLll'"AX,
Olí<,,,,,, ,
( G/o~.)
vil1e eonfidérable
d'A n~le(errc e~ Yorckshir~.,
rema.r:quuble par fes rna–
"ufaétor•• de latne; elle en ,
SO
lIeues N. O. d. Lon-
dres.
Log.
t r. ro.
I.at.
n ·
38.
. •
.
Sa"ile (le ehevaher Henn) , naqu.t a
H~l/íf3x
en
1
f49; il fe 6t un noro par fon
hnbil~.té
daos
, 1<S
Ma–
thématiques,
&
la. langu.e greque qu ti e.t
1
honnc.urd'einfcigner
i
b
reme E ltrabeth.
ti
a pubhé UD tralté
(itr Euelide en 1620, une bene édition de
S.
ChryCo–
(lomeen gree,
Eton,.,
16t 3,.
~n
8
vol.
in-f.ol.
un eom–
mentaire en 'OI\lois fur
la
m.ltcc des Romallls, & quel–
qlles ,utres :",vroges eOimés:
m.isI'univerfité d'O xfurd
n'oubliera jamais les deux chaire ,l'uue de
G~om~trie,
&
I'autre d' Aflronomie, qu'il y a fondée de ron pro–
pre b'en ell' t6'9. 1I mo urut comblé d'eOime
&
de
rc~retS
eo
1622,
'gé
de
73
ans.
(D.
J.)
H f\LL INGD .'\L,
(G/D.g.)
diOriél de Nonvége,
da liS la provinee d' Aggerhus.
'
H !\
L L O E ,
(G/ogr.)
petite . vjlle de
la
pr~v!oce
de
Storm",ic~
.u duché de H olllem, dans le batlhnge de
SegCber~
HAL
STADT,(G/ogr.)
ville de
S~e~e,
dansla
province e H anand, dans la Goth.e mértd.ooale; elle
en fortifiée
&
a un por< fur la mer lhltlque.
HAL ¡YRAGA ,
(Hifl.
nat.)
les
ancien. anten–
doient p.r-11 une cipece de
"a:r1lm
trc.-pur. P line dit
<]u'oo en di Oillguoit
de~'x ~fpee~s;
le plus pur s'aprel–
loit
h4myraJ('"
&
cellll. qm é,o.t melé
,d~
lerre s ap–
pclloir
agrium ;
le
premler
venaa de: Mc.:dle,
&
le
fc–
eo nd de Thraee .
Voy"';,
N
AT
R
UM. L orfqu'oD le trou–
,·oit
¡¡
la fu rface de la terre fous une forme coneroto,
ce rel re nommoit aum
halmyrax.
.-
HA LO ,
f.
m .
(Ph):ftr .)
météore gui paroit en for–
me d'anneau Oll de eerele lumineuI
~de
diverfes eou–
. leurs, amollr du fole.l, de la lune,
&
des étoiles .
17.–
)'CZ
MÉT>ORE.
Ce mot dl formé
du
grec Q,,_r ou
.b.., ,
artA,
aire,
forface.
L cs PhyGciells regardent
le
halo
eomme nn e!fet de
la rérraélion des rayons de lomiere qui parrent par les
vé Gcllles fi lies
&
rares d'uDe petite nac 011 vapeur, la–
quelle fe tro uve dans tlotr.e atOlofphere ..Ce< raYDOS
ac–
riven!
it
l'ceil du fpeétateur , apres aVOIr fouffen
f.nsré Aexiotl dans les gouttes de la nue dellx réfraélions,
I'unc
ir
l'emréc, l'autre
a
leur fi>rtie;
&
la diffén:nte
ré t"rangibilité des rayons prodllit les difterenteS eouleun
du
ha'". Voy<z
R ÉfRANGIDILITÉ, RÉFllACTlON,
~
C OULEUR.
On confirme. cette explication en ajoúram qu'une cer·
taine qlt3ntité d'eau é,. m
I.nc~e
vers le foleíl, on
la
voit, dans le moment qu'eJlc fe bri(e
&
fe difperf. eo
gouttes , former lIne efpeee
d'halo
O" d'are-en-ciel re–
préremam les mémes coulear. que le vt!ritable; avee
ecrte différence que dans t'are-en-cíel ordiaaire iI y a
réflexion avee réiraclion,
&
que dans le
halo
iI
n'y a
que réfraélion .
Voyn
ARC-E>t-CIEL .
Ces fortes de cOllronoes font quelquefois blanehes,
& d', utres fois el les o nt les
m~mcs
eouteurs que I'are–
en~clel;
tantÓr
on n'en voit qu'une,
&
tanrÓr OJ) en
voit plulieurs qui font eoncentriques: Snellius dit qu'il
en a vii lix autour du Coleil. L e diametre de ceHes qu'on
a obfervées au tour de Sirills
&
de J upiter, n'a jamais
ét': de plus de cinq dcgrés; eelles de la lune vont de–
pu;s deux degrés jufqu'ií
quatre-vin~t-dix ~e
largeur . Le
diametre de
ces CQlJronnes
varie pendant le tems qu'on
obferve le phénomene .
On peut produire artifieiellemem de Cemblables cou–
ronnes, en mettam, 10 rCqu'iI fait froid, entre t'ceil
&.
une bougie allum ée un pot plcin d'eall ehaude, dont la
"apeor mome en haut : e!eíl pOllr cela que I'on apper–
~oit
fouvent ces aDneaux dans les bains aulom de
l.
bOllgie.
.
U ne autre maniere de repréfenter ce phl!nomene,
c'eO de pomper I'air d' une eloehe de verre:,
&
regu–
d3nt :i-travers certe c10ehc la flamme d' une chanóclle
placée derriere
la
cloehe: car aum-t6t que l'air fe fera
",rétié jt1fqu" tln certain
poil.lt, on ne manquera pas
d'appereovoir un anne>u autour de la flamme . On peut
voir la méme chofe, ell fa.[ant rentrer dans un réci–
pient I'air qui eo avoit été pompé; car des qlle cet ait
fe tro?ve¡" aVQir
I~
meme
denGté, on
verr~
pato!tre
cc[