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26

R. A M

Lorfque l'armée faít le eampement, le génüal lui

fait faire

h"lu

penqaot 'ju'oo

'r~ce

ou 'ju'on m.arque

le

eamp.

(º-)

HA L TER E

N,

(G/Qg. )

petite v iHe d'

,l\Hema~ne

en

W~Oph:tlie,

dans

l'év~ché d~

Mupller, fur la Lip–

pe.

LOIIg.

24. p.

latit.

~I.

42.

(p .

1·}

HALTERES, ef. pI.

(Oymn. mMie.)

Jes

halte–

res

¡:hez. les G rees étoient des ma!fes

pef~otes

de pier–

re,

de plomb, 0\1 d'au're mé,.l,

Q.om

les

i!"ci~ns

fe fer–

'Voient cl-Jn.$ leurs

exerci~es,

11

parolt qu'il y ¡lvoit deus Cortes

d'h"lt<rrs;

les unes

é,oient des ma!fes de plomb que les

f.lIt~urs

prenoien¡

dans leurs m;lins ponf s':tfsílrer le corps

&

etre plus fer–

mes en f.1u,al\t; les

autr~s ~lOi~m

)me eCpeee

de

palet

qu~

J'on

s'e~~r~oit

a

je'ter,

.

L es

halt'us,

felpn

Gali.en,

f~

ppCoient

~

¡er,'e,

~

en–

viran trois piés

&.

demi de

QiOat)~e I~s

unes des

autr~s;

la

perfQl)ne quj vouloit

s'ex~reer

fe pla¡;oi¡ e)ltre deux

de

~!!'

ma(fes,

pre!)oi~

de la

m~in

droi,e celle qni .étoit

a

fa

~auch~,

&

de l. gauche eeH.e qui étoi,

a

fa dlOi–

,e,

6r.

le~

rcme¡toit

pl¡lfieur~

fois de fuit$!

:1

km

place,

faos bouger Jes piés de l'mdroit

OU

elle les avoit

d~a­

bo,,! por;és ,

011

elJlployoi¡ cet ,exercice POI)r

I~

cure de

ph¡jieurs mah4ies. Merc'lrial en 1'arle daos fon

Art

g>

m-

"g/lídll<;

j'y reínoyc' le letle'lr..

(D .

1)

.

H',\ L

Y

A,

(G /og,)

petite' ville

,ji

Afriqne au ro'Y IU–

JlIe 'pe .

fe~,

fl,r

J~s l>ord~

dt,

C~!>u,"

a

trois lieües

~e

F¡;z..

L o!,gt.}3. 4O¡!o¡it.

;33·

'la.

(D.

'J.)

1f4~UJV1'IUIYi.

ou

/fLU1V'l'lU."'f,(G/~.!(.a,, :.)

ville de Siclle: C i<!éron nous ' dit qu'elle étoit litué. fur

)l~~

h.áu

";t¡r, dQnt

' I~~cce's

étoit qiflicile: Ptolom;ée

h

met pres de )'embc¡uchure du 'Chydas, 3U J¡ord de

la

1'ler.

'1\1.

de LiOe .eroit

q.ll

'~)lc

#ojt

~-peu-p;es ~u

111('–

lJle Jien

~ou

en aujour¡i

1

hni

San-Ml/reOI',

Fa~el

eflilYle

qu~

(es ruines fon¡

a

cinq eens pas du bourg de Phil a–

delphe,

&

.que le Chydas elt a-Dréfent nomlJ)é

R?f.,.,a-

'¡II0,

í.

D .

'J,)" '

1 "" ,

H

l\

L

Y.

(Giog . )

ville d' Afrique dans l'

A

rabie heu_

rellfe; fur

)e~

confins de

l'Y

émén, dg ctllé de

H~gias,

Long.

60.

¡atit.

19. '40.

(D,

'J.)

. ,

.

" H A L

Y

S,

(G/ag.

ane: )

'grande

riviere.de

l'Afie mi–

¡¡eure. M. p'e Touqlefon a ,emarqué que nos géogra–

"hes' fOllt venir

ce

fleuve

9U

cl\t~

du 'mid" '..u liell .qu·

iJ

¡:olile du lev:int; jls ne font '

e~cufªb\es

que: filr ce qu!

Hé.rodqt<!

'l

,eo~mi~

la

métp~

faute,

'Iiv.

1'.

ch. 1_'<O<ij,

eepeodant il y a

)ong-tem~

qu'Arrien l'a íreleyéc, lui

qui \lvoit tté ru.' les

Ijeu~

par I'ordre de l'emperen,

Hldri,cr¡.

Str~bon,

'qui 'étoie de, ce páyS-la, déeril par–

f.,iitemen t le cours de

I'Halys,

Nv.

XIf.

p,

646.

Ses [our–

ces, 'git-il, C"nt dans la gra[,lde

Capp

~do.ce

"

pres de la

Pontigue, d'ou

iJ

'porte res eaux ';vers le' cquchant

1

4

Jire

_~,)rl)ite ye,~

le t)ord; par ,la ,Galatie

&

par la

Pa–

p/lla~onie :'

11

a rec;u fon not]l des terfes falées au-tea–

vers ' deCquelJes

jJ

'pa(fe

1

ear

IOUS

ces quartie,s.1i font

pleios "d'e Cel foffile; on en'trouve juCques fur les gran.)s

chemips

~

daos les terres labourables . t,a ralure de I'H,.–

¡yl

tire ' rúr I'amértüme : Palll ' J.,.ucas , qui

a

)'arcow'u

q.tielque~

¡ieux

I~

long ¡le ce 'fleuve, ajouto q'l'jl eO 'gróm

d~o~

ron cOljrs ' par la riviere de Chechenur, apres 'lu ,i

jJ

armfc .ofm9J!giQux

~

Ca,nat)10ne, ' qui efl prefque

~

fon elJlbouchure dans la mer Noire. On e roit 'que e1e(t

f'lr

ce"

~euv!, 'que C~

dom]a entre Al'liates

&

'Cyanaré<: la

batailJe que fit poir Ja f.ll1lenfe écJipfe de foleil annon–

~ée

par

Thale~; ' 4

.,remiere qui .it été prédite par

p~s

Grecs, '(elot) Pline,

I¡v.

!l,

ehap.

x'lj.

COIl nom

r.n('-

derne' 'efl '

A'Y!OZtt.

(D.

IJ.)·· .

'.. r!

AM;

o,;

H

~

lYl M ..

en latir¡

H q"1mona,

(Glog.)

perite ville d'Alj¿magpe en W"el)pl)alie, eapit.l; du com–

de

l~

MarcJ.¡, fur la L ippe, fnjette au ro, de J>rul-

. [e,

ii

trois n¡illes de Socn,:I

~x

lieües S. E. de Mun–

ner, dj.-huit N .' E. (le Cologne.

Longit.

25'.

2.8.

la-

lit.

5'1.

1>-"

(D:

'J. ) .. . .

./:l

A M,

en ,at,n

H aY(lmlu,

(G/og.)

petite ville de

Franee

.~n

Picardie,

~

quatre )icües Il,e 1']oyon, fur

1ft

SQmme;

le~ ~fp~gr¡ol~

la

pri~ent

apres. 'Ia bata,lIe de

Sai'!t-L~urer.~ ,

en

·lff7;.

~lIe

retqmna

~

la

Fr~p'ce.

en

IH9,'p~r

le trallé de

C~te.n-CalYlbr~~s.

VOlez

Plg. ·

niol de la force

"&

I'abbé de Longuerue. Elle en

a

vingt .

reuf lieües

N.

¡;;.

de París.

L ong.

W.

44.16.

¡atit.49.

44!' 5"8

(D .'¡.)

. ,

,

*

H

1\"

M A, f. m.

(Hifl. "ne.)

in(hnmens dont

pll

fe , (er,yo'it

~. R ~me

cjan¡ les incencjies, pou;

étein~re

le

feu; lis étQ,ent

Qép.of~

s

cJ¡ez les gnrdes p'repofés a cet

effet, comme

le~

feaux chez QOS cO\llmilhires: mais 011

ne fai¡"fi les

hama

étoient 'qu des erochets ou des [eaux;

le dernier en le plus ' yrailfemblable.

.

H A M

/'\'e;

r. m. lit Iu[pendu, dont les Carai'bes,

aioli que plulieurs

~utres

natioos

[auvage~

de l'Améri-

HAM

que c!quioo¡ciale, font

uCa~e.

Q,uo','Iue

la.

forme des

ha–

ptac<

foil '-pell-pres la mél)le,

.'1

S en VOl!

c~pen~ant ~e

plulic,us fortes, qui differem [Ole par

1:\

manere aODl ,Is

font fair,s , foil par la

var~té

du trava,l, ou par les or–

nemens don! i1s (om fufceptibles.

Les

hama"

car:(ibes fom eOimés les meil lelUS

&

les

plus eoinmodes;

íls

fonr compofés d'un graod ,morc:"u

d'éts ffe de eoton , épailTe eomme du drap, d UD ulfu

trcs-éaal

&

fmt ferré, 'yant la 6gure d'un !jUl rré loog

port,{nt

eovir.on

huit

.:1

neuf piés de longueur fm cmq

¡¡

lix de largeur :

iI

faut obferver que cette )argeuI Ce

trouve

tO~jours difpoC~e

CuiYant

h

longu<ur du

ha–

ma<.

T ous Jes pis .de 'l'élotJ:e fur les ¡'ords de deux

longs ctltés excedent la IiGere d'cnyiron (ept a huit. p" u–

ces

&

[Ont difpofés par écheveaux fNmant do< e(peces

de boudes, ·dan. lerqtielles fOQI pa(fées de pe.tites co,des

de

!juator~e

a dix-huit p'0uces

de

lon~,

Qu'on nomme

filee

fervant

i\

faciliter l'extenfiot¡

&

le dévdoppem eot

du

bama< :

Toures ces petites cordes font r.éllllies en–

femble par I'une de leurs

.~x~rémi~és,

&

formene uno

grolre boude achaque

pOUl

du

h"mae :

c'en .dans ces

botldes qu"on pa([e

I.es

rabans ou

gro([e~

corde, qui fer–

..ent ;\ fufpeodre la machine

~u

paut de )a cafe ou aux

branches d'un ",bre. Les plus grands

hanJacs

fout nom–

més

p~r

les

Car"ibe~

hamaff de maríag.;

.~enx

perfon–

nes de différcnt feJe pouvam

y

coucher Jlllémem.

Le~

pI us petits étánt moins

embar~([~ns, f~

poneot a

I~

guer–

re

&

dalls les "ópges. Que¡ques fau

vages

des bords

de la riyiere d'Qr¡noeo fQm des

hamacs

a'écoree d'ar–

bre travaillés en réfeal¡ comme des ¡¡Iets de pécheur ,

Le, eréoles blancS

&

les Europé,ns habitans l'

A

mé–

tique, préfertnt

le~

haYrJac;

au~ .

meillel!rS I!ts; ils y font

plus au frais ne craignant pomt la veroome,

& n

Olle

befoin . ni de' matelats ni d'oreillers, non plus que de

eouv~J~!es, !~s

bords du

hanJa< Ce

recroiCaDt )'un [uc

l'antre.

. Oans les ine, franc¡oifes

iI

en fort ordinaire de yoir

au l)1ilieu des

fall~s

de

compa~nie

un beau

ham"e

de co–

ton bJan<! ou chamarré de ¡:Iiverfes

~ouleurs, orn~

de

réfeau •• de franges

&.

de g/and,.

1;.

nonc~a,amflleot

cOtJchée

&

proprement vétoe, une

rr.e~jolie

fefllm,

p~lre

les jourI)ées

cntier~s,

&

re~oi~

fes l'iutes fans ;lUtre émo-

, tion que celle que

peor

Oc.cafiflQoer un ¡éger balancemellt

qn une jeune négreUe entrerient °d·une

m~m

1

étan.t oc,?u–

pée de I'autre

i

cha(fer Jes mouches qUI pourrOlem

111-

commQder [a malteelTe.

·

..

· Les femmes de dillintlion, allant par la yille, fe font

ordinairemet)t poner dans

de~

h""1af

C"fpelld~s

par les

bout~

a

UI1

19P9

l?amJ¡o'l

o~

roCeau

creu~

.&

lég~r

que

dcox negre. porrent fur leurs épaules ;

¡n3l~

dans les

~o­

yage¡,

~t)

lieu

4'lj/1

feul pambou, on fllt

ur.~ge

d un

brancard porlé par Iluatre fons cfdaves .

Le~

Portu¡(ais du Brefil

ajout~nt

¡lu-deq-us du

pam.at

une perite

irrpéríal~

, avee !les rtdeaux .qUl les gar.aotlf–

[ent de la pluio

.&

des argeurs du fo)e!l .

Sur les yai(feaux

jes

matelms couchent dans des

~,,macs

d~

grQUe tQile,

cornmQl)ém~nt OOI1}mé~

br'lnles,

qui difterent des

pr~~~de!!s

en..ce qu

lis

Com mo,,!s grands

&

g"nis

ª

leurs extrém,tés de morceau. de bOls ul)

peu

combés, percés de plofieúrs ,.irous,

aU'~ravers

defquels

pa(fent les filets de

fa~'lI1

qu ,Is

¡¡~nt

un peu ée,né,

¡os

nns des ' .utres,

&

par eonféquen le

ham,!e

rdle

<011-

jonrs fllflj'Catrlmem ouvert pour

recevotr uno eCpeae

de matela¡, .

'.

li

t\

¡yI

~

e

H

~

T E S,

(Hifl.,

"at.

Lithohg. )

nom

donné Par les anc,eos naturalille. a une

ag.~he

dans

la–

quelle fe trouvent des taches ou dC;S veines

rou~es

&

.ge S'0uleur de Cang: lluelques

~uteurs.

ont aullj qoon,!

ce nom au ja(pe Fouge. (-)

· HAM·ADE.

Voyoz

·SAMEIDI! .

H A M

Á

O R ( A.D E, f, f.

(Myth. I.)

t¡ymphe de

l~

fablé ;. les

h"'rIadrya4es

étoient

de~

nYl1Jphes dollt le de–

Oin ' dépendoit de certair¡s arbres avec 'Jelquels elles 'laiC–

[oient'

&

'mouroient; ce qui les diflingue des

drrad~"

¡lont

il¡

vie p'étoit' poit)t 'atrachée .ux arl¡res. C'étoit

pri¡tl=ip~lement

avee les

ch~n~ q~e

les

b~madrya'¡ef

ava–

ient cette

llniqn~

comme l'mdlque

leur

nom) coro"

pqfé qe

;l¡;.~,

e"f"'lbl_,

&

1,""

un

eh"" ,

.

· Quoique

ce~

nymphes ne pu(feqt furvivre a ¡eurs ar–

bros, elles n'en étoienl pas

cepel)d~ni

abfQlument infépa–

rabl~

; p'uirqQc'," Celor¡ Homere, elles alloiem par

éch~p­

pées [.crífier

a v

énus dans les cavernes avec les

fa¡yr~,

;

&, felon SélHique, elles quit¡oient leurs arbres ponr venir

entendre !e:ohlmt dIPrpl¡ée·. On dit Ilu'elles témoigneient

quelq'lefois une

extr~me

reeQnnoi!fance

:l

ceux qui les

garantirem ¡le la mOr!;

&

que ceui qoi n'eurent aucun

égard

anI

humble<prieres qu'elles' leur 6rent d'épargner

les ubres dom elles dépendoient, eo furenr

réy~rclllent

.

.

puois: