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RAe

L '

I".bitll4e ,

comme le

!~mpc!rament

en gén'éral, d¿

,end de la

difpoli~io'l p~y~q,!¿

des parties conliílamcs

principalement , qm entrent dans la compofi¡ion des or–

g.nes,

&

de c;elle des humeurs qui s'y diíl.ibuem: en

quoi

l'habitua.

dilf~rc: d~

la

conílit!!~on

ou cOI,:,plexion,

qui dépepd

d~

la dlC]l9litlOn des pames

m~ch!lIllques,

de

1. eonf"rmallou, pe la faculté propres

ii

chacun des

org. nes

&

des

ql~.lit~s

des hnme"ln 'lu'il

re~oit .

L 'h..-

bitlld~

dilfere du tempér8t¡'1em en ce qu'i1 renferme les

qualités eomplUn'?5 '

~ tQút~S

les parties du corps , tam

crlernes qu'internes, au ¡¡eu qu'elle n!, regardc que I'ex–

térieur du porps.

Voya:.

T

E M

¡;

E' R

A M E N T.

*

HA

B [T U E ' , adj . pris Cubí!. c'dl un ecc1 éfia–

Cliqu~

qui s',<íl attaché volomairement .u fervice d'lm:

paroiíf~.

.

*

H AB IT U EL, adj .

( Gramm.)

quJ di tourné e'l

habirude. Ainli on di!

une

malaai~

habitrulle, la

graf~

habieltel/.,

La grace

habitrl<l/~

fe

re~oit

par le

bapt~me

&

s'accro1c par les autres Cacremens.

11

f~ut

avoir

la

grace aétuelle pour

1;>ie~

faile,

&

l'

hahitr«l/e

pour

~tre

C'lwé.

.

HABOUTS, f. m. plur.

(Jurifprud.)

termeufité

dans quelques coútumes, ?o\lr exprrmer les tenans

&

aboutiífans d'uu héritage.

(A) .

H1\BSAL,

(Glog.)

ville de Livonie dans le comté

d'E ílhonie, pres de ' la mer

~altique

. .

H

A.BS

BO

V

R~ ,

f.

m.

(Géoi.)

ancie~

chateau

de mífe au camon de Bernc, dans le

ballli.ge

.<fe

Leotzbourg. J e n'en parle que ' parce qu'il a donné fon

nom

iI

RodolPi1e , com\e

d'H;~bourg,

ceiglleUr 'Suilfe,

fondateur d'une IDaifon long-tems la plus tloriífante de

l'Europe,

&

quí " été quelquefois fur le poim d'avoir

daos l'Erppire la mt'!",e puilfance qu!, Cbarlemagne.

Rodolphe d'Habsbourg, 'avani que d'etre élu empereur

en 12.73 , .. avoit ¿té 'champion de l'abbé de Saint-Gall

cOlllre

l'év~que

de Basle, dan

S

une perite guerre pour

" quelques tonneau>: de vin. Sa fortune étoit alors fi

" peu proportioonée a fon cpurage, qu'i1 fut quelque

tems grand-maitre-d'hÓtel 'd'Onocare, roi de Boht:–

" me, qui depuis prelfé de lui rendre' hommage, ré–

" pondit qu'¡¡ ne lui devoit rien, qu'il lui avolI payé

" fes gages,,_ '{oltaire,

hip'. glnlr. tome

JI. (D.

J . )

HA C A

e

H A N,

(Glogr.)

royaume d'Afie daos

la peoinfule de ' l'lnde, dépendant du Grand-l\4ogo1.

HACHA,

(Glo&r.

2 provinee du cominent de l'Amé–

fique mé'ridi.clDaJe, arcofée pa, une rÍviere de méme

Dom, de la domiriatión eCpagnole ; elle elt riche en or,

en pierres précieufes '

& .

en foillaines falantes. .

*

HA CHE, f. f.

(7'ai/la"d. )

terme qui délignc

tout gros oulÍl de fer 'aciéré qui fert a couper, dont le

oom change fuivam I'emploi

&

la forme 011 la partie

uaochame dans cet outil. Ainfi dans le marteau

a

tail–

ler la pierre

i

la partie tranchante qui n'eíl ni bretée ni

dentée, fe nomme

la hache;

l'autre partie,

la br.ture ,

&

le haut,

marteaH .

.

.' .

I1 Y a un. gt:and nombre de

haches;

celle du TOllr–

neur re/(emble

a

une doloire ,

7Joye,g.

DOLOIRE; mais

elle elt plus perite; Ca pl.nche

&

Ca doüille fom fou–

dées etúemble par leurs extrémiré< , comme aux co–

goées

ii

doüi!le o.n. en épau}e des Charrons .

La

ha.he

du tireur 'de b.ais , ou l'in.ílrument ddm ils

fe

fen~en~

pour .couper les l,iens des. perches qui formen,t

les [rams de

bOlS.,

'fJoy~z

T

R.

A 1 N S,

a Con tranchant a

deux b\feaux large de quarre

a

cinq pouces, parallele–

ment

a

l'outil

&

au maoche . Au c6té oppofé rel.tive–

ment

a

l'outi! elt un picO! ' d'environ

fi~

pouces, qui

fert

a

tirer [es buches de l'cau . CeL oulÍl eíl aciéré

comme les autres:

..

La

hache

du' bucheroo nfa point de picot; elle en plus

grolfe que celle du 'tireur de bois ; elle s'appelle

cognée.

Vo)'e::.

C

o

G.N E T TE . '

.

.

Ce\le; du. marinier en une efpece de marteau qui au

lieu de la panne a un tranchant parallele nu manche, 1ar–

ge de trois a quatre pouces • .

11

Y a d'autres inílrumens qui portent le

m~me

oom .

vo)'~::.

lel articlu fui'/Janl,

no~

·Plancha

&

¡erlrl.xpli-.

CatI01JJ .

• H A CHE A' MAIN,

(Form;~,.

&

au'r~l ol¿'1Jr;~rl',

eH

boil

groJ1i.rl

.)

inílrument tranehant

lar~e

de fer

&

court de manche, dom on fe fert

~pour

dlvifer les pie–

c~s d~

bois qui [001. trop grol!c:s ..

Voye::. la Planche

d"

I'urmur.

.

H

lA

e

H E D'

A

R M E S,

(Art milit..

&

hift.)

efpece

de

hache

dOllt on [e Cervoit autrefois dans les combats

pour rompre íes armes défenfives des hommes d'armes .

Elle oe fert plus guere aujourd'kui que dans la Mari–

ne, c'en-a-dire dans les combats fur mer . Le manche

de la

hache

¡I'

arma

.efi.fouvent tout de fer : elle

étOit

RAe

tailléc d'un cÓté en forme de

hache

ou cognée

&

de

I'autre en marteau ou en poime.

(Q.l ·

. , . .

*

H

A

e

RE,

(Myth.)

(ymbole de upiter Labradeus

chez. les Cariens. Au líeu de tenir la foudre ou le jee-

ptre , ¡¡ étoit armé de

la

hach. ·.

*

H

A

e

HE,

(orar. de) (fliJ!. mod.)

~aytl!ood

Be–

reoger devenu comte de Barceloooe, l'innitUa en mé–

moirc de la viéloire qu'iI remporta Cur f<s ennemis,

&

de la bel!e défenCe que les femmes

d~

Torto[e ?,rmées

de

h"ches

firem au fiége de celte

vjll~.

H

A

e

HE,

(Arpemage. )

N icod a dit que

h4Ch.

en

fait d'arpenrage, " elt une certaine forme de champs,

" &

cooféquemmeut ten'ns ou aboUtilfans de

fl.nc

ou

" from coqrbe ,

&

(oíCam '¡ouro"ller,

&

nou de droite

" ou pleine l.igne

H;

ainLi

l'on 'di[

pi~ce á~

&er re

affife

en tel Jieu, appartenanre

a

Louis Grivon, contenam dlx

arpens eo

hache,

tenant d'une part a '

J

ean FloqUaft,

oc

d'autre 'part

a

P ierre A my .

(D.

J .)

.

H

A

e

HE,

(e o u

P -D E)

MRnrge, M arlchal/.rie,

'/Jo..!',::,

E

N

c

Q

t.

Ü

RE .

.

. H A

CHE, E N

H

A

e

HE,

O"

H A

CHE' E,

( '(mprim.–

rte . )

On fe Cen de certe expí"ffion , 10rCq'lc dans un

ouvrage iI y a des glnCes , qui trOP abondañtes pour

c.om;

"ir

a

la mRrge oa elles

c0tl!menc~lJt,

.fout !O0ll–

tllluees en retoumam fOUi le texte, dont pour cet effe!

ón retranche

la pnge

~

proportion que la glole eo" a

beCoin. 'On dir encore ' d'nne .d<\itioll, 'gu'elle eíl

¡Ja–

ché. ,

quai¡d apres 'X0lr remBIi touie la ,"olonne 'lúi lui

en dellinée elle palfe ('ous la malÍere,

&

for me des

Ii–

goes qui devienneat de la largenr de la matiere

&

de

l'add!~on :'

Cela aqive' tontes les fois que le ,di.('co\1rs ªc

raddlllon en trop abondant,

&

qúe pour évlter la con–

fulion, on

~vite

d'eo

reJetl~r

une partie

la

pa~e

fui–

vame. Plu(ieurs des anciens

ouv~ages

de drOlt font

imprimés en ceuo Illaniere : te11e eíl \a bible

hebra'iqu~

de Bomberg,

&

le

~almud

du meme .

*

HACHE(E ; f..

f.

(Hifl..

Mod.)

punidon qu'on

impofoit autrefOis aux gens de guerée

&

meme aUI:

fei"nours; elle confinoit

ii

pc;>rter une fell e

QU

un

c~¡en

pelldam un eCpace de chcmin défi¡¡né ; elle deshonoroit.

On indiquoit une proceffion folemnel\e; toutes les fois

qu"un coupable la fubiífoit. Les mots dti latin de ces

tems,

harmifcari ,

harmif~a"e,

figoitient la

hachle,

c!tre

punie de la

hachle:

. .

H

A C H

5' E

S,

(e

ha{fe

.)

les pluviers cherchent les

hac6c·q

ou les vers cachés fous les Ccuilles dom i1s fe

nourrilfem'.

.

.'

HACHEMENS,

r.

m. 1'1.

<n

t-ermu de Blafon,

fe dit des Jiens des

pa~naches

ii

div~r~

n"

"u.ds

&

lacets

~

&

1 longs bouts voltlgeans en l'air . Les Allernans en

licnt leurs lambrequins, qui doiveot 'etTe de meme..

émaull;.

0!l

d..it aum,

ha"ch.mem,

&

OU.

y. mer un

h

par

cor~up~lon :.

car

ach.menl

éloieor

aqtr~fo,s

fy.n,ony-

es :\

orm men!;

&

1'0n enteud'lit par ce mot des lam–

brequins 011

cha~r6n's d'~toffe

découpés, qui ' eoxelop–

pem le carque

&

l'éco.,

&

qui fom ordmairement des

memes émaule que les

arrnói~ies .

VO)"::'

C

A S

Q

u

¡:;,

FEU,

&

LAMBREQ U I NS .

HACHENBOURG,

(Glogr.)

ville, ehateau ,

&

bailliage d.'A,\lema¡¡,nc;, au comté de Sayo, pri:s dr;

Coblemz, cur le Rhm.

.

*

HACH;ER, v. aél:.

(Gramm.)

couper en mor–

ceaux; ce mot vient de I'inllrument tranchaot

hafhe;

jI fe prend au fimple

&

au figuré: on dit de la

'/JirmJ.

ha~hée ,

&

un

fly le hackl .

11 ".

plu.(ieurs acceptions daus.

les Arts .

VOY'::'

lu a,·tlCl.l f"''/Jan! .

.

H

A

e

H E

R,

eH

Grav.

f:l

.ñ:

D.j[....

en

I'art de difpQ,

Cer des lignes

¡¡

l'aide du burín ou dfcroyon, pour doq–

ner I'effet aux différens obje(s -que \'on veut ornbrcr,

foit en G.ravure, foit en Delfein .

Pó.ur

h,,,h.r,

Ol! lb

fert de lignes droites; coutbes, ou ondies ; quelquefois

on les ernploye feules, quelqllefois

auffi~

on Ir;s empl.oye

enCemble en

le~

croiCant en forme de 10Cange, plus ou

moins obliqllemem. L e fens dans leque1 iI c_on.'(iem de

difpofer ces. Iignes ou traits pour former 1C!ó. ombres ,

n'el! pos tout-a-fait arbitraire, comme bieo des graveur.

&

dem naieurs 'Ie

pe~fent ;'

iI

faut que Icm

di~eaioll '

par–

ticipe de la nature ou de la perfpeél:i\'e de l'úbjet que

, l'on veut ombr<r. Si I'obj,et di rond, le fens. dp.s ha–

chures doit erre circul.ire; s' il en uni, les hachures doi–

veot

~tre

unies ; ' s'iI elt ioégal ,' les hachures. doixent par–

ticiper de ces. inégalités . Ellfin

po.ur

parvenir

ii

donner

l'elfet convemble, Coir

a

une gravure, coit

a

un' deífd o,

le grand art el! ' de les.' varier, .de

manie.re

cependant

qu'elles indiquent to:ujours I'mtlexloll ou

la

fo¡ me gé–

nérale des différens objets qu'elles couvrent .. S"l y a

plulieurs hachures les unes Cur les mitres, ainfi qu'i1

ah

¡in

le pIU, [ouvem, qui fe croiCent en mal!t.:re. de 10-

.

. .

L1n~

. I