HAB
(es ktrrcs
p:ueDt(5
00
les
dir~aeurs
d'one compagnie
par leurs coocemoos abandoooem eo pro"re pour la
planler
&
cIÑlinr
a
loo pr06t, moyeon'Dl cer!:line re–
devonce coovenoe.
00
les appdle aum
en
F
raoce
<0-
lo.s
&
,o""ffi."naius.
L<=s
Aogloi le; nommem
p",,,.
I<HYJ.
Yoy.%.
COLO~,
COSCESSIOSSAlkl:., PL."S–
TEUll.
D ,lJi'"H. á, COlnm.rrt. (G)
• HABITATION, f. f.
(Gramm.)
lieu qo'oo ha–
bite quand
00
Veut.
j'ai
h¿rité d' uoe
b,J,itati."
aux
ch.mp~;
c'en-Ia que Je me dérobe au tumulte,
&
que
je fuis avee moi .
00
a unc m,ifon
d.osun endroir
qu'on o'habite pas; un féJour
d.osuo eodroir qu'oo
n'habite que par imervalle ; uo domieile d:1lls uo endroit
qn'oo
6~e
aox .utres comme le Iieo de
f.
demeore ;
u~e
demeure par-tour od 1'00 fe propofe d'etre loog–
tems.
A
prcs le féJour alre1- comt
&
alre1- troublé que
noos f.iloos for
la
terre , un tombeau en oOlre demie–
re demeure .
HA
BIT
A
TI o N,
(e.mm,,«.)
c'en un établilfc–
m em qoe des porticoliers emrepreooellt dans de terres
notl vellemem décou\tertes,
apres
en a.voir obrcnu des
Jettres dI! roi ou des imértlrés
a
la colonie, qui con
Jiennent
Il
qu.ntité de Icrres qu'on Icur aecorde pour
d¿fricher,
&
la
redenoce ou droit de een qu'i!, eo
doivent payer tous Irs ans ou R oi ou
i
13
compagnie.
c'"n dans ces fortes
d'h"bitntions
que fuivaot la qua–
Jité du fol, apres .voir e([,ftC les terres on 'cult;,'e de.
~3nnes
3.
ruere , du e
t011,
du
ubac
~
de I
tindi~o ,
&
autre> fcmblai>les marchandifes qui
y
eroilrem .ifément ,
&
font d'nll tres-bon débit en Europe. La cnlture de
Ja lerre
li
les autres ouvrages qui en dépelldem, com–
m e
13
c<>nduile des moulins
il
fuere,
b
pr~paf31iun
du
I.bac
&
de I'indigo,
cre.
fom confié
i\
des en ag¿s
qu'on appelle
Ju
t ..
"'t.-jix mois ,
parce que leur enga·
gemell! doit dorer trois ans, ou
i
de negres efclaves
pour toute leur vi•.
Yoyn
N
E G R
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s
cr
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S
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o
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.
Djlljox;Mir~
de
Commcrc~.
CG)
HA n
1
T
A T
ION, fignioe 311fli quelqucfuis un
éca–
bliíTement pa lrager , que des habirans des eolonies
Mj:'
bieo élablies , comme de eclle de Québee, voot faire
che', les oations amies des Franyois pour le eommer–
ce des Pelleteries . Q uand le féjollr n'en pas long ehe1-
ces fauvages, on d<>nne fimpl<mcm au " oyagc le nom
de
eo/trfo;
mais on I'appelle
hnbitn/ion,
ql13nd on y de–
menrc plufieurs années de fuite .
Dillionnaire á
e
Com-
m"" .
(G)
.
,.
I-l.~
B l
l'
E R,
v. .ét.
'1Joyez.
HA n
ITA T
IO N.
11
fe dit aufli quelquefo;s du commeree de I'homme
&
de la fem me . S'lIs font éPOUI, 00 dit Gmplement,
qu'ils Om
habitl;
s'i1s ne
le
[onl pas, on joint
i
I'ha–
bitatioll I'épithete de
eha,".Ii< .
H A
BIT
U DE ,
f.
f.
(Morale.)
e'en un penchan!
acquis par J'exereice des memes femimens, ou par la
répériuon fréqueme des memes aétions.
L'
habituá.
in–
nruit la nature¿ elle la change; elle donne de I'éner–
gie aux fens, e la facilité
&
de la force aux mouve–
mens dn eorps
&
aux faenltés de l'crprit; elle émouf–
fe le lroneham de la douleur . Par elle, I'abfynthe le
p.lus amer ne paro't plils qu'inrtpide. Elle ravit une par–
tle de lenrs charmes aux oblets qjle I'imagination a"oit
embellis: elle doone leur jufle prix aux bieos dont nos
defirs avoient exagéré le mérite; elle ue dégollte que
paree qu'elle détrompe .
L'
hahit,,,Je
rend la ¡oüilfaocc
mfieide,
&
rend la privalioo eruelle.
(,luand oos eceurs fo nt attaehés
a
des élres dignes de
notre cnime, quand nous nous fommes livrés
ií
des
occupations qui nous fauvent de I'eonui
&
nou' hono–
rem , l'
hnbi,,,Je
forti6e en nous le befoio des mémes
obJet' , des memes travaux; ils devienneot un mode ef–
[emiel de notre ame, une partie de IllJtre
~tre.
Alors
naos oe les féparons plus de notre ehimere de bonheur .
11
en Cur-tom un pl" fir que nlufem ni le lems ni
I'hn–
hitutl"
paree que la rétlexion I'auomente; celui de faire
le bien.
On diningue les
hnbitudes
eo
hnbitud"
du COtpS
&
hnbit"dtJ
de I'ame, quoiqu'elles paroilreot avoir tOUles
leur origine dans la dirpOlition naturelle ou eoolra8ée
des org:lOes du eorps; les unes dans
la
difpor. tion des
organes c).térieurs , eomme les yeux , la
tt:l!'!,
les bras ,
les Jambes; les alltres dans la dirpo lilion des organes
intéricurs , cornmc le
cCEllr,
l' ellomac, les intcnins,
les libres du cerveau. C'en
it
celles-ei qu'il en fm-tom
diffieile de remédier; e'en un mouvement qni s'excite
in\'olontaircrncnt .; c'efi une idée qni
re
réveillc,
ql1i
naus
agite, nnus tOurmente
&
QOllS
entr:linc
avec impétu -
(jt" vers des objets dom la raifon, I'ftge, la raOlé, les
bienféances .
&
une i"tinité d'omres conrtdéralions nous
i?t~rdifent
I'qrage . C!en aioÍ! que nous rechcrchons dans
HA B
la "ieillelTe avee d
ma'ns d lfechces, Ircm!llo,
&:
goutteofes
&
des doi tS l'CC()urbés, des ubJCI qui de–
m.oden! l. chaleDl _' l. vivlciu! de> in de l. leo–
nerre.
Le
~ol1t
rene,
b
ehoCe nao,
éCM~pe,«
13
tri–
Ilc!re noos f.ilit .
'i 1',," c nlidere jufqu'on les enfans relr"mblcllt que!–
qllcfoi
i
leurs parens, on ne dout
ro
guerc qu'jl
o'y
.it d penehans hérédir:ü,es. Ce-. penehllllS nou por–
tcnt-ils 3 des chofes hOllo':t'" « loü.\ble , on ell heu–
«ufement né;
il
des
chafes deshonnét
&
h OIeules .
on
dI-
mnlheoreuC"mcnt né.
Les
h..
bit"dn
pr.,nnem le nom de verrus ou de vi–
ce felon la nature des .aioo . FJrt<s contra er" \'0'
entans
I'habitlli.
do bien. Aceoutumc1- de petite; ma–
chines
a
dire l. vérité,
a
éteodre la
m.iopour
COOhl–
ger le malheureux ,
&
bien-tOt ell
r.
rom par gol1l ,
a"ee facilit6
&
plaifir, ce qu'ellc aurOn! fuil en Juto–
ln:u~s.
Leurs cQ!ur innocens . tendr nc pcuvcnt s'é–
mouvoir do trOp bonne heme
3U~
occ
os
de la l" üJnge .
L. force de<
h" pi'udes
en rt grande,
&
Ieur induen–
ce s'élend
ti
loin, que fi onus pouvions 3\'olr une hi–
lIoire alrc2 ndelle de toute naife vic,
&
tlne eonnoif–
f.uce alfe"!
exaét~
de notre organif; tion, nou
y
dé–
e .>unirioos I'ori¡¡ine d' une i06nité de bono
&
de
f.ux&,,{m,
d'inclinatlon ..ifonn.ble,
&
de folies qui durent
luu "cnt aUlSIll que n<>tre vi•. Qui en-ce qui connott
bi"" toute la fnrcc d'une idée, d'une terrour Jcttée de
bonne heure
d.nsune .me tOUle nouvelle?
On prcnd
I'babil"de
de rcCpirer
1m
certoio air,
&
de
vivrc de certains
anmcns;
on
fe:
fl1il
3 une
rOrt\."
do
boi(fon,
a
des
mouvcmClIS,
dei rctncdc , des
"cnios,
&r.
Un ch.ngement fubit de ce ql1i nous del enu
f.mi–
lier
¡¡
de< eh"res nouyelles ell to{\Jours péoiblc ,
qoel–
quefui\ d.nge,.ux . memc en pallnnt de ce qui elt re–
gardé comme contraire :\
la
fam6,
iI
ce qoe Pe'p':ricn–
ce
110U5
a
faje
rc~arder
commc f:llotairc.
Une fceur de
1
HOlel D 'en alloit ehaque anoée voir
r.,
¡amille
a
Sa'm-G"rmaiu-en-
L.ye; elle
y
tomboit to{\–
Jours
1~13lode,
&
elle ne gu rifloit qu'on rel'elunt refpi–
rer I'alr de cel hr>pit",l.
En í"roit-il ain!i des
hohitrtd"
moralCl&?
&
UD
hom–
me parviendroir-il
a
contraaer \loe telle
babi," á.
dll
vi o, qu':1
n~
pnurroit plus otre que malheureux par
l'cxcrc;cc
d~
la vcrtu?
•
SI lo; organes ont pris
I'h"bit"á,
de. ,'émouvoir
i
la pré lcoee de certoios objct , i1s s'émou vront malgr6
touS le, eff:>", de la rairon. PllllfqUO/ Hobbc; nc pou–
voil-il
pafler
daos les ténebres [lIiS
tr~mbl"r
&
fans voir
des rel'cnans? e'en que fes
or~anes
preooklll 310r, in–
volontairemem le< oreillations de In eraiote,
3U
'quelles
le
cuntes de fa nouriee les avoiem accoutumés .
L e mot
hnbit"á.
a pluneurs .eceptions différentes;
il fe prend eo M edecioe pour I'état général de
III
ma–
chine;
I'babitud, átl <orps
1ft
mauvai[ •. f/oyn
HAot–
TUDE ,
(Med"i" •. )
II
e(\ fy nooyme
:1
eon"oi!Jnnus;
&
I'on dit,
il
,le
¡'mt pas s'"b[mter IOllg-tm u áe
l.
Cour, po1tr p,,'áre lu hnhitltáes '11t'OIt y a'1Joi,.
11
fe dit
aulli d' une (orte de
timidil~
naturelle qoi donne de I'aver–
fion pour les objels nouvl!1lux;
('11
U"
homme "'ha.i–
tlld~; j~
fui! femme á'habitude ;je ,,'aime
PO"'¡'
lIS
IIDI'·
7Jea"x vi[agu;
il
Y
en a peu de celles-Ia. Ou I'employe
quelquefois pour dérigner une paflion qni dure depu;,
long-tems,
&
que
I'ura~e
flit linflo refpc8er, du-moin,
cxcufcr;
c'e/l tUle
habillláe
de
vingt atlJ.
J-Jal1itNde
I
daos
les
Philoíclphes quelqucfois le méme fens qoe
rnp–
pore;
tn3is
alors il
parlcnt
larin
en
fran~ois.
HA nlTU
()E,
lf",
habitudo, hohitus, (¡'r[.decint.)
ce
terme en employé dans les onvroges qoi t"item de I'éeo–
nomie aoimale ,
&
partÍeulierement daos eeol de Me–
decine, pour fignifier la difporttion du corps de I'ani–
mal ou de I'homme vivam, rel.tivemem
a
les qual:t6'
euérieures . c'ell-a-dire
a
celles de Ca furfaee, qui lom–
bellt fous 1" feos
&
qui fOil! rufecptibles de ditfüences
por rapport aux diffüens indlvidus , tall! danl I'éut de
fanté, que dans celui de maladie.
Aio" ccux qui ont la pcau douce, fouple, fans poil,
ou an-moi", tres-peu velue, .lfez épaiffe, avee uoe for–
te de (ermelé ,
a
raifon de
(i\
t.nfion, om l'
habitud.
qui accompagne I'cmbof1pninr: ceux ao cOII!raire qoi
OOt la peau rude, minee, fati velue, peo ftexible, avec
f¿cherelrc
&
diCpofitioo aox rides . Oll!
I'hnbltud.
qui
fe trouve ordinairemem Jointe
it
la m.igreur de tempé–
ramcnc
.
L'
bnbit"'lc
qui réunit le plus de boones qualités.
e'en-a-dire de celles qui
aecompa~nent
I'état de f. m6
('Vovn
S
A
NT
t;'),
ell
appell~c
des Grecs
'"'f·.. ·
eV. –
x i,,;
&
eelle qui n'en com?ofée que de roaivaifcs
qu~lités eH nommée
;CU1t
loS ,
(,uh,xia.
L 'ba-