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HAR

te

cailfes de tonles fortes de

marchalJdir~ .

VOJI>:. 1"

Plan•.

,i<

Charron,

&

I,ur

,xplica:ion .

• A

A

R,

f.

m .

(Hift· mod.)

e'eH, che'l. les 1ndiens,

le nom de la feconde perfonue divine

i

fa dixieme

&

derniere incarnar;on: elle s'ell

incarné~

plufieurs fois,

&

chaq\je incarn3!ion

a

fon nom; elle n'en

¡:(t

pas enca re

ii

la doroiere . Quand une id,,;e CuperllitieuCo a commen–

c:t chez les hommes, op 'le fair

plu~

ou elle 'a.-éte–

ro.

A u dernier avénement, rpus les Ceélateurs de la IQi

de M.homet feront qérruits .

Har

ell le nom de ceue

incaro.tion finale,

a

laquelle la fecor¡de parCoone de la

triuiré inqienpe parQlrra Cous

l~

fo rl]'le d'uu paoo, enCui–

~e

Cous celle d'un cheval alió.

V.Y';' le

Eiia.

d,

Trlv .

&

lu

(.'érlmqn.

rdi~i<ttj'I,

HA

R

A C

H,

(Hifl . mod.)

nom de la capirarion im–

poCée Cur les J uifs

4

les Chrériens en Egypte; le pro–

duit en .pparrenoir autrefois aux J.nifT'aires: "Iais depuis

plus de cenl ans, cee impllt fe per<;oit par un olliciec

eIpres q'on euvoye de ConOanrinople Cur les lieux,

&

qu'on appelle pone ceue raiColl

harraeh

~ga.

Le' Chré–

tiens ci - devant 'le paYQienr que deUl dollars

&

trois

quarts, par une eCpece de rrairé fait avcc Sélim ; prúCenre–

mellr iJs doivenr p'yer de capiradon , depnis l'!lgc de Cei–

ze ani, les uos cinq dollars

&

demi,

&

les autres on–

ze, Cuivollt lem bien. Le dollar vaur !rois Iivres de 00-

tre

mo!)noi~,

0)1 d¡:ul: sbellings

r,~

Col,

d'A nglererre.

(D.

'},)

HÁ R1H ,

f.

m. (

Hifl .

mod.)

c'cO .ior. que les Turcs

nomm"ne un tribut

re~lé

quc doivcnt p>yer .u graod

Seigneur tOUS ceux qu,

n~

Conr point mahnméraos; eet

imp6t efl fondé Cur I'alcoran, qui veu r que chaque per–

fenne

p~rvcnue

a

1'1go

de marurité p'ye chaque année

trei~e

d,achmes d'argent pur,

r,

en demeurant Co us la

dominarion mahomé!alle elle veu! eonCen'er Ca relig;on.

Mais les [ultans

&

l¡:s vi(lrs, funs avoir égard BU rene

de l'alcoran, one Couvent haulfé celte capirarioo; elle

ell .ffermée,

&

celui qui

di

prépoCé

a

l~

recette dI: ce

tribut Ce nomme

haraj-bachi,

POur s'.Csurer fi un hommc eOc parvcnu

a

I'age

00.

I'on doit payer le

haraj,

on lui mefure

le

tour du cou

svec uo

61,

qu'on lui porle enCuite fur le viCa"e;

r.

le

ñl

nc COl1Vrc pas

l'erpace qui efl

entre

1e bout

~u

men–

ton

&

le Commet de la réte, c'cO lln ligne que la per–

fOlloe o'a poine

I'~~e

requis,

&

elle efl exempte du tri–

b ut po',r cette année; fans qnoi elll! eO obligée de pa–

yer.

,70)'~t.

Cantcmir,

hifo.

ottDmmu:.

hlARAM,

r.

m.

(Hifl . mod.)

a

la (¡our du roi de

PerCe, e'eO la m aiCon ou Cont renfermées Ces femmes

&.

concnhines;

COtnmc

en Turquic

!'Oll

nomme

fer–

,,~il

le palais ou les apparremel1S qu'oeGupent les Cul–

tanes

I

.. H

AR

A M

E,

f.

m.

e

B ot.)

110m que les habirans

d e M oda)\aCear

dono~nr

a

I'~rbrl'

'lui produit la gomme

tneomahaea.

HA

R A

l\r

G U

E,

f.

F.

f

B elles' Lmrcs

.)

difoours

Gu'un

oratCl1r

prnnoncc en public,

OH qU'\lO

écrivain,

tel qulun hiOorien ou up pOCte, mer dal1$ la bóu¡:he de

fes per[oooages ,

.

Méoage dé,ive ae mot' de I'italieo

ay",~a

..

qui

fi,

$oifie la

m~me

choCe; Ferrari le fait venir

d'arril1~o,

Jodte, ou pace de ioilte; dIantres le tirent du lalio

.ra,

parejl que les Rhéreurs pronoos:oiellt quelqnefois

Jeurs

h(1,.a"~tus

dc\'allt ccrt'ains aurcls , comIne Catigu13

~n

avoi!

~rabli

la eOiltUlne

a

L)'on ,

.

Allt

J..U(!áll;ullftm

rh~/.Dr

dil1ttrllJ

(J(J

arara .

Juven.

Ce

mor

(e

prend quelquefois dans

un

mauvai. Cens,

pour uo diCcnurs diffhs ou trop pompeux ,

&

qui o'eOc

qu'une pure déclamafion;

&

en ce Cens uo haranguenr

en

un oratcur cnnl1ycu.x.

Les béros d'Homere harangnent ordin.irement avant

que

de c ...mbarrre;

&

les erimioels en A ogleterre ha–

ranguent Cur l'échafauc .vant que de mourir : bieo des

gens !ronven! I'un aum dépbeé que l'aurre.

L'''(.1ge des

h~ra"~Itt1

dans les hiOoriens a de tour

tems eu

de~

partiC.ns

&

des ccoCeurs; Celan cenK-ci elles

fonr pen vrailfembl3bles, elles rompent la

61

de l. oar–

r~tion :

eomment a t-oo pu eo avoir de. copies fideles

~

c'ell une imagin.tion des hinorieos, qni Cans tg3rd

ii

h

diff~renee

des Icms,

Ollt

préeé

a

tous leurs perfon–

nages le méme langage

&.:

le m"me Oyle

i

comme fi

Romnlus , por exemplc, avoir pú

&

dú parler aum po–

l imem Que Sci?ion . Voil' les objeainns qu' on fait

conlre les

harangllu,

&

Cm'IOUt eOlUre les

harangll.l

direéles .

Leors défenrenrs

pr~rendent

au contraire qu'ellcs ré–

p:mdelll de la variér,é dans I'hilloire,

&

qu~ quel'lu~,

7om. VIII.

'

HAR

33

fois on ne peur les en rerrancher , (laa,

J

ul ¿¿ro!>er une

pan;e conlidtrable des

fallS: "

Cu,

dit

a

ce fujer

1\1.

I'abbé de Verrot, il fl ur qu uu hillor'cn ",.lIonte,

" 'utanl qu'lI fe peur, juCqu'aux cauCes

les

plus

C3~hies

" des éveoemt!ns; qu'i!

~eouvre

les dulle'ns de, ..:nne ·

" mis; qu'jJ rapporle les déllbérarioo ,

&

qu'i! tafT'e

voir les dilférenres .aion! des hr¡mmes, leurs <"Ue.

les plus Cecrerres

&

Icurs in,,!ret< les plus eachés. Or

c'en :. quoi rervcot les

harallgllu,

(ur-tQu{ d31lS

I'hi-

" fioire d'uo état républica;n. On Cair que dans la r¿pu.

blique romaioe, par exemp e, es réColuriolls pUbl 'ques

" dépendoienr de

h

p""3Iiré de, voix,

&

qu' elles é–

" to,en[ ,commuotrnent précédécs des diú:ours de eeux

" qui avoieO! drol! de Culfrage,

&

que eeux-cl appor–

" toient prefque 10ilJours dans l'alfcmblée des

harangua

'1

préparées ". De ml1me les généraux !endoienr corn–

pte au Cénat afT'emQlé do dérail 'de leufs explous

&:

des

ha.-ong"'1

qu ils ayoienr faires;

les

hifioriens ne pou–

voicnt·il, pas av.qir conul"unieadon

¡JI!:

unes

&

des

a\llres?

Quoi qu'il en foir, l

'uC.gc

des

h~ra",~/"1

militaires

"Ir-tout paroit 3tteflé par (o ute P:uuiquité: " mais ponr

" juger Ca;nenent, dit M . R oll io, de ce!!e eo urume

" de haranguer les troupes

l(~oéralemeltt I'mplol'~e ehe~

" les aociens , il faut Ce "aneporrer dans les r.ecles

OU

ils

" vivoien!,

&

faire une .!teorio/, panicul:er!,

~

leurs

l'

meeurs

4

a

leurs ufages l .

.

" Les armées, eontinue-r-il,

~he2

I.es

Grees

&

el""'–

, les R om.ins étOlent compoCées des rnémes citol'e!ls'

, • qui dans la ville

&

en tems de paix on avoir ec;/b

:: tun\c de communiquar tourys

les

atr3ires;

le

générai

ne faifoit dans le eamp ou fur le champ de b:tlaille,

que ce qu'il auroir éré obligó de faire dans la tri!:1Une

au x

harllngrlu;

iI

honoroic (es traupes) :tlriroi[

lcur

" eonljaoee, inrére(J;,ie le

Cold~[,

ré" cilloir ou .!'gmen–

" loi! foo courage, le

r~Csqro.t

daos l¡;s eQrrepnks pé–

rilleures, le eonColoie ou ranirnoir fa valeur apri:s un

" tehee, le flarroir meme ell lui faiC3m aontidcn('c de

:: res

delfcins,

ce

res erainres, de fes eCpérances . Uo a

des exemples des affers Inerl'e;lIeux c;ue produi!(lie

" cettc éloqucnce milirl1.irc " . M1is

12. difficull é

ell

de

domprendr" co mrnent un général \,ou\'oi!

C~ fair~

elt–

rendre des ero¡;pes.

Onu'c

que ehel les anGlens les ar–

mées n'éroient pos rol1Jours for!

nOl11bre'lf~s,

tollle I'ar–

mée étoit inflruire du dife"urs du général,

a

peu-prcs

comme dans la place publique:' Ro '!

e

&

ii

Arhenes

le peuplc éroir ¡nOruir des d'Ccours des orareurs. 1I fitf-

6Coit que les plus aneiens, les principaut des manipules

&

des eh!mbrées Ce rronvafle nt:l la

h~rangue

dont en–

Cuite ils rendoienr compre aux '"tres; les roldars fans

a.mes debour

&

p elfés oecupoienr peu de place;

&

d~ailleurs

les anciens

s'exer~()ient

des

la

jCllllc(fC .a

par,–

ler d'llIle voix forre

&

diO'nae, pour Co fai, c elllendrc

de la mulrirude dans les dél ibérllions publiql1as.

Qt\and les armées

~lOienr

plus nombreulcs,

~

que

rang6as en o rdre de bataille

'l't.

preres

a

en Ventr aux

malOS elles eccupo¡j:nt plus de rerre}n, le génóral

rn,?nt~

¡¡

chev.1 ou fn r un ooar parcourole les langs

&

d.fo!

!

quelqués mOls BuX différells enrps pour les anim!?r,

&

Ion dircpllls palfoie de main on main .

Q,ua~1d

les ar–

mées étoienr eompoCées de troupes de d,ffc lcntes na–

tions le prioca ou le généraf re conrentoit de parler

r~

larlgu'e naturellc nux

corps

qui Ilentendoiene,

di

faiCoit

.rinoncer nu . aU!res

f~

viles

&

Ces delfcins par. des tru:

ohemens; ou le

g~oéral

afT'emblo't les olliciors ,

&

apre

lenr avoir expoCé ce 'qu'iI Couhaicuie qu'oo dlt

'\tI

¡rou–

pes

de Ca par!, il les renvoyoir ehaeuo dans lem corps

ou dao¡ Icurs eo mpagnies, pour lenr faire le rapport

de oe

qn'il~

avoiem

ent~'ldu,

&

pour I¡:s animcr au

oombat,

A u rane, calte coillume de haranglwr les troupes a

dl1ré long-remps che¿ les

~omains,

co mme le prouvcnl

les .1I0eutions m ilieaires rcpréfenrée¡ Cur les médailles.

Voye>:.

AL L

o

(!

U T

J

o

N S.

On en "ouvC

nuf.li

qudques

exemples p:lrmi les modernes ,

&

1'011 n'llllollcra

JamaJs

eelle que Henri IV . fir

il

Ces

rroupes .

v.or

la baraille

¡l1Jvry:;, Vous eres Ji'rans:ois; voila I'ennemt¡ je Cuis

,

votre roí: r<lllic'Z. -\'oUS

3

m on

pnnnache blanc,

vous

;, le vorrcL

~"iljours

au chpmin 'de I'honlleur

&

de la

"

gloirc .,

.

.

Mais

11

efl bon d'obforver que dons les

haran/',,,,,

di–

reaes que les hifiorien onr Cupp()Cées prononcées en d.e

pareilles oeeofions . la plilpart Cembleor phlt6t aVOl!

cherehé I'oecalinn de montrer leur eCprit

&

lel1r élo–

que"ce , que de nous tranCmenre ce qui y .voir été dir

réellement.

(G)

HARANNES,

(Hifl. mod )

groiCe dont une

pani~

[en " pié

E

efpece ne milice han,

&

l'autre :, cheval .

HI\R AS ,