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HA 1

HA 1 ;

f.

m.

i1

fe dit

m largo" tIe Rivier.

, d'un <n.

oraie

dangereux

ou

l'eau tournoye,

conlme

il arrive or–

dínairoment

a

la culée d'ulle pile de pont, du eÓlé

d'aval.

.. HAICONS,

f.

m. pI.

~t.,~e

de Piche)

c'cO:

aiufi qu'on' appelle dans I'a mirauté de Bayonne une foc:

te

de petits batcaux peu différells de ecux qu'on y ap–

pelle des

til/ol/es.

HA

1

e T

1

T E S,

f.

m. pI.

(Hifl. mod.)

feae de

la

religion des Turcs. eenI quí y fOllt attaohés ero–

yeO! conllne les Chréeiells que JeCus-ehriO: a pris un

eorps rée!, & qu'il s'eft incarné dalls le eems, quoi–

qu'iI fUe éternel. lis one

m~me

inferé dans leur profef–

(jan de foi , que

le Chrifl v icndra j"ger le monde ar,

d~rnier

jOUY,

pnrae qu'il cft écri[ dans l'aleoran:

a

,1VIa–

¡'om~t,

tll

ve,.,,(lJ ton Seigncltr 'lui viendra dans ¡us nua .

Or ce mot de

Seignmr,

ils I'appliqueot au Meme, &

¡Is avouene que ce Meme eCl JeCus·ehriCl, qui, difent–

ils, rcviendra au monde avee 1<

m~me

aorps dont

iI

étoie revém fur la terre, pour y régner quarante ans ,

& détruire l'empire

de

l'ante·ehriCl, apres quoí" la tin

du monde arrivcra. C ette dcmiere opinion, felon Po–

cok, n' eO: pas partieuliere :\

la

Ceae de

H aiélitef ,

mais généra1emene répandue parmi tous les Tures. Ri–

caut,

de J'empirc

ottoMnn.

e

G)

HAIDENSCHAFFT,

(Glog. )

ville

d'Al1e~

magne, au duché de Carinchie. Cm la riviere de Kobel.

HA1DJNGSFELD,

(G/og. )

petiteville d'AI–

Icmagne \.. en Franconie, dans

I'év~ehé

de

W

unsbourg.

HA 1

~,

ou

H A

Y'

E,

r.

f. (

Agrimlture . )

e'ell une

longueur de plants fervane de clÓtUre

a

un jardin ou

i

un ehamp, laquelle eO: plantée d'épines blanehes, de

eharmes, d'ormes , de ronces & de brolfailles .

On dit une

haÍt: vive,

une

hai~

mOl

te,

une

haie d'ap–

PI';;

la

haie

d'appui

3

pris ce nom de fa hauteuf

j

la

haie

vive, de fa nature qui eO: de plantes ayane racines &

vivaces; la

haie

morte, des échalaes, fagots, ou bran–

ches Ceches dollt elle eO: faite.

H

Al E,

O"

pliltót H

A

Y E,

(Droie

fran~.

coutumier .)

tes

bates

font quelquefois un fujet de difputes, que les

Lois one de la peine a prévenir, OU a régler . Suivant

le Droit eoutUmier de F ranee, eeuJi: qui plantene une

hale,

doivent lailrer un eCpaee entre la

ha;e

&

le fonds

lIolfin: fi elle eO: vive, la difi.nee doit erre d'un pié

& demi:

G

elle ea de bois more, 00 peut I'établir Cur

'extrémieé da fonds, Cans lai(fer aueun vuide; paree–

que remblable clÓture ne fauroie préjudieler 3U fonds

voifin. Ce n'ca done qu'a I'égard de la

haie vive,

qu'il furvient des eoneeO:ltions de propriété; par exem,

pie, lorfque deux voilins reel.mene ehaeun la

haie,

&

que le )uge ignore a qui e1le doit apparrenir; on ce eas,

le

fenum~nt

ae Coquille, dans fe,

lfuqt. ehap. exlviij.

en que s'll

y

a un f,,(fé du eÓté de la

haie,

elle doie

appanenir au propriéraire du fonds qui eCl au-dela du

~olfé

& de

la

haie:

dans le doute, ajoilte-t-il, on doit

Juger de

la

propriélé de la

ha;'

par la qualité & par la

nature des hérie.ges qui font aux deux eÓtés; ear

Ii

el·

le

e(1

entre une eerre que 1'011 feme & une vigne la

préfomptioo Cera qu'elle apparcient au propriéeaire

d~

la

vigile,

:l.

qui la elÓture eCl plus néeelfaire qu'a la ter,

re.

11

ell eO: de

m~me

d'une

ha;'

plantée enere une ter–

re

& un pré, le pré éeant expoCé

a

la p3ture du bétail,

s'il n'en

pa~

elos. L oifel, dans fes

l nflitutioíu

corl.t ll–

mieres, liv. ll. tito i;j. arto

8.

a décidé de

m~me

que

Coquille. Auberr,

aádie.

:l.

Riehelet .

(D.

'J.)

HA

1

E,

c'ea

dans

l'

Are

militaire

une

dífpofitioll

de

foldaes fur une ligne droite ou fur un feul raeg; enforte

que metere des foldats en

haie,

e'eO: las mertre Cur un

feul rang.

Voye:r:.

E

v

o

L U T ION S.

(Q)

HA

1

E (L A) C

Glog. )

!ieu eharmane des Rrovinces

U

nies dans la provinee d'Hollande, autrefois réfidenec

des cornees de Hollande, d'o11 lui viene Con nom tla–

mand de

S'

Grave"hage",

que l'on exprime en latín

par

¡'¡aga Comitum.

C'ea aujourd'hui le centre du gouvetnement de

h

r¿publique, la demeure des membres des Etlts-géné–

raux, des ambaifadeurs & miniO:res éerangers. Quoique

la

Haie

n'ait point encare

d~

"ang marqué parmi les.

vil–

les ¿e la H ollande, elle a par fon étendue par le nom–

bre & la beauté de fes palais, par la dignieé de fes ha–

bitans, par les

préro~atives

de fes magiO:raes, & par la

magnitieenec de fes promenades, de quoi tenir raag en–

tre les plus belles villes de l'Europc.

C'eO: d'une petite maif"n de eha(fe dans un bois 011

les eomtes de Hollande venoient quelquefois, que

s'ea

formé ce beau !ieu; mais l'éehe 011 nous le voyons au–

~

jourd'hui. n't!xilloit pas encore

3U

treizieme fiecle;

ii

a.riva

Ceulern~nt

qu'a\ors GuiUaume

11.

eomre de liol-

Teme

PUf.

.

HA 1

lande, élu

11<

cOuronné empereur en 1248, tranfport,.–

de tems en tems fon féjOlIr

a

la

H aie

Oll

il eommen–

s;a le palais qui eCl aujonrd' hui

la

co,:r.

En 1291 la

R aíe

devint le ehef·líeu d'un bailliage; avee le tems il

prie le nom de

vil/ag_,

&

m~me

en

Ifff,

il ne paf–

foit point encore pour étre une vjl!e.

I/oyt:z

Altinaius

&

Boxhornius fur taus les autres détails.

o

La

Haie ,

ell fituée

a

une petite lieüc de la mer,

a

enviran 'lUlaut de D elfr,

~u

N.

O.

:1

trois lieües S. O.

de Leyde, qu. rre

N.

O. de Rotlerd1m, & douzc S.

O. d'AmClerdam.

L ong.

21. 4f.

lat .

p . 4. 10.

Puifque la Hollando

eft

fi féconde en

~ens

de lemes

du prcmier areire,

il

na faut pas

s'étol1n~r

que la

Hai~

participe

a

cecte gloire;

lnlis

eocre un grand nOlnbrc de

favalls dOl1t

elle

en 13. patrie, je me

contcnterai de

ci–

eer ici G:,lill>, H uyghens , M curlius , Ruyfch, Sallen–

gre, & Seeond.

G olius Cj aeques) fut un des plus habiles hommes de

fon fiecl¡; dans les

lan~ues

orientales; nous lui devons

deux exeellens diaionnaires, I'un arabe & l'auctO perCan .

l'hinoire des

Sarr~ins

par Ehnadn,& les élémens afiro:

nomiques

d'l\I~ergJQ

avee

d~s

eommolleaircs: il voy'–

gea tant en Ahe qu'en Afnque,

&

mourue

a

Leydo

on

1667

a

I'~¡;e

de 71 ans.

Huyghens ( Ch"ieien), en latin

Hugeniu!,

a:

mon–

tra I'un des plus grands mathémaeiciens & des meilleurs

.Clronome, du dix -fegtiemo fiede.

11

apper~ut

le pre–

mier un anneau

Il¡

un troifiemo

fae~lIite

dans Saturne;

iI

erouva le Ceeret de donner de l. juCle(fe aUI horl,,–

¡¡.es, en y appliquant

Un

pendule, & en rendul1t touee.

les vibralÍons égales par la eyeloYde; I1 perfeaionna

le,

télefcopes , & tit un gcand nombre de découVeHes mi–

les. 11 mourut dans

(a

patrie en lP9f :\ 66. ans: on .

peur vOlr Con

élQ~e

dans

1<

journa~

<je M . de Beauval,

Aoút

169, ; mais

iI

f'lM le lire (jans

"hift. de l'A,ad.

d" ScieneeI,

done

i1

étnie arrooié "Iranger. Ses ou

vra–

ges ont ¿Ié rceüeillis, & f"rmene erais volume.

h"4'"

' Meuraus (Jean) I'un des plus érudits & des plus la–

borieux éerivallls du oeele pa(fé, méritoit bien fon em–

ploi de profeITeur en hiCloire & en langue greque

a

Ley–

den .

II

a e<lIemene développé I'érac de I'ancienne Gre–

ce par fes diverfes ouvrages, inrérés enruiee dan. le treo

for de Gro:vius, qu'il n'a rien l.ilfé a glaner apees lu i;

voye:r:.-en

la IiCle étonnante dans Morer)', ou dan. le

P.

Nieeron,

eo>!,e

XII. poge

181. 11

mournt de la pier–

re a Sara en 1639, a 60 ans; fon tils Jean (ear on fe

no:nmoic comme fon pere) qui marehoit fur (es tra–

ces, mourut

~

la fleur de fon age, ayant déja publié

quelques éories tres·eflimés.

Ruyfch (Fréderie) parolt encare un homme plus

rare en fon geme. Les gens de l'art Cavene avalle moi,

'i!ll'il n'y a perfonne 3U monde

:1

qui la tine Anltomie

foie plus redevable, qu'au ealent Cupérieur de Ces inje- '

aions. Ses ouvrages li enrieu" fone entre leS mains de

tous eeu! qui euleivent la Mededne

&

l'Anaeomie.

11

mourue a Amnerd'lm en 173

1,

cambié de gloire pour

Ces admirables déeouvertes,

~g¿

prefque de

9.1

ans. Le

doaenr Sehreiber a donné fa vie, en medeei n vraiment

éelairé; M de Fontenelle a faie fon éloge dans

"bifl.

<!e

JI

académie deJ

Sci~"es ,

done

iJ

étoit

membre.

M . de Sallengre

(/Jlbert_Henri)

n'avoie que 3º-ans.

quand la pedte vérole trancha Ces jours en

17~

3; ce;

pendant

iI

avoie dé]. publié des onvrages pleins d'éru–

dition. On conno!t fon grand

r~cüeil

latin d'aotiquités

romaines, en

3

vQl,

in-fol.

& fes mémoires de !i!téra_

ture en

2.

vol.

in-:I2..

Seeond,

(Jean)

S

E CV

N D

V S

,

a donné des poé fies

latines 011 regnent la féeondilé &

l'a.~rémene;

fes élé–

gies & fes pieees funebres fone rouehames; fes fyl ves

COllt bueoliques; fes poéfies ineitlll¿es

8afta,

réunitrent

la délieatelre & lagalantene trap lieemieuCe. lis les'au–

roie eondamné lui-meme

d~J1s

un age mur, mais il n'y

parvint pas;

iI

mourue tout jeune

i

2f ans, en 1936.

Je ne Cais ti je <\ois llommer • la fuice des fwans qu'a

produie la

H a;' ,

ce monarque célebre du demier tie–

cle, qu'on appellOlt

le jlathouder

des

Anglois ,

&

le ro;

des Holla"d.j!.

11

fut, <\it M. de

Volt~ire,

(imple

&

moderte dans fes mamrs, méprira toures les Cuperllrti" ns

humaines, ne perféeut. perCnllne p.our la Religion, cut

le. re(fourees d'un général & la valeur d'un foldae, de–

vint I'ame & le chei de la Inoilié de I'Europe, gou–

vern~

Couverainemene la Hollande fans la Íltbjuguer,

acquit un royaume contre les droits de

la

namre,

&

.'y maintint rans etre aimé.

!I

termina Ca earnere en

Í702, 3 I'age de f2 ans.

(D.

y . )

H

~

tE

(L

A.)

Ha~a,

Glog.

petite ville de Franee ell

Touraine CUt la Crenfe,

allx

frontieres <lu Poirou,

il

deul licues de Guierchc;

I

qua~re

de

Chheller.ut

,

di'i

C:.

de

T,?u;~