HAL
eet :lnnC3U ",'ee diverCes couleurs. De meme, lorfqu'on
me' deo:\. verres obJeaifs de
g"nd~
télefcopcs I'un Cur
l'aurre, la 1umicre qui tombe defius p, {fo
3-tr:lV~rs
en
quelques c;ndroits,
&
fe réfléehit des endroils voilios;
ce qui fait paroitre divers anneau>.: colorés : c'en
c~
qu'on rOm3rque cncore, lorCqu'ou tilie de petiles bulles
d'air avee \'""u de favon; car oh voit dcírus
&
~-ua
ve" ces bulles de CemblabIes
anneau~
colores. MuC–
fehonbr.
Effo;
de PI'yfi'lue.
Voie; les princip.les raifons par leCquelles M. !\¡tuC–
fehenbroeck prou"e que la cauCe dcs
ha/ol
dI
dans nu–
tre aunoCphere. S'il y • une aemolphere autour des a–
ftres pr"écédcns,
iI
parolt impoffible qu'elle foit de I'é–
lendue qu'on obferve daus les
ha/ol .
Ces eouronnes ¡le
peuvem elle apper<¡;ues que de peu de perfonnes
3:10_
tais,
&
raremene
a
une plus ¡;rande diO,onee que dcux
ou Ifois licues; elles difparoifielU aulli-tOt que le ven'
viene
ii
Couffier, quoiqu'elles continue"t quelquefois lorC–
'lu'il ne fait "lU'Ull petit vent frais; mais des .qu'il. aug–
mente, elles fe dillipent. Ferfonue ne les a
J~lOals
011-
fervé ¡ dans un lems touda-faie Cerein. Si le nua!\.e flot–
ce dans Pair,
I:l
eouronne eommence
l
difparottre d\l
CÓté
ou
l':lir deviene plus uet.
Les eouronnes
de~
ha/ol
lonr plus faibles que eelles
de I'are-en-ciel. D3n. les courounc¡ de
hal.
que
M.
Newlon vit en
169~,
les eouleurs fe Cuivoient du
e~n
tre vcrs
la.
circonfén:nce, (fe la maniere
Cuivante.
~a
cau–
tellf de
I'anne~u
interne étoii bleüe en-dedans, blanche
!lu' milicu,
&
rouge .n,dehars; la eoulem imerne du Ce–
Cfond auneau éwic purpr., enfuile bleüe, puis verte, jau-
11e,
&
d'un rouge palc; la eouleur interne du eroilie·
me anne.u éloie d'un bleu plle,
&
I'externe d'\lo rou–
ge pile. M . H uyghens a ob(ervé
d.nsI~
conlour ex–
térieur un bIen pa
lo,
&
dans I'intérieur une couleur rou–
ge. M. Mu{fchenbroeck
a
vo plufieurs COllfO/lnes dom
la couleur imerne étoit rouge;
&
d',ntres obCervate4rs
On! encore indiqué di..rCes vuiócés.
Ce phéllOmene n'arrive pas
toUS
les jours; la raifon
principale en qu'iI faut 9..ue les panicules Coiem aITh ra–
réfiées pour donner pafiage aux rayolls: eor aUlfemcoc
elles forme",
d~s
nuages épais qui ne lIanlmellenl pas
la
lumiero. Cepend3nt les
ha/ol
Cont plus fréquens qll'un
~e
le crolt; on n'y faít pas atteudon) paree que l'on en–
vilage raremen! le foleil pendan! le jou\<. M.'lis les obCer–
vat~urs
altentifs afsurent que ce phénomonc cn fréquent.
Depuis le premier de JalHier JuCqu'au premier de Juin
J73f,
)\1.
Mu{fchelibroeck '3
"o.
a
Uuecht ces eou–
~on·nes ~n,,¡ron
vingt fois autour du foleil;
&
un :tulle
"hylicicl; a abfervé
le
m.!me ph¿nolllcne plus d. fohan,
te fois en uo an.
.
M. FritCch vit le r
1.
Avril
17~9.
autour du foleilnn
cerc~e
yui avoit
trais
coulcurs, dont l'externe ¿toit rou–
gc,
eelle du milicu jaune,
&
l'interne blanehe;
&
il le
t.rouvoic éloignc,! du fuleil de denx diamelles de ee[ .nre.
()n
y
rem~rquoi¡
outre ccla un eerelo blanc parallele
1
I'pollfon qui'patroi[ par le foleil l iI y ",'oit encore deux
autres
d~mt-cereles ~Iancs
plus pe[ic, qui commen<;oient
de ch.que c6eé dans
1<:
CoJeil,
&
qui éeoient placés au–
dedans du grand cerele.
On
a
tun de eroire qUl;
les
ha/os
anuoncent la pluie
ou l'orage; louvent le lendelllain
&
quel'lues aulles jours
aprcs
iI
fait UIl lems furt Cereln
&
fon calme. C eux
qUI
veulent approfoodir
d3"ant~ge
ce fujet,
peUVCllt
re·
eourir au [raité'
poUhume de 1\1 .
Hun~hcn3
t
de
coro1'¡¡ ;
i
l'Optiru,
de Newcon,
lí71.
11.
ch.
) 1).
&
a
PEJfai de
Ph)1í'lue
d. Mulfchenoroeck, d'ou cet aniele ell tiré
par extrai!.
(O)
.
,. H A L O A,
f.
f.
(Híflolre om.)
fetes qui le cé–
lébroielll da"s A¡henes, au 11I0is Po(jdconis,
a
I'hon –
neur de Ceres
Halo~c:!e:
c'éloit le lelllS ou !'011 b'l"Oit
le blé de la récolte.
HA LO IR,
C.
m.
(Corderie.)
en une c¡¡verne de
fix ou Cepe piés de hameur, cinq
a
fi~
de largeur,
&
ncuf
a
dix de profondeur, ou bien quelque choCe d'c!–
quivalcnt; on expofe autarit qu'on poul le
ha/oir
au fo-
JeB du midi
&
a
I'abri de la biCe . .
A qua!re piés
~u-de{fus
du foyer du
ha/./r,
on pla–
ce des barreau. de oois qui ".verCent le
baloir
d'un mur
a
I'auere,
&
qoi y fonf alfujellis: c'<;n fUr ces mor–
ceaux de bois qu'on ':lend le 'chaovre qu'on veut hiler,
c'ell-¡\-dire faire fécher, juCqu'iI ce qu'il
Coit
en g[at
¿'aller :\ la broye.
.
Toue étant olOfi <!ifpoCé, une femmo a[tenti"e a foin
d'cncre[enir pcrpétuenement Cons le chanvre un pelÍt feu
de ehenevo[tes; de le
r~tourner
de tems en tems, pour
qu'i1 Ce de{feche par-tqu!
ég~lement;
&
d'en remettre
de llouveau ¡\'Illefure qu'on Ote cclui ').ui en
alfe~
fee
ro
me
Vil!·
.
.
HAL
2;
I'0ur etre
.9qr~é ~
la broye ..
VUJe~
le¡ P /.,,,ch:s de Cor–
,ürie.
j.
HALONE'SE
(LA),
q¿qg. alle,
pelite lIe de la
mer Egéc, au Qouchant de LelOnoó ,
&
a
l'orielll
de
I'embouchure du golfe 'Therméen;
iI
en en beau'cou¡>
queOion dans les harangues d' Elchine,
&
de D ÓIOollh1:–
oe : elle
dI
aecompagnée de denx aucr-es pelites Hes,
dont Pune
en
nomméc
pjp~ri,
:tllciennement
P~par
rhete,
&
Paucre
Jura.
1.,3
Halon<fe
s'appelle aujQurd'hui
La"it
on
Pe/a~ifi .
Pline
&
Etienne le
géogr~phe
par–
len! de deu1C aUlles pelites ¡le. du mome nom, lpais ¿if–
ti!rentes de
la
n6tre.
( D.
l')
H A L O S
A C
H
N E, . m.
(Hifl. nat.
)
nom don–
né
par
les
aneiens naturalilles
ii
uue aCpece de lel ma–
rin formé pu I'él'oporation d. Peau de la mer qui avoit
¿t~
portée par la violenee des floes
d.nsles creux des
rachers,
ou
la chaleur du foleil lui faiCoit prendre de
la
confin~nce:
iI
e't, dit-on, fous la forme d'lIue pou–
dre,
&
quelquefois ji s'a!tache Cur des corps marins,
Cous uue foqne plus Colide . Ce fel ne differe auc\lne–
mene du Cel marin ordinaire .
170y.z
1iEL MARI".
Les
anciens ont aulli oommé ce fel,
par<f!:q"ium
~
!puma
ma"is.
( -)
HALOS ANTHOS,
f:
m.
(Hifl. >lat . )
nom
donné par les anaien. "a!Uralitles
a
UQe ü!b{hllee fali–
line, tenace, vifqueufe, gralre
&
bitumineuCe, que I'on
trouvoit nageance
a
la fnroface des eaux do que\ques (on- '
ca.ines
&
rivieres . On dit qu'elle en al! jaunatrc, ou
noir~tre,
ou verdhre, ou tirant Cur le bleu. DioCcori–
de racol1le que cetie
CubO~noe
Ce trouvoit
~
la Curfaco
dos caux du NiI
&.
de quelques lacs; qu'clle étoit jau–
no,
d'un goilt tres-piql1allt,
gro
"e ,
&
d'lIlIe odeur fé–
tide : il ajou[e qu'elle étoit fuluble dans I'huile; ce qui
prouye que c'étoie un bitume
m~lé
de Rartieule, falines.
V~v<z
HiIr,
Hifl.
nat. da [o!li/a
.
Quel'lue; aUleurs one
crO que le
harol
'a'lth~1
étoit la méme chofe gue
I~
fpcr.,
ma
"ti,
ou blanc de b.leine. (-)
• HA LO T , f.
m:
(ChalTe.)
!rOU dans los garen–
nes, ou le gibier Ce r'elÍre,
&
iiu \es la?Íns fon! leur>
petirs: c'en
ae~13
que
vient
lt!
mor
ha/otiere.
l,/ordon–
nance veUl
qu~
cel1x
qui auro'1t délluit les
halotl
foiem
punis cornme voleurs.
HALOTECHNIE,
f.f.
(Chim.)on
donneeo
nom
¡¡
lIne branehe de la Chimie, qui s'o:cupe de la
nature, de la préporation,
ou
de la oomr.0lition des
~iif-.
férens
CeI~ ;
on
la
nomme
3Um
Ha/urgtc:
c~
mot v-,enl
dUj!:rec
.....
fel. VvyezSEL.
NITR.E,
VIT~!OL,&<.
HAl.¡PQ,
~N
HALI\PQ,
(G!o.~.)
\'llle de I:A–
mérique dans l. Nouvelle Efpagne. dam la provlllec
de TabaCeo,
&
Cur la riviere de ce nom,
i
3
Iieü.~
:1U-de{fus d'Ellapo; elle en
palfableme.ntric~o
&
habi–
tée par des Indiea.s:
~ongit.
173·
'p.
¡at!t.
17· 4 8 .
(D .
1. )
.
.. Ji
A
L Q U
~,
(. m.
(Botani,!. )
granq arbre
épi~
neu; qui a la f"üille dl1 geniovre,
&
qui pone une gom–
me fi femblable 3U mallie, qu'on
s'e~
feré pour I'ad,!f–
térer:
iI
croit en Lybie, en Numidie,
&
~u
quartler
des
Ne~res .
Celui d. N'lmidie ell "yé de blano, c\.lm:
me I'olivier C.uvage; celui de Lybie, d'nur;
~
.eelul
du pays des Negres, de noir . On nomme cclUl-clfon–
gu:
OU en fait
aes
iqOmmens de M,ufiquc
&
de: ou:
vr:lges de Menl1iCeóÍe. On tranfporte
cjaos
toute I Afr!–
que le
h"lrtl<
de Lybie " ou 0'1 I'ameloye eon!re Ics
maladies vénériennes. Mar.rnol,
/iv.
VII.
eh.
J.
M
A L S TER,
f: m.
~ OO,!,m~rce.)
meCure dom 0[1
Ce lert pour les grains
a
Lauvain,
a
<fand,
~
cn que!–
ques aueres endroits des Pay"Bas. HUI!
haJ/Je"
fOl\[ le
mudde,
&
villgt-fept muddes le lan. A
q~nd,'
le.
bit
de blé <::11 de cinquante-lix
ha/florl,
&
~elut d .~vome,
de uente-hti¡t. D OU7.e
ha/flers
foil! le mudde, ou
fi~
f.,cs; chaque
C~c
00 de deux
halJl.r{.
Dil!.
tk
Com.
merte .
(G)
HA L TE,
f.
r.
en t<y"" de GUc.T'r<,
fi¡¡niñe une
patl.!'
que fa;t un corps de troupes dans la morchc .
Quelques-un~ déri"~11I
ce mot du lalÍn
ba/it"s •.
ha–
leine; oomme fi on f. ifoie
halte
pour' pr..ndre h.leme
1
d'autres le fon[ vcnir de
alto,
paree que dans
le~
ha/–
t.1
on 'dre{fe les piqu es ,
0c.
D an. les lieux cOllpés
&
I\\eins de ?éfilés, on en
obligé de faire
plufi~u
rs
halen;
&
I'on dlt, par c¡¡emple,
qu'une armée a
f~i~
ha/te
pour fe repaCer. C
bambe; s.
Lorfqu'lmc troupe a fajt une 10llgua
~arche,
&
qu on
vem la faire p3roitre en ordre, on tUI cOlnlnandc dI!
fulre
ha/t.,
pour Ce remc¡tre plus ex.S:"ment
0'1
b3lail–
le, é'en -a-dire pour redrelfer fes raugs
&
fes files.
Ol~
lui fai, faire aulli
/'4/"
pour fe repaCer daos
le!
longuc$
m~rohes
.
D
{JorCqul;