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20

HA 1

de Tours,

H S.

O. de P.ris;

1.".<.

18.

10./trlll.

47.

1.

Cene pelÍte ville pem Ce glorifier d'a

v,?ir

donné le

jour

a

DeCcarte" un des plus bC'lUl gé01es dll (jede

paífé,

&

le plus graod mathématicien de fon tems;

iI

réfolvoie des problcrnes

a',

milieu des fiéges; ear

iI

em–

braífa

d~ns

Ca jeunelTe le pMti des armes,

&

Cervie avee

beaueoup d'honneur en AlIem.gne

&

en Hongrie ; mais

renvie de philofopher tranquillemem en liberté, lui lit

chercher le repos dont

iI

avoie beCoin dans la Coliende

de la Hollande

&

qu'il aoroie dli y trou,-cr Cans mé–

bnge. Ce fnt au village d'

E~monc

Cur mer,

Eg'1101ft–

ep..u,

qu'il ouvrit la carriere d écudier la nature,

&

qu'iI

s'y é¡.;ara; cepeodant res

Mldi'atíom

&

Con diCc()urs litr

la

ml,hod.,

(om t011Jours enimés, tandis que

r.~

phyo–

qne n'a plus de feératenrs, parce qu'elle n'en pas fon–

dée Cur I'expérienee. 11 paer:, pI'eCqne toute fa vie hars

du royaume;

&

e.e ne fut qu'apres bien des Collicitatioos,

'lu'il vint

a

París en ,647, L e cardinal Maurin lui ob–

llOt du roi une penfion de tro,s mille livres, dOn! il

paya le qrevet Cans en rien toucher; ce qui lui lie dire

en riant, 9ued'amais parehemin ne lui avoit Unt coticé.

L,

reine Chri ine le prioit avee innanee depuis plufieurs

années de fe rendre aupres d'cllc, il obéit; mais

íI

mou–

rut

a

5toekolm

p~u

de tems apres, en 16ío,

~gé

Cou–

lomeO! de f4 ans. L ifez dans le

difcourJ pr/I;min"ir,

d.

l'

El1cyelopldi" pageJ

~8

&

29 le jugement qu'on y por–

te du mérire de eet hommo rare. B.illet

a

éerit fa vie,

&

M. Penault ne pouvoit pas oublier Con élogo d3Ds

les hommes illnfrres du x,·i,. ticele.

(D.

J.)

Ji

A

1

G

E R

LO C

H ,

(GI~~_)

petite ville d'Allema–

gne,

en Soüabe, dans la principalllé de Hoherl'to]lern.

HA! L B R O N ,

O"

H E 1LB R O N , (

Glog.·.)

fc–

Ipn Ze,ler,

Alifum,

ville libre, impériale, fonifiée,

&

fr,?miere d' Allemagnc dans la Soüabe; fon nom qui

li–

gnlfie

fourcoJ ¡al1ltairtJ,

lui vient des eaux médicinales

qu'elle poffede dans foo territoire.

JI

en vrailfemblable

q~e

I'ao 1240, fous

F

réderie

11,

elle aequit le nom de

'11,11"

fue encourée de murailles

&

déclarée ville im–

pé:rale;

el.le

fuit la .eonfemon diAugsbourg. Les Sué–

dO!, la.pmem en 16.31, les Impériaux en t634,

&

les

Fran~ots

el1 ,688. Elle etl dans une otuation avantageu–

fe fur le

N~cker,

a

10 lieues N. E. de StUlgard,

12

S.

E. d'Hetdelberg, r2 , E. de Philisbourg, 28 N. E.

de 5trasbourg.

Long.

26. f8.

loe.

49. 10.

Faber,

(],,,>t)

rhéoloaien de I'ordre de

S.

Domi–

nique, l1aquie

a

HaIlbron' fUr l. fin du feizieme tiede'

iI

pí<;eha

&

écrivie quallliré d'ouvrages eontre les L\I:

thériens

&

les Calvioilles. On en a [.it une édi¡ion en

trois

gf(~S

volumes qu'on ne lit plus aujourd'hui; un

de Ces IIvres en inritulé 1,

mar"all du H /i'ltí'f1leJ,

molle1lJ H<f!retícQrum.

Dans un autre de

Ces

ouvrages

ji

s'anaehe

il

prouvcr que la foi pellt etre Cans la chariré

~

mais e'en ce dt.m perfonne ne doute.

11

mourut en lf41:

(D.

J )

. Id

¡\

1L LO N,

f.

m.

I'h s'afpire

&

In 11

¡,

m01til–

¡,.nt,

[erme proreri[ du nyle noble,

&

qui dans

Ces

d,tlérelltes aeeeptlons, exprime des choCes baífes. Au

fimpl~

un cnrend par ,ce mnr, un v';temellt u(é, déehiré ;

un v,eux morceoú d éroffe' un

lambe.tu

de drao ou de

loile Couillé, mal:p,opre. A'u figuré,

iI

lignifie un enfant

couv~rt

de

g~ell1l1es , r.,I~,

dégolltant; il e(l anffi en

cerrames provmees, le cn de la populaee dans le tems

de> vendanges.

Un gou vernemem rage

&

·éclairé fait mettre

a

protit

les choCes qui paroilfent les moins propres

a

I'utilicé

générale.

Ces

h"illonJ,

ces vieux lambeaux de raíle tam mé–

prifés , relégués dans les greniers on jettés dans les rues,

conllus vnlgairement Cous les noms de

drapeallx, ch'f–

fu"', peilleJ, drillu, pateJ,

fourniffem une oecupanon

utile

a

plnfieurs milliers de ftljers; ils foO! I'alimen! de

plutienrs manufaaures eonlidérables, la matiere premiere

de tauS nos papiers,

&

formenr, par I'indullrie des Ou–

vriers, une branGhe de Commerce.

Voynl'IIrtid.

p,,–

J'ET E

1\

1 E.

D t puis long-tems I'exportari"n de ces matieres étoit

pr?hibée; I'objct en a paru a(fez .intéreífanr pour déter–

mmer dans ces derniers tems le minillere:l en défendre

m~me

les amas :\ qnatre lieues pres des cOtes mariti–

mes

&

des fromieres du royaume,

a

peine de cou6Cea–

ti?n

&;

d'amendt.

L'arr~t

do eonCei) qui porte ces der–

meres d6fenCes, di du 18. Mars 175'5'.

Artíd. de M.

D

'IJ

R I V..A L

le

cade(.

HAIMBOURG,

O"

HAMBOURG

Ham–

IIt<rgllm Aujir;",. (G/ag.)

Quelques auteurs prétendent

<¡u'elle en le

C.magmum,

qne les aneiens mertoient en

Pannonie. C'efr

u~e ~neicnne

perite ville d'Allemagne

~an5

la ba(fe-Autllcbe, prife par Mathias Corvin, roi

HA 1

de Hongrie, en

1411Z.

Elle ofr liruée fur le

D~nube,~

lix millos

S.

O. de Presbnurg,

&

ir

hu',

E.

de Vienne,

Lo"g.

3'),

fO.

lati,.

48.

20.

(D .

'].)

• HA

1N,

O"

11.1 N,

r.

m.

~

PJrh•. )

c'en la me·

me

ehoC~

que

ham'F011.

c'.n une efpece de croch<r

d~

fa plus ou moios grand, dODt I'c"ré,nité qu

i

{i'úticnc

l'app3T ert fHmée en

dard, de

ITI:.lniit!re

q 11': ,'1

aTri,"C'

nu poiffon goulo d'avaler

I'h.m

avce

l'ap~le

qu'on lui

pré Ceme, les eff,fts qu'iI fait enCuiee poor le reJcuer

&

le coup de

poi~ne[

que dnnoe le pe.:heur, ne le,,-ellt

qu'a I'eogager dons les eha",. L'antre enrémité

de

I'boí,.

efr plate,

&

s"ttache

a

llOe 6celk ou 61 qui pcnd de

la

lon~ue

perche q,,'oll apDelle

,,,

I;g,,'.

V.y...

I'",<Íde

P

E

e

H

~,

&

In

Plan(ha

d, Pécb.r,..

11 Y

a le gros

b'¡n,

il ell g<lrni d'un bouehon de p1il–

le que l'on enfonce dans le rabie;

le

~ro>

ha;;;

1

cablic–

res;

)'hain

:i

cot"rerons;

l'ha;n

a

rOu~c[s,

medans,

c$e.

l'

hain

a

Ihnandes,

earrele~,

&

alltres poi(fons plats

i

I'baill

a

foles;

I'ha;n

a corde

&

plomb du libouret

a

maquere~ux;

I'ha;"

,

pelle roulame,

de.

Tous ces iullrurnells Ce relfembleo<,

ii

la force

pr~s,

qui en proportioonée

a

la grandeur de I'app:lr

&

du

poiffon.

J

,es

p~eheurs

:l la ligne veillent " ce que leurs ligoes

foiem propres,

&

lems

ha;,,,

non rouillés: pour cet cf·

ret, ils fom leurs ligoes de crin

&

eouvrcnt leurs

h"j,u

d'étamage.

Les

p~cheurs

de I'amirauté de Poirou, ou des f.1blcs

d'Olonne, momellt les

ha;nJ

qu' Is

e~poCellr

3\\1

oiCcau¡

&

aux poilfons fur des piquets, apres les .,'oir amor–

eés de pain ou de chevrenes. L eurs piquers foor dilecr.

fés Cur des plages qui "e fonr pas d'u"e granpc proton–

deur; certe peche ell femblable

¡¡

eclle des lignes mon–

tées.

HAIN,

o"

HAYN,

(Glog.)

H"Y"l1,petiteville

-d'Allemagne dans la haute-Saxe, au eerde de MiChie.

L es Huffites la faceagerem en 14'9; elle en Cur le

Rhé–

der,

a

trois milles N. O. de D rerde, deu! N.

E.

de

M.fren.

Long.

31.

18.

latít,

p.

20.

C'en la patrie de

J

eall de Ha)\en, [urnommé

Ahí".

dagine,

Cavam Chartreox pour fon (jecle, '

&

qui mau'

rm en 1475'.

11 Y

a

une amre pedte dile de ce nom dans la Si–

létie,

al!

duché de

Lignit~.

L ong.

33· 4f.

I"tít.

fl.

10.

(D.

J. )

HA 1N

i\

N,

(Glo$' )

11e eontidérable d'AHe

1

au N,

du golfe do la COchlllchine, au S. de

la

provlllee de

Quamon, donr elle e(l féparée par un bras de: mer d'en–

viron huit lieues; elle abonde en tout ce qUI efr nécef–

faire

a

la vie'

00

péehe des baleincs

&

tlcs perles rUt

fes cOtes que'les Chinois polfedolll; m ,is I'imérieur du

pays e(l habité par lIne mri,n

indé~endame.

On trouve

dans cetro 11e des plantes maritimes

&

des madréporc.

de lome efpece, quelques arbres qui donl1ent le

fan~-de­

dragon,

&

d',utres qui dinillem une c[peee de larme

réfineufe, laquelle étánt ICttée daos une ca(foktt., ré–

pand une odeur non moins a)(réable que eclle de I'en–

eens. On

y

voit auffi de f,,,r jolis ,oifeaux, des merles

d'u n bleu foneé, des corbeallx

a

eraVatC blanche, de

ped«s fauvertes d'un rauge admirable,

&

d'amres done

Ic plumage erl d'un jaune doré plcin 9'écla(. Kiunehctl

en la eapitale de I'tle.

Longit.

125'. 30,

121>.

I~,it.

18.

20.

(D.

'}.)

HA 1

N

A U T

(LE),

Glo~r.

provinee des Pays-Bas

cat,holiques, entre la Flaodre, la Picardie, le Cambrélis,

le eomré de N.mur,

&

le Brabam ; on le divife en

Haína'"

alHrichien, donr la eapitale e,l Mons;

&

en

Hainaut

fra~ois,

done la capitale en Valendennes,

Dans les annales de S. Bedn, verS I'an 87o, de mI!–

me que daos les capitlllaires de Charles le Chauvc , le

I-Ia;naut

en appellé

Ha;"oHm;

&

ce n'e,1 que depuis eo·

viron quatre eeos aos que

1'00

a chaogé

H "ínu"m

en

Hal1110>1ía.

11 a é,é nommé

Hai",tnt,

de la peme ri.

viere de

I-Iaí",

qui le eoupe par le m;lieo.

Ce pays eonriem la plus grande partie du tertitoire

des Nerviens, dom la capitale éroir

Ba~acllm,

mar–

quée par Pto\.omée comme la principale ville de ces

peuples íi célebres dans I'Hinoire. Plulieurs gf3nds che–

mins romams s'y rencontroienr;

00

en voit encore

de¡

renes, auffi-bien que de plufieurs monurncns de I'an–

tiquité.

Le

Ha;naut

fut poffédé par les rois d'Aunraíie; le

eomte Reinier, fous Charles le Simple r"i de Franee,

en 1m le premier eomte héréditaire. Les dues de Bour·

gogne devinrem eomres du

Haina"t

en

J

436. Cefte

provinee entra daos la maiCon d'

i\

utriche par le ,naria·

ge de Morie de Bourgogne avee Maximilien. dom les

de[e~ndans

om joüi du

llni"ant,

ju[qu'auI regnes de

Philip-