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\

HA 1

Philippe

IV.

&.

de Charles

II.

rois d'ECpagne, qui cl.–

dereot une partie du

p.ys

i

la France, par les traités

des Pyrénées

&

de N imegue;

&

la portian apparteDan–

te

i

I Efpagne a é,é donnée

a

l'empereur par les trai–

rés de Bade

&

de RadClad, confirmés par le trairé de

V ienne .

Le

HaÍ11Q1it

pelll avoir vingt ¡¡eües de long fur dix–

huit de large: Lelfob::eus en a douné l'ancienne de[cri–

prion.

(D.

7.)

• HA

1

N

E,

f.

f.

(Mo~al

•. )

[cntiment

d~

trinerre

&

de peine qu'un obje, abCcllt ou préfent excite au fond

de no're creur. L a

hai"e

des eho[es inanimées eCl fon.

dée fur le mal que nou¡ ¿prouvons,

&

elle dure quoi–

que la chore Coit détruite par l'ufage mé:ne . La

haí" e

qui fe pnrte vers le erres cap¡¡.bles de bonheur ou de

malheur, en un dépl.ilir qui n uit en nOU5 plus ou moins

fortement, qui

DO\lS

agite

&

nous rqurmellte avec plus

ou moins de violence,

&

pum Ja durée en plus ou

moios loogue, felon le ton que nous croyons en avoir

re~il:

en ce Cens, la

hai,u

de l'hornme iUJufte en quel–

quefois un grand éloge. Un homma mortel ne doit

point nourrir de

hai""

immonelles. Le [entiment des

bienf3its pénctre moo errur, l'empreint,

&

le

teinc

1

s'il

m'cO pcnnii de parlC'r

ainfi ,

d'une coolellr qui oe s'ef–

faee jamais ; celui des injures le rrOuve fermé, c'eCl de

J'eau qui glilfe [ur un morbee Cans

s'y

attacher. H om–

m es ma,lheurcufcment nés , en qui

lc:s

hail1C1

Coot

viV3n–

res , que je ,'ous plains,

l11~me

dans votre [ommeil!

\'ous pon el. en vous une furie qui ne don j1mais. Si

toures les pamoos étoient 3Um cruelles que la

hai",

,

le

mécham Ceroit alfel. puni dans ce monde. i on con–

fulte les faits, o n trouvera l'hol11me plus violem enco–

re

&

ph1S terrible daos [es

hai"",

que daos allcune de

fes pallions. L a

hai".

n'en pas olus ingénieu[e :. nuire

que 1'3mit"é ne I'en

a

[ervir : ou' l'a dlt;

(\¡

c'en peut–

~rre

une prudenee de

la

nature . O amour, Ó

hai",

,

elle a voulu que

vous

fuffiel. redoutables, parce que

fon but le plus grand

&

le plus univer[el en la produ–

aion des étres

&

leur oonCervation. Si on examine les

pamons de l'homme, ou trouvera leur énergie propor–

tionnée

ii

l'intér.!r de la nature .

H .'\.

l N

G E N,

(G /ogr.)

petite ville d' Allemagne,

en

Soüabe, dans la principauré de Fudlemberg.

HA IR \.. v.•a. avoir en haine.

I/O)!<Z

r"rt.

t1A I

NI:: •

• HA 1

K

E,

C.

f. peti,

v~temem

urru de crin,

a

l'ura–

ge des perConnes pénitentcs qui le portent Cur leur chair,

&

\lui en ront alfeél:ées d'lIne maniere perp¿llIellemcm

incommode, Iinon douloureuCe. Heureux ceUJé qui peu–

vent eon[ervcr la tr.nquilltré de l'ame la

[~rénité ,

¡'af–

fabil it¿, la douceur, la patience,

&

;outes les vertus

qui nous rcndent agréables dans la [ociété ,

&

cela [ous

un~

renCarion lOiljours importune! 11 Y a quelquefois

plus

:1

perdrc pour la bonté

¡¡

ua moment d'humeur

déplacée, qu':\ gagner par dix aps de

haire,

de dircipli–

ne ,

&

de ciliee.

• HA I

RE,

(Brafferi<.)

l' eCpeee d' étoffe connue

fous ce nom en

a

l'uCal¡e des Brarreurs.

Voy,z I'art.

BR~.SSERIE.

On s'en fert aum dans les forges.

Voye,,–

¡'art,de

FO RCES . On appelle

drap de

I"ine

en ht,;",

celui qui n'a

re~(¡

aueun

appr~t,

&

qUI en tel encore

qu'au lortir du métier:

Ii

on le IOnd poor la premiere

fois, ce qu'on appelle en

premiere 'Vo;e ,

en

premier,

fafo» ,

en

premiere coupe,

en

prnnierc ea/l.:

on

di[

dans

les m9.nufaaures de Sc:;dan,

to.nárc en ha;rement .

HA 1R E T 1T E S \

f.

111.

pI.

(Nifl. ",od.)

Ceae de

Mahométans, dont le nom vient de

hairet,

en turc

ét Dnnemenl,

illc~rtitI4de,

paree que,

l

}'exemplc des

Pyrrhoniens, ils doutenr de tOut,

&

n'affirmem jamais

rico dans la diCpute . lis diCem que le meoronge pe"t

~"e

Ii

bien paré par l'e[prit humain, qu'il en impomble

de le difiinguer de la vérité; comme aum qu'on pellt

ob[curcir la vérité . par tam de [ophifmes, qu'elle en

deviem méeonnoilfable. Sur ce principe " i1s eoncluenr

que t" utes le¡ quenions [ont probables

&

nullement dé –

monnratives;

&

Cur rout ce qu'on leur propoCe, ils fe

contentcnt

de répondre,

(~/Q.

110111

~fl

h'CO'IHU

1

maiJ

Di.,.

1,

fait.

Cene maniere de pen[er, qui [emhleroit

devoir les exelure des dignité¡ de la religion, qlli de

m ande ordinairemem des hommes dtcidés, ne les em–

p~che

poortnnt pas de parvenir

ii

celle de muphti;

&

alors comme i1s Com obligés de ré pondre allX con[ul–

utions, ils mottem au bas leur fefta ou [enrence, qu;

contient

¡¡

la véritcl une décilion bien articulée; mais

ils om [oin d'r aJotlter celle formule :

Di.,.

faíl

bim

&e

'lul eft m.ill,,!r .

'

Quoiqu'exaas obrervateufs des pratiques de la reli–

g ion

&

des

loix civiles, les

Hair«il"

n'.ffichent point

une morale ftverc; ils boivem du vin ell compagnie,

HAL

1.1

pour ne point paroitre de tn31l\'aile hu meur'

mais

entr'

eUl: ils ureO[ de liqueurs dans leCquclles

11

elltre de

I'opium;

&

l'

on prétend que

cew:

drog ue cODtribue

bcaucnup

a

le; <n!retemr dans

1)1)

élat d'ellgourdillelllem

qui s'accorde tres-bien avec lcur pyrrhoniCme abColu

qU'Oll peur r<gorder

comm~

\Ine y",ctle d'cCpriL

Ri~

caut ,

d.

r""pi"

ott om . (G)

H AITE R BACH ,

( G /ogr .)

Peeite

vill~

d'A llcma–

gne , au duché de Winemberg, dans la foret N oire

lur la riviere de

Haire~

.

'

HAKIMBACH I ,

C.

111.

( H ifl. n¡od.)

c'en le nom

qn'on donne en PerCe au premier mcdccin du roi, de

qlli dépendcnt ¡ons les a\\tres

m~dccins

du royaumc; il

eO chargé de les examiner,

&

de juger s'ils Out la ca–

paciré

requir~

pom excreer

la

Medecrne dans tOUle l'é–

lcndue de

la

Inono.rchic.

H I\KZAK,

(G/ og r.)

pelit pays 3UI confins de la

Tranrylvaoie, avee

UI~e

ville de

tn~me

nomo

HALABAS ,

(G/og .)

vil!e d'Alie daos l' lndouOan

capit31e d'une pro vince de

me.ne

nom; elle efl [ur 1;

Gange, CUlelte an M ogol,

i

cinquante lieües S. E.

d'Agra. Thcvcnot en parle .n long daos fon

-voyag"

det ¡"det chap.

xxxvii¡.

&

prélend que e'eCl la

Ch,),–

fobacra

de Plme. Le gralld mogol Akébar s'en rellitit

mai¡re, apres avoir Clibju¡¡ué le royaullle de Bengale,

&

Y

fir bhir une fone

cll~deJl~ ,

Long.

~OO.

35".

lat ,

26. 30.

(D .

'J.)

*

HALAGE,

f.

In.

t,rm.

de

Marine

($

d,

Rivie–

r<;

il

dé(jgne l'aaion de remouler

&

tirer UII vairrcau

ou un bateau; c'eO aum le chemin detl iné

ii

l~

meme '

opération. Ce ehemin prariqué

[m

le

bord des

rivlor~s

dcvroit

toujours

CHe

tenu

libre

1

conform~mcnt

3ltX

ordonnances. Cependam il arri ve rou vent que le

bala–

ge

efl interrompu

&

ooupeS

de larges folfé s , raos nu–

cuns ponrs prnticables. Des riverains om mtnle plantt

des arbres; d'autres Ont élevé des barrieres, ou bari des

muraiJles Jufque fu r les bord¡ des rivieres;

&

le

hala–

ge

deviem Ii difficik , qll';l quatre piés d'cau des équi–

pages de Mtlmens oo¡ été obligés de haler leur navire

au cou . Ceux qui om des forré doUl l'e.u

C~

d¡!char–

ge daos les rivieres , loin de pratÍquer des palTages COI11-

modos, Ce Gontentont de jelrer un petit [oliveau large de

quarre

ii

cinq plluces, que la marée n':l pas pHhó, cou–

ven de vaCe, que les gells

[Ollt

expofts au danger de

tamber dans les folfés. Si cet aeoideor arrive

:1

UII hnm–

me de

pié ,

iI

emr31ne nécecrairement les autres

1

touteS

les bricoles des haleurs étant frdppécs Cor uu

l1l~me

cor–

dage . L e riCque s'acerolr encore,

(j

on hale de nuir;

Ii une riviere en tres-vafeu[e, le palfage en en plus gli[.

[ant.

Cet embarras du

halag .

[ur les rivieres

commer~.n.

les fair un tan conlidérable aux navigatellrs, Jetre leurs

équipages dans un trlvail excemf, empéehe de profiter

des marées fa vorablos.

&

f.it

échoüer QU amonir lel

bhimeos; el,Corte que dalls

les

tems de fotre, les né–

gocians qui 3uendenr Ieurs marchandires , [om con[om–

més en frais de tran[port

&

de

d~charge.

Tour ce qui conceroe les chemins qui Cervent

nU

h,,–

la~e

des balÍmens venans de 13 mer, en fous la jqri[dl–

éhan de

l'amir3ltté.

HAL."GE re dir 3Um du dro!r que le roi ou les fe i.

gneun portÍculiers leveO! [ur les marchandiCes expo[ées

aux foires Oll marchés: e'eCl encore lo privilél\c parti–

culier

a

quelques communautés d'arts

(\¡

métiers ole la

viJle de P,ris, d'étaler

&

vendre dans les halles qui leur

fOllr indiquées par leurs Clamts.

Voye::.

HA L

L

~

CE.

Enfin c'en fur la riviere de L otre le prix dont un

mairre conviem avec

l~

compagnons de rivieres, qu'on

.ppeJle

g obwY$ ,

pou r remonter Coo bateau.

HALBERSTi\DT, .

H albcrjladi1tm, (G!og.)

ville

d'A llemagnc dan> le cerole de baae-Saxe, capirale d'un

éveché r¿cularife,

&

réduit en principaulé par le traité

de W eOphalie, dont Joijir la

maiCol~

de Brandcbourg .

La vllle efi agréablem"llt rimée fur la perite riviere do

H otheim,

:i

trei?e de uos lie¡jes

5 .

E. de Brunfwick.

Olll.e S. O . de M agdeboll rg , dOlI?e N . O . de Man[–

feld. La principalllé' de

H .lb,r/l"dt

efl eruermée dans

le dllché de Bruorwig , le

dueh~

de Nlagdebourg ,

&.

la principauré d'Anhalr.

Lo"g.

33.

8.

lat.

p .

6 .

Ha/~<rftadt

eH la pJtrie d' Arnifa:us

(Hennlll~us),

philofophe

&

medeeill etlimé all cOlllmeocement du dix –

[eprieme lieele. On fair en général beaucoup de eas de

[es Ollvrages de politlque; il étab\ir d.lll< la plilpart ua

dogme direaement opporé

a

celui d'Althulitls, favoir

qu'e l'autltori,é des prinees ne doit jamais etre violé!!

par le peuplc; il mouru! en

16lf.

(D.

'J. )

H ALD E,

(G/ag.)

ville de N orwége , au gouver–

nemellt

el'

i\ggerhqs, fur la CÓte de l'Océan

&

du

.~~l,