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HAR

tppl.tis fur les cOtés.

G~

poitrou a !es éeailles grandes,

arrondies, pen

adh~re!lt~;

&

le dos de eoule!!r bleue–

noiratee; le venp-e

~

une eouleur

bl~nc/le-,,!"gentée;

il

en tres-menu

&

n'a quluue file

d'~eailles dentelcje~ ~ui

s'éleud depuis la !ete juCqu'a la flueue Cur le vanchant

que forme le Venlre. La mkho!re du

~~lfoqs

eH plus

faillante

en-~yant

que celle du <leerus,

&

a des peliles

denl'; il. s'en trouve aum de pueilles

al'

la langue

&

fur. le palais: )e

h"r~ng m~uri

des qu'it

eC!

hor~ d~ !'e~u

.

Ral,

fynop. pije",/!;, pag, 103.

M. Anderron

prél~lld

que les

hIJrcng!

<jes gqlphes de

1'lOaude Co!n gras

&

ll!eiI\~qrs

qQe piu-to\1t

.illeur~;

que

I'on

y

eu Irouye gul On! pres de deux piés d lon–

gueur

&

~rpis

dpigts de

I~rgcur; ~

que .'cO peql-glre

eeux que les pecheurs appellent

r.ois

de~

har"'g!,

&

qu'ils

r~~rdent

eoml]1e les conauéteurs

~e

leurs trou–

p~s .

011 '

fªit

~ue

les

liarewg~

vivellt de

p~tils

crobes

~

d ceuf. de pOltrons,

p~rc~

flue l'on en

~

Ir0'lyé' dans

I~ur

e(tomac. lis fOn!

c~~qlle

ann.!e de 10!1gues 'I1igra–

uons el1 VouRcs iplwmbrables; ils vicnnent IOUS du cÓté

du 1I0rd ;

JYl.

AnderCon

préft~me

qu'íls

re,(l~nt

fous les

gl~ces

ou I!S ne

Cqm

pa~

6xpofé

s

i

la

\'OraClt~

des gros

pOlaO!lS qUI !le peuvem pas y reCpirer.

'

L es

ha(mg!

Cqrtem

d

u uord ' au comrr¡eucemeut de

l'anné~,

&

fe

dívif~I1!' ~11

gelll¡ 'COI9.tllleS,' gont l'míe fe

port~

yers Poccidem ,.

&

arrív,e al! moís de Mars

a

1'¡le

d'IO. nde.

L~ qu.o~ité

des

pt1reng!

qui fórmen¡ cetre

col.QIW~

eO

11'0dígieul~;

tqus

le~

golfes, tous les d¿–

trOlts

&

tOlltes' les baies en font remplis; il

Y

a

~l1ffi

un

granq nonlgre.

d~

gros poiífons

&

d

9ir'i~ux

\lui les al–

tendeqt

&

qm les [uivem pour s'en noqr,rir. Cetre

1'0"

10nQe

~it

pªrqttre noire J'eau de

l~'

mer '

&

ll~-gite';

OIi

voit <jes

h..reng!

sélever jufiJu'a

I~

[urface de !'eal\

l'

&

s'él.nccr meme en l'air pour éviler J1ennemí qui les p,our,

fu i.t; ils Com fi

pre~

les ÚllS des autr,s, qu'jl fuffi¡ 'de

pmfer

~v"c un~

pelle creufo ,pour en prel1qre

b~u~Q\lp.

a-la-fols.

l\1;.

1\qd~rfon foup~nl1e qu~un~

fl'lrtie de cetre

coloI1ne

peu~

aller aux bancs"de Tene-neuve,

&

Hlue

fail

quell~

route

pr~nd

la Rartie qui '

d~fil~

le long

d~

la

cÓte

oC'pdemal~

g,

PIQauiie"

-

-

"

~~

golqune gui nu Cottir dQ nord va <jq coté .de

" ¡'orient

&

deCcend la merodu norq, étal1!' coutinuel,

'H

lem~n~ po~rfuívie

par

le~ lnarIOl\ins,,!~

cab,.<;liau l"

&c.

" Ce dlvlCe " uue certoine; hauteur,

&

[o,\- ª!Ie orI,nrale

" cominue fa courCe

~e~S

'le C'F! du nO,¡d, en defoel1-

" dan!

de~la

le l0'lg de tOI\\e la

c~t,

<le

la

~oryege;

" enCorte cepc;ndant (¡u'u[le divifiou de lOe¡te

Ji~rniere

co,

" lonne cOloye la

N9rveg~

eu

droi~re, ~urgu',iI

ce qU'el–

" le tombe par le

d~¡roil

9u,

Son~ 1i~ns

la m er

.1~alli

"

que,

pe'1d~nt

que

rautr~

divifion étam a,rivée • la

poime du \Iord du

lutl.nd,

fe divife

enco.re

en deux

coloun\,s, dom l"une déli lanl le 101lg de la cÓte (lrien–

tale de ]u!lal1<\, fe

r~Ul1il

promptemem par (es Elelts

avec

c~lle

de la mer B,ltique, peqdam que l'autre

defeendam

ii

I'oc~fden¡

de ce

m¡;m~

pª,"s,

&.

COIO–

yaq¡

enfuít~

!e

~levífwíck,

le fIolfiein, l'évdché' de

Brcl]1e

&

la Fri[e, ou cependont on n'en faít point

de commerce, fe jelte

paf

le Texel

&

le Vlíe

q~ns

le

Suder[é~ , ~

l'ayant parcourll S'€1t retonrne dans

la mer du Nord pOnr achever fa

g,.nd~

route, La

f<conde

gr~l1de

di,ifiou qn; fe dé!ourne vers l'occi–

den~,

&

qui efi

aujou~d\hui !~ pl?~ fo~te,

s'e,! va

10UJourS accomp-agnlie des marCoums,

<l~s

requin. ,

des

cabe1i~\lx,

&c,

drQít aux 11es de Hit!land

Ó\

aux

Orcades, ou leo

péeh~urs,

de

~oUande u~

111,'!quem

pas de

l~~

al¡e,!dre au lems nommé,

&

qe-Ia

yer~

l'Eco(f" ou elle fe divire de nQuveau en deux co–

lounes, dont l'une apres etre deICeñdué' le long ' de

,. la cÓte orientale de l' Ecotre, faít le tour de lIAn–

gleterre, en dé!<ichant ué,o'l1oins el'

ch,~min

dés tro.u–

pes coufidé.robles aux

pOJ~es

des, frifons, des H ol–

l'

landois, des

Zéel~ndoís,

des

Brab~n~ons,

<\es fl.–

m.uds

&

des F pl190is. L'aulre colQI1.n.e toIl'\b,e en,

" parrage am; EeQ(fols du cOté de

.1'ocOld~nl,

&

aUI

Irhndois, d\.ln\

I'N~

en alors envlrol1née de lO,uS cÓ–

tés de

har~l1g!"

quoique

~e~ d~ux natiol1,~

n"eu

f~(fen~

" d'antre uCage que de les

!Il~nger

frais.

&

de protiter

par leur 'I10yen a,ut<lnt \lu',j¡ peuvem des gro$, poilfons

" quí leur

dO,~,[Ient

l\l cha(fe., To.utes. ces diviCl"llS men–

" lÍonnées da!!s la

d~~xiell\e gran~é colonn~

s',étam a–

la-fiu réuníes dans la JYIanche, le

~efle

h4re,,$.~

ééhapp~s

aux .tilets

d~s P.é~~~u~s

&.

a la g,ourt;na\ldICe

des pOllfons

&

des OIfeaux de prOle, forme enCOre

uoe colonne prodigieufe, Ce

j~\te

dans

l'.oc~au

atlan-

" tique,

&

eornme ' ou

pré~end

cOlnmun,4111."nt, s'

y

perd , ou pour míeul( díre, ne fe montre plus fur

les cOles,

~n

fuyám, felon tonte apparenée, les cJí–

m.~s

ch.uds,

&

en

rcga~uaDt ~romplemel1t, l~

nord

RAR.

" qui ell fon domícíle chérí

&

Con

!ieu natal" ,

Voyt:t.

J'hift· nqtur. de I'ljla>¡dc

&

dll GroenJal1d, p,!r

M.

Anderfon .

,.,,,

, , t,ór1que les

harel'g~

.rriveD! dans toures ces mers,

í1s for¡t .

r.

relt'1pl¡~

d'ceufs, que ron peut dire que cha–

q~e

pQl(fqn eq amene di,. I)lille avce lui; i!s

jetten~

kurs

~uf~

enr les cÓtes ; car long-tems

qv~nt

de les quitter

lis ,,'om plus d'\l!ufs :

1,.;

b.ng

de

hármg

qui víem vers

les. Cotes d'Al1g1eterre

a·peu-pr~s ~u

cpmnlencelnent de

JUlr¡, e!1 cOll1prepd

U11

nOITJbre fi pro¡ligleux , qll'íl fur–

pa,a:e

IQU~

les nom/¡res con,!us; ce

b~n~ occup~

pour le

1110ms auran! !d'efpace en largeur que loute la longueur

d~

la Grande-Bretagne

&

de l'lrlande. " Quoique les

"

P~ehenrs

prenncnt uue treS - grande

qU~!1tilé

de

ha–

"

r<ngf ,

011 a

c~lculé

que

l~

prqportion du nombre

d~s

harrng!

prís par

IOU~

I,s

¡>~c!teurs

dan, leur route,

efl

~1I

nombre de toute la ¡raupe 10rCqulelle arrive du

Nord , con1me

U!\

el!

~

un millíon;

¡lt;

i¡'y a

Ji~u

de

" ,roire que les gros poiffoqs rels que les !narrouins,

;, les ,lJiens de mer,

&c.

ell prenneot plus que touS les

"

f'e~h~urs

enrc'l1ble ". Lor!Auc les

harengf

cO¡Ill]1en–

cent

~ ~etror

leur

fr~i,

,oq ' ceífe de le9'

peClj~r;

on

¡te

les

pourfui~

plus,

&

on les perd ltJéme de 'vue,

pq¡li¡~'il!i

re

plong~nt

dans les abyrmes de la mer, fans, que !'on

ail

Pt1

déeo)lvrir ce qu'ils deviellnent.

Voye..

J'

A lla!

d~

~er

&

de

CCJ~merGe, ~mprimé

ti:

Londres

eH

awgloiJ,

,~ ~72~,

'

.

11

me paroit que les

hareng!

quittent le Nord pour

~ller d~ns

un clilltnl tell1péré ou lems ce'lfs pt¡i(fenr é- ,

c;lorre ; comme íls Com leur route en !rés-grand 119m,

~re,

ils

qC~4pem

ul1 g¡rand erRace daHs la mer,

&

dé.

qq'il~ repcol1lr~nt

la terre , les' uns fe porrem

a

droite,

~

lo;s a\Hres a gauclre; ils forment

~iqfi

plu"eurs co-

19nnes; oiles fe divifeill

enco.re

a mef,!re qu'ils

C~ ~rou­

vent

<:le

nouvc.ux

ob(laples qui les empechem

<l

aller

!OUS enCemble. Enfin, lorfque les petits Com éelos

&

en état de

fuivr~

les grands, ils retournent

IOU~

dans les

mers d'ou i,ls fom venus.

(1)

HAR~l{q

plche d", (piche m4rine.)

La

piche d"

p~r~l1g,

dit M, de Voltaire,

&

I'art de le falep, ne pa–

roi(fehl pas

u.tl

objet 9ien important dans I'hi-,loire du

monde;

~'

efl.la

,

cependant,

ajoute-t~íJ,

le fondemem de

!a

gr~ndc;ur'

d'

Amflérd~m

en

párricll\i~r

¡

&

pour dir.e

quelqlle eljofe de 'plus,

~e

qui a fail d'uu pays a,utrefolS

méprif~

&

flérile,

un~

'pui(fi\!jce

~íc~~

&

re(p"ét'l~le .

Ce font fans doute les HollandolS, les Eeo(fols, les

Danois, leS N qrvégiens, qui 'ont

le~

premier: été en

poífelf~ol1

de

l'~rt

pécher

le

harenK,

puilqu

,0\1

trOU–

ve; ce pOi$lU

prin.cí!

?.l~rn"nt ~ans

les mers,

'~u

Nord.

que fon

p~(fag~

e(l 'régulier, en tro4pe ímmenCe, par

écJªirs;

& '

qu'enfin le tems dans lequel on l1e le péche

point,

e~

'1Ppellé des gens de mer,

morte·¡aifon.

On prétend que cetre peche a oommencé en

1163;

on la faieoir alors daos le délroit du S'l\'ld, eqtre

le~

11cs

de; l/choooen

&

de Séeland; mais

fau~e

de eOUYOlr re;

lT10nter a ces oeeles reoulés , fayols

cherch~ dU'r~\O ins

plus prcs ·de nous, ,\ue\

'l.ue

'I1on~\me!lt hifioriqu~

qUI par–

Ih de ceUe

p~che,

Ó\

le qerdperols dU

Cu~ces,

\or[–

qu'enfin j'ai trouvé pour la cQqrolatiqq de mes

p~ines ,

dans le

XVI.

tome de I'Acad¿mie des II1{cript. page

225'.

un paífai,e fort curÍel\X fur'cet

ar!iel~ "

II

e~

tIré

d"

fi¡~ge

dll 'lJÚIlX

p.lJerin,

Qqvrage , COInlne

on CaH, de

l'hl–

l

¡p.pe

de Maiziere. , qui l'écriyit en 1389, fous notre

roi

C,,~rles

VI, 'doqt

iI

avoit été

gci,!'vern,e~r.

1.1 fail

faire dans ce livre, que le cardinal dll Perron

elllmol~

ta[lt', des Yoyagos

i

la relne V érité ;

&

en meme tem.

i! y joínt

quelq~efois

ce qu'il aVOII

vo.

lui-mell1e,

da.ns

les fiens. La il racconte entre autres chofes, qu a,llant

~11 I,'nt(f~

par 11\er,

il

fut

~él1\oh\

de la

p¡€~e

,aes

ha–

rengs,

qo.nt

í1

pourCnit ainfi la deCcrip,\ion,

,h.ap,

tr,<

xj x .

" Entre le ronume de No.rvege

&

de Danemar\<,

il

Y

a uu !:lras de la gran,de mer qllí départ l'ile

&

" royaume de Norvegue de

la

terre-ferme,

&

du royau,–

" me de Danemarck, lequel bras de meL par-to.",r érolt

" élrO)t dUfe quinte lieues ,

&

n'a ledit br:¡s de largeur

, (¡u'l\ue lieue ou deux;

&

comme Dien

l'~

ordqnné,

fon ancelle

natur~

ouyrant dellx moís de l'al1

&

non

" pl,us, y'efi-a·Cavoír et\

SeJltembr~

&

Oét?b,r~,

le

ha:

" rcng

fail

Con

p~lfa,ge

de l'qne l1\'ir en 1am.'e porml

" l',étroil, en fi

gra~t

qua,mité, que c en unt;

~ra,nt

mer–

" veille,

&

tan\" y en pa(fo en ces. del\x. mOls , que eu

;, plufieurs I,í.e",x en ce br.s de qUlnte he,!es

d~

long ,

" on les

pour~oit t~ilI~r

a

l'épée; or vient l':;u\re mer–

;, veille, car de

an,CI{!n.f\e

coutu.rflc chaouo

an, les

~efs

;, &

bafleáux de to'!te

1'1\J1em~zne

&

de

l~

Prltr(e, s

~f, fembleO!

:i

grant

oft

audíl dr;f\roit

d~

IOcr de¡ruCdlt,

\ és"deux moJs de(fufdits , pour prendre le

hlrmt ;

.&

" ea communc;.renommé.e 13, qu' i1s

Con~

quar.qte

'~tl.