HAM
punis: Périb<!e l'éprouva bien, au npport d'Apollonius
de Rhodes.
Mai,
il
vaut mieuy lire la m:lOiere dont Ovide d<!–
peint les compl:UOles
&
l'iGfortune de
I'hamadr)'ad.
que
l'impie Eryr.chton 6t périr; elle vivoit dans un vieux
ch~ne
refpeébble, qui, die-il, furpalfoit aU!ane tOUS les
autrOS arbres que
ceu~-ci
(brpa(fent I'herbo
&
les ro–
feaux. A peine Ery(jchton lui eut-i1 porté uo premier
coup de hache, qu'on Penteodit pou(fer des gCmi(fe–
mens,
&
qu'on en vit couler du C:mg; le coup él3llt
redoublé,
l'hIlMadryad.
élev. forremem Ca voix ; " Je
fuis, dit-elle, une l1ymphe ehérie Je Céres; tu m'ar–
rach~G
13
\/ic, mais
J
1
aurí\i au
Inoins en mOur3nt
la
con–
[olalion de t"apprendre que Je Cerai bien·tÓt vengée,,:
EdilltI
~ medt'~
fOil/U
efl
Clltn
robore tali,:
Nymphafllb hoe tgo film
,
Ctrtrigratiffima, I;gno,
Qtt~
tibi fallorttm
p~naJ
¡nflltre
luontm
J7atic;nor moricnJ, ¡Joflr; Jo/neia
le~hi.
Métam lib. viiJ. v. 763.
Les
hamadr)'ado
ne doivent done pas
~tre
eonCées
immorlelles, puiCqu'elles mouroient avee leurs 3fbres.
Je rai bien ql,'Héliode donne
a
16ur vie une durée pro–
digicuCc daos un fragmem cité par Pllllarque, Celon le–
qucl, en prenant la Cuppuration la plus modérée dos My–
thologilles,
h
earricre des
hamadryado
s'étendolt ju–
fqu':' 9720 ans; mais ce ealcul fabuleux ne s'aeeorde
guere .vee la duréo des arbres, de ceux l. meme :\ qui
Pline,
lib.
XVI.
e. xliv
donne la plus longue vie.
Cependam
iI
n'a pa< été diffieile an payen; d'imagi–
ner I'exinenee de ce, lbrres de nymphes; ear ils con–
cevoient des Cemimens de vénération
&
de religion pour
les arbres
t
qu'ils croyoiellt
erre
fort vicux,
&
dont la
groudeur enraordinaire leur paroi(foit un figne de lon–
gue durée.
11
étoit limpIe de pa(fer de-l. iuCqu" eroire
que de tels ubres étolent la deme"re d'une diviniré.
Alors on
ell
6t une idole natur.lle; Je veux dire, qu'on
fe per(llada que fans le Cecours des eonCéerarions, qui
faiCoient dcCeendre dans le" natue, la
divinit~
a
laquell.
011 le, dédioit, une nymphe, une divinilé, s'érolt con–
centrée dans ces arbres. Le ehéne qu'Eryliehton coupa
étoit vénéré pour fa grandeur
&
pour fa vieHleffe. Qn
I'ornoit comme un lieu Caeré; on
y
appendoit les tél110i–
gnages du bon Cucces de Ca dé'·ollon,
&
les monumens
d'un VQ:U
~~aucé;
Ovide I¡OUS apprenc( tOU\ cela:
Stab:lt ;n
hiI
¡nxcIII 1111110fo
t"ohore
t¡IUYC1If
UMtl
J
,,~m1(J: 'V;t~
mediam
memor;!'1l1e
t"bell~
Certa11u cingebant,
l.Juti
argllm"H:~
potentis.
H A M /\ H,
(Glo~r.)
,'ille de Syrie,
a
13quelle le
géographe Abulfeda donne
60d
4>' de loogir.
&
34
d
4f' de latit. Elle fut reoverC.!e par un horrible trem–
blement de terre en r 1
f7,
&
a été depuls rél.blio. C'en
la meme que l' Apamée de Strabon Cm l'Oronte, fon–
dée par Seteucus Nieanor, qul faiCoit oourrlr foo é16-
phans dans Con terriroire fertile. C'dl ici que Ce donna
fous Auréliell
la
fameuCe b llaillc entre les Romalns
&
Zénobic rcine de Palmyre; on Cait qu'elle la perdit,
&
qu'ellc fut menée prironniere • Rome avee fon fils. Ce
qui rcne aUJourd'hui de CClte ville méricc:
encare
quel–
ques regards, des eurieux, an rlpport de M. de la Ro–
que, dans fon
I/oyag'
de
Syrie.
Un Pacha a le gou–
vernement <le tout le canton .
(O.
J.)
HAMAMET.
(Glogr.)
ville d' Afrique en Barba–
rie, Cur le golfc de méme nom,
~
dix-fepr ¡¡eües de
Tunis par terre. C'en une vllle nouvelle, barie il )' a
enviran 3fO ans par un peuple Mahométan,
&
les ha–
bit:ms en COnt fort pauvres.
LMgit.
28. fO.
Lati/. 36.
3f·
(O.
J.)
• HAMANS,
f.
m.
(Manu{aO.)
toiles de coton,
tines, blanches
&
ferrées, dont la f.brique revient , eel–
l. des roiJes do Holbnde. Ou les apporte des Jndes
orientales. Les meilleure, Cont de Bengale. La pieee
porte fur une aune
&
un
li~ieme
de large, neuf aunes
&
dem!e de longueur.
HAMAXJTVS:(G'o~r.a"e.)
ville de la Troade,
dont parlent Xénophon, 'Thueydldo, Pline,
&
Stra–
bono
[1
r
avoi, pres de celte ville une Caline, 011 durant
un eertaln tems de ranoée le fel [e formoit de Jui-mé–
me.
H"",axieu,
fue le premier établi(fement des Teu–
eriens
('Í"uri),
peuple amené de Crete par Callinus,
pacte élégiaque.
(D.
'J.)
HAMi\XOB!ENS)
f.
m. pI. (
HiJ1. anc.)
peuples
'tui n'avo,em poinr de maifon¡,
&
qui vivoicnr daos dei
'Io",.
rIlI.
RAM
ehariots. Ce mot en formé du gree
"I'.~.,
ehario!,
&
piltr.
tJi~.
Les
Hamaxo¡';~JtJ,
qu'on :tppelloit auffi
Hamaxobitrs,
éroient un ancien
peupl~
de la Sarmatie européenne, 'lu!
habilOient les parties méridionales de la MoCeovie,
&
qui fe [ervoient d'UDe efpeee de tentes de cuir dreilées
filr
des chariots, au lieu d. maiCon, po"r
~tre
toOJours
en état de ehanger de demeure,
&
de fe mettre en
voyago.
H A M B
A
C H,
(Glo~. )
petite
vill~
d' Allemagne
dans le
h.utPalatinat, fur le Fils,
a
deu~
lieUes d'Am–
berll" .
'" HA!'v1BELIENS,
f.
m. pI.
(Hifl. mod.)
une des
quatre Ceaes anclennes du llIahoméllfme.
H.mb.1
ou
/-Iamb.li,
dom elle a pris Con nom, en a été le chef.
Mais les opinion. des hommos 001 leur période, court
ordinairemenr,
a
moios que la perCéeulion oe Ce eharge
de le prolonger.
iI
ne rene
a
la foae
har"belime
que
quelques Arabes entetés, donr le nombre ne larderoit
pas
a
s'accroiHe
t
fi
par
quelque
rravers
d'efprir
un mu–
phti déterminoit le grand-feigneuc • proCerire
I'hambt–
liani[me
fous eeine de la vie.
H
A M
B
O U R
G,
(C'og.) Hamburgllm,
grande
&
tres-riche ville d'
i\
lIem3gne, 3U eercle de ba(fe-Saxe,
dans le duche de Holfieln, donr elle en indépendante.
Elle fut fondée par Charlemagne: vous trouverez toote
fon hinoire dans quantit6 d'écrivaios, L.mbecius, Zey'
ler, Hubner,
&
alltres.
11
Y
a aujourd'hui dans eClte ,'ille
Ul)
(énat compoCé
de quatre bourguemenres
~
de vingt eon(eillers, dont
dix [ont gens Icurés,
&
dil négorians, de trois Cyndics,
&
un Cecréraire. La ville
&
le chapitre font de la con–
femon d'Augsbourg; la maglOraturo de
Hamhourg
a le
libre gouvernemenc dans les nffaircs tomporelles
&
fpiri–
lUelles;
les
rois de Danemarck OD! fait 10US leurs eflort.
poor s'emparer do
~elte
ville, mais la protedioll des
puirr.,nees volr.nes la garantit de l'eCelavage.
Elle a autrefois tenu la premlere place emre les villcs
hanCéatiques; elle tient
~ujourd'hui
le premier rang pour
le
commer~o
du nord,
&
fa banque y
a
le plui haUl
erédit. Sa r.tuation rur l'Elbo, qui
y
f,it remonter do
grands vai(feaux, lui en trcs-avantageuCe pour le tra6o.
Elle en
:l
14 lieües N. O. d. Lunebourg, lf· S. O.
de Lubeck, 24 S. de SleCwig, 22. N. E. de Breme,
170 N , O, de Vienne.
Longit.
fuivam Camni, 27· 3f·
30. In$.
12.
42.
Voioi plulicurs favans
qu'HamGou'~
a
produits,
&
qu'il faut eonno¡tre.
Gronovius
('J.a"
Frld"ic)
habile critique, naquit
dans cette ville en 1611,
&
devim profelfeur en Bel–
les·Lettres
a
Leyde, 011 il mourut en 1672.
IJ
a donn';
quelqucs éditions d'anciens aoteurs, des obCervatiOns en
trois livres,
&
un cxeellem trailé des Sellerees; mais
ron fils Jacques Gronovius
~
effacé, ou, (j I'on aime
mieux, a encore augmenté Ca gloire.
HoJilenius
(Luc),
garde de la bibliotheque du Va–
tiean, étoit éclairé dans l'antiquité eeeléfianique
&
~ro
phane; il en a donné des preuves par des d,(fert.t1olls
exaél:es
&
judicieufes;
iI
a publié la vie de
Pye~agore
par Porphyre,
&
eelle de Porphyrc. !I en mort • R.o–
me en 166r, agé de 6f ans.
Kramzius
(Alb.rt),
hillorien célebre pour fOil (je–
cle; cae
iI
~ourut
en
1:5'17,
a
I'age
d'environ 70 ans,
apres avoir eompofé de bons
ouvra~es
latms Cur l'hi–
noire, imprimés plufieurs fois depuis fa m
m
¡
[avoi.
1°. une ohronique de Danemarek , de Suede,
&
do
Norvege; 2°. une hinoire de Saxe en treize Iivres; 3\!.
une hilloire des Vandale,; 4°. un ouvrage intimlé
Mc–
tropolir,
qui eOl1lient en 14Iivres- l'hinoire eceléfianique
de Sa«, de Wellphalie _
&
de Jutland.
11
en vrai que
la réputation de Kml1lz a été fort mal-traitée par quel–
ques eenrcurs,
&
qu'on ne peut pas trap le iufii6er de
gmnds plagiats.
Lambecius
(Pi",,)
paffe fans .ucune aeeuúrion de
ce genre, pour un des Cavans hifioriographes d'Allema–
gne, comme le prauvent
res
ouvrages; J'emends. les
fuivans:
l°.
les
origineJ
H(fmhurg~n.reJ,
eo
2.
vol.
Im–
primés
a
Hambourg
In·4<1.
en 16fl
&
1661;
2°.
Ces
lucubrationu
Gel/jal1~,
París 1647,
in-4f.°.
3
Q
•
.nimad–
verfionu ad codini
originn
09njlant;woptl/ita:1M,
Paris,
t66f,
in-foJ.
elles font pleines d'érudition; 4°· le. cata–
logue l3ein de la bibliotheque impériale en 8. vol.
",·fol.
Ce catalogue en par-rout
aceompagn~
d'uq
,eomm~n
taire hinoriquc curieux, mais trap diffus; Lambeclus
mourut
i1
Vienne en r680,
a
p .•
ns.
Plaecius
(Vincmt)
mourut d'apople¡ie en r699
¡¡
sr
aas, a publié quantité d'écri" , dot;'t '\'ou. trouvere:z. 1&
¡¡(le daps Morery
«
danJ 16 p. Nleeron,
10m.
l.
Le.
D
2.
prineip~l